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musique

Noémie Garcia évoque sa riche actualité musicale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Noémie,

 

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

 

 

Vous démarrez actuellement une tournée : « Mozart Opéra Rock », qui se terminera en Chine en fin d’année. Comment présenter ce spectacle ? 

 

C’est une comédie musicale totalement rock, la plus folle de celles dans lesquelles j’ai pu jouer ! Ça retrace la vie de Mozart depuis son adolescence jusqu’à sa mort. Ce spectacle sort complètement des codes de la comédie musicale. La mise en scène, les costumes, les chansons font un carton depuis 2009 ! Ça fait rêver, pleurer, rire, ça donne envie de danser, de crier : beaucoup d’émotions dans un seul spectacle, avec d’excellents interprètes. C’est un réel plaisir d’y participer.   

 

 

Quel est votre rôle dans ce spectacle ? 

 

Depuis l’année dernière , j’interprète le rôle de Nannerl Mozart, la soeur de Wolfgang Mozart. J’ai intégré le spectacle en 2016 quand nous sommes partis en Corée, à Séoul, en tant que danseuse, alternante sur deux petits rôles de comédiennes et doublure de toutes les chanteuses. Je connais très bien le spectacle , que ce soit du côté de la danse, de la comédie ou du chant. Aujourd’hui, je suis contente de défendre un très beau rôle.

 

 

Le fait que vous fassiez une tournée asiatique demande-t-il pour vous, pour la troupe, des adaptations particulières, comparativement à ce que vous proposez en France ? 

 

Ce spectacle a beaucoup évolué, il est beaucoup plus rapide. Il faut savoir que la Chine a l’habitude des shows à l’anglaise, ou qui viennent de Broadway… « Mozart l’Opéra Rock » doit rivaliser avec les meilleurs musicals qui existent. La mise en scène est devenue plus vive, comme dans un spectacle U.K, elle va plus vers l’essentiel. On n’a pas changé l’histoire, mais nous sommes devenus plus performants. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. 

 

 

Comme vous le disiez, c’est un spectacle français pour un public en grande partie asiatique. Comment cela se passe pour que le public comprenne les chansons : est-ce qu’il les connait et reprend avec vous en cœur ? 

 

 

Principalement, la meilleure publicité d’un spectacle est le bouche à oreille et c’est ce qui se passe pour nous en Asie. Actuellement, on est considéré comme le seul spectacle à voir absolument au moins une fois dans sa vie. Il faut savoir que, dans le domaine du musical, le public n’a pas l’habitude de chanter les chansons en live, ça se passe seulement dans les concerts. Ce qui caractérise notre succès est, qu’à la fin, le public est debout et chante les chansons avec nous malgré la barrière de la langue. Beaucoup étudie le français grâce à « Mozart l’Opéra Rock ».

 

 

Avez-vous quelques anecdotes en relation avec ce public ? 

 

L’année dernière, nous avons fait 3 semaines d’exploitation. Les théâtres là-bas sont immenses. A la fin de la dernière, nous avons eu plusieurs rappels et les gens ne voulaient pas partir. Ils chantaient et restaient dans le théâtre. Le rôle principal, puis toute la troupe, sommes remontés sur scène juste pour les écouter. Ils ont dû rester trois quarts d’heure, une heure. C’était incroyable. 

 

 

Pour en revenir à vous, vous préparez en parallèle un EP. Comment vous caractériseriez cette musique et les thèmes qu’elle permet d’aborder ? 

 

C’est un premier EP, car je me cherchais musicalement. J’aime beaucoup le rock alternatif et le pop-rock. Même quand je touche à des sonorités électro, la base et l’énergie restent rock. Je ne cherche pas à ce que ce soit obligatoirement commercial, mais plutôt de faire une musique qui me corresponde, loin du manque d’énergie et de créativité qu’on écoute à la radio aujourd’hui. Je m’inspire beaucoup de Kate Bush et des légendes du Rock, ainsi que de la musique anglaise. D’ailleurs, je projette d’aller à Londres pour m’imprégner de tout cela.

 

 

Quel est votre rôle dans ce projet ? L’écriture, la composition ? 

 

 J’ai écrit et composé . J’aime partager les idées, je pense qu’un vrai projet ne se fait pas tout seul. C’est pourquoi je m’entoure aussi d’auteurs et compositeurs, de grands talents. Je respecte beaucoup l’inspiration principale quand ça vient des autres mais j’ai l’habitude d’amener les projets vers des sonorités « dark », rock et vers un peu de folie. 

 

Où en êtes-vous exactement sur cet EP et quelles sont les prochaines étapes ? 

 

Nous en sommes aux démos, avec un niveau déjà assez abouti. J’ai un home studio à la maison équipé avec du matériel hautement professionnel qui me permet de tester « en labo » toutes les idées pour ensuite les exploiter et les distribuer.

 

Je ferai en sorte d’ interpréter ma musique sur scène et pouvoir faire des concerts. Je n’ai pas l’intention d’aller directement voir les radios, je me vois davantage sur scène pour le moment. 

 

 

Est-ce qu’il y a d’autres chansons que vous souhaiteriez enregistrer également, en français ou en anglais ?

 

Oui, j’en ai ! J’ai bien l’intention d’aller plus loin, tant du point de vue musical, que du point de vue de l’intention. Pour le moment, c’est surtout en français et en anglais. Cela dit, on m’a proposé de l’espagnol car c’est ma langue maternelle mais je me pose des questions à cet égard. 

 

 

A quel moment est-ce que vous aimeriez proposer au public cet EP ? 

 

Etant donné mes obligations par rapport à la tournée de « Mozart Opéra Rock », j’aimerais pouvoir présenter mon EP en juin de l’année prochaine, mais c’est ambitieux ! Peut-être que ce ne sera pas l’EP dans son entièreté mais au moins une chanson… peut-être avec un clip, ce serait bien. 

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ? 

 

Je crois que le succès se mérite , que si on se donne la peine de produire de la qualité, l’amour avec le public est vraiment possible .

A ce moment là on peut me souhaiter du succès, que le public adhère et me suive (rires) ! Que les gens apprécient cette musique et qu’ils aient envie de la découvrir sur scène, avec l’artiste et son univers, avec le moins de galères et d’obstacles possibles (rires).

 

 

Ce fut une joie, Noémie, d’échanger avec vous !

Publié dans Musique

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Louise Molinaro nous présente son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Louise,

 

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

 

Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, chanteuse, comédienne etc… et vous allez investir tous ces talents dans un projet en cours de développement : la production d’un court métrage qui allie comédie et musique. Comment le présenteriez-vous ? 

