France 2 / La vie devant toi : Maira Schmitt évoque son personnage dans ce nouveau programme du service public !
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Bonjour Maira,
Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !
On se retrouve au Festival 2022 de la Fiction TV à La Rochelle, où vous défendez «La vie devant toi ». On imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici ?
Ah oui, oui, oui, surtout que l’on ne s’y attendait pas vraiment parce que l’on n’était pas forcément au courant que le film avait été envoyé. Du coup, quand on a vu la sélection, on était super contentes et puis de retrouver aussi toute l’équipe, c’est toujours un moment agréable à passer. Venir parler du film, qui nous a vraiment beaucoup touchées et émues, c’est agréable également.
Justement, quelles principales raisons vous avaient incitée à rejoindre cette aventure ?
Le scénario en lui-même parce qu’il traite de plein de sujets. Je suis un peu plus âgée que le rôle, j’ai fini le lycée dans ma vie personnelle et, du coup, ça m’a fait replonger en arrière et c’est vrai que c’était agréable de retourner à l’âge où l’amour est grandiose, florissant, intense et beau, dans ses joies et ses peines. Ça faisait du bien de retrouver ce côté-là d’enfance et surtout, ce sont des questions d’homosexualité que l’on se pose beaucoup plus aujourd’hui qu’avant. Du coup, peut-être que j’avais fait l’impasse dessus en étant au lycée, ça m’est revenu un peu en pleine face, peut-être trop tard…même s’il n’est jamais trop tard. Cela m’a permis de me les poser plus intensément et de comprendre ce qu’une jeune fille pouvait ressentir en tombant amoureuse d’une femme et, surtout, en ne pouvant pas le dire ni l’exprimer.
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Le fait que France Télévisions mette en avant ces thèmes est quelque chose de super. Ce doit sans doute être une fierté de pouvoir les défendre à l’antenne en prime ?
C’est ça qui est génial ! Le scénario apporte vraiment quelque chose, on dirait presque un biopic, on pourrait penser cela. Ce qui est génial, c’est que ce n’est pas pour le cinéma. Donc ce ne sont pas que les gens qui veulent voir ce genre de film qui y vont, ça passe à la télé, c’est accessible à tout le monde. Je sais que, par exemple, j’en ai parlé à mes grands-parents, ils se sont dit « tiens, ah bon, un film sur l’homosexualité sur France 2 ? ». J’ai trouvé ça génial, je me suis dit « enfin quelque chose d’accessible qui vient en parler à la télévision ». Cette accessibilité que l’on n’a pas ailleurs, d’autant plus que le cinéma galère un peu en ce moment donc je trouve ça génial de pouvoir évoquer tout cela à tout le monde, pour tout le monde et gratuitement, c’est parfait.
En tant que comédienne, face à ce sujet touchy, abordez-vous votre personnage différemment ?
Il y a beaucoup eu le scénario en lui-même et la réalisatrice. En plus, on n’avait pas beaucoup de temps pour tourner donc pour se poser des questions aussi. Après, on a fait des lectures avec Zoé, qui joue Violette. On s’est vues en amont, en casting, on a beaucoup travaillé en casting, c’était un long casting, il y a eu trois étapes, avec d’abord une vidéo, ensuite un rendez-vous avec la réalisatrice et ensuite un rendez-vous toutes les deux. Ce rendez-vous a bien duré une heure à une heure et demie. Je l’ai traité comme tous les films, peu importe le sujet. Mais, voilà, comme ça réveille des trucs en nous, forcément on y met un peu plus de personnel dedans. Donc c’est intéressant aussi !
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Un mot sur votre personnage : comment le décrire, avec vos mots ?
Lisa est une jeune fille, vraiment j’insiste sur le mot jeune. Elle me fait beaucoup de peine, qu’elle dise qu’elle est homosexuelle ou qu’elle ne le dise pas, ça ne change rien, personne ne l’accepte, personne ne l’entend. Il y a un moment dans le film où elle se retrouve obligée de dire qu’elle est lesbienne et, en fait, sa famille fait un total dénis, remet ça totalement sous le tapis et, pour moi, c’est vraiment le poids de ses choix qui, aujourd’hui, devraient être beaucoup plus libres. La parole devrait être libérée et de voir qu’encore aujourd’hui, c’est compliqué ça m’a fait de la peine. J’avais beaucoup de peine pour elle. En plus, elle faisait du mal à Violette, elle faisait du mal à ses parents, elle faisait du mal à son frère, elle se faisait du mal à elle-même donc ça crée vraiment un climat d’évolution très difficile.
A titre personnel, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir l’ensemble du programme ?
Oui, je l’ai vu, je l’ai revu aujourd’hui. Je trouve que Sandrine a fait un montage génial parce que, vraiment, pendant que l’on tournait, je me posais pas mal de questions, ça allait vite, je ne comprenais pas vraiment où on allait, je ne me faisais pas vraiment confiance non plus. Je pleure la moitié du film et, à un moment, je me disais que j’allais être insupportable à n’en plus pouvoir. En fait, Sandrine a fait un travail vraiment exceptionnel parce que le film prend son temps, il y a des silences magnifiques. C’est quelque chose que l’on a perdu et de le revoir là, j’ai adoré.
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Quels premiers retours avez-vous pu avoir du public ?
J’ai vu ce matin, ça m’a fait très plaisir d’ailleurs, une dame avec les larmes aux yeux qui disait merci à la réalisatrice, j’ai trouvé ça trop trop beau parce que, du coup, je me dis que ça peut toucher vraiment beaucoup de gens, j’imagine des femmes mais je pense que les hommes peuvent aussi se retrouver quelque part dans cette histoire. Mais bon, on n’a pas encore eu assez de retours pour que je puisse vous dire quelque chose de précis mais j’ai hâte, en tout cas.
En complément, quels sont vos autres projets du moment ?
Avec Zoé, justement, on a tourné « Le saut du diable 2 », on avait fait le premier il y a un an et quelques. Cela devrait sortir assez rapidement sur TF1, c’est encore une histoire d’actions et d’aventure, c’est génial à défendre aussi. Et puis, après, deux projets jusqu’à la fin de l’année mais cette fois-ci de cinéma.
Merci, Maira, pour toutes vos réponses !
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