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musique

Charlotte Adrien nous parle de sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Vous avez récemment eu l’agréable surprise d’être confirmée pour deux séries de 6x52 minutes, « Une si longue nuit » et « Plan B » que pouvez-vous nous en dire ?

Oui j’suis ravie, les 2 séries sont vraiment dingues en plus ! Dans « Une si longue nuit » réalisée par Jérémy Minui, je jouerai la petite sœur de Mathilde Seigner. Et l’histoire c’est un étudiant Franco-maghrébin qui fête son diplôme, et rencontre une nana avec qui il passe la nuit. Le lendemain, il retrouve cette femme assassinée dans leur lit. Tout l’accuse, et lui ne se souvient de rien….Personne ne sait ce qui s’est passé cette nuit-là. Et c’est Mathilde Seigner qui va le défendre. C’est une avocate un peu provoc, assez trash, qui défend les « putes et les arabes », qui a plusieurs amants, elle est libre, décomplexée, en dépit des conventions que déploie sa famille, très classique et conventionnelle. Personne ne comprend qu’elle défende ce "jeune maghrébin » que tout accuse, et même sa famille va se mettre contre elle. Moi je jouerai le rôle de Jeanne, sa petite soeur, qui a tout réussi dans la vie, dont l’image est absolument « parfaite » et qui, malgré leur antinomie, adore sa sœur. J’ai une très belle scène avec Mathilde Seigner, que j’ai passée au casting, et quand j’ai su que j’avais été prise, j’ai hurlé de joie !! C’est l’adaptation d’une série anglaise qui s’appelle « Criminal Justice », qui a aussi été adaptée aux Etats Unis sous le nom de « The Night Of ».

Et « Plan B » est l’adaptation d’une série Québécoise, qui sera réalisée par Christophe Campos. C’est l’histoire de Florence, animatrice-star de radio complètement hyper-active (jouée par Julie De Bona), qui ne voit pas que Lou, sa fille de 16 ans, ne va pas bien du tout. Lou finit par se suicider, et Florence s’écroule… quand elle est mise en contact avec l’agence Plan B, une entreprise qui permet de voyager dans le temps, ce qui lui permettra peut-être d’empêcher le suicide de sa fille… Dans cette série, je jouerai le rôle de Suzanne, la psy qui va tenter d’aider Florence et Lou à retrouver une relation mère-fille saine mais évidemment rien ne se passe comme prévu… Ca me fait rire de jouer un rôle de psy, étant donné que j’ai 2 parents psy…! J’ai hâte !

Dans un autre registre, la musique en l’occurrence, vous êtes en préparation d’un EP.

Absolument !

Notre 1er EP : Cardinale, sortira le 16 Octobre 2020 sur toutes les plateformes, on est complètement heureux… enfin la sortie sur Terre !! Enfin le partage de ce qu’on a fabriqué à 4 dans l’ombre… tout en poésie… tout en rock… tout en délicatesse et puissance à la fois… C’est juste un échauffement avant l’album mais c’est déjà une sacrée exposition…!

 

 

Notre 1er morceau, Une Sortie sur la Lune, est sorti en juillet, et on a eu de supers retours, alors ça revigore bien après cette période toute particulière, toute confinée ! C’est un morceau assez psyché, je livre un texte de poésie sur le fait de déborder de désirs grâce auxquels nous pouvons rendre possible l’impossible ! Comme ces hommes qui sont allés sur la lune devant les yeux écarquillés du monde entier qui n’y croyait pas…! Il me semblait juste de sortir ce morceau à une période où, plus que jamais, nous devons croire en nos imaginaires, et les rendre débordants d’inventivité pour créer un monde plus cohérent, et plus juste à tous les niveaux. J’ai monté le clip avec Nicolas Devienne, et je suis très très heureuse de ce travail que je trouve très beau.

Le Concert de sortie d’EP aura lieu le 14 Novembre 2020 au Petit Duc à Aix en Provence, en co-plateau avec Yann Cleary, qui lui sort son 2ème album. La jauge étant évidemment très limitée, le concert sera filmé par 6 caméras et retransmis en live streaming !! Un des rares concerts maintenus du coup, grâce à la mise en place de la captation vidéo par le Petit Duc qui a fait un super boulot !

 

 

Plus généralement, quels sont vos autres projets du moment ?

Alors je suis en train de développer un projet assez passionnant avec Sébastien Benedetto et Renaud Fossard, à propos des conséquences de la publicité sur la population, sur l’écologie et tout ce qui s’y rattache… (en gros l’influence psychologique qu’induit la publicité sur la population, (notamment les enfants), la réquisition des espaces publiques et privés par la publicité, le blanchiment d’image des grandes enseignes, etc). Ce projet découle d’une recherche de 4 années menée par Renaud, mon frère, dont le rapport final est sorti au mois de juin dernier. Il a été relayé dans de nombreux journaux et il est parti à l’Assemblée Nationale, afin d’ouvrir la réflexion sur une façon d’encadrer la publicité, pour pouvoir légiférer. On est donc en écriture sur ce triptyque qui va se déployer sur trois ans. C’est une production du Collectif Animale, en collaboration avec Mozaïc production et avec le Théâtre des Carmes, fidèle poétique et politique compagnon…!

Et sinon, je fais partie des commissions de réflexion des Etats généraux du Festival d’Avignon, pour proposer une nouvelle façon d’appréhender le festival…. L’heure est au changement, profitons-en !!

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Sophie Gemin évoque son personnage dans Les Mystères de l'Amour sur TMC !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sophie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver, depuis quelques épisodes, dans la série à succès de TMC « Les Mystères de l’Amour ». On imagine le plaisir que ce doit être, pour vous, de retrouver régulièrement cette belle bande historique de la télévision ?

Oui ! Avant de la retrouver à intervalles réguliers, j’ai même eu l’impression, la première fois que j’y suis allée, de la retrouver tout court puisque je suivais la série assidûment quand j’étais petite. Bien sûr, maintenant que j’y suis, je commence à créer des liens un peu plus approfondis avec les comédiens. Tout cela est très progressif parce que l’on se voit peu finalement. Les tournages se passent super vite et les moments que l’on a pour faire connaissance à titre personnel sont souvent un peu rares et rapides. Mais je suis toujours super contente de les retrouver, il y a une super équipe, une super ambiance. J’ai été très bien accueillie, comme tous les nouveaux je crois. Donc c’est toujours un plaisir de monter à Paris et de venir tourner.

Avec vos mots, comment caractérisez-vous votre personnage ?

Clémence est l’infirmière qui s’est occupée de Nicolas quand il a eu sa crise cardiaque. Un lien s’est créé entre eux, dans un premier temps pas très charnel, plutôt très affectueux. Je pense que Nicolas s’était retrouvé dans une situation de faiblesse et que quelque chose s’est créé entre eux. Par la suite, les choses vont-elles évoluer ou pas, on verra bien…

Pour l’instant, vous verrez Clémence surtout à l’hôpital, et seulement très très ponctuellement dans un autre décor.

