Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Skyrock : Emeric Berco nous en dit un peu plus sur son émission et sur sa passion pour la radio !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Emeric,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les auditeurs de Skyrock peuvent vous retrouver à l’antenne de 16h à 20h tous les jours de la semaine. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! Surtout que c’est vraiment ma passion…Avant d’animer cette tranche-là, je la suivais et, plus largement, j’écoutais la radio…Skyrock a fait mon éducation radiophonique, j’écoutais vraiment cette radio avant de l’intégrer. J’ai toujours le même plaisir, chaque jour, à venir animer. Je me suis toujours inquiété du moment où j’allais me réveiller, de ce jour où je viendrai un peu à reculons, en prenant un peu moins de plaisir à être derrière le micro mais, en fait, ce n’est pas du tout le cas…C’est même plutôt l’inverse parce que la routine ne s’invite pas dans notre travail. C’est un métier passionnant, où une journée ne ressemble pas à l’autre, on a de nouveaux défis et de nouveaux challenges. Maintenant, avec l’émergence des réseaux sociaux et du digital, la radio a un nouveau souffle. Donc, oui, le plaisir est intact !

Surtout, on se sent arborés d’une mission qui n’est pas commune, à savoir accompagner les gens, être une petite voix dans leur quotidien, quand ils sortent de leur travail, de leur collège ou de leur lycée. Oui, c’est une mission qui est fantastique ! Surtout, et c’est là où je suis choqué à chaque fois, c’est quand je me ballade un peu partout en France que je me rends compte du pouvoir de Skyrock : on peut m’en parler, on peut me montrer les fréquences, on peut me dire le nombre d’auditeurs qu’il y a, mais j’en prends encore plus conscience quand je vais, par exemple, dans une friterie à Lille et que j’entends Skyrock, ou encore à Toulouse, à Bordeaux, à Marseille, où des boutiques peuvent diffuser notre radio, où des VTC nous écoutent aussi. On se dit que le pouvoir de la radio est quand même fou : on parle dans plein de transistors …C’est quand même magique !

Pendant vos speaks derrière le micro, c’est vrai que l’on ressent en vous un vrai plaisir…Vous vivez pleinement l’instant…

Oui, oui ! Je pars du principe qu’au service de l’auditeur, on est un peu comme des chefs d’orchestre. On est bien sûr au service de la playlist de la radio mais il faut la valoriser. Cela veut dire la rendre vivante…Les artistes que l’on diffuse ont une actualité, qu’il faut rendre efficace. Je prends plaisir à passer les morceaux, je mets parfois le son à fond donc il faut que je partage cette passion avec ceux qui nous écoutent ! Le challenge est là : il faut se réinventer et se renouveler !

On a de l’interactivité : en face de moi, j’ai un écran avec les messages des gens qui sont en train de nous écouter. Là aussi, je prends conscience de ceux à qui je m’adresse. C’est tout le défi des speaks et des interventions que je fais sur l’antenne.

Vous êtes à l’antenne, on l’a dit, de 16h à 20h, un moment avancé dans la journée des auditeurs. Justement, y pensez-vous ? Vous adaptez-vous au fait d’être derrière un micro de la fin d’après-midi au début de soirée ?

Oui, bien sûr ! A Skyrock, comme beaucoup d’autres animateurs, j’avais fait d’autres tranches avant d’animer celle du 16h/20h. Quand je suis arrivé, j’ai commencé par les nuits du week-end. J’ai aussi fait des remplacements et Difool, mon mentor en arrivant à la radio, m’a appris comment parler aux auditeurs. Je venais d’une radio locale donc j’avais à peu près appris à parler à ceux qui nous écoutent à Paris et en Ile de France et c’est pour cela qu’il m’a dit qu’il fallait voyager pour savoir à qui je m’adresse quand je parle à un auditeur, qu’il soit d’une grande ville comme d’une petite ville. Surtout, j’ai appris à m’adapter à l’horaire : quand il est 3 heures du matin, on ne parle pas comme à 18h. Donc, oui, bien sûr, l’horaire joue, notamment dans l’humeur ! J’ai, à cette heure-là, un dynamisme que je n’ai pas à 4 heures du matin.

Je pense que c’est très important aussi de cibler l’auditeur à qui je parle : quelle est ma structure d’audiences ? Quelle est ma structure d’âges ? Où habitent les gens qui nous écoutent ?

Personnellement, aimez-vous préparer vos interventions en amont, quitte à les écrire ? Ou laissez-vous une part importante à l’improvisation notamment ?

