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RMC : Christophe Cessieux nous parle des différentes émissions dans lesquelles on peut le retrouver chaque week-end !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Christophe,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver chaque week-end sur RMC, dans « Les grandes gueules du sport » et à l’animation de « L’intégrale sport ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui ! C’est un métier passion : tu te lèves le matin, tu es content d’aller bosser, tu sais que ta journée ne sera pas la même que celle d’avant, tu vas rencontrer des gens différents, qui sont souvent très intéressants. Même s’il y a une routine comme dans n’importe quel métier – il faut se lever, il faut aller au travail, il faut interroger -, on travaille sur des matières différentes chaque week-end donc c’est sympa !

Le samedi et le dimanche, on est toute une équipe dans « Les grandes gueules du sport », on se fritte mais on s’entend tous super bien ! De temps en temps, on en rajoute un peu dans les prises d’opinion que l’on a. C’est très sympa !

J’ai 60 ans, je n’ai pas du tout envie de m’arrêter de faire ce métier. Alors que, si je faisais autre chose, j’aurais certainement l’envie d’aller me reposer à la campagne…Là, en faisant ce métier, c’est vrai que tu n’as pas envie de t’arrêter !

L’émission de débats sur des sujets sociétaux et celle des lives l’après-midi vous permettent probablement une vraie complémentarité…

Oui, oui ! Si je ne faisais que des émissions de débats, je pense que j’en aurais vite fait le tour et que ça me gonflerait au bout d’un moment. Là, je fais les débats le matin puis les directs l’après-midi. Je suis, notamment, un passionné de cyclisme et, chaque dimanche, j’ai hâte de suivre la course.

Il y a une troisième palette dans mon activité professionnelle…Le lundi, je fais des podcasts, celui du rugby et celui du vélo. Là, c’est plus pointu sur les sujets et c’est encore un troisième exercice de style différent. Ce qui fait qu’il faut vraiment que j’ai les antennes et les écoutilles ouvertes de tous les côtés, il faut que je suive tous les sports tout le week-end. Ici, on a une grande majorité de spécialistes de foot et eux ne sont basés que sur le ballon rond, ils regardent tous les matchs mais n’ont pas besoin d’aller suivre ce qui passe au tournoi de tennis ou au grand prix de F1. Ce que je dois faire…Cela ne dure que le week-end mais c’est prenant !

L’ADN de RMC permet d’avoir autour de la table, chaque samedi matin et chaque dimanche matin, des consultants et d’autres journalistes, pour enrichir le débat et partager leurs expériences…

C’est nous qui avons inventé cela, de mettre des consultants à l’antenne pour les faire parler d’autres choses que de leur sport. En fait, avant l’existence des « Grandes gueules du sport », la genèse est l’émission qui s’appelait « Le dream team café », que j’animais. Au départ, c’était un peu expérimental mais on avait Jacques Monclar, le spécialiste basket, un mec éminemment cultivé et sympathique, il est passionné par tous les sports, il nous parlait de tennis, de rugdy, de judo mais pas toujours de basket. Patrice Domingez était également dans cette équipe, pareil une culture sportive immense, capable de parler de tout, avec bienveillance en plus et, en même temps, en étant pertinent. Le troisième était Daniel Costantini. Donc j’avais trois anciens d’un grand niveau…Franchement, je buvais du petit lait quand je faisais cette émission avec eux.

Derrière, ça a suscité l’intérêt de François Pesenti, qui était le patron de la rédaction à l’époque, qui a créé « Les grandes gueules du sport ». Serge Simon était co-présentateur, il y avait Gilbert Brisbois au tout début et je suis arrivé en deuxième saison. Aujourd’hui, je ne présente plus l’émission, c’est Jean-Christophe Drouet qui la présente mais j’ai trouvé mon bonheur en fait : quand tu présentes cette émission, tu es là pour balancer les petites vannes, lancer les pubs, lancer les infos…Ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus, je préfère donner mon avis et ouvrir ma gueule. Quand tu es présentateur, tu peux moins le faire donc le fait, aujourd’hui, de faire partie de la tablée avec les grands sportifs et les grands consultants est, je trouve, vachement plus sympa et plus enrichissant.

