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France 2 / La vie devant toi : Maira Schmitt évoque son personnage dans ce nouveau programme du service public !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maira,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On se retrouve au Festival 2022 de la Fiction TV à La Rochelle, où vous défendez «La vie devant toi ». On imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici ?

Ah oui, oui, oui, surtout que l’on ne s’y attendait pas vraiment parce que l’on n’était pas forcément au courant que le film avait été envoyé. Du coup, quand on a vu la sélection, on était super contentes et puis de retrouver aussi toute l’équipe, c’est toujours un moment agréable à passer. Venir parler du film, qui nous a vraiment beaucoup touchées et émues, c’est agréable également.

Justement, quelles principales raisons vous avaient incitée à rejoindre cette aventure ?

Le scénario en lui-même parce qu’il traite de plein de sujets. Je suis un peu plus âgée que le rôle, j’ai fini le lycée dans ma vie personnelle et, du coup, ça m’a fait replonger en arrière et c’est vrai que c’était agréable de retourner à l’âge où l’amour est grandiose, florissant, intense et beau, dans ses joies et ses peines. Ça faisait du bien de retrouver ce côté-là d’enfance et surtout, ce sont des questions d’homosexualité que l’on se pose beaucoup plus aujourd’hui qu’avant. Du coup, peut-être que j’avais fait l’impasse dessus en étant au lycée, ça m’est revenu un peu en pleine face, peut-être trop tard…même s’il n’est jamais trop tard. Cela m’a permis de me les poser plus intensément et de comprendre ce qu’une jeune fille pouvait ressentir en tombant amoureuse d’une femme et, surtout, en ne pouvant pas le dire ni l’exprimer.

 

 

Le fait que France Télévisions mette en avant ces thèmes est quelque chose de super. Ce doit sans doute être une fierté de pouvoir les défendre à l’antenne en prime ?

C’est ça qui est génial ! Le scénario apporte vraiment quelque chose, on dirait presque un biopic, on pourrait penser cela. Ce qui est génial, c’est que ce n’est pas pour le cinéma. Donc ce ne sont pas que les gens qui veulent voir ce genre de film qui y vont, ça passe à la télé, c’est accessible à tout le monde. Je sais que, par exemple, j’en ai parlé à mes grands-parents, ils se sont dit « tiens, ah bon, un film sur l’homosexualité sur France 2 ? ». J’ai trouvé ça génial, je me suis dit « enfin quelque chose d’accessible qui vient en parler à la télévision ». Cette accessibilité que l’on n’a pas ailleurs, d’autant plus que le cinéma galère un peu en ce moment donc je trouve ça génial de pouvoir évoquer tout cela à tout le monde, pour tout le monde et gratuitement, c’est parfait.

En tant que comédienne, face à ce sujet touchy, abordez-vous votre personnage différemment ?

Il y a beaucoup eu le scénario en lui-même et la réalisatrice. En plus, on n’avait pas beaucoup de temps pour tourner donc pour se poser des questions aussi. Après, on a fait des lectures avec Zoé, qui joue Violette. On s’est vues en amont, en casting, on a beaucoup travaillé en casting, c’était un long casting, il y a eu trois étapes, avec d’abord une vidéo, ensuite un rendez-vous avec la réalisatrice et ensuite un rendez-vous toutes les deux. Ce rendez-vous a bien duré une heure à une heure et demie. Je l’ai traité comme tous les films, peu importe le sujet. Mais, voilà, comme ça réveille des trucs en nous, forcément on y met un peu plus de personnel dedans. Donc c’est intéressant aussi !

 

 

Un mot sur votre personnage : comment le décrire, avec vos mots ?

Lisa est une jeune fille, vraiment j’insiste sur le mot jeune. Elle me fait beaucoup de peine, qu’elle dise qu’elle est homosexuelle ou qu’elle ne le dise pas, ça ne change rien, personne ne l’accepte, personne ne l’entend. Il y a un moment dans le film où elle se retrouve obligée de dire qu’elle est lesbienne et, en fait, sa famille fait un total dénis, remet ça totalement sous le tapis et, pour moi, c’est vraiment le poids de ses choix qui, aujourd’hui, devraient être beaucoup plus libres. La parole devrait être libérée et de voir qu’encore aujourd’hui, c’est compliqué ça m’a fait de la peine. J’avais beaucoup de peine pour elle. En plus, elle faisait du mal à Violette, elle faisait du mal à ses parents, elle faisait du mal à son frère, elle se faisait du mal à elle-même donc ça crée vraiment un climat d’évolution très difficile.

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir l’ensemble du programme ?