 

Je le décrirais comme le premier d’une longue série. C’est entrer dans un univers fantasmagorique, libre d’interprétation, simple à aborder mais qui recèle une véritable complexité. Ma volonté est qu’il puisse toucher un maximum de personnes. Ce film n’est pas une finalité, le plus intéressant est le chemin emprunté pour le réaliser. Car c’est un vrai travail d’équipe. Il n'y a pas Une interprétation mais une multitude.

 

 

Quelle histoire y sera racontée ? Quels seront les thèmes abordés, sans bien sûr trop en dévoiler ?

 

Le film s’appelle « MindFuck», son titre est un terme anglo-saxon, il implique de perdre volontairement le spectateur. Il y a une intention dinduire ce dernier en erreur afin qu’il puisse se poser des questions. Sans trop en dire, on suit un personnage aux multiples visages nommé Erosethanatos. L’univers se veut métaphorique, sombre et lumineux. Du rêve à la réalité, on bascule.

 

La bande son est assez explicite, très sensuelle. Néanmoins, elle vient s’inscrire dans le film sans pour autant coller à l’image. C’est un court-métrage sur fond musical.

 

 

Quel est votre rôle dans ce projet ?

 

Je suis l’auteur de la chanson « Main Fucker ». Je l’ai écrite en collaboration avec un compositeur installé à New York. On a enregistré ce titre, qui s’inscrit dans un univers Trap-Hip-Hop-Baroque. Suite à cela, de fil en aiguilles le projet « Mind Fuck » s'est concrétisé. Lorsque j’étais aux Etats-Unis, j’ai rencontré un réalisateur avec lequel nous avons fait une maquette du clip dans laquelle j’incarnais pour la première fois ce personnage. A mon retour en France, j’ai voulu développer le clip en court-métrage. J’ai écrit le scénario puis, après avoir contacté Jean-René Cluzel, un réalisateur qui m’avait fait jouer par le passé, le projet a pu voir le jour. Nous espérons faire le tour des festivals.

 

Au-delà de ces 6 à 9 mois, avez-vous envie de prolonger l’aventure ?

 

Il y a d’autres projets en cours, mais celui-ci peut aussi se réaliser en moyen voir long métrage. S’il est bien reçu, et que le public nous suggère de le prolonger, c’est possible.

 

D’après vous, qu’est-ce qui pourra plaire aux spectateurs ?

 

L’esthétisme. L’univers. Entre paradis et enfer, la fiction confrontée à la réalité. Le spectateur pourra aussi bien s’identifier à cet univers qu’y adhérer avec curiosité.

 

 

De façon plus générale, quels sont vos autres projets ?

 

J’aime écrire des chansons, certaines sont actuellement en ligne, sur Soundcloud, et dont l’album est en préparation.

 

J’ai aussi un groupe indépendant, les Funk Brothers. On se représente sur la métropole lilloise. Nous aurons une programmation ponctuelle cette année, que vous pourrez suivre en ligne.

 

Quant à la comédie, vous êtes en train de finir un court métrage original, un fan film, sur une séquence non filmée d’Harry Potter. Pourriez-vous nous en dire plus ?

 

Le réalisateur Joris Faucon Grimaud a décidé de tourner une séquence relative aux origines de Voldemort. Il y met en scène des personnages de J.K. Rowling, à savoir les Gaunt qui sont de la lignée Serpentard, un projet superbe, à but non lucratif, à ne pas rater.

 

Merci, Louise, pour votre disponibilité !

Publié dans Musique, Télévision

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Emmanuel Menard évoque sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © inanisphotographe.com

 

Bonjour Emmanuel,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

 

Vous serez prochainement sur France 3, dans la série « Plus Belle La Vie », en tant que guest pour une nouvelle arche narrative. Pour commencer, comment présenteriez-vous votre personnage ?

C'est le commissaire Frédéric Berrand, de l'IGPN, la Police des Polices. Il débarque suite au suicide d'un policier, alors qu'une enquête est ouverte pour comprendre l'origine de cet acte. Il n'est pas extrêmement sympathique, il a une réputation de pitbull : lorsqu'il est sur une affaire, il ne la lâche pas, il s'accroche jusqu'à obtenir ce qu'il veut. Cela peut le rendre rugueux, pas très humain dans ses relations sociales.

 

Comment avez-vous appréhendé à la fois l'interprétation de votre personnage mais aussi votre intégration dans cette série qui cartonne depuis bientôt 15 ans ?

L'appréhension du personnage a été, j'ai envie de dire, relativement simple. Parce que c'est un flic d’une part, et pas spécialement rigolo d’autre part, et que donc c'est le type de rôle que j'ai souvent été amené à jouer. C'est une gamme de jeu qui n'est pas complètement nouvelle pour moi.

La série tourne depuis 14 ans, c'est une mécanique qui fonctionne vraiment très bien, en particulier pour ce qui est de l'intégration des nouveaux comédiens et le fait de les aider à prendre possession de leur personnage. Une équipe de coachs et de directeurs d'acteurs est là pour nous faire répéter et pour nous donner des pistes ainsi que des directives d'interprétation. Partout où j'avais des flottements et des incertitudes, ils étaient toujours là pour m'orienter et m'insuffler des idées nouvelles.

Concrètement, sur « Plus Belle La Vie », il y a une vraie importance donnée à la direction d'acteurs. Les coachs et répétiteurs, dont j'ai parlé, auxquels s'ajoutent les réalisateurs qui ont à chaque fois des idées très précises de ce qu’ils veulent, et qui consacrent le temps nécessaire à faire évoluer l’interprétation dans une direction donnée.

Le rythme de tournage est soutenu mais nous sommes convoqués tôt, donc nous avons le temps de discuter avec l'équipe des orientations prises dans l'interprétation et de les amender si nécessaire.

Cela dit, je dis que nous sommes convoqués tôt, c’est à la fois vrai et inexact : on est convoqués en avance pour avoir le temps de préparer ce qui doit l’être (y compris les textes et le jeu), mais contrairement à des tas d’autres productions sur lesquelles j’ai eu l’occasion de tourner, on n’attend pas deux, trois ou quatre heures avant de passer sur le plateau; là aussi, le rodage de l’organisation est très appréciable !

 

Au-delà de ce rythme intense, comment était l'ambiance sur le tournage ?

De mon point de vue, ce n'était pas très tendu car j'avais généralement une à deux séquences par jour à tourner, contrairement à certains de mes collègues qui pouvaient en avoir jusqu’à huit ou dix. C'était, pour moi, relativement confortable.

Cela dit, l'ambiance globale est extrêmement détendue et agréable. Il y a vraiment la cohabitation du fait d'aller vite, d'être efficace, le tout dans une ambiance sereine car tout le monde sait exactement ce qu'il faut faire. Chacun est souriant, les conflits et la tension ne sont pas présents. L'idée est de passer une journée agréable, tout en mettant en boîte ce qui doit être tourné. La convivialité est au rendez-vous.