 

 

On le sait, la radio est un média de voix et d’émotion. Quoi de mieux que les lives de l’après-midi pour transmettre des émotions aux auditeurs ?

Oui, oui ! On fait une proposition incroyable à nos auditeurs, que tu ne peux pas avoir sur les chaines de télévision. A l’écran, tu es obligé de zapper d’une chaine à l’autre pour avoir tous les directs : si tu aimes la F1, tu es sur Canal mais, en même temps, il y a un match de rugby et une course de vélo, donc tu es obligé de zapper. Nous avons tout en même temps : évidemment, parfois, on se marche un peu sur les pieds parce que des choses se passent simultanément sur les terrains mais si tu es un passionné de sport et que tu veux tout savoir, il n’y a qu’une adresse, c’est « L’intégrale sport » le samedi et le dimanche ! Là, tu as tout parce qu’on est partout ! Pour les endroits où nous ne sommes pas, nous avons des reporters qui sont installés dans des cabines et qui connaissent forcément bien le sport qu’ils commentent.

C’est donc beaucoup d’émotion, avec des reporters qui connaissent bien leur job et des consultants qui viennent se joindre à la fête ! Cela fait un bon programme, je pense. En tout cas, si tu es un passionné de sport, c’est là qu’il faut venir !

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs ?

On les a surtout sur les réseaux sociaux, dont on dit souvent qu’ils sont des ramassis d’aigris et de haters…Mais j’ai une petite communauté, de gens que je ne connaissais pas au départ mais qui se sont pris d’affection ou de complicité avec moi, ce sont des potes maintenant, ils viennent me voir de temps en temps sur le tour de France, je leur ai fait visiter les studios. Donc les retours de ces gens-là sont géniaux !

Après, vous avez toujours de sombres abrutis qui détestent tout le monde sur les réseaux sociaux et qui te fracassent au moindre truc. Mais ce sont souvent sur des reprises de petites phrases, tirées d’un débat : forcément, pour les gens qui n’ont pas écouté l’émission et qui ne lisent que cet extrait, ça les rend dingues…

Surtout, les retours que j’ai sont pendant le tour de France. On voit notre public, on sort du studio, on est sur la route et les gens attendent souvent que l’émission se termine pour venir nous voir. On rencontre alors les auditeurs en vrai et ce sont plutôt des bons retours…

 

 

Justement, en juillet prochain, se déroulera une nouvelle édition du tour, que vous aurez encore l’occasion de couvrir au plus près…

Le tour de France est, pour moi, le plus bel évènement sportif au monde. Même si ça s’est développé et que c’est, aujourd’hui, énorme, c’est le seul qui propose aux spectateurs la gratuité. Tu veux venir sur le bord de la route sans avoir à dépenser des fortunes, tu peux monter dans les cols, tu peux voir les plus grands athlètes de la planète comme cela, sans avoir à dépenser un sou. Il n’y a quand même que le vélo qui propose cela ! Le public du vélo est un public particulier, c’est la France profonde, c’est l’Europe profonde ! J’adore cet évènement, d’abord ça permet de connaitre notre pays : je connais presque tous les villages de France, moi qui ai 24 tours de France à mon actif j’ai quasiment visité toutes les régions. C’est, en plus, une période, en juillet, qui est l’une des plus belles de l’année : la France est en vacances, les gens ont le sourire, ils ne font pas la gueule, ils n’ont pas les embouteillages du matin, ils sont contents, c’est la fête…et il y a la caravane qui distribue des cadeaux ! Là aussi, de nos jours, ça n’existe plus, plus personne ne fait de cadeaux, même si ce sont des cadeaux intéressés. Mais, voilà, les gens ont des yeux d’enfants quand ils arrivent sur la route du tour, on leur file des cadeaux, ils voient les coureurs, ils rencontrent les journalistes après s’ils ont envie de les rencontrer, c’est une atmosphère vraiment particulière !

Les Jeux Olympiques étaient un moment fantastique parce que c’était beau mais tu n’es pas au contact des athlètes. Alors qu’au départ du tour, le matin, tu peux aller voir les coureurs autour de leur bus. Pareil après l’arrivée, tu peux les croiser. Il n’y a que le vélo qui t’offre cela et le tour de France en particulier !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette déjà très belle aventure radiophonique à RMC ?