Il y a deux types d’animateurs. Notamment ceux qui sont hyper à l’aise quand ils écrivent tout, parfois même à la virgule près…J’admire cela car, franchement, si vous me mettez une feuille devant les yeux pour que je lise mes interventions, ce serait le meilleur moyen pour que je perde mon naturel. Je pense que, parmi les qualités requises pour être un bon animateur radio, il faut avoir le sens du naturel…Le naturel peut évidemment se muscler en écrivant mais je suis plus à l’aise dans l’improvisation. Parfois, je peux me mettre des petites notes, pour savoir, d’un point A à un point B, ce que je ne dois surtout pas louper mais je préfère vraiment parler comme je l’entends. Quitte à ce que, parfois, je me plante, quitte aussi à ce que, parfois, je bafouille parce que l’on n’est pas des robots, quitte même, quelques fois, à être imprécis…Quand c’est le cas, je fais quelque chose de simple, que l’on fait beaucoup à Skyrock, je me fous de ma gueule ! Si je me tape la honte dans l’intervention, ce n’est pas grave, on est naturel et humain. Quand tu vas demander deux pains au chocolat à la boulangerie, tu n’es pas forcément si précis ni minutieux, donc c’est pareil quand j’annonce un artiste…Bien sûr, je dois le faire de manière professionnelle mais on est humain, on est en direct pendant quatre heures donc ce n’est pas grave si on se plante…Au contraire, je pense que c’est ce qui nous rend humain : à l’heure où tout est robotisé, c’est un atout !

Donc je n’écris absolument rien. En revanche, quand je fais des interviews, j’aime bien les préparer un petit peu pour ne pas oublier des points qui sont, pour moi, essentiels.

Les auditeurs ne le voient pas mais, en plus du micro, vous gérez aussi la console et la technique. Cela doit être très enrichissant, personnellement…

Oui ! En fait, si vous écoutez bien le 16h/20h, et c’est pour cela que j’insiste sur le côté chef d’orchestre, je m’adapte énormément à la musique qui est en train de passer, aussi bien dans ma façon de parler, que dans ma façon d’annoncer les sons. Généralement, je tape du pied pour être dans le rythme du morceau au moment de parler…Donc, pour moi, c’est hyper important aussi de réaliser l’émission. C’est vrai que les auditeurs sont très choqués lorsque je fais une story au moment d’enchainer des disques, car ils pensaient que cela se faisait automatiquement. Donc, oui, je suis autant animateur que réalisateur !

Pour tout vous dire, quand je suis arrivé à Skyrock, c’était surtout la grande table de mixage qui me faisait flipper, plutôt que de parler derrière un micro. On pilote un énorme navire donc il faut bien savoir ce que l’on fait, pour bien le manœuvrer !

D’ailleurs, plus généralement, quels principaux retours pouvez-vous avoir de vos auditeurs sur cette tranche horaire du 16h/20h ?

Ce qui est hyper intéressant, c’est la curiosité des auditeurs : ils sont très curieux de savoir comment ça marche, comment ça se fait et, surtout, comme ils ont un affect particulier avec la radio, ils veulent savoir comment est Romano ou si l’on peut vraiment gagner 1 500 euros. En fait, on voit que Skyrock a vraiment un cachet hyper identifiable par rapport aux autres radios. Dans le sens où, en gros, il y a des piliers qui sont très stables, auxquels les auditeurs sont très attachés : cela va de la sky-roulette, à « Planète Rap », en passant par Difool. Cela me touche quand un auditeur me dit avoir grandi en m’écoutant…Je me dis que c’est vraiment la force de la radio, on s’invite dans le quotidien des gens et on partage un bout de leur histoire personnelle.

Finalement, passer chaque jour derrière une console et un micro, à écouter du bon son ne serait-elle pas votre définition de l’autoroute du kif ?

Oui, c’est de prendre du plaisir dans ce que je fais et de sentir que ce que je fais a un impact : sentir que, quand je parle quelque part, je suis écouté ailleurs est, je trouve, un plaisir qui n’a rien de similaire aux autres.