A titre personnel, avez-vous des sources particulières d’inspiration, en complément du scénario et des indications sur le plateau ?

Non, pas spécialement. Je me suis basée sur les descriptions que l’on m’en a faites, sur les textes en eux-mêmes et, bien sûr, sur la direction du réalisateur. Mais pas spécialement sur une personne ou un personnage que j’avais en tête.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur ce programme. Affinez-vous votre méthodologie au fur et à mesure ?

C’est un bon challenge. C’est un peu angoissant, c’est vrai, quand on n’y est pas encore. On se pose plein de questions : comment ça va se passer ? est-ce que je vais me souvenir de mon texte ? est-ce que je vais avoir suffisamment de propositions pour que le réalisateur puisse y trouver son compte, en trois prises ? De toute façon, on n’a pas le choix, il faut s’y mettre et, évidemment, il y a des moments où l’on aimerait refaire, peaufiner. Ce n’est jamais parfait dès le départ et, à chaque fois, on essaie de s’améliorer pour être plus réactif, pour avoir plus de force de proposition, pour faire passer peut-être mieux ce que l’on avait envie de faire passer et qui n’est passé comme on l’aurait aimé.

En général, une semaine avant, je lis plusieurs fois les textes, je me mets en tête le pitch, le contexte. Tous les jours, je les relis un petit peu et, quatre à cinq jours avant, je commence à les apprendre par cœur. Après, ça dépend du nombre de scènes que j’ai à tourner sur place. Si je n’en ai que deux, je peux m’y mettre trois jours avant seulement. Mais je le fais un peu tous les jours, j’en ai besoin, car je n’ai pas leur entrainement. Ils font cela depuis presque trente ans. Même quand je chantais, comme je faisais beaucoup de télés en direct, avec beaucoup de changements, il était impossible d’apprendre tout par cœur, tellement on nous demandait trop de modifications à la dernière minute. Donc j’ai été mal habituée, j’ai eu des prompteurs. Je n’ai pas travaillé ma mémoire, j’ai du boulot à ce niveau-là mais ça commence à bien venir.

C’est une très bonne école, on n’a pas le  temps de s’apitoyer sur soi-même. On ne peut qu’être dans des conditions plus faciles dans d’autres circonstances. Ce n’est pas facile ici mais, en même temps, je pense que ça laisse aussi une place à la spontanéité. A force de travailler une scène, on rentre dans des mécanismes qui, parfois, peuvent être un peu moins naturels. Ici, ça laisse la place à plus de naturel.

Vous avez différentes cordes à votre arc artistique, l’image et la chanson notamment. Considérez-vous ces deux domaines comme autant de métiers différents ?

Je pense que, pour l’instant, comme le côté comédien est encore un peu neuf pour moi, je considère cela comme très différent. J’ai plein de choses à apprendre. Quand j’aurais développé des automatismes, je n’aurais pas forcément le même discours. Certainement, je me dirais que c’est pareil, que, quand on est sur scène et que l’on chante, on joue finalement un rôle aussi, on est en représentation. J’ai joué également la comédie mais sur scène. Actuellement, je trouve que c’est complètement différent. Dans quelques temps, je me dirais que ce n’est peut-être qu’un tiroir à ouvrir, qu’une clé à tourner et que, au final, j’y prends autant de plaisir, j’y ai autant de lâché-prise. Pour l’instant, je suis encore très dans la réflexion, dans la technique.

 

 

En tout cas, que ce soit sur LMA ou sur d’autres projets, j’aimerais continuer en ce sens. Chaque contrat que l’on a est une étape supplémentaire et permet de se sentir légitime. Avant, je me considérais uniquement comme chanteuse et pas du tout légitime à la comédie, même si j’avais fait une école pluridisciplinaire et que j’avais joué dans des comédies musicales. Comme je faisais beaucoup de studio en tant que chanteuse, je me suis mise à faire de la voix off. Le fait d’être à l’aise derrière un micro pour chanter m’a donné une légitimité pour me sentir à l’aise derrière un micro en tant que comédienne en voix off. Ce qui m’a permis de me sentir légitime à être comédienne tout court. Maintenant que j’ai ce pied là-dedans, ça m’aide et ça m’ouvre des portes, à l’intérieur de moi-même, vers, effectivement, d’autres possibilités, d’autres perspectives, auxquelles je ne pensais pas forcément il y a un an.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

De continuer comme je l’ai fait jusqu’à présent. Cela m’a très bien convenu, je suis très contente de mon parcours. Je n’avais pas de prétention extraordinaire mais j’ai plutôt fait des choses sympas. J’ai toujours pris beaucoup de plaisir. J’espère que ça continuera comme cela, sur scène et à l’image.

Merci, Sophie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique, Télévision

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Crys Nammour évoque son nouveau clip sur la chanson Une à Une !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Crys,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous venez de sortir votre nouveau titre, « Une à Une ». Comment le présenteriez-vous ?

C’est une chanson qui parle de l’emprise amoureuse. A première vue, elle a l’air d’être une chanson d’amour mais, en réalité, elle ne l’est pas. Parce que, justement, j’ai fait un clip qui en révèle le vrai sens, en l’occurrence l’état dans lequel j’étais au moment où j’ai écrit cette chanson, manipulée, sous emprise.

Quelles ambiances musicales et sonorités peut-on y retrouver ?

Ce sont des sonorités plutôt urbaines mais colorées. C’est ce que j’écoute et je voulais que ce titre me ressemble. J’ai eu la chance de grandir en Côte d’Ivoire, les sonorités Afro Beat me touchent de très près, leurs énergies me ressemblent et j’avais envie de les mettre dans ce titre.

Vous avez commencé à en parler, quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour le développement de cette chanson ?

J’ai écrit cette chanson alors je vivais une histoire d’amour avec un garçon. A la base, j’avais fait une chanson d’amour, pour lui.

Mais avec un petit indice qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille à ce moment-là, à savoir que, lorsque l’on est amoureux, on ne se retrouve pas sans défense. On se retrouve plus fort en principe. Avec cet homme-là, je me retrouvais démuni, sans défense face à lui. Donc c’est bien plus tard que j’ai compris que, en réalité, j’avais écrit cette chanson dans un état qui n’était pas mon état normal mais celui d’une femme manipulée. Je voulais vraiment que le clip révèle le vrai sens de la chanson.

Dans ce titre, une femme invite un homme à rester proche d’elle, en réalité elle est complètement obsédée par lui. Petit à petit, elle lui ouvre son cœur et son être, barrière après barrière. Jusqu’à se retrouver mise à nue devant lui mais démunie, ne pouvant plus agir, sous son emprise totale.

 

 

Quels sont les principaux retours que vous avez pu avoir jusqu’à présent ?

C’est assez intéressant parce que, effectivement, lorsque j’ai posté la chanson avant le clip, tout le monde pensait que c’était un titre d’été, une chanson d’amour. Face au clip, les gens ont été, au début, surpris parce qu’ils s’attendaient à quelque chose au bord d’une plage, où tout va bien, en mode « big love ». Au final, après y avoir découvert le vrai sens de la chanson, les gens m’ont fait des retours extrêmement positifs. Beaucoup de personnes étaient vraiment touchées du fait que l’on parle de ce thème-là. Parce qu’elles l’ont vécu ou parce qu’elles connaissent des gens qui ont connu cette situation.