De continuer encore quelques années, que je puisse continuer à prendre mon pied, que l’on continue à me faire confiance ! Après, à 60 ans, je n’ai pas l’ambition de révolutionner le truc, je ne pense pas que je sois, aujourd’hui, le présentateur sur lequel on va miser et que l’on va mettre en avant, je suis conscient dans mon âge. Mais je pense que c’est bien, dans une rédaction et une radio, d’avoir des gens de différentes générations. Si tu ne mettais que des jeunes, je pense que ce ne serait pas terrible et s’il n’y avait que des vieux comme moi, ce ne serait pas terrible non plus, c’est un panaché, en fait, de générations, avec des sensibilités différentes.

Voilà, j’espère continuer encore quelques années ! Cela me permet d’aller sur le tour, d’aller voir les matchs du tournoi, de discuter avec des mecs incroyables que sont nos consultants. Je parlais avec Julien Benneteau il y a dix minutes, un des grands tennismen français de ces dernières années, et avec Jérôme Pineau, qui a été le patron d’une équipe cycliste, qui a fait des dizaines de tour de France, qui est mon consultant vélo.

Cela m’a permis de rencontrer des gens incroyables et d’en rencontrer encore aujourd’hui ! On peut dire tout ce que l’on veut mais les sportifs de haut niveau sont des mecs pas comme les autres ! Et j’ai la chance de les côtoyer au quotidien…Pour un mec qui n’a jamais été un sportif de haut niveau, c’est un bonheur !

Merci, Christophe, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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RMC : Sébastien Piocelle nous en dit plus sur ses interventions à l'antenne, lors des rencontres de Ligue 1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sébastien,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les auditeurs de RMC peuvent régulièrement vous retrouver à l’antenne, pour analyser les rencontres footballistiques. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Ah, complètement ! C’est la septième saison que je suis à RMC. Au début, j’étais plus habitué à faire de la télé et, depuis trois ans maintenant, j’ai intégré la radio. C’est un autre exercice mais, effectivement, le fait de pouvoir suivre la Ligue 1 régulièrement, de regarder les matchs, de découvrir à chaque fois les nouveaux joueurs…est un réel plaisir. J’aime venir ici, j’aime partager avec les journalistes et les consultants tous les week-ends.

Il y a, parfois, un peu de nostalgie comme cette année, avec la descente de Montpellier, un de nos clubs phares.

Votre parcours au plus haut niveau vous permet un regard différent et, ainsi, d’apporter votre analyse…

Totalement ! En fait, on est aussi là pour ça, c’est un peu notre rôle donc on vient, quelque part, compléter les journalistes et leur analyse. On a été sportifs de haut niveau donc on sait, logiquement, se mettre un peu à la place des joueurs, on sait comment ça se passe dans les vestiaires, on sait comment ça se passe dans les moments compliqués, c’est là aussi qu’il faut qu’on apporte notre expérience et notre point de vue. Bien sûr sans faire les grands frères, on donne notre ressenti et on sait que les gens sont à l’écoute de ce que l’on peut dire ou analyser.

Vous le disiez, l’exercice radio est différent de l’exercice télé. A la radio, les gens n’ont pas l’image, c’est donc au travers de la voix, des mots et du ton qu’il faut faire passer les analyses…

Oui, déjà, l’intonation n’est pas la même et, forcément, les gens n’ont pas l’image, en général, quand ils nous écoutent. On ne peut donc pas décrire les choses de la même manière, il faut essayer d’être un peu plus précis alors que, en télé, dès fois même on laisse un peu passer l’image pour le téléspectateur. Mais c’est vraiment un bel exercice ! Différent également…On est souvent en studio mais, dès fois, en fonction des matchs, on peut aussi être directement au stade et, là, c’est encore autre chose. Un peu comme tout le monde, en tant qu’anciens joueurs, on préfère être au stade parce qu’on voit des choses qu’on ne voit pas à la télé. Encore une fois, c’est hyper agréable de faire cela en parallèle de mes activités, cela me permet d’avoir toujours un pied aussi dans le haut niveau. Et puis de voir également les mêmes personnes depuis des années est sympa !