Le dire comme ça fait très langue de bois mais c'est vraiment le cas et, de plus, je ne le transposerais pas forcément sur tous les plateaux où j'ai eu l'occasion de tourner.

 

D'un point de vue plus personnel, en termes de techniques de jeu, que retenez-vous de ce tournage ? Qu'est-ce que cela pourra vous apporter pour la suite de votre parcours ?

Je m'attendais à ce que cela m'entraîne à être très réactif et efficace de suite, comme ce que j’ai pu expérimenter sur les tournages de scripted reality par exemple (une répétition, une prise et c’est bouclé). Une façon de travailler qui, à défaut d’être artistiquement satisfaisante, est très formatrice. Mais concrètement, cela ne s'est pas passé ainsi sur « Plus Belle la vie » car les moyens sont mis pour que ça se déroule autrement, et qu’il y ait le temps de faire les choses bien, tant en termes de préparation que de tournage et de prises.

En revanche, il fallait s’adapter à des équipes qui étaient, d'une semaine sur l'autre, presque complètement différentes. Je retrouvais certains techniciens mais le gros de l'équipe changeait. Après, ça n'a pas été un problème, c'est aussi l'équipe qui faisait à chaque fois la démarche de s’adapter à moi, de m’intégrer et de même faire comprendre que je faisais partie de la famille. J'ai ressenti très profondément ce côté-là.

Après, si on veut parler des difficultés, mais qui ne sont pas inhérentes à « Plus Belle la vie », j'ai récemment tourné une séquence un peu plus physique, un peu plus agressive. Le genre de scène auquel je ne suis pas forcément habitué. Et comme ça n’était pas simple, ni pour moi ni pour mon partenaire de jeu, le plan de travail avait prévu plus de temps que sur une scène « classique ».

 

On ne connaît évidemment pas la fin de l'intrigue à laquelle vous allez participer. Si le scénario le permet, aimeriez-vous poursuivre l'aventure  ?

C'est une aventure qui, vraiment, de mon point de vue, a été intégralement positive, sur tous les points. Ce n'était que du bonheur. Je remettrai le couvert avec grand plaisir. Si mon personnage a, un jour, la possibilité de revenir, je re-signe des deux mains.

 

En parallèle, dans un autre registre, vous avez eu la chance de faire cet été la mise en scène d'un spectacle d'opéra. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

Ce fut une expérience très très forte. C'était effectivement la mise en scène de « L'orfeo », de Monteverdi, dans une version « de poche ». Nous avions un effectif instrumental et un effectif vocal réduits mais nous avons donné l’œuvre dans son intégralité.

Nous avons mis cela en scène en Franche-Comté, dans une abbatiale. Un décor magnifique mais pas du tout adapté à une représentation opératique. Ce fut donc un vrai défi. C'était en italien, il fallait aussi que la mise en scène soit suffisamment claire pour que le spectacle soit compris de tous. Concilier toutes ces contraintes a été absolument passionnant. Même si j'ai eu beaucoup de trac et d'angoisse au moment d’aborder l’aventure !

 

ORFEO Ensemble Les Timbres - juillet 2018 (Luciana Mancini (Speranza), Marc Mauillon (Orphée))

 

J'étais dans mes petits souliers car je me suis retrouvé à diriger des artistes qui avaient une maîtrise de l’œuvre bien supérieure à la mienne. En en connaissant les moindres subtilités car la plupart des chanteurs n'étaient pas dans une prise de rôle. C'était très intimidant mais tout le monde m'a très bien accueilli. Ils ont vite adhéré aux idées que je leur ai proposées, au travers de ma vision neuve de l’œuvre. A l'arrivée, nous avons très bien fonctionné ensemble et je pense que nous avons proposé un très beau spectacle. Que nous allons d'ailleurs reprendre en 2020. Nous sommes en train de démarcher des théâtres et des maisons d'opéra, pour accueillir notre production.

La musique fait que l'expérience ne peut être que forte. Elle est magnifique, elle prend aux tripes. Par exemple, je suis très content de la façon dont on a mis en scène l’annonce de la mort d'Eurydice, ça nous donne un final de l’acte II très glaçant, c'était mon objectif et j'ai le sentiment que nous avons à peu près réussi, à en juger par les réactions des spectateurs.

 

Cette expérience en appellera-t-elle d'autres ?

J'ai très envie de m'y remettre. Quelques œuvres opératiques me trottent dans la tête depuis un certain temps, sur lesquelles j'aimerais beaucoup travailler. Je ne sais pas si l'avenir m'en donnera l'occasion mais j'adorerais.

 

ORFEO Ensemble Les Timbres - juillet 2018 (Elodie Fonnard (Eurydice), Marc Mauillon (Orphée))

 

De façon générale, je n'ai pas l'envie de faire de la mise en scène de théâtre car c'est très frustrant pour moi d'être dans la salle plutôt que sur le plateau. Comme je ne sais ni chanter, ni danser, ni jouer d'aucun instrument, il n'y a pas de frustration pour moi à accompagner un opéra. Mon seul moyen d'y participer est d'en faire la mise en scène. J'espère développer cette direction dans les années à venir.

 

Merci beaucoup Emmanuel pour cet échange très intéressant !

Publié dans Télévision, Musique

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Jérémy Amelin revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : CHLOE CAR

 

Bonjour Jérémy,

 

Quel plaisir d’échanger avec vous !

 

 

Vous êtes un jeune artiste, avec déjà de l’expérience. Spontanément, qu’est-ce que vous retenez de ces quelques années dans le milieu artistique ?

 

Je retiens les gens qui sont là depuis le premier jour, que ce soit les proches qui partagent ma vie privée ou des personnes « inconnues » qui me soutiennent, des fans ou des followers. C’est assez impressionnant et flatteur de savoir que, quoique l’on fasse, les gens sont là.

 

 

Si nous revenons à la genèse de votre parcours, qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

 

Aussi banal que cela puisse paraître, ça a toujours été là. Dans mes premiers souvenirs, j’ai toujours chanté et j’ai toujours exprimé le souhait de chanter dans ma vie. Pour moi, c’était aussi évident que de devenir adulte. Il n’y avait aucune réflexion là-dedans, c’était ma vérité naïve d’enfant. Je ne crois pas qu’il y ait de raison, je crois que c’était là dans l’embryon (rires) car je ne viens pas d'une famille d’artistes, où l’on écoute beaucoup de musique. Je pense que c’est très personnel, que ça vient de moi… sans que je n’en sois pour autant le décisionnaire.