Tout le monde trouve le clip aussi très beau, très artistique. C’était d’ailleurs un vrai défi pour nous, nous l’avions tourné sans boite de production, j’ai un peu tout géré, c’est pour moi un beau succès, je suis ravie.

Vous avez aussi eu l’occasion de faire des plateaux télé, on peut notamment penser à votre live sur France 5 dans « C à Vous ». Cela montre que ce thème fait parler et que les médias ont envie de l’évoquer.

C’est un thème vraiment très important parce qu’il y a tellement de femmes qui sont dans cette situation mais qui ne le savent pas. Le problème est que, lorsque l’on est en couple avec un pervers narcissique ou sous l’emprise d’un homme, on a l’impression de n’avoir aucune porte de sortie. On croit que l’on va y rester toute notre vie ou que l’on va y rester tout court.

C’est aussi pour cela que j’ai voulu tourner le clip dans une prison circulaire, avec toutes ses portes qui emmènent en réalité vers des cellules et non pas vers l’extérieur. Le clip a été pensé dans les moindres détails pour essayer de faire ressortir la sensation d’emprise à l’intérieur de l’esprit d’une femme.

Vous évoquiez le tournage du clip, combien de temps a été nécessaire pour y parvenir ?

Nous avons travaillé très vite. Nous avons commencé à planifier le clip un mois environ avant le tournage, il a fallu ensuite réunir les équipes, trouver le danseur, Kefton. J’avais rencontré le réalisateur sur la comédie musicale « Jésus », c’est donc quelqu’un qui me suit et avec qui je vais certainement continuer à travailler très longtemps. Il nous a fallu aussi trouver la styliste, la maquilleuse, les costumes,… Ce fut beaucoup de travail.

Le tournage a eu lieu à Autun, une ville à quatre heures de Paris. La logistique a été encore un autre casse-tête. Nous sommes partis à 4h du matin pour ne revenir que le lendemain à 10h, sans s’arrêter. C’était assez éprouvant, d’autant plus que les conditions dans la prison étaient particulières. C’est une prison de meurtriers, il y a donc une ambiance un peu glauque. Mais, en même temps, le lieu est magnifique et c’est l’ambiance qu’il me fallait pour ma thématique. Tout le monde a donné en tout cas le meilleur de lui-même pour faire aboutir ce projet.

Nous avions aussi beaucoup répété avec Kefton car je ne suis vraiment pas une bonne danseuse. Il a été à l’écoute, il a créé aussi la chorégraphie. Je voulais quelque chose qui ne soit pas uniquement de la danse mais qui montre un rapport de force et de passion, un « Je t’aime, moi non plus » entre l’homme et la femme.

 

 

Quelle suite aimeriez-vous pouvoir donner à ce projet ?

Ce titre est le deuxième extrait de mon projet, après « On reprend là », une chanson très lumineuse, qui parle de la force de se relever suite aux épreuves. Elle a vocation à transmettre du courage à ceux qui l’écoutent. Quand j’écris, au final je m’écris souvent à moi-même, comme si je me parlais, un peu en mode thérapie. A travers mes chansons, je me dis ce que j’aurais aimé entendre autours de moi et que je ne trouve pas assez.

Ce projet est toujours dans cette même optique, ce sera un projet très positif, très lumineux, qui a pour but de communiquer un maximum d’amour à ceux qui l’écouteront. Il parlera aussi de sujets sensibles, il y a celui de « Une à Une », il y en a d’autres qui viendront sur les prochains singles, qui sont tout aussi sensibles. J’ai un titre qui s’appelle « Duck Face », qui va parler de la course à la perfection physique et de la réalité virtuelle sur les réseaux sociaux, de toute cette image que l’on construit de soi pour être aimé et récolter des followers mais qui, au final, nous rend tous malheureux.

Un autre titre, « Paradise », parle d’une autre forme de course, celle au succès dans la vie d’artiste. Quand on est sur scène, les gens ne voient souvent que les paillettes et le bonheur vrai d’être face à eux, mais ils oublient toute la souffrance qui accompagne la vie d’artiste. Notamment les moments de doute, les insomnies, tout cela est très dur. C’est un monde vraiment compliqué.

Dans « Mirage », mon projet, je voulais vraiment montrer que, derrière la lumière, il y a toujours une part d’ombre. C’est aussi d’elle que vient l’inspiration. C’est souvent dans la souffrance que l’on trouve les mots, en tout cas c’est elle qui me donne envie de m’exprimer et de me réconforter.

On enregistre pour le moment un EP de cinq chansons et j’espère que l’album en aura quatorze. Il est quasiment près mais je m’ouvre encore à d’autres collaborations en ce moment. Une sortie est espérée pour 2020. D’ici là, un showcase sera organisé. Je suis prête à casser la baraque, j’adore être sur scène et j’espère vous retrouver à la rentrée sur Paris et ailleurs ! J’ai hâte de pouvoir en faire plus encore.

Merci, Crys, pour toutes vos réponses !

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Philippine et Théo nous présentent leur premier album !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Khortege

 

 

Bonjour Philippine, bonjour Théo,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

Vous sortez l’album « Vinyle », de douze titres. Très simplement, comment le présenteriez-vous ?

Philippine : C’est un album de reprises de titres des années 70. On est tous les deux sur cet album, d’où un choix assez simple, « Philippine et Théo, Vinyle ».

Théo : Oui, c’est bien de le définir simplement, sans folie artistique.

Philippine : Tout en simplicité. Le but étant, à la base, de retranscrire des chansons un peu oubliées de cette période. Il y a peu de titres très connus, il n’y en a que quelques-uns, la plupart sont des titres qui ont pris un peu la poussière. On les a dépoussiérés, justement, pour les remettre au goût du jour, en 2.0

 

L’ambiance musicale est ainsi différente de la version originale…

Théo : Oui, c’était l’objectif.

Philippine : On utilise les techniques de 2019 pour rendre les titres plus modernes.

Théo : C’est le cas sur l’album que nous avons pu enregistrer. En première partie de Patrick Fiori, nous sommes en acoustique, guitare et voix, et nous proposons encore une autre couleur. Pour le coup, les textes ressortent, on a des nuances différentes. Au final, on peut donc dire qu’il y a deux couleurs différentes dans ce projet.

 

Si l’on revient à l’origine de cet album, comment se sont faits les choix des chansons ?

Théo : Pour une partie, ce sont des titres que l’on connaissait. Notamment « La maladie d’amour » de Michel Sardou.

Philippine : Même Joe Dassin. En tout cas, je connaissais un peu « Salut les amoureux ». Après, le plus gros travail a été de redécouvrir ou de découvrir les titres. Par exemple, j’ai redécouvert ce titre en fouillant. Je l’avais complètement oublié et ça a été le cas pour plusieurs chansons de l’album. Il y en a aussi beaucoup que l’on a découvertes.