 

 

Parmi les marqueurs forts de RMC, à noter la présence de nombreux consultants de renom, entourés de journalistes et commentateurs expérimentés de la radio. Cela doit être très plaisant de faire partie de cette équipe, comme ce fut déjà le cas pour vous pendant votre parcours de footballeur professionnel ?

Oui, complètement ! Pour le coup, cela fait un petit moment qu’il y a les mêmes. Il y a toujours des nouveaux aussi, c’est pareil, il y a des départs, des arrivées mais, quand même, pas mal sont là depuis des années aussi, on apprend à se connaitre, on apprend également à apprécier tous les journalistes dans les différentes émissions. Comme dans une équipe, il y en a avec qui on a un peu plus d’affinités, avec qui on préfère être aussi – je ne citerai pas de nom J - mais, voilà, c’est vraiment quelque chose d’agréable. Chacun a sa personnalité, il y en a qui ont un peu plus d’humour, il y en a qui aiment les jeux de mots, …C’est comme dans un groupe et c’est important, justement, que chacun soit différent, que l’on ne se ressemble pas tous, c’est ce qui fait aussi, je pense, la force de RMC !

Même si ce qui se passe pendant le match, sur la pelouse, prédomine, certainement que votre préparation en amont de l’antenne est importante…

C’est ça ! Je suis beaucoup la Ligue 1, je suis le football en règle générale, non pas parce que je suis obligé mais parce que ça me plait. Forcément, en fonction de la tranche horaire dans laquelle on est, si c’est sur un match ou sur le multi, il y a une vraie préparation. Même si on voit les matchs, on se doit aussi d’avoir des notes, d’avoir des petits pense-bêtes, pas mal de petites choses que l’on peut donner à l’antenne ou que l’on a sous les yeux pour ne pas moins développer que les auditeurs.

A l’approche de la fin de la saison, quel regard portez-vous sur cette édition de Ligue 1, justement ?

Bien sûr, il n’y a pas eu de suspense pour le titre…Par contre, on voit que, pour les places européennes, notamment la Ligue des Champions, c’est très très très serré donc c’est très agréable aussi. Cela amène beaucoup de tensions pour ces clubs, surtout pour ceux qui ont financièrement besoin d’y participer. Pour nous, en tant que téléspectateurs, en tant que fans de football, c’est génial ! Même pour notre Ligue 1 parce qu’elle est quand même pas mal décriée. Pareil aussi pour la lutte pour le maintien : mis à part Montpellier qui est condamné, ça reste très ouvert et très serré. Globalement, tous les ans, il y a toujours une équipe que je regarde un peu plus parce que j’aime ce qu’elle fait…Cette année, c’est Strasbourg ! On découvre des nouveaux coachs, de nouveaux joueurs, une manière de fonctionner et c’est ça aussi qui est hyper plaisant dans notre Ligue 1 !

 

 

Quand vous regardez les clubs dans lesquels vous avez évolué, notamment le FCNA, votre cœur bat il alors un peu plus fort ?

Malheureusement oui parce qu’en plus, tous les ans, depuis pas mal d’années, on se fait peur avec le maintien, on a cette fâcheuse tendance à se mettre en difficulté. Forcément, c’est la même chose avec Bastia en Ligue 2. Je suis mes anciens clubs, notamment ceux qui m’ont marqué, je leur souhaite à chaque fois le meilleur et c’est vrai que c’est hyper stressant. Dès fois, à l’antenne, on est un peu chauvin mais je trouve que ça fait partie du jeu !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette déjà très belle aventure à RMC ?

Je suis bien ici, je sais ce que j’ai ici et, notamment, cet environnement qui me plait énormément. J’ai aussi pas mal d’activités à côté donc on va dire que ça se complète bien parce qu’en faire trop serait compliqué pour mon agenda. Donc de continuer l’aventure avec RMC, de continuer à prendre du plaisir en venant commenter et, voilà, d’être là encore quelques années !

Merci, Sébastien, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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RMC : Marina Lorenzo évoque le multi qu'elle anime chaque dimanche après-midi !