 

Certaines choses ont accéléré le processus. Je me suis très rapidement rendu compte que c’était un moyen de communication et que dire en chantant est souvent plus facile que la parole. Je me suis également aperçu que j’arrivais à me faire comprendre en chantant, peut-être parce que je suis plus honnête dans ce cadre. C’est ce que certains appellent un mode de libération ou d’expression.

 

Puis, quand j’ai découvert la scène, je me suis rendu compte que c’était le seul endroit où je me sentais chez moi, où je n’avais peur de rien. Là où beaucoup de gens ont peur de la scène et peuvent se sentir en danger, je me dis qu’à cet endroit il ne peut vraiment rien m’arriver, quoiqu’il se passe : se tromper, tomber, oublier les paroles… ça me parait toujours moins dangereux qu’une fois que j’ai les pieds en dehors de la scène.

 

Crédit photo : CHLOE CAR

 

Avant de rentrer sur scène, y a-t-il un peu de stress tout de même, ou est-ce exclusivement le plaisir et la hâte de retrouver votre public qui prédominent en vous ?

 

Il y a beaucoup de théories selon lesquelles les gens qui ne stressent pas sont des personnes qui s’en moquent, et qui n’ont pas peur de mal faire. Je ne suis pas d’accord avec cela parce que je n’ai stressé qu’assez peu souvent. Ça m’est arrivé bien sûr, parce que je me mettais en péril, parce que je n’étais vraiment pas sûr de maîtriser ce que j’allais devoir faire… Mais c’est davantage de l’adrénaline et de l’impatience en général. Avant de monter sur scène, j’ai le même sentiment que lorsqu’on revient de longues vacances et qu’on est content de rentrer chez soi, partagé entre petite appréhension et réconfort.

 

 

Vous évoquiez votre passion dès les premières années, est-ce que vos goûts, vos inspirations ont évolué ou êtes-vous resté dans la même lignée ?

 

J’ai des racines ancrées, dont j’ai voulu m’émanciper. Mais, avec le temps, j’ai appris à les aimer car lorsque j’ai essayé de les ignorer, j’ai perdu le lien avec le public et ma sincérité. Je devenais alors un exécutant et non plus un interprète. Je ne veux pas renier cette chape, même si parfois je la trouve un peu hors des tendances actuelles. La variété française m’a construit, la comédie musicale française m’a construit.

 

J’ai bien entendu évolué, je me suis beaucoup intéressé à la musique électro. Ça a été mon émancipation adolescent. Je suis toutefois resté assez imperméable à certains styles musicaux, je le regrette et j’essaie toujours de comprendre pour percevoir la beauté de ces genres.

 

 

Vous êtes aussi ponctuellement auteur. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour l’écriture ?

 

La première source, c’est moi ! (rires) Toujours dans ce désir de sincérité et de communication… : ma vie, mes expériences, mes non-expériences aussi.

 

J’ai connu des commandes, notamment dans mon parcours de styliste, et il est vrai que si ça ne vient pas de moi, d’une expérience, d’un besoin d’exprimer quelque chose, je n’y arrive pas, ou moins bien.

 

Crédit photo : CHLOE CAR

 

Vous parliez tout à l’heure des comédies musicales, voyez-vous des similarités dans cette interprétation-là par rapport à un concert en solo ?

 

J’ai eu la chance de toujours avoir des rôles proches de moi. Les directeurs de casting ont bien travaillé (rires). J’ai donc pu alimenter ces personnages fictifs de ma personnalité. Donc, finalement, oui c’est assez proche parce que j’ai toujours pu mettre de moi dans mes personnages, y compris en comédie musicale. Je nourris systématiquement mes rôles d’honnêteté, qui ne peut venir que de moi-même.

 

 

Quelles seraient vos envies pour l’avenir ?

 

J’en ai plein ! Je suis très ouvert, avide d’expériences. Ce qui compte le plus pour moi est de me sentir à ma place au bon moment. Demain, peut-être que je me retrouverais dans un cirque, un film, une installation artistique… peu importe, tant que j’aurais le sentiment de pouvoir exprimer quelque chose de sincère, ça m’ira.

 

Bien sûr que le théâtre m’attire, ou de me retrouver devant une caméra… mais en réalité, je n’en sais rien, parce que je ne connais pas. Et si cela me déplaît, j’irai vers autre chose. Je suis à un stade de ma vie où je veux faire les choses que j’aime.

 

C’est une évidence aujourd’hui que je me sens bien en comédie musicale, mais globalement ce qui m’intéresse est d’incarner de nouveaux personnages… peut être d’ailleurs créer un personnage à part entière dans une comédie musicale, plutôt que de reprendre le rôle déjà existant à quelqu’un qui l’a inventé avant moi. J’aimerai être à la création.

 

Crédit photo : CHLOE CAR

 

J’aimerais écrire pour moi, pas forcément pour les autres. Pour le moment j’écris beaucoup mais dans ma tête (rires).

 

Une chose est sûre, aujourd’hui mon besoin est d’être dans le partage et l’expression, avant toute autre démarche de célébrité, de succès : ce sont des notions qui ne m’attirent pas, je ne les rejette pas, mais je n’y tends pas.

 

 

Merci, Jérémy, pour votre disponibilité !

 

Mon Instagram : https://www.instagram.com/jeremyamelin/?hl=fr

Ma page Facebook : https://www.facebook.com/JeremyAmelin/

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Sophie Faguin évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sophie,

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

Vous avez de nombreux projets et notamment celui d’une adaptation d’une comédie musicale à succès. Sans tout en dévoiler, comment présenteriez-vous ce projet ? 

C’est une comédie musicale pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur. Nous nous chargeons de faire l’adaptation avec Adam Benghiat qui est un comédien et chanteur, basé à Londres depuis 5 ans. 

Nous avions présenté un extrait dans le cadre de « Broadway au Carré », son premier spectacle à Paris. Il s’agit d’un cercle musical qui met en relation des comédiens-chanteurs de Paris et des compositeurs londoniens, américains ou d’ailleurs dans le monde. Cela nous permet à nous, comédiens chanteurs, de rencontrer de très belles personnes et de travailler sur leurs projets musicaux. Et inversement, ces compositeurs peuvent obtenir un peu de visibilité à Paris, ce qui étend la culture de la comédie musicale en France. 

En ce qui concerne le projet, c’est une comédie musicale qui s’appelle « Soho Cinders » crée par Anthony Drewe et George Stilles, très connus à Broadway, notamment pour leur collaboration sur « Mary Poppins ».

De quoi traite cette comédie musicale ? 

En fait , c’est l’histoire de cendrillon à Londres dans les temps modernes . Sauf que Cendrillon est un homme gay  vivant dans le quartier de Soho. C’est dans l’air du temps . 