Théo : Peut-être que c’est ça aussi qui nous a amusés. C’est aussi pour cela que nous sommes partis sur cette idée. Pour aller s’enrichir de cela. C’est un challenge. C’est aussi une forme de respect de nos pères musicaux de la variété française.

 

On peut imaginer qu’en faire une sélection n’a pas été simple. Vous auriez sans doute pu aller au-delà de 12 chansons ?

Théo : Oui et, d’ailleurs, on ne va pas se limiter à 12.

Philippine : Il nous est arrivé de reprendre des titres qui ne sont pas sur l’album. Par exemple ceux de Michel Delpech, que l’on aime bien. Il y avait déjà eu un album autour de ses chansons, nous n’avons donc pas voulu les reprendre sur « Vinyle », le but étant vraiment de laisser la place aux chansons qui n’ont pas été beaucoup reprises, voire pas du tout. Je pense notamment à « Je pars » de Nicolas Peyrac ou encore « Quelque chose et moi » de Gérard Lenorman. Je ne crois pas les avoir réentendues. Sans oublier « Le premier pas » de Claude Michel Schonberg. Même « Il a neigé sur yesterday », de Marie Laforet, qui est quand même l’une des chansons les plus connues de l’album, en tout cas pour les retours que l’on en a.

A part des reprises sur les plateaux télé, il n’y a pas eu, pour ces titres, de travail de réédition, de réarrangement. Nous avons vraiment essayé de proposer une toute nouvelle version de chacune des chansons, tout en respectant la structure, l’âme et l’artiste.

Théo : Autant que possible, effectivement. C’était dur, par exemple, pour Serge Gainsbourg. Y est-on arrivés ? J’ai envie de dire que c’est au public de juger.

 

 

 

Vous évoquiez les retours que vous avez pu avoir. Justement, quels sont-ils ?

Théo : Beaucoup de souvenirs reviennent chez les personnes qui ont déjà entendu ces titres et qui ont vécu avec.

Philippine : Globalement, on a un public assez large. Avec beaucoup de gens de plus de 40 ans car ce sont ceux qui ont grandi et qui ont vieilli même avec ces chansons-là. Mais il y a aussi des enfants de 12 ans qui en connaissent. Parce que les parents ou les grands-parents les écoutaient à fond. C’est, du coup, assez drôle.

Certaines chansons de l’album vont plus parler à un public qu’à un autre et inversement. « Pour la fin du monde » a touché beaucoup de petits de moins de 10 ans. « Je pars » aussi. « La maladie d’amour » parle à tout le monde, sans exception. « L’anamour » est un peu élitiste on va dire, très peu de gens s’en souviennent. Il y a vraiment de tout, autant sur l’album que sur les chansons entre elles, ce qui est cool.

 

Vous l’avez dit, vous avez fait la première partie de Patrick Fiori. Quand pourrons-nous à nouveau vous retrouver sur scène ?

Théo : Nous étions à Narbonne il y a quelques jours et ça s’est super bien passé.

Philippine : Nous ferons la première partie de Patrick Bruel le 25 juillet au Festival de Sollies Pont. On aura surement d’autres petites scènes sur des plateaux radio ou lors de premières parties. Des confirmations sont en cours. En novembre, nous reprendrons, sans doute, pour quelques dates, les premières parties de Patrick Fiori. D’ici là, peut être que d’autres choses vont s’enclencher, l’album étant sorti il y a peu de temps.

 

Quels souvenirs gardez-vous d’ailleurs de ces premières parties ?

Philippine : C’était bien !

Théo : C’est à l’image de l’artiste, je dirais, et de la personne.

Philippine : C’est vraiment quelqu’un de généreux et son public aussi d’ailleurs. Les gens se sont également fidélisés à nous, ce qui nous fait plaisir. A chaque fois, c’est une joie, une surprise, du trac, les sensations sont énormes.

Théo : Même si, pour nous, il y a certaine redondance, chaque scène nous a apporté son lot de nouveautés.

Philippine : Les gens nous surprennent, nous font rire, parfois nous émeuvent aussi. On va toujours à la rencontre du public et c’est touchant. Ce sont, pour le coup, des expériences inoubliables de premiers pas sur scène.

Théo : Patrick est vraiment bienveillant. Il nous fait même rentrer dans son spectacle sur « Salut les amoureux ». Il nous a intégré dans le show, il nous fait faire le salut avec lui, c’est dingue.

Philippine : Il nous présente au micro, avant que l’on monte sur scène. On a beaucoup de chance, on est bien entourés.

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

Philippine : Une longue vie à la musique française !

Théo : Nous venons d’avoir une belle satisfaction, Nicolas Peyrac vient de partager « Je pars ». Ce serait une bonne nouvelle que les artistes que l’on a repris soient agréablement surpris.

Philippine : Que les gens qui ont connu cette période s’y retrouvent, que toutes les nouvelles générations découvrent ce que leurs ainés ont connu. Le but est celui-ci, de faire découvrir des titres importants, qui sont des piliers sur lesquels il faut se baser. Plus tard, en tant qu’auteurs artistes interprètes, nous aimerions nous en inspirer. Donc démarrer là-dessus est une base importante que l’on voudrait transmettre ou retransmettre.

 

Ce fut un plaisir d’échanger avec vous deux !

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Delphine Elbé nous présente son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Barbara Nicoli Dahan

 

Bonjour Delphine,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions.

 

Vous êtes actuellement en tournée jusqu'en 2020, aux côtés de Jean-Baptiste Guéguan, dans le spectacle « La voie de Johnny ». Comment présenteriez-vous ce show ?

 

Jean-Baptiste, qui a gagné « La France a un incroyable talent » en décembre, est parti en tournée en reprenant, dans un premier temps, les chansons de Johnny, son idole. Il n'est pas dans l’imitation, il a vraiment un timbre vocal très proche de celui de l'artiste, ce qui est assez bluffant. Même dans sa voix parlée.

 

Nous sommes une super équipe. J'ai retrouvé des gens avec lesquels j'avais travaillé lors de la tournée de Michel Sardou. C'est vraiment une équipe de cœur, l'ambiance est top, les musiciens ont beaucoup de talent, de goût et de style. Nous aimons tous ce style un peu rock, un peu country, un peu blues. C'est porteur, nous avons la même envie de faire le plus beau spectacle possible et d'accompagner Jean-Baptiste au mieux, un bel artiste en devenir.

 

Il a commencé, comme je le disais, avec uniquement des chansons de Johnny. A présent, un album plus personnel est en finalisation, j'ai d'ailleurs eu la chance de participer aux chœurs. On y retrouve uniquement des chansons écrites et composées par Michel Mallory. Certaines, à la base, avaient d'ailleurs été spécifiquement faites pour Johnny mais ce dernier ne les a jamais chantées, d'autres titres ont été écrits spécifiquement pour Jean-Baptiste. En tout cas, certaines chansons de l’album devraient se rajouter au spectacle, c’est la suite logique !