Publié le par Julian STOCKY

@ J. Prévost/L'Équipe

 

 

Bonjour Marina,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Les auditeurs de RMC peuvent vous retrouver chaque dimanche, de 17h à 19h 30, à l’animation de « L’intégrale foot ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! J’ai fait ma formation de journaliste à l’école de Toulouse, j’ai vraiment découvert la radio à ce moment-là et j’ai tout de suite adoré. Le rapport direct et le fait de ne pas être contraint par les images donnent, je trouve, une liberté dans le traitement du sport et de l’information qui est hyper agréable.

J’ai commencé ma carrière en étant pigiste à RFI, donc en radio et la vie a fait que je suis partie en télé, où j’ai eu une carrière super. Mais j’ai toujours eu, au fond de moi, cette envie d’un jour reparler au micro et d’avoir mon émission. Donc c’est vrai que quand j’ai pu discuter avec RMC et qu’on m’a parlé, en plus, de ce multi, un exercice que je n’avais jamais fait en télé, je me suis dit « génial » : avoir des correspondants, faire vivre les matchs, faire vivre les autres évènements…A RMC, tous les sports ont leur place donc ça se télescope, ça fait une ambiance et une vie en studio hyper intéressantes. Donc je m’éclate, c’est une belle aventure !

La radio est un média de transmission et d’émotion. Quoi de mieux que le multiplex pour cela ?

Dernièrement, j’étais sur des émissions plus magazines, on était plus posés, on avait de grands sujets, avec des consultants. La tonalité télé est quand même très différente, c’est vrai. RMC est aussi particulière, c’est très vivant, c’est une chaine connue pour cela.

J’ai vraiment senti la différence entre la télé et la radio…Au début il a fallu que je m’y fasse, ne serait-ce que de tutoyer les gens, après 15 ans à vouvoyer tout le monde en télé. Il a fallu reprendre cette habitude de parler directement avec les gens mais ça revient assez facilement. Je pense que j’ai en moi ce côté très naturel donc ça collait plutôt bien avec la radio.

Tout un travail de préparation est nécessaire en amont mais, forcément, le live prédomine…

Exactement ! C’est vrai que je suis encore très à l’ancienne, j’aime bien préparer mes matchs, j’aime bien avoir toutes mes infos sous les yeux donc je continue à travailler comme cela. Mais c’est vrai aussi qu’après, on se laisse porter par le live. Quand on connait les acteurs et le milieu, c’est assez facile de réagir et de donner ce côté bonne humeur aussi que les gens aiment bien.

Une équipe en régie et sur les stades est là pour vous accompagner mais, pour autant, pendant l’émission, vous vous devez d’avoir les yeux partout pour voir ce qui se passe, pas uniquement les buts mais aussi les actions chaudes et les faits de matchs…

Oui, c’est vrai que c’est un exercice pas facile. C’est pour cela que ça m’a aussi challengée au début. Suivre, effectivement, plusieurs matchs en même temps sur des écrans un peu éloignés, avec un consultant à côté, des infos dans l’oreillette, demande une concentration ultime, c’est sûr. Quand tu sors des deux heures et demie, tu es bien rincé quand même parce que ça te demande une concentration de tous les instants.

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir concernant votre émission ?

Pas directement des auditeurs - je les ai en direct donc on parle du fond - mais mes chefs me disent que ça colle plutôt bien ! Donc je suis contente….

A cet horaire-là du dimanche après-midi, en plus de la ligue 1, d’autres évènements sportifs peuvent cohabiter, vous permettant un panel omnisports…

Oui, c’est vrai que c’est chouette ! Quand j’ai commencé en télé, j’étais à Infosport donc je faisais des news sur tout, il y avait du golf, du cyclisme, du rugby,…

Déjà, je me suis formée à essayer de parler de tous les sports, même ceux que je maitrise moins. C’est super d’avoir, par exemple, Jean-Luc Roy, sur la Formule 1, qui vient nous faire vivre un grand prix. Il y a aussi le moto GP, que je suivais sur Canal, c’est intéressant. Le rugby aussi, où j’adore suivre les grands matchs du Top 14. C’est vrai que je retrouve ce plaisir-là, aussi, de parler d’autres sports alors que je m’étais contentée du foot ces dernières années et c’est toujours agréable, oui, de pouvoir passer d’un sport à un autre, de comparer, de faire des parallèles…C’est très chouette !