 

On a toujours les deux demies-sœurs qui sont absoluement horribles mais dans cette version, elles sont vulgaires et habillées très court. Tout est adapté et modernisé .En revanche, cette fois-ci, c'est un beau père !

 

Nous avons décidé de nous lancer il y a plusieurs mois après avoir chanté la chanson phare du spectacle "wishing for the normal" sur France musique. C'est un duo entre Robbie, notre Cendrillon des temps modernes et sa meilleure amie Velcro. Cette chanson parle de simplicité. Là où tout le monde rêve à des choses extraordinaires, eux espèrent un petit poisson rouge ou un chat, souhaitent être heureux dans une maison et trouver l’amour, ce qu’ils ne parviennent pas à trouver dans la société actuelle. Les musiques sont incroyables, l’orchestration magnifique. C’est une comédie musicale qui se joue énormément à Londres. La dernière adaptation date d’il y a deux ans. 

 

Adam Benghiat  a la chance de connaître les deux compositeurs et a pris contact avec eux pour savoir s’ils étaient d’accord pour que nous proposions un projet. 

Où en êtes-vous dans votre adaptation aujourd’hui ? 

Nous avons déjà commencé par tout adapter. Nous avons également envisagé ce qui nous semblait être un casting idéal. Christopher Lopez, qui est un comédien, danseur, aujourd’hui beaucoup dans la production, nous aide à structurer le projet, notamment du point du vue du démarchage des lieux de représentation et du financement. 

 

Pour l’instant, nous avons un peu moins d’une dizaine de chansons, sans compter les reprises. Les textes et l’ensemble du livret sont en cours d’adaptation. 

Tout ça devrait être terminé d’ici début 2019 si tout se passe bien et nous envisageons des enregistrements en studio avec le casting. L’objectif étant de faire un peu de vidéo pour promouvoir la première lecture publique qui se fera à Paris, courant 2019. Celle-ci est destinée à se confronter aux gens du métier, à trouver une production qui est assez solide pour donner au spectacle des moyens suffisants. 

La mise en scène sera totalement libre. Georges Stiles et Anthony Drewe ont vraiment conçu l’œuvre pour qu’elle puisse être jouée partout et tout le temps. Il nous faut encore les convaincre. 

Pourriez-vous nous en dire plus sur le casting que vous envisagez ? 

Nous présenterons Robbie et Velcro dans un premier temps car ce sont les personnages principaux. Puis ce seront les deux demi-sœurs, je pense mais nous déciderons le moment venu. 

Nous ne pouvons pas nous avancer davantage pour l’instant car cela dépend des engagements des artistes à Paris. Et peut-être que nous serons sur scène Adam et moi, qui sait ? Le but est surtout  de porter notre bébé. 

En parallèle, quels sont les autres projets, les autres envies que vous pouvez avoir ? 

J’aime beaucoup l’encadrement et le coaching. D'ailleurs, je viens d'être embauchée au Studio Internationnal Vanina Mareschal  en tant que professeur de chant, interprétation et mise en scène. C'est très touchant pur moi car c'est l'école où j'ai fait mes armes. Je m'occupe des cours du soir et des cours enfants. Tout cela m’intéresse vraiment. 

 

Nous, artistes, passons tous par les mêmes phases, les mêmes doutes et les mêmes problèmes. C’est universel. Il n’y a rien de mieux que de prendre du temps pour débloquer le comédien et l’aider à se dépasser.

En parallèle de cela, après 2 mois d’arrêt suite à un surmenage vocal, j’ai décidé de me relancer sur scène. J’ai repris les chemins des studios. Je m'atèle au doublage. 

J’aimerais beaucoup remonter à Paris le premier spectacle que j’ai créé en sortant d’Ecole, qui s’appelle « In Short », fait à l’époque avec Vincent Gilliéron, (la Famille Addams, La Cigale sans la fourmi), Alexandre Faitrouni, (La Belle et la Bête, Grease ), Prisca Demarez (Cats, Avenue Q) et Christopher Delarue (Oliver Twist ) en alternance avec Alexandre. Sous le coup de la nostalgie, nous avons décidé de relancer ce spectacle pour quelques dates .

 

C'est un cabaret dans luquel sont reprises des chansons de comédies musicales plus ou moins connues. J’ai créé une histoire tout autours . J’ai commencé ce projet avec l’aide de Lisandro Nesis via « Broadway au Carré ». Puis Julien Husser est venu m'aider pour la mise en scène. J’avais besoin d’aide car je ne parvenais pas à faire la direction vocale (en accord avec John Florencio, notre super pianiste), la mise en scène et jouer dans le spectacle en même temps. Il a été top ! 

 

Pourriez-vous évoquer, pour les lecteurs du blog qui ne connaissent peut-être pas ce spectacle « In Short », l’histoire de cette comédie-cabaret ? 

In short, c’est l’histoire d’une jeune fille qui pas comme les autres, qui est très passionnée et en devient excessive, surtout en ce qui concerne l’amour, car elle n'a encore jamais été aimée en retour. Elle tombe amoureuse d’un homme qui ne lui rend pas son affection encore une fois, elle va se mettre à le harceler… Jusqu’à ce qu’elle tombe sur l'Homme, avec un grand H, son meilleur ami. L’histoire retranscrit le parcours de cette femme, tandis qu’elle se découvre, grandit et devient la personne qu’elle est supposée être… une personne normale.

 

Ce fut un plaisir, Sophie, d’échanger avec vous ! 

Publié dans Musique

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Aurore Delplace évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aurore,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview en votre compagnie !

 

A quelques jours de la fin des représentations parisiennes du spectacle musical « Ohlala sexy crazy artistic », que retenez-vous de cette belle aventure ?

 

Je retiens que j'ai des cordes vocales musclées :) C'est toujours humainement génial de retrouver des gens qui viennent un peu de partout et qui ne sont pas du même univers. C'est très enrichissant.

 

A titre plus personnel, c'est un exercice différent de la scène car vous accompagnez, en chanson, les circassiens. Qu'en avez-vous appris ?

 

Je n'avais jamais vraiment fait de concert, j'ai surtout participé à des comédies musicales, donc j'avais deux à trois chansons par show. Là, j'en enchaîne treize, je me suis donc vraiment affirmée en tant que chanteuse. Car je suis plutôt chanteuse, comédienne et danseuse, un peu polyvalente. Personnellement, cela m'a apporté cette confiance en tant qu'interprète.

 

Comment êtes-vous parvenue à gérer le rythme, que ce soit pendant l'heure quarante de spectacle mais aussi sur la durée de trois mois de représentations ?