 

A titre plus personnel, sur scène, êtes-vous présente tout au long du spectacle ? Ou intervenez-vous sur des morceaux bien spécifiques ?

 

Je participe aux chœurs tout au long du concert, nous avons également travaillé des chorégraphies avec mes collègues Audrey Letac et Isabelle Staron. Il y a quelques chansons sur lesquelles nous ne sommes pas présentes car cela ne s'y prête pas, artistiquement parlant. On a globalement respecté ce qui existait déjà sur les chansons de Johnny, pour ne pas dénaturer.

 

Crédits photo : Jocelyn Morel

 

Quelles sont les personnes qui viennent au concert ? Des fans de Johnny ? Des admirateurs de Jean-Baptiste ? Des curieux ?

 

Un mélange de tout ça. Il y a vraiment les fans qui sont en manque de Johnny, il y a ceux qui ont découvert Jean-Baptiste sur M6. Il y a les curieux, et ceux qui ont loupé Johnny sur scène. Mais aussi ceux qui souhaitent découvrir le répertoire de ce dernier.

 

En parallèle, vous sortez de quelques dates avec votre trio féminin « Norma Djinn ». Vous rentrez dans une phase de réalisation de clips avec vos nouvelles chansons. Comment décririez-vous ce trio ?

 

Ce sont des amies, de longue date. Je connais Sophie Almanza depuis 20 ans et Florence Trinca depuis 6 ans. D'ailleurs, c'est moi qui ai fait la connexion entre les deux, avant que Florence nous suggère l'idée du trio. Nous aimons beaucoup rire ensemble, nous sommes donc restées sur ce registre-ci, avec des chansons françaises décalées, sur des sujets qui nous touchent, de notre quotidien, de notre vécu. Nous avons envie de passer un bon moment et de faire rire les gens. C'est drôle, décalé, barré, déjanté.

 

Nous étions sur scène au Montmartre Galabru depuis septembre; notre spectacle est mis en scène par la talentueuse et généreuse Corinne Puget d’ailleurs; et ce printemps/été nous nous concentrons sur les deux clips de nos deux nouvelles chansons. Avant de reprendre les théâtres à la rentrée.

 

Les gens aiment les trois personnalités bien différentes, le contenu, qui fait beaucoup rire. Ce n’est pas un spectacle uniquement réservé aux femmes. Les hommes qui viennent sont surpris et touchés car nous sommes beaucoup dans l’autodérision. On se moque des garçons, de ce qu'ils nous font subir mais aussi de nous, de notre comportement féminin. On a aussi deux chansons engagées, notamment sur les droits des femmes.

Crédits photo : Florence Trinca

 

Vous êtes également en formation avec Richard Cross pour devenir formatrice vocale. Comment se sont passés ces premiers mois ?

 

Très bien ! C'est très intense, le contenu est très intéressant, très complet, la formation est très riche, on aborde tout un tas de paramètres. Le côté musical/technique vocale, le côté physiologique, le côté psychologique, c'est vraiment un tout. J'associe théorie et pratique, je vois déjà des résultats alors que je n'en suis qu'à un petit niveau en tant qu'élève. Cela m'apporte beaucoup, c'est une satisfaction. Transmettre, enseigner, c’est un vrai bonheur.

 

Cette nouvelle casquette sera complémentaire de mes activités actuelles, je vais combiner le tout. Cette formation me permet aussi de me reconnecter avec moi-même. Elle m'aide énormément à progresser encore en tant que chanteuse.

 

Ce fut un plaisir, Delphine, d'échanger avec vous !

Publié dans Musique

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Mathilde Sternat revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mathilde,

 

Nous vous remercions pour ces instants en votre compagnie.

 

Vous êtes une violencelliste de talent. Qu’est-ce qui vous a donné envie de choisir cet instrument et de devenir musicienne ?

 

Une histoire familiale avant tout. Mes parents sont des passionnés, mon père est un grand amateur, mon frère est aussi musicien. Nous avons baigné dans la musique très tôt. Au début, j’étais plus intéressée par la danse, comme toutes les petites filles je crois.

 

Puis, j’ai fait la rencontre de cet instrument : le violoncelle. J’ai commencé par le piano, mais je n’ai pas cette relation fusionnelle que j’ai avec le violoncelle. Il paraît qu’il y a aussi des personnalités qui sont davantage attirées par certains instruments, à se demander qui choisit l’autre du musicien et de l’instrument. Si je n’avais pas découvert le violoncelle, je n’aurais peut-être pas choisi ce métier. Il me correspond bien parce qu’il est très terrien de par sa tessiture, et de par l’engagement dans le sol. Mais il est aussi vertical, il y a une vraie spiritualité dans le son. Il y a quelque chose de très charnel aussi.

 

Dans votre quotidien, d’où vient le plaisir ? Dans le fait de jouer ou dans la rencontre avec le public ?

 

Les deux. Avec l’expérience, on apprend à gérer le trac etc. Nous devenons ainsi plus disponibles au partage, qui a toujours été très important pour moi : j’ai fait beaucoup de musique de chambre. D’ailleurs, je le dis à mes élèves : il ne faut pas jouer que dans sa chambre, la musique, ça se partage ! C’est de la joie, du plaisir et de l’émotion de toute façon. Il y a aussi une quête de mieux faire, de trouver le sens de la phrase, des choses.

 

A titre plus personnel, avez-vous un thème ou un registre qui vous attire davantage ?

 

C’est difficile de répondre car j’ai une formation classique : je suis donc très attachée à ce répertoire. Mais il m’a aussi été donné de rencontrer d’autres milieux : la variété (avec, entre autres, Michel Sardou, qui fut une rencontre très forte, Patrick Bruel ou encore Elodie Frege), l’accompagnement en spectacle vivant de danse ou de théâtre.


 

 

Je ne suis pas sûre d’avoir une préférence. Je suis toutefois très attachée au texte : je peux donc être très émue par la poésie, le théâtre. Peu importe ce que je fais, ce qui m’intéresse c’est ce qui se passe avec les partenaires de scène et le public.

 

En terme de préparation pour un nouveau morceau, combien de temps consacrez-vous aux projets?

 

Ça dépend de ce que je vais jouer. Si c’est du classique, ça demande en général beaucoup de préparation. Mais il arrive qu’on ne vous appelle que trois jours avant, on s’adapte à la contrainte.

Nous avons en général des répétitions. Ce qui est certain, c’est que je ne passe jamais une journée sans jouer.

 

A court, moyen terme, quels sont vos projets ?

Je viens de terminer la dernière partie de la tournée de Julien Clerc. Je reprends en juin, puis en Septembre au Canada.

 

J’ai commencé un spectacle sur Brel avec Sébastien Lemoine. C’est un très beau projet qui s’appelle « Regarde bien petit ». Les arrangements de Didier Benetti sont magnifiques.

 

Je travaille aussi avec une chanteuse qui fait de la musique du monde : Yara Lapidus. Nous avons joué à Londres et à Paris. Je participe également à des enregistrements de musiques de films, notamment pour Christophe Julien (compositeur entre autre d'Albert Dupontel).