Vous le disiez, la radio est une passion qui vous vient de votre plus jeune âge…

J’écoutais de la radio, alors que j’écoutais hyper timide et introverti…J’étais mal dans mes pompes et, en fait, la radio représentait pour moi un moment d’évasion et d’imagination sans limite. A l’époque, on ne voyait pas l’image, on ne savait pas ce qu’il y avait derrière le transistor. Donc les voix m’ont bercé, celle de Macha Béranger à France Inter, celle de Max sur Fun Radio, celle de Difool ou de Fred sur Skyrock, …Ces gens-là m’ont donné l’envie de faire de la radio et, surtout, ils m’ont montré qu’à partir du moment où tu mets un casque et que tu prends le micro dans un studio, tu peux devenir quelqu’un d’autre et prendre confiance en toi. Je me suis, en fait, servi de ma personnalité radio pour être plus à l’aise dans mes pompes dans ma vie de tous les jours, ce qui a marché !

Vous êtes sur Skyrock depuis plus de quinze ans. Certainement que les médias ont évolué, que la radio a évolué et que vous avez évolué avec l’expérience…

Ce que j’ai bien aimé dans ma propre évolution, c’est que je n’ai jamais été hermétique aux réseaux sociaux, ni même à toutes les plateformes. J’ai tout de suite capté que l’on pouvait faire vivre la radio sur le digital, sans pour autant trahir ni l’esprit ni la magie de la radio. En gros, son esprit est l’absence d’image mais on peut montrer tout autre chose…On a la chance de recevoir de grandes stars, c’est important, pour moi, qu’une émission comme « Planète Rap » soit filmée, tellement il se passe des choses, tellement c’est vivant et incroyable à voir. Cela se partage !

Quand je fais un journal quotidien sur l’actualité de Skyrock et l’actualité urbaine, c’est parce que je sens que l’on peut vraiment faire vivre la radio autrement. Ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, on est le compte radio Tiktok le plus fort, avec plus de cinq millions d’abonnés. Il y a donc quand même un désir de la part des auditeurs des quatre coins du monde de voir ce qui se passe à Skyrock, sans pour autant trahir l’esprit radio.

En complément, vous animez aussi la matinale à destination des militaires, dans un autre registre…

Oui ! Skyrock a plusieurs déclinaisons et, si vous allez sur l’application, vous pourrez vous en rendre compte…Il y a notamment Skyrock Klassiks, avec des sons incroyables qui ont fait la légende de la radio et puis il y a Skyrock pour les militaires, qui est vraiment une radio atypique et hyper importante, à destination des forces armées. J’ai la chance d’y être le matin, entre 6h et 9h, c’est fou !

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours radiophonique ?

De vraiment continuer à pouvoir explorer de nouvelles pistes chaque année ! Je n’aime pas du tout qu’une année ressemble à la précédente, cela m’ennuie rapidement. Je suis hyper actif, je fais 10 000 choses en même temps, je n’ai pas envie de me lasser et je pense que Skyrock est un excellent terrain de jeu pour cela. Je remercie chaque jour ma direction de me laisser la chance de pouvoir m’exprimer et de pouvoir créer des projets, que ce soit en radio ou sur le digital. Donc, pour la suite, on peut me souhaiter de continuer à m’épanouir parce que je suis chanceux de vivre de ma passion. C’est vraiment une chance de pouvoir exercer sa passion au quotidien…Malgré tout ce que l’on peut entendre, je pense que la radio, en général, a encore de très beaux jours devant elle, elle qui survit à tout. La radio Skyrock, en particulier, a énormément d’avenir : dans une interview, Pierre Bellanger a dit que le futur, c’était nous et je le pense aussi !

Merci, Emeric, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

Partager cet article
Repost0

Nikon Film Festival / Zen : Interview croisée avec Morgane Cabot et Maud Vincent !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Morgane, bonjour Maud,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis quelques jours, votre mini-série « Zen » est disponible en six épisodes, dans le cadre de l’édition 2025 du Nikon Film Festival. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Morgane : Oui, ça a été un travail de longue haleine qui a commencé en 2020, on s’appelait beaucoup pendant le confinement et on n’arrêtait pas de se dire que l’on voulait écrire quelque chose ensemble. Et là, on a eu l'idée d'écrire des sketchs sur le thème du développement personnel. Nous qui sommes toutes les deux très là-dedans, très dans la spiritualité et qui trouvons que beaucoup de gens racontent beaucoup de bêtises.

Maud : Oui, enfin t'es encore plus au courant que moi de ces sujets. Personnellement, je m'intéresse vite fait au pendule et j’aime bien les cartes pour le fun. Mais je sais que le développement personnel peut être un outil intéressant. Ce qui nous faisait surtout marrer, c'étaient les gens qui partent dans des extrêmes incroyables : pendant cette période du confinement, on voyait fleurir, sur les réseaux, des contenus dans tous les sens. On a alors eu très envie de les caricaturer !