Tout au long de la semaine, cela vous demande probablement d’être connectée aux actualités de ces différents sports…

Oui, complètement ! C’est devenue une habitude, depuis des années maintenant, d’avoir toujours l’œil rivé sur les infos, de suivre ce qui se passe dans la semaine pour les équipes, pour ne pas arriver le dimanche et tout découvrir. C’est vrai que c’est une habitude que l’on prend et c’est un plaisir aussi parce que, quand on aime le sport, tous les jours on regarde un peu ce qui se passe…

 

 

Parmi les marqueurs forts de la station, une équipe de consultants est là pour intervenir à l’antenne et apporter une expertise supplémentaire…

Bien sûr ! C’est vrai que ce sont des figures qui sont là toute la semaine, qui font des émissions le soir, qui ont l’habitude du micro, qui sont baignées par le sport depuis un moment. Cela se sent quand on arrive dans cette rédaction, on parle tous de sport, tout le monde a son équipe et son sport favoris, …Il y a plusieurs télés allumées et chacun suit un peu ses évènements. C’est quelque chose, aussi, que j’apprécie, de retrouver comme cela une rédaction complètement concernée sur tous ces évènements.

Les profils des consultants sont très variés, Rolland Courbis, Steve Savidan, Grégory Paisley,…Selon leur parcours professionnel, ils apportent, dans leurs analyses, des angles différents…

Complètement ! Un angle et puis une tonalité…Steve est vachement dans la bonne humeur, il apporte quelque chose, il va aller chambrer les gars…Les personnalités sont différentes, d’autres consultants sont plus posés mais sont dans une connaissance hyper pointue du foot donc, dès qu’ils prennent la parole, tu les écoutes. Coach a une voix et une présence…C’est pour cela que j’aime la radio aussi, tu sens la présence des gens, je trouve, derrière un micro, peut-être encore plus que devant une caméra. Devant une caméra, les gens se lissent peut-être un peu plus, derrière le micro, vous avez la personnalité vraiment du gars ou de la fille en live, c’est chouette !

La radio est un média de voix donc c’est au travers des mots et des tonalités que les messages et les émotions passent…

RMC arrive à donner ce ton et cette liberté, en même temps qu’une expertise très agréable à vivre, oui…

Du coup, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure radiophonique à RMC ?

Je continuerais bien dans cette voie-là, j’aime bien ! J’avoue que de retrouver la radio me fait tellement plaisir que j’aimerais vraiment continuer et en faire davantage, toujours dans le sport. Mon idéal serait d’avoir un peu de télé et un peu de radio…Je me dis : finalement, pourquoi choisir ? J’aime les deux, maintenant que j’ai un peu d’expérience dans les deux…Donc on peut me souhaiter de pouvoir varier ces plaisirs-là et de pouvoir continuer à rencontrer des gens différents. C’est aussi ce que j’aime dans ce métier. C’est vrai qu’il est assez instable : tous les ans, il faut que je me repose la question de savoir donc, parfois, ça peut être un peu stressant mais, à chaque fois, je me dis « oui mais prends-le comme quelque chose de positif parce que tu sais que tu vas rencontrer de nouvelles personnes, une nouvelle rédaction, de nouvelles manières de travailler ». Cela m’a toujours tenue donc je me dis que ça va continuer.

Donc un peu de télé et un peu de radio, et voilà la vie est belle J !

A très court terme, une belle fin de saison de Ligue 1 nous attend…

Oui, c’est vrai ! Le dimanche, je suis très sur les enjeux du maintien parce que ce sont effectivement les équipes plutôt du bas de tableau mais je pense qu’il y aura du suspense, partout, jusqu’au bout. Là, on a le champion et le premier relégué mais ce n’est pas encore fait pour le reste…Donc on se prépare des multis encore bien animés !