 

Je joue aussi pour " Le Printemps des poètes", avec Brigitte Deruy, comédienne et poétesse. En mars, au "Passage du Nord Ouest", j'y improviserai. Enfin, je vais collaborer avec une entreprise d’audiovisuel : Medialat, sur l'adaptation d'un conte musical

 

 

Avez-vous des projets plus personnels ?

 

Au fur et à mesure, oui. J’écris de plus en plus, des musiques pour les poètes ou pour des pièces de théâtre. Je fais aussi des arrangements pour cordes. Ça me donne envie d’écrire pour moi, des choses qui me tiennent à coeur. J’ai un projet de spectacle personnel. J’en suis à l’écriture. Ça me passionne.

 

Je crois que c’est une expérience importante, au stade auquel je suis actuellement.

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

C’est une vaste question ! J’aimerais avoir la chance de pouvoir mener mes projets jusqu'à la scène.

 

Je souhaiterais aussi continuer de faire de magnifiques rencontres, comme il m’a été donné jusqu’ici. Ce métier a ceci d’extraordinaire que nous sommes amenés à découvrir des personnes de talents, qui partagent leurs richesses et nous font avancer, grandir.

 

 

Merci de nous avoir consacré ce moment de partage.

 

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Magali Ripoll évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Magali,

 

Vous sortez de nombreuses représentations couronnées de succès de votre spectacle "Radio Active". Comment le présenteriez-vous ?

 

Il s’agit de quelqu’un, coincé dans une gare, qui invente sa vie en se servant des chansons qu’elle a entendues.

 

Sans tout en dévoiler, quels sont les thèmes abordés ?

 

Les sujets d’une vie ! Des sujets loufoques, des rencontres qu’elle s’invente, des accès de mauvaises foi de cette femme. Il y a également le thème de l’abandon, parce qu’elle pense que son père l’a abandonnée dans cette gare. Comme thèmes, il y a l’amour, la remise en question des devoirs de la femme… Ce spectacle est riche de plein d’anecdotes, de rencontres, comme une vie bien remplie.

 

Pourquoi avoir choisi ces thèmes ?

 

Ces sujets ont été provoqués par le choix des chansons. Au lieu de choisir les chansons en fonction de l’histoire, c’est à l’inverse que cela s’est créé. Je suis seule sur scène mais j’ai toute une petite équipe derrière moi et c’est le choix des personnes de l’équipe qui a déterminé les choses. Nous avons eu envie de nous laisser inspirer.

 

Le socle, le fond de départ a été inspiré par l’histoire de ma famille et de Zoé et Gérard Pullicino qui ont écrit le spectacle.

 

A titre personnel, comment parvenez-vous à basculer d’un personnage à un autre ?

 

Il y a eu des soucis, des accidents ! Le rendu qui peut paraître détendu est le fait de mon travail. Si la chanson est instinctive chez moi, la comédie m’a demandé plus d’efforts. Nous avons mis près de deux ans à mettre le spectacle en place, entre l’écriture, la mise en scène.

 

Qu’est-ce qui plaît dans "Radio Active" d’après les retours des spectateurs ?

 

Le côté chanté et parlé, qui s’entremêlent. Les gens sont touchés par les chansons qui sont combinées les unes aux autres de façon parfois surprenante, mais qui touchent toutes les générations.

 

La possibilité de ce spectacle d’offrir une pièce de théâtre et de l’improvisation : ce n’est pas un stand up, mais les gens sont touchés par les interpellations que je peux faire ou lorsque je rebondis sur des événements dans la salle, comme un téléphone qui sonne par exemple. Cela les surprend de façon agréable, ils aiment l’équilibre.

 

J’ai aussi reçu des critiques, entendu des frustrations. Certains spectateurs souhaiteraient davantage de chansons, que le spectacle soit plus long etc. J’en tiens compte, j’essaye de le faire évoluer en prenant par exemple plus de temps à la fin, que les gens trouvent touchante et dont ils aimeraient davantage profiter.

 

Quelles suites s’offrent à ce spectacle ?

 

L’une des plus belles perspectives serait d’occuper un créneau pendant le festival d’Avignon. Toutes les compagnies, tous les artistes qui font de la chanson ou de l’humour veulent passer par là.

 

C’est la première fois que je vais défendre un spectacle personnel au festival d’Avignon. C’est très important à mes yeux. Il s’agit d’une plaque tournante fondamentale, c’est très effervescent. Nous pourrons peut-être partir en province. J’aimerais retrouver ce public.

 

 

Ce festival a lieu dans un peu moins de 6 mois, avez-vous déjà quelques appréhensions ? Comment comptez-vous vous démarquer et assumer ce rythme très soutenu ?

 

Je n’angoisse pas. Nous sommes dans une position très confortable car nous pouvons roder le spectacle en amont. Nous sommes surtout dans une position de partage et de plaisir, sans peur, dans l’idée d’une séduction.

 

Le rythme ne me fait pas peur : la vie est un sport. A partir du moment où on fait de l’entertainement, il faut assumer. Nous allons faire valoir ce spectacle et sans dévaloriser les autres, au contraire, l’idée est de profiter aussi de la solidarité entre les compagnies présentes sur le site. C’est une hygiène de vie, mais je vais le faire à fond.

 

En parallèle, quels sont les autres projets en cours ?

 

J’ai des choses en cours effectivement mais ma priorité est "Radio Active". Je veux laisser la place à ce spectacle. Je ne veux pas faire trop de choses en même temps, pour ne rien bâcler.

 

Je me concentre aussi sur l'émission « N’oubliez pas les paroles ». Je travaille à sortir de ma zone de confort, travailler les détails, tenter l’insolite. Il ne faut jamais s’installer dans l’acquis, ce n’est jamais gagné d’avance. Mon objectif est que le public soit conquis. Je cherche à ne jamais m’ennuyer. C’est exactement ce qu’à fait Nagui, il a sans cesse cherché de nouvelles équipes, changé les costumes, les décors, trouvé de nouvelles idées… pour tenir le public en haleine et le remercier en le faisant pétiller devant son écran.

 

C’est comme mon album, j’ai envie de le faire connaître. Je veux aller jusqu’au bout avant de passer à autre chose.

 

Comment inciter les spectateurs à venir voir ce spectacle prochainement ?

 

Je vais souvent voir le public à la sortie du spectacle, et ils me disent qu’ils vivent une parenthèse de rigolade, de musique, d’émotion. Nous passerons un bon moment ensemble !

 

Merci Magali pour ce bel échange !

Publié dans Musique, Télévision, Théâtre

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Maria Kotrotsou évoque ses projets et ses envies du moment !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maria,

 

Nous vous remercions pour ce nouvel instant privilégié. Nous avions très envie de vous interviewer sur votre musique, à la fois originale et terriblement moderne.

 

Vous avez récemment donner un concert sur Paris. Quels sont les souvenirs que vous gardez de ce bel événement ?