Morgane : On a tourné des pilotes en 2021, au début la série avait une forme différente. On tâtonnait un peu, on avait même sorti un épisode sur la grossesse au moment où j’étais enceinte. On a monté des dossiers pour différents festivals, recherché de production etc...Grâce à ça, on a pu faire évoluer la série et la rendre plus carrée. Mais nous n'avions pas beaucoup de retours. Alors quand j’ai vu que le Nikon Film Festival ouvrait une section série cette année et que le thème était « un super pouvoir », j’ai appelé Maud pour lui dire qu’on ne pouvait pas ne pas y participer.

 

 

Maud : On s’est dit que c'était une occasion en or pour rendre le projet concret.

Morgane : On a, je pense, enfin trouvé la manière dont on voulait le faire. On a mis énormément de temps mais, là, on a un bébé. On verra s’il grandira ou non, mais on est contentes !

Maud : Oui, on est super fières de l’avoir fait, avec nos petits moyens, en peu de temps. C’est vrai, on a eu la chance d’avoir une super équipe qui nous a suivies, alors que l’on n’avait pas de production.

Morgane : Ils ont été rémunérés en soupe, en gâteaux et en amourJ. Au total, on était six !

Maud : En quatre jours de tournages, le rendu est très pro, on est contentes !

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter cette mini-série ?

Morgane : C'est l'histoire de deux sœurs, Alix et Lou. Alix vient de se découvrir une passion pour le développement personnel et est persuadée d'avoir un don. Elle décide de créer sa propre chaine Instagram pour aider les gens à devenir une meilleure version d'eux même, grâce à ses conseils extraordinaires. Elle va se servir de sa sœur Lou (en pleine dépression post rupture amoureuse), comme d'un cobaye, pour démontrer l'efficacité des techniques de développement personnel...qu'elle maîtrise plus ou moins.

Maud : Tu es une pro du pitch J !

 

 

Quelles sont, ainsi, les principales caractéristiques de vos personnages respectifs ?

Maud : Disons qu’Alix, jouée par Morgane, n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. En fait, ce sont deux personnages un peu antinomiques : ces deux sœurs n’ont pas du tout les mêmes caractères. Lou, que j’interprète, est celle qui est la plus cartésienne, elle est vétérinaire, elle gagne bien sa vie, elle avait même acheté une maison avec son mec, avant qu'il la quitte, elle est plus dans un schéma de vie ordinaire…Elle n’est pas du tout branchée sur ces sujets-là. Sa sœur débarque et c’est une vraie  tornade pour elle, ça l’agace et, en même temps, ça l’attendrit. Elle va faire contrepoids avec la personnalité d’Alix !

On voulait caricaturer les gens qui se disent experts en développement personnel alors qu'ils ont cherché trois infos sur internet. Ceux qui pensent être des gourous choisis par un archange Céleste. Mais, en même temps, le développement personnel offre aussi de vrais supers outils, qui aident à avancer, à traverser des moments difficiles comme une rupture, un deuil ou encore un burnout. C’était intéressant d’avoir cette balance.

Morgane : Lou est très cartésienne, alors qu’Alix est lunaire, elle a un côté perché, elle est persuadée d’être une guide…

Maud : …alors que, au final, il y  a presque autant à réparer chez elle que chez sa sœur. Et en vivant ces expériences toutes les deux, elles vont finir par évoluer ensemble.

Autre point important de la série : « les réseaux sociaux » qui permettent très vite d’avoir une communauté et une forme d'existence fictive. Au point que l'on peut en oublier de vivre sa propre vie et de régler ses propres problèmes. C'est facile de se perdre dans ce besoin de reconnaissance absolue…

L’évolution du format du Nikon cette année vous a permis de développer davantage vos personnages, au travers de ces six épisodes…

Maud : Oui ! Ce qui était génial, c’était de pouvoir évoquer un outil de développement personnel par épisode. Faire un seul court-métrage aurait été trop frustrant !

Morgane : D’ailleurs, je ne sais pas si j’aurais eu envie de participer en faisant un seul court-métrage. Ça faisait deux ans que je voulais faire un Nikon, j’ai saisi l’occasion de ce format série et de ce thème.

Maud : Qui tombait bien pour évoquer le développement personnel, « un super pouvoir » ça faisait sens !

 

 

Plus globalement, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

Maud : Globalement, c’est hyper positif !