Merci, Marina, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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TF1 / Koh Lanta : Louise nous raconte comment elle a vécu son aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Louise,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, c’est certain ! Quand on revoit toutes ces images, on revit quand même une partie de notre aventure. Même s’il y a des choses que l’on a digérées, ça ravive un peu des émotions bonnes comme un peu moins bonnes, c’est normal. Et puis, ça ramène aussi des souvenirs que l’on avait peut-être un peu oubliés donc il y a beaucoup de facettes sympas qui sont amenées par le visionnage de ces épisodes, c’est assez chouette !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Il y a plusieurs raisons…Je suis quelqu’un qui adore me fixer des défis donc, quand j’ai découvert « Koh Lanta », sur le tard, je me suis dit que c’était quand même assez incroyable : cette émission regroupe beaucoup d’aspects qui me passionnent, notamment la survie, le sport, le tout dans un environnement quand même incroyable. C’est vrai que je n’avais pas trop vu la stratégie sur le coup mais je suis venue principalement pour le sport, la survie, le dépassement et peut-être aussi pour sortir de mes limites mentales.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

Cela a été très surprenant et j’ai été vraiment super heureuse parce que « Les 4 terres » était un « Koh Lanta » que j’avais adoré regarder. Là, c’est un peu une fierté de faire partie de « La revanche des 4 terres », surtout que je suis un peu chauvine quand même, j’adore mes montagnes donc c’était d’autant plus une fierté. Cela m’a vraiment boostée dès le début !

Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …

Oui, tout à fait ! C’est une motivation en plus pour tout donner parce que, quand vous allez sur l’ile de l’exil, - on a eu la chance, chez les verts, de ne jamais y mettre les pieds – vous perdez du temps : vous n’êtes pas sur votre camp, donc vous ne pouvez pas y construire de choses. Il y a très peu aussi de nourriture donc ça complique l’aventure.

Récemment ont eu lieu la tant attendue réunification des deux tribus et la réunion des ambassadeurs. Comment aviez-vous vécu votre rôle d’ambassadrice?

Les ambassadeurs ont été assez particuliers. Je n’avais jamais envisagé que je pourrais y aller, bizarrement je ne m’étais pas préparée, je n’y avais pas trop pensé. Quand Denis nous annonce que ça va être le moment de choisir les ambassadeurs et que, à l’unanimité, on me dit que c’est Louise sans que je n’ai eu le temps de parler, je suis super surprise. Sur le moment, je ne vois pas du tout la stratégie qui se cache derrière. Cela a été surprenant !

Après, étant très mauvaise argumentatrice, j’ai cédé assez rapidement et, en fait, c’est ce qui a fait basculer le reste de mon aventure, tout simplement.

L’épisode diffusé ce mardi a été le témoin de la mythique épreuve du parcours du combattant. Vous l’emportez magistralement, c’est déjà là votre deuxième victoire en individuel, après celle sur l’épreuve des koalas…

Le parcours du combattant est, pour moi, l’épreuve la plus importe de « Koh Lanta », après les poteaux bien sûr. Elle est hyper mythique, elle me passionnait à chaque fois que je la regardais. Là, c’est sûr que de la remporter est une très grande fierté ! J’ai tout donné, j’ai pris énormément de plaisir sur cette épreuve, c’était vraiment un super chouette moment que de remporter cette deuxième épreuve de la réunification.

Quelques heures plus tard, Denis rejoint le camp de la tribu réunifiée pour vous annoncer que Frédéric ne pourra pas revenir et que c’est Maxime qui prend sa place…Quelle avait alors été votre réaction ?

Cela a été des sentiments mitigés. Forcément, il y a eu de la peur et de la surprise mais, en même temps, Maxime est quelqu’un que j’ai toujours quand même beaucoup apprécié donc je suis contente qu’il puisse avoir une deuxième chance sur « Koh Lanta ». Ce n’est quand même pas donné à tout le monde, c’est assez rare, je me dis qu’il va pouvoir reprendre son destin en main et que je vais peut-être pouvoir discuter avec lui, débriefer, mettre tout à plat pour repartir sur des bases un peu plus saines. Donc, voilà, j’ai peur sur le coup mais je me dis que ça peut être chouette aussi parce qu’en plus, si on arrive à débriefer, il peut compter comme une voie de plus pour nous chez les verts donc je suis assez heureuse.