 

C’est le souvenir de l’ambiance, le public était très chaleureux durant le concert mais aussi après la performance, quand je suis sortie de la salle pour saluer les spectateurs, un par un. Nous ressentons quelque chose d’extraordinaire pendant le concert, et ensuite, le public partage avec nous ce qu’il a ressenti, avec des mots.

 

Qu’est-ce que le public vous a dit justement ?

 

Les spectateurs ont trouvé cela très original. J’aime naturellement la musique que je fais, mais je prends beaucoup de plaisir à ce que le public me dise également qu’il a passé un bon moment.

 

Ils ont aussi aimé l’évolution du spectacle. Au début, nous commençons avec le synthétiseur, l'ensemble instrumental et le chanteur (qui sont invités pour interpréter quelques chansons) : c’est de l’instelect (instrumental-électro). Puis, je me mets au piano et nous finissons la soirée en acoustique. Ça c’est quelque chose que les gens ont aimé.

 

Pendant ce concert, avez-vous proposez des morceaux nouveaux, originaux ?

 

Oui ! Nous avons interprété sur scène la chanson que j’ai sorti au mois de septembre : la « Nostalgia » en duo. C’était d’ailleurs la première fois que nous la donnions sur scène.

 

J’ai aussi sorti un autre single, interprété par un ténor et une voix rock, plutôt du style instelect. Et, enfin, un autre single, intrumental : piano, flûte, violoncelle, violon et clarinette basse.

 

Puisque c’était la première fois, étiez-vous anxieuse ou impatiente de leur présenter ces nouveautés ?

 

J’étais à la fois très contente et curieuse de savoir comment le public allait les accueillir. Nous ne pouvons pas classer dans un style déterminé ce type de musique, à la fois instrumentale et électronique, classique et NewAge, cela peut paraître étrange. Je ne savais pas comment les spectateurs allaient le prendre.

 

D’après les retours, c’est la chanson qui a été le plus appréciée. Le public aurait aimé que je la joue encore une fois ! J’étais très heureuse. Pour moi c’était une réussite.

 

 

Cette expérience vous a-t-elle donné l’envie de refaire un concert ?

 

Oui. Je vais donner un autre concert en novembre. Il n’y aura pas le synthétiseur, seulement le piano, avec mon ensemble instrumental. Nous allons présenter le nouvel album, qui devrait sortir en septembre-octobre.

 

Nous allons y retrouver des morceaux instrumentaux. Ce sera de la musique contemporaine, avec un air cinématographique. Le style cinématographique est toujours très présent dans toutes mes compositions. Il n’y aura pas de synthétiseur en revanche cette fois-ci.

 

C’est un choix car le synthétiseur dominait dans les autres albums. Je voudrais que ce nouvel album soit plus concentré sur le piano.

 

Le fait que je fasse ce choix pour l’instant ne signifie bien-sûr pas que je renonce au synthétiseur pour une autre fois.

 

Vous évoquiez vos inspirations cinématographiques. Au delà du concert évoqué, est-ce que vous serez amenée à composer à nouveau pour le cinéma ?

 

J’ai eu une proposition par un réalisateur après le concert dernier. J’ai lu le scénario et j’étais d’accord. J’attends qu’il m’envoie les scènes pour m’atteler à la composition.

 

Sur ce genre de projet, combien de temps consacrez-vous pour concevoir la musique ?

 

Ça dépend de l’inspiration que j’ai pendant cette période. Il peut m’arriver d’avoir une inspiration incroyable, qui me permette de créer une musique complète en une seule journée. Mais en d’autres occasions, je suis prise par d’autres projets et, en ce cas, je peux passer beaucoup plus de temps et mettre une semaine à faire le morceau.

 

Merci pour ce moment. C’est avec joie que nous suivrons vos prochaines productions.

Publié dans Musique

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Jessica Rock évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Jessica,

 

Merci de vous recevoir aujourdhui. Vous êtes une jeune pianiste aux multiples talents, interprète compositriceQuest-ce qui vous plaît dans votre quotidien dartiste ?

 

La liberté. La créativité, la spontanéité, la diversité, le partage… Tellement de choses ! Le fait que mon métier soit en rapport direct avec mon développement personnel. J’essaye d’être toujours en accord avec moi-même.

 

Voyez-vous des complémentarités entre vos différentes « casquettes » ?

 

Évidemment, pour moi, tout est lié. J’interprète les œuvres des autres, j’arrange également des morceaux existants, j’accompagne beaucoup de chanteurs, j’enseigne et parfois même je me retrouve comédienne ! Je suis de plus en plus amenée à chanter en tant que pianiste/choriste ou au sein de mon propre groupe. Je compose aussi beaucoup depuis toujours et c’est d’ailleurs ce qui me plaît le plus !

 

A cela s’ajoutent des activités audio-visuelles comme le montage vidéo, photo ou la création de site web, car, comme beaucoup d’artistes, je suis en totale auto-prod pour mon projet personnel.

 

Quelles sont vos sources dinspiration et les thèmes que vous aimez ?

 

Il y en a beaucoup mais je parlerais tout d’abord de surréalisme et de musique cinématographique. Deux termes qui définissent totalement mes compositions.

 

Sinon, plus concrètement, j’ai fait de nombreuses années de piano classique et, dans ce que je propose, on retrouve des influences de Chopin, Debussy… Dans la musique répétitive, j’aime bien Steve Reich. Sinon,  dans un tout autre style, j’adore les Pink Floyd, Radiohead, Zappa… Dans le jazz, je suis fan de E.S.T., Tigran Hamasyan, Brad Mehldau. J’ai oublié Cinématique Orchestra ! J’aime aussi Daniel Elfman (le compositeur des films de Tim Burton).

 

(Ces derniers temps, je me suis arrêtée sur Max Richter. Je l’ai découvert parce que je suis allée à l’Opéra et parmi les chorégraphes rencontrées, l’une a travaillé sur une musique de Max Richter, un arrangement fou des 4 saisons de Vivaldi.)

 

Toutes ces influences m’ont permise de définir mon propre style que j’ai nommé : le Jazz Fantasmagorique ! 

 

Parmi vos expériences sur scène, avez-vous été marquée par un moment en particulier ?

 

La première fois que j’ai joué avec ceux qui devinrent les musiciens de mon trio ! Il s’agit de Maurizio Congiu à la contrebasse et Thomas Doméné à la batterie, deux musiciens aussi généreux que talentueux.

 

Au sortir de notre formation au CMDL (Centre des Musiques Didier Lockwood), nous avons eu la chance de nous produire sur la scène mythique du festival Django Reinhardt à Samois-sur-Seine. Concert qui scella notre complicité musicale et eu raison de la création du « Jessica Rock Trio ».

 

 

Quelles sont vos actualités artistiques ?