 

Je ne me pose jamais trop de questions, je me laisse vivre, j'aime prendre mon petit verre de vin rouge avant de chanter. C'est très psychologique, je me suis toujours dit que ça irait. En plus, j'ai eu un petit oedème et, finalement, je l'ai plutôt bien géré. Avec des médicaments et en faisant des petits exercices, chose que je ne pratique pas souvent.

 

 

Pendant toutes les chansons de ce spectacle, vous vous adaptez au rythme des circassiens. Comment avez-vous abordé cette exercice ?

 

J'ai énormément travaillé avec Christophe, le chef d'orchestre, qui a tout réarrangé en fonction des acrobates. Nous avons échangé avec eux aussi pour définir le nombre de temps dans les chansons, pour savoir à quels moments ils souhaitaient du rythme, à quels autres moments ils voulaient plus de douceur. C'était un gros travail en amont, qui a démarré près de trois mois avant la première.

 

Sur scène, pendant le show, devez-vous encore avoir systématiquement un petit œil sur scène pour vous adapter ?

 

Je n'en ai pas besoin mais je le fais car j'aime être en symbiose avec ce que je suis. Nous avons à chaque fois des regards avec les acrobates, ce qui donne quelque chose d'unique.

 

C'est rythmique, tout est calé dans les oreilles, tout est toujours au même moment donc ce sont plus dans les regards et dans l'interprétation qu'il y a un petit feeling avec l'acrobate.

 

Parmi les treize chansons que vous interprétez, l'une plus encore que toutes les autres vous tient elle à cœur ?

 

Oui, évidemment, «  Ohlala  », parce que je l'ai écrite  :) C'est la chanson de la fin, je l'ai faite avec Christophe mais aussi avec Tom, un ami. Elle met la pêche, je l'adore.

 

Dans le show en lui-même, celle que j'aime le plus chanter est celle avec Cécile et Romane, quand ils sont sur la baignoire. Je ne sais pas si c'est le numéro qui explique ce phénomène, si c'est la chanson qui fait cela ou si ce sont les deux. En tout cas, ce moment me plaît en particulier.

 

 

La fin de l'aventure parisienne approche à grands pas. Quelle suite aimeriez-vous voir donner à ce spectacle ?

 

Je ne sais pas, ça va me faire du bien de m'arrêter un peu, je l'avoue. Trois mois est finalement une longue durée, c'est un vrai marathon. Mais j'espère que cela va continuer à tourner, je pense que c'est sur la bonne voie. Ça serait génial que l'on fasse le tour du monde, il faudrait pour cela franciser un peu plus le spectacle pour pouvoir l'exporter.

 

Pour terminer, plus généralement, quels sont vos autres projets à venir ?

 

Je vais repartir sur des comédies musicales, comme toujours. Normalement sur «  Mozart, l’opéra rock  », à Taïwan et en Chine. Je suis également sur mes compositions, je travaille, je cherche, depuis de longues années, je crois que je suis enfin en train de trouver. Je voulais faire de la country puis, finalement, j'ai senti que ce n'était pas très bien apprécié en France. Du coup, je pars sur autre chose, peut être un peu plus électro. Je cherche, je crée, c'est cool.

 

Merci Aurore pour votre disponibilité !

Publié dans Musique

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Léa Crevon évoque son spectacle musical et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Léa,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

Vous êtes actuellement en tournée avec votre spectacle musical, « Grain de folie ». Très simplement, comment le présenteriez-vous ?

 

C'est un spectacle musical, qui mélange sketchs et chansons. Toujours avec mon personnage complètement barré, déluré, excentrique.. Dans ce spectacle, on va assister à mon mariage. En passant de l'enfance au rêve de devenir vieille, on comprendra ce qui se cache sous cette carapace à travers aussi divers opinions.

 

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour le développement de ce spectacle ? Pourquoi avez-vous eu envie d'aborder les thèmes que vous venez de citer ?

 

En fait, j'ai listé un peu tout ce qui me faisait peur, toutes mes appréhensions, les choses qui me révoltent et celles que je trouve drôles. De là, j'ai tenté de dédramatiser certaines situations.

 

Je me suis inspirée aussi de moi. Quand j'ai commencé à monter sur scène, j'étais assez renfermée, je ne savais pas trop où aller. Une fois l'écriture faite de mon personnage, mon intérieur a explosé et s'est libéré. Du coup, c'est un peu une caricature de moi.

 

Selon vous et selon les retours que vous avez pu avoir des spectateurs, qu'est-ce qui leur a plus dans votre spectacle  ?

 

Peut-être que c'est un peu plus original que dans d'autres spectacles, dans le sens où il y a beaucoup de chansons, entre deux sketchs. Ce personnage, malgré son franc parler, a du fond, il touche sans doute les gens Je fais un peu pin up sur scène mais, derrière, il y a de la simplicité.

 

L'interaction est forte dans votre spectacle. Comment, à titre plus personnel, gérez-vous ces moments là ?

 

C'est hyper important l’interaction, le spectacle est l'occasion de partager, sinon autant rester seule à jouer dans sa chambre. J'adore ces moments, je n'ai pas d'appréhension, ça sort et puis c'est tout. Ça fait partie du show. J'adore l'idée que les gens se surpassent en faisant ou en disant des choses qu'ils n'auront peut être jamais l'occasion de revivre.

 

Remarquez-vous une différence entre le public parisien et celui de province ?

 

Je joue beaucoup dans des cabarets, dans des music halls, je suis donc entourée d'une troupe ou d'autres camarades de scène. En tout cas, j'ai pu remarquer que, en province, le samedi est la soirée qui cartonne. A Paris, c'est presque l'inverse, on ne retrouve pas le même genre de public ce jour là.

 

En parallèle, quels sont vos autres projets du moment  ?

 

Je joue dans « Ohlala » jusqu'au 30 septembre. Je vais faire également pas mal de festivals d'humour. Je vais continuer à tourner et à travailler mon spectacle. D'autres projets vont aussi arriver mais je ne peux pas encore vous en parler.

 

Pour terminer, que dire pour définitivement inciter les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

S'ils aiment rire, chanter, voyager, qu'ils viennent ! Une seule recommandation, il ne faut pas se fier aux apparences !

 

Ce fut un plaisir, Léa, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre, Musique

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Charlotte Bermond nous présente son nouveau spectacle actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Charlotte, 

C'est un véritable plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview. 

Vous êtes actuellement sur la scène de l'Alhambra, jusque fin septembre, avec le spectacle « Ohlala, sexy crazy artistic ». Très simplement, comment le présenteriez-vous ? 

OHLALA est un spectacle de cabaret « sexy» qui regroupe une multitude d’artistes talentueux venant de divers horizons tels que le cirque avec des aériens et acrobates, de la danse, de l’humour avec la jeune humoriste Léa Crevon, le tout accompagné par des musiciens en live et la chanteuse Aurore Delplace.