Le lendemain, au moment d’aborder l’épreuve du tir à l’arc, une de vos spécialités au quotidien, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis hyper heureuse, je me dis « allez, c’est encore une épreuve pour moi ». Bon, ce n’est pas totalement comme cela que je tire chez moi mais c’est super chouette, j’avais l’impression d’être un peu à la maison, je me dis « bon, allez, on va s’entrainer un peu, ça va être un bon moment, encore une fois je vais essayer de tout donner sur cette épreuve pour une troisième victoire ». C’était un chouette moment, en plus, de s’entrainer tous ensemble, c’était assez drôle.

Certainement que l’annonce par Denis, avant son commencement, de son côté éliminatoire a accentué votre envie de bien faire…

Oui, grosse pression à ce moment-là, petit froid, on se dit que l’on n’a pas le droit à l’erreur. Je n’étais pas hyper concentrée à ce moment-là parce que ça parlait déjà beaucoup stratégie sur le camp, j’avais la tête un peu ailleurs mais j’ai essayé de me remettre dans le bain. Je me suis dit qu’il ne fallait vraiment pas que je me rate, qu’il fallait que je me concentre, qu’il ne faudrait pas que je sois éliminée sur une épreuve comme ça, ce qui serait horrible.

Le jour suivant, comment abordez-vous le conseil ? Etes-vous confiante quant à la suite personnelle de votre aventure ?

Bizarrement, naïve comme je suis, j’étais assez confiante. On avait une bonne alliance verts – oranges, on pouvait compter sur les soi-disant deux voies des violettes donc je sais que l’on est en supériorité. Je n’avais pas pris le temps de parler avec Max parce qu’en fait, tout le monde l’a accaparé sur le camp et je n’avais pas envie de faire la fausse, d’arriver comme cela pour l’obliger à parler avec moi. Du coup, ça a été une erreur fatale aussi…En fait, dans notre dos, il s’est monté une stratégie toute autre dont j’ai payé les frais au conseil. C’est vrai que je suis tombée un peu des nues malgré tout parce que je savais que Max arrivait avec un sentiment de vengeance mais je ne m’attendais quand même pas à sortir ce soir-là.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Il y a énormément de beaux souvenirs…Déjà, ces premières semaines avec les verts qui ont été incroyables parce qu’il y avait très peu de stratégie. On vivait pleinement notre « Koh Lanta », on a eu de belles victoires, on avait beaucoup de chance d’être dans un environnement naturel vraiment magnifique. On a vu des espèces animales incroyables, que ce soit sous l’eau ou sur terre. Après, j’ai eu moins de beaux souvenirs chez les jaunes, à part notre première victoire. Mais, voilà, mes premières victoires en individuel resteront gravées à tout jamais, ce sont des sensations et des sentiments incroyables que de remporter ces victoires, sur des épreuves mythiques en plus.

A l’inverse, au quotidien, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?

La météo, franchement, est quelque chose de compliqué : l’humidité, la pluie,…on n’y est pas préparés, on dort trempés, les habits sont tout le temps humides, c’est assez pesant, mentalement ça joue pas mal. Après, sociologiquement parlant, il faut faire avec les caractères de tout le monde. Etant très solitaire, c’est vrai que j’ai eu beaucoup de mal avec certains caractères chez les jaunes, du coup ça m’a beaucoup pesé…Oui, ça a vraiment pesé sur mon mental !

Sur le camp, aviez-vous l’habitude de faire certaines tâches plus particulièrement ?

Sur place, j’essayais de participer un peu à tout, j’allais chercher beaucoup à manger, je m’étais beaucoup renseignée sur la flore avant de partir quand même pour essayer de cerner un peu l’environnement. J’adore construire et améliorer un peu le quotidien donc c’est vrai que j’avais trouvé un coquillage avec des dents qui pouvait servir de peigne, et plein de petites astuces comme cela qui « adoucissent » la survie.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt, dans un coin de votre chambre, pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Oui, tout à fait ! Le sac ne sera pas compliqué à faire et, là, si on m’appelle, je pars direct, c’est sûr, sans hésitation, mieux armée mentalement en plus !

Merci, Louise, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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