 

La sortie de mon album - « À 1550 » Jessica Rock Trio - en physique et sur une multitude de plateformes digitales (lien direct ici : https://song.link/album/fr/i/1450959110 ). Nous avons travaillé trois ans sur cet album et tournons actuellement avec, mais j’ai déjà d’autres morceaux en tête et pense impatiemment au prochain album. Il y aura plus d’électro, de voix, et l’arrivée d’un nouvel instrument : le violon. Plus qu’un simple désir d’ajout instrumental, il s’agit d’une rencontre humaine et musicale avec Matteo Gallus, violoniste émérite dont la personnalité musicale me touche tout particulièrement mais aussi fin chercheur en électro-acoustique grâce à ses multiples pédales d’effet qui serviront sans aucun doute cette volonté musicale toujours plus psychédélique. // Prochaine date parisienne le 21 mars au Jazz café Montparnasse ! //

 

Il y a aussi le très beau projet de Vanina de Franco avec qui nous tournons actuellement pour la promotion de son album « Hypercardioïde ».

 

Un groupe féminin de musique groove/funk/pop. Un duo musique/vidéo est tout naturellement en train de naître.  Aussi, un trio musique/danse/slam. J’adore mélanger les arts, pour moi tout est complémentaire.

 

On a aussi fait appel à moi pour une pièce récemment. Je viens d’être contactée pour un rôle qui me colle à la peau apparemment mais je n’ai pas le droit d’en dire plus pour le moment ;-)

 

À ça s’ajoutent un tas de projets éphémères, juste pour une soirée, en fonction des propositions et des rencontres.

 

Quoi qu’il en soit, je prends toujours du plaisir dans tout ce que je fais !

 

Pour moi, la curiosité est le maître-mot, elle est fondamentale. C’est une qualité inépuisable qui ne cesse de nous enrichir. Elle nous élève, dessine notre chemin, ouvre notre esprit, surpasse les préjugés et nous offre une multitude de rencontres insoupçonnées.

 

 

J’ai toujours accueilli avec plaisir les différentes propositions musicales qui se sont présentées à moi, côtoyant le théâtre, la danse, le chant, l’improvisation et même l’œnologie ! Le plaisir que j’ai pris m’a non seulement nourri artistiquement mais a aussi permis à développer mon réseau. Certains disent que j’ai une bonne étoile, moi je ne pense pas. Il n’appartient qu’à nous de nous donner les moyens de nos ambitions.

 

Et je conclurai par un mot qui pour moi est totalement moteur : la curiosité.

 

Merci beaucoup pour ce bon moment. Je vous suivrai avec grand plaisir.

Publié dans Musique, Théâtre, Télévision

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Aldebert évoque son émission exceptionnelle sur France 4 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aldebert,

 

Quel plaisir d'effectuer cet entretien avec vous !

 

On pourra vous retrouver vendredi 14 décembre prochain, à 21h, sur France 4, pour une émission exceptionnelle, « Bienvenue chez Aldebert ». On peut penser que ce programme génère de la fierté en vous ?

 

Oui, oui. C'est une vraie surprise aussi, c'est un média que je ne n'investie pas souvent. Du coup, c'est une vraie première, d'autant plus que le format assez long, sur une heure quarante. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque nous sommes partis tourner cette émission, ni à quoi cela allait ressembler. J'ai déjà vu quelques images, j'ai trouvé cela vraiment super, c'est ludique, cela correspond à ce que je voulais. J'avais vraiment l'envie que ce programme soit à l'image de ce qui se passe sur scène et c'est le cas.

 

Justement, comment présenteriez-vous cette émission ? Quel en est le contenu ?

 

C'est presque une émission live. Dans l'idée, je reçois chez moi des invités qui viennent fêter l'anniversaire. Il s'agit donc d'une sorte de grande fête. Chaque guest fait un duo, on évolue donc beaucoup dans le décor, on chante dans différents endroits. Entre les chansons, des petites scénettes et des petits sketchs avec ces mêmes invités sont à retrouver. Ce qui permet de rendre le contenu assez vivant.

 

Il y a un côté old school qui est charmant, on se retrouve dans quelque chose de sympa, qui ne se voit plus vraiment en télévision actuellement. Ce côté « Maritie et Gilbert Carpentier » me plaît, il rend l'émission vivante.

 

Vous évoquiez la présence d'invités pour des duos. Comment se sont fait les choix des personnes qui vous accompagnent et des titres qui sont interprétés ?

 

On s'est penché sur les répertoires des différents albums, pour que chacun soit représenté. Il y a 18 chansons au total. Une fois les choix faits, nous nous sommes interrogés sur la sélection des invités et nous n'avons pas voulu que les artistes reprennent les titres qu'ils portent déjà sur les albums. Par exemple, Elodie Frégé chante initialement « J'ai peur du noir », là elle m’accompagne sur « Mon petit doigt m'a dit ». De même, Trio reprend « Range ta piaule ». Ce changement des interprètes était plutôt marrant.

 

Vous avez commencé un peu à en parler, selon vous, qu'est-ce qui plaira aux nombreux spectateurs qui vous suivront vendredi soir ?

 

Je pense à l'énergie et au côté ludique, frais de l'émission. Nous ne sommes pas du tout dans une formule classique d'une émission de télé dans laquelle on chante, comme ce que l'on voit actuellement. En tout cas, c'est sûr, c'est quelque chose de différent.

 

Le programme est diffusé sur France 4, chaîne à la notoriété jeune public principalement. Pour autant, votre programme s'adresse à toute la famille ?

 

Oui, tout à fait. C'est représentatif des familles. Lors des scènes que nous faisons, nous avons, dans le public, des enfants, des parents, parfois même des grands-parents. Souvent, les trois générations viennent, ce qui est sympa. C'est ce qui m'intéresse dans ce projet, je défends quelque chose qui connecte les enfants avec les parents, que ce soit sur un concert, un album ou une émission de télé.

 

Le tournage a eu lieu dans des décors magnifiques. Avez-vous pris part, de près ou de loin, aux choix qui ont été faits ?

 

Un petit peu. Ce n'est pas moi directement qui ai trouvé l'endroit mais nous en avions parlé avec la production de France 4. Ce sont un peu aussi les chansons, finalement, qui ont orienté les choix. L'idée était de varier un peu les endroits pour donner du rythme à l'émission. Nous avons fait cela tous ensemble en fait.

 

L'ambiance sur le plateau était très sympathique. On peut penser que c'est à l'image de ce que l'on pourra retrouver à l'antenne vendredi prochain ?

 

J'espère. En tout cas, j'ai pris un pied dingue à faire cette émission, nous nous sommes tous beaucoup amusés, autant l'équipe technique, les invités que notre équipe. J'avais un peu peur avant, j'avais la crainte que ce ne soit pas à l'image de ce que peut renvoyer « Enfantillages » mais, au final, je trouve que c'est vraiment réussi. J'espère que nous aurons de beaux retours à ce sujet.

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs à suivre le programme sur France 4 ?

 

Je vous invite à regarder l'émission parce que c'est quelque chose de différent, de coloré et de plutôt humoristique. Nous avons traité les choses de façon assez marrante. Il y a quelques sketchs drôles, avec des invités très différents. C'est un bel éventail aussi de ce que propose « Enfantillages » en termes d'invités, nous avons des gens très différents, c'est ce qui rend l'idée sympa.

 

Merci, Aldebert, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Musique, Télévision

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