Tout ceci mélangé donne un spectacle hyper sympa, pendant lequel les gens passent un très bon moment !

Sur le thème de l'érotisme, nous sommes avant tout dans la suggestion, dans la provocation, rien n'est vulgaire. Au contraire, il y a beaucoup d'autodérision, d'humour et d'émotion, notamment dans les numéros aériens et de danse.

Ce spectacle a été créé par Grégory Knie, une référence dans le monde du cirque. OHLALA voit le jour en Suisse avant d'être joué à Madrid puis en France. 

Comment décrire votre rôle et votre personnage ? Qui êtes-vous pendant ces deux heures de show ? 

J’y inteprête le rôle de « la Princesse, » personnage fil conducteur du spectacle qui, au fur et à mesure, évolue dans ce monde de débauche et de perditions.. Elle est ingénue, vierge de toute connaissance du monde de l'érotisme et de la provocation. Elle va rentrer dans cet univers, se laisser porter par ses émotions, par ses sensations, y prendre gout parfois, être dans le doute ensuite.. tiraillées entre le bien et le mal.. Mais qu’est ce que le bien et qu’est ce que le mal finalement ?

Vous le disiez, c'est un personnage d'interprétation. Vous n'avez donc pas de texte. Justement, comment l'abordez-vous ? 

C'est vrai que c'est plus compliqué d'être convaincante dans quelque chose quand on n'a pas la parole. Maintenant, en tant que danseuse, on a cette force d'interprétation qui fait que, dans notre gestuelle, dans nos mouvements, on essaie de faire passer des émotions et des messages. 

J'ai été dirigée par la talentueuse chorégraphe, Inès Vandamme, et le directeur artistique, Dominique Roncero. A travers leurs indications, j'ai, moi, bâti, tissé, ma propre histoire et ma propre interprétation de ce fil rouge. 

Je n'ai pas forcément eu d'inspiration personnelle pour y parvenir mais, quand je rentre sur scène au début du spectacle, j'ai ma propre histoire, que je me raconte. Pour pouvoir vivre cette évolution et cette sensation de découverte du monde de l'érotisme. 

Selon vous et selon les retours obtenus des spectateurs à la sortie, qu'est-ce qui plaît dans ce show ? 

C'est un format de spectacle fort de son originalité ! On ne voit pas souvent ce genre de show, qui englobe autant de disciplines. C'est assez rare, cela en fait sa richesse. 

Regrouper tant d’artistes sur une scène qui se prête plus d'habitude à du concert et du théâtre amène un côté intimiste. Le public fait vraiment partie intégrante du spectacle, il est en interaction tout au long des numéros.

Le spectateur ressort plein de joie. Il est époustouflé, c'est souvent le mot qui revient, par la prestation technique et artistique de tous ces talents. Les gens passent réellement un très très bon moment.

Au-delà des dates prévues jusque fin septembre, aimeriez-vous poursuivre l'aventure ? 

Des prolongations de ce spectacle pourraient avoir lieu, pourquoi pas aussi une tournée. Ce serait une super nouvelle. 

Pour terminer, comment définitivement inciter les lecteurs à venir voir ce show à l'Alhambra ? 

C'est un spectacle où l'on passe un bon moment. On peut venir entre copines, entre copains, avec son amoureux, il y en a pour tous les goûts, il y a de belles femmes, de beaux hommes. Vous en prendrez plein les yeux, vous rirez, vous serez ému. Si vous êtes à Paris, c'est un spectacle d'été qui vaut le détour. 

Merci Charlotte pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre, Musique

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Mathilde Libbrecht revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mathilde,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

1/ Mathilde, vous êtes une artiste aux multiples casquettes, chanteuse, comédienne, danseuse… Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans votre quotidien d’artiste ?

J’aime ce métier, être sur scène, le fait de faire des choses différentes tous les jours, d’être sur différents projets, de découvrir des lieux ou des disciplines que je n’aurais pas l’occasion de découvrir sans ce métier.

J’ai commencé par la danse, à 4 ans, première grande passion, puis le chant, seule dans ma chambre, puis le théâtre et le jeu, adolescente. J’ai toujours plus ou moins baigné là-dedans. Et c’est en licence que j’ai interrompu mes études parce que je sentais que j’avais autre chose a aller explorer, exprimer, et je voulais y aller franchement. Alors je suis descendue à Paris.

2/ Est-ce que vous retrouvez des complémentarités entre ces différentes disciplines, la danse, le chant, le jeu, ou est-ce totalement dissocié selon vous ?

Il y a des choses qui se recoupent, bien sûr, parce qu’il s’agit d’expression dans tous les cas. Une expression différente dans la forme, mais qui va chercher sa source au même endroit pour être au plus juste de l’émotion. Revenir à l’organique.

 

 

Ces disciplines sont d’autant plus proches à mes yeux que j’allie les 3 sur scène, notamment dans des Comédies Musicales. Dans ce cas là, le lien entre la danse, le jeu et le chant est l’histoire que je raconte.

3/ Est-ce cette complémentarité qui vous attire, plutôt qu’un art en particulier ? Ou avez-vous une préférence pour l’un d’entre eux ?

Bien que la danse ait été ma première passion, ce sont davantage le chant et la comédie qui ont pris le relais… parce que je n’ai plus 20 ans (sourire) ! Et parce que c’est juste pour moi comme ça aujourd’hui. Il y a des périodes durant lesquelles le chant me parle plus, où je ressens un réel besoin et une envie de chanter. Alors ce sont mes projets musicaux qui m’animent. Puis d’autres où je me dis que c’est du jeu dont j’ai besoin. Globalement, je me reconnais dans la pratique des deux ou des trois concomitamment ou séparément.

Pour l’instant, la vie ne m’impose pas de faire un choix, donc c’est très bien (rires) !

4/ Parmi vos multiples expériences, y en a-t-il une plus que les autres qui vous ait marquée ?

Oui, il y en a une. Je suis partie 2 mois en Corée du Sud il y a 4 ans. Il s’agissait d’un spectacle coréen en anglais, nous n’étions que deux français dans l’équipe. Ce qui m’a surtout marquée, et profondément, c’était le challenge que ça a représenté pour moi, pas tant artistiquement que tout ce qu’il y avait autour du spectacle.

Il y a aussi une autre expérience à laquelle je pense. Il y a quelques années, j’ai chanté aux Francofolies. J’ai fait un duo avec un chanteur cubain Raul Paz, sur la grande scène, devant 10.000 personnes. J’en ai un super souvenir. C’est une personne adorable.

 

 

5/ Quels sont, à court et moyen terme, vos projets, vos envies ?