Morgane : Forcément, les gens qui n’aiment pas ne nous le disent pas...mais, en tout cas, ça fait rire, ce qui était le but!! Il y a eu une projection à la SACD, entre autre et les personnes présentes ont beaucoup ri. Globalement les gens s’amusent et nous disent que c’est acidulé et très dynamique.

Maud : On voulait un univers pétillant, un peu à la « Un gars, une fille ». C’est ce qui nous correspond à Morgane et moi ! C’est chouette d’avoir ces retours-là, quelque chose de « pop ». On a même eu des retours de personnes dont c'est le métier, qu'on avait très peur de vexer. Mais elles ont bien vu le second degré et nous ont laissé des commentaires pour nous dire qu'elles s'étaient bien marrées. On est vraiment contentes de ces retours ultra positifs.

Le format court de chaque épisode oblige, en deux minutes, à une certaine efficacité…

Maud : Oui, c’était une difficulté mais, en même temps, c’était génial. C’était une première aventure, pour Morgane et pour moi. Ce n’est jamais pareil quand on passe du papier au produit filmé. On avait peur que les gens ne comprennent pas. On a essayé de construire une petite histoire sur ces six épisodes et, forcément, comme c’était une première, il y a des choses que l’on n’a pas réussies à pousser jusqu’au bout, faute de temps. Si on le refaisait, on saurait maintenant ce qu’il faudrait davantage développer.

Morgane : En tout cas, c’est de la pastille humoristique. Ce qui nous amusait, c’était de proposer des sketchs...

Maud : …et c’était sympa d’avoir ce fil conducteur, qui nous a aidées dans l’écriture. Au final, les gens peuvent voir les épisodes dans l'ordre qu'ils souhaitent et le format a l'air de fonctionner.

 

 

Face au rythme soutenu que vous évoquiez, peut-être avez-vous parfois été amenées à mettre un peu de vous dans vos personnages et dans les histoires ?

Maud : Oui, bien sûr ! De toute façon, tu le fais déjà en tant que comédien… et dans ce que tu écris, il y a forcément des expériences personnelles qui ressortent. En plus, avec Morgane, on se connait depuis dix-sept ans, on est vraiment très proches dans la vie, on a traversé ensemble un bon nombre d’évènements. On se connait par cœur donc, oui, forcément, on s’est servies de nos vécus.

Que peut-on, ainsi, vous souhaiter pour cette aventure du Nikon et même pour la suite du parcours de « Zen » ?

Morgane : Ce qui serait cool, ce serait que le compteur de vue continue à augmenter. On n’est pas dans les vingt premiers mais on n’est pas non plus dans les vingt derniers donc pour une première aventure, on est déjà très contentes !

On est même allées au bout de la démarche, Alix a sa propre page Instagram, sur laquelle on a fait un live…C’était très marrant ! Alix a tiré les cartes à plein de gens, a expliqué comment se servir du pendule, a fait des méditations, …On a bien rigolé ! On va au bout du délire…et c’est un moyen de communication très rigolo.

L’objectif serait, idéalement, de trouver une production qui pourrait nous suivre sur ce projet. Sinon, je pense qu’il peut exister sans. Cela demande de l’organisation mais ça peut vraiment se faire…

 

 

Maud : Dans l’ordre, la série a vu le jour grâce au Nikon, maintenant on voudrait essayer de la faire vivre un peu en festivals et on se dit que ça peut faire office de pilote pour le proposer à des productions. Mais  effectivement, s’il n’y a ni vie en festivals ni productions, ces personnages existent, commencent à avoir une petite communauté et peuvent nous permettre de continuer à proposer d’autres pastilles… On a encore plein d’idées d’autres thèmes à développer…

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Maud : Je vais jouer cet été, au festival d’Avignon, au théâtre des Lucioles, une pièce que j’adore, qui s’appelle « Super freak, ou comment écrire un film d’horreur en dix leçons », mise en scène et coécrite par Marc Riso. C’est dans un univers à la « Robin des bois ». Je suis très contente, j’ai hâte !

Morgane : Je suis sur la pièce « Lily et Lily », mise en scène par Marie-Pascale Osterrieth, avec Michèle Bernier, Francis Perrin, Cyril Garnier, Bastien Monier, Véronique Boulanger, Riton Liebman et Eric Boucher. Nous serons sur scène jusqu’au 27 avril, c’est très chouette !

J’écris beaucoup, je suis en développement de projets, notamment d’une série que j’ai pitchée et qui, j’espère, verra le jour.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Les six épisodes de la série sont visibles sur le lien suivant :

https://www.festivalnikon.fr/index.php/series/2024/6

 

 

 

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4