J’ai été prise pour un nouveau spectacle à la rentrée : «  Ibrahim et les Fleurs du Coran  », qui va partir en tournée européenne sur octobre-novembre. Nous ne jouerons qu’à l’étranger, nous commençons par l’Allemagne, puis l’Autriche, la Suisse et la République Tchèque. La première a lieu le 15 octobre.

A moyen terme, j’ai peut-être un projet sur Londres l’année prochaine, notamment pour le musical «  Call Me Diana  ». J’avais fait un docu-fiction pour M6, diffusé il y a un an, dans lequel je jouais Diana, ce qui m’a incitée à passer le casting. Si cela se fait, ce serait formidable.

 

Sur le registre des envies, il y a aussi l’écriture de textes de chansons, pour lesquels je ne compose pas, bien que je joue de la guitare. Ce serait peut-être le terreau d’un seul en scène, pourquoi pas avec un musicien, un projet personnel. Je me suis souvent cachée sous des maquillages et des costumes, et aujourd’hui je n’ai plus envie de me cacher. Et puis je serai libre de faire ce que je veux, puisque ce sera mon spectacle (sourire), chanter, raconter, danser, jouer de la guitare etc…

Je me tourne aussi vers le jeu à la caméra depuis quelques temps, car il y a quelque chose de simple et de quotidien dans le jeu, d’intime, qui m’attire.

A coté de mon métier d’artiste, je donne des soins en médecine chinoise et énergétique. Ces deux métiers qui représentent vraiment deux pôles de ce que je suis, m’équilibrent, me façonnent et me font évoluer.

Merci Mathilde pour ce bel échange  !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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Caroline Montier évoque sa belle actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Caroline,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Nous pourrons vous retrouver tout au long du festival d’Avignon, tous les jours sauf le mardi à 21h, dans le spectacle « Barbara Amoureuse ». Comment présenteriez-vous ce dernier?

 

C’est un spectacle de chansons de Barbara que j’ai collectionnées, autour de sa première période de création, dans les années 60, sur le thème de l’amour, à chacune des étapes d’une relation. Ce sont des chansons que, pour la plupart, elle a abordées seule, en s’accompagnant au piano. J’ai ajouté de petites anecdotes autour de la vie amoureuse de Barbara.

 

2/ D’après vous qu’est-ce qui plaît au spectateur, pourquoi est-ce que ça fonctionne ?

 

Les gens aiment découvrir ou redécouvrir des chansons. Même des amateurs de Barbara sont surpris, car ils ne connaissent parfois pas toutes les chansons, notamment celles qu’elle n’a pas données en concert.

 

Je crois que le coté intimiste joue également. J’ai choisi une petite salle, à mon avis idéale pour ce genre de spectacle, qui permet une proximité avec le public.

 

On me dit souvent que c’est une interprétation assez fidèle. Le format piano-voix évoque déjà Barbara. Je ne m’éloigne pas tellement de ce qu’elle était vraiment, même si j’y apporte une touche d’interprétation. Les amateurs de Barbara sont contents de ce format. Je tâche de servir Barbara du mieux possible.

 

Mais la réussite pour moi, c’est lorsque quelqu’un qui n’a fait qu’accompagner une personne à ce spectacle me dit qu’il a découvert Barbara !

 

 

 

3/ Pourquoi cette envie de composer Barbara sur scène ?

 

On me dit que je lui ressemble, que j’ai une voix qui peut lui correspondre. Il y a quelques années, je ne connaissais pas vraiment cette artiste. Un jour que je cherchais une musique, je suis tombée sur un vieux disque de Barbara, que je n’avais jamais écouté. J’ai sélectionné « Le temps du lilas », pour un programme guitare-voix, appelé « Amour et Botanique ». Et l’on m’a alors répété que je devais chanter Barbara et que cela m’allait bien.

 

Je ne voyais pas, au début, comment aborder cet auteur-compositeur, dont les chansons sont si pleines d’émotions. Je n’étais pas prête à cela. Puis, je me suis quand même dit qu’il me fallait en faire quelque chose. Pour les 20 ans de sa mort, j’avais la conviction que c’était maintenant ou jamais.

 

Je me suis demandée quelle Barbara je pouvais chanter. Je me suis tournée vers son répertoire piano-voix, et j’ai entrepris ma sélection, autour du thème de l’amour que je trouvais intéressant pour comprendre des choses à la fois positives et négatives.

 

4/ Vous vous représentez à Avignon, 1 400 spectacles cette année, très diversifié. Comment faire la différence auprès des spectateurs d’Avignon ?

 

Il y a toujours un spectacle sur Barbara, c’est comme Brel ou Brassens. L’an dernier, nous étions cinq ! Quatre dans le Off, et je compte également dans le In le spectacle avec Juliette Binoche et le pianiste Alexandre Tharaud. Parmi les Quatre du Off, j’étais la seule en piano-voix, ce qui faisait déjà une différence. Globalement, je crois que peu de gens se sont lancés en solo piano-voix sur Barbara.

 

 

Je pense que, cette année, il y aura des styles différents. Il y a une pièce de théâtre, un piano-voix à deux personnes, sans compter le reste du programme que je ne connais pas encore.

 

Par ailleurs, le spectacle se joue depuis un an à l’Essaïon, et a déjà fait un premier Avignon, en ayant reçu une jolie presse. J’espère que cela attirera le public.

 

5/ Quelle suite aimeriez-vous donner à ce spectacle ?

 

Je n’y ai pas encore réfléchi. On m’a soumis l’idée de faire une suite, mais suivant une autre thématique. Pour l’instant, le spectacle n’a qu’un an. Après ce deuxième Avignon, j’aurai peut-être une idée plus précise sur ce projet.

 

6/ Que dire, en conclusion, pour inciter définitivement les lecteurs à venir vous voir, sinon en Avignon, d’ici la fin de l’année à Paris ?

 

Si les gens veulent re/découvrir le poète qu’elle était, c’est l’occasion qu’offre une nouvelle interprétation. On peut bien-sûr toujours écouter les interprétations originales, mais parfois le fait qu’une autre personne chante ces textes permet de mieux les entendre, ou de les entendre différemment. J’ai choisi des morceaux assez courts pour la plupart, qui vont à l’essentiel. Je m’accompagne, je suis une pianiste aguerrie, je me suis attelée à enrichir les arrangements. Ce qui fait que l’on n’entendra pas la même chose.

 

 

Et puis je parle d’une Barbara que les gens connaissent mal, piquante, pleine d’humour, coquine. Avant d’être la tragédienne qu’elle cultivera par la suite.

 

Ce fut un plaisir, Caroline, d’échanger avec vous !

Publié dans Théâtre, Musique

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