Oui, je l’ai vu, je l’ai revu aujourd’hui. Je trouve que Sandrine a fait un montage génial parce que, vraiment, pendant que l’on tournait, je me posais pas mal de questions, ça allait vite, je ne comprenais pas vraiment où on allait, je ne me faisais pas vraiment confiance non plus. Je pleure la moitié du film et, à un moment, je me disais que j’allais être insupportable à n’en plus pouvoir. En fait, Sandrine a fait un travail vraiment exceptionnel parce que le film prend son temps, il y a des silences magnifiques. C’est quelque chose que l’on a perdu et de le revoir là, j’ai adoré.

 

 

Quels premiers retours avez-vous pu avoir du public ?

J’ai vu ce matin, ça m’a fait très plaisir d’ailleurs, une dame avec les larmes aux yeux qui disait merci à la réalisatrice, j’ai trouvé ça trop trop beau parce que, du coup, je me dis que ça peut toucher vraiment beaucoup de gens, j’imagine des femmes mais je pense que les hommes peuvent aussi se retrouver quelque part dans cette histoire. Mais bon, on n’a pas encore eu assez de retours pour que je puisse vous dire quelque chose de précis mais j’ai hâte, en tout cas.

En complément, quels sont vos autres projets du moment ?

Avec Zoé, justement, on a tourné « Le saut du diable 2 », on avait fait le premier il y a un an et quelques. Cela devrait sortir assez rapidement sur TF1, c’est encore une histoire d’actions et d’aventure, c’est génial à défendre aussi. Et puis, après, deux projets jusqu’à la fin de l’année mais cette fois-ci de cinéma.

Merci, Maira, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Festival de la fiction TV 2022 à La Rochelle : David Baiot évoque son rôle en tant que jury !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour David,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !

On se retrouve au Festival 2022 de la Fiction TV à La Rochelle. Sans doute que ce doit être une réelle joie et un vrai plaisir pour vous d’être présent ici ?

Oui, c’est un très très grand honneur, je l’ai appris il y a une dizaine de jours et même moi, je n’arrivais pas à y croire. C’est comme si on m’annonçait que j’avais été pris sur un super rôle que j’attendais depuis longtemps. Donc non, non, je suis très content de participer à cette édition et d’avoir pu rencontrer le jury aussi hier. Du coup, d’être confronté à toutes ces personnalités assez détonantes, ça fait plaisir !

Justement, être membre du jury est aussi probablement l’occasion de rencontrer d’autres personnes d’autres corps de métiers…

Oui, tout à fait ! Notamment ce qui est assez marrant, c’est un prix que l’on a à décerner pour la musique, quelque chose auquel je ne prête pas forcément attention mais qui a besoin d’être en harmonie avec un film. Là, j’ai un peu plus aiguisé mon oreille pour voir comment y être un peu plus sensible.

Etre membre du jury, c’est aussi un enrichissement personnel, on découvre des œuvres que l’on n’aurait pas forcément regardées et on a aussi un œil peut-être différent de celui du téléspectateur lambda ?

Tout à fait, c’est vrai. Rien qu’en cette période de Festival, en cinq jours, je pense que l’on va voir à peu près une quarantaine de films, ce qui est beaucoup. Je n’ai pas l’habitude d’en voir autant en si peu de temps mais je pense qu’avec chacun notre personnalité, notre background, avec le fait que l’on soit comédien, réalisateur ou scénariste, chacun arrive avec son point de vue personnel. Moi, par exemple, ce sera surtout l’interprétation qui va peut-être un peu plus m’interpeller que, parfois, certaines mises en scène. Mais, du coup, c’est bien de pouvoir donner son avis et l’affirmer aussi parce que, dès fois, ce n’est pas facile quand on aime une œuvre et que, peut-être, les autres n’ont pas ressenti la même chose. Il faut essayer peut-être d’en débattre et d’en discuter. Après, il y a des avis qui sont plutôt assez communs, ce qui nous réconforte, on se dit qu’au moins on va un peu dans la même direction. Voilà, c’est vraiment un plaisir, c’est très dur, ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps, beaucoup d’énergie mais c’est très plaisant. Et, effectivement, dans ce cadre du Festival où, cette fois, on n’est pas là pour présenter quelque chose, on est là pour juger, même si on ne juge personne, c’est juste notre cœur qui va parler, avec nos émotions pour faire ressortir un très joli palmarès je l’espère.

Plus personnellement, en termes de méthodologie, en amont d’un visionnage ou d’une projection, vous êtes-vous renseigné sur le programme ? Ou, à l’inverse, ne l’avez-vous pas fait pour rester le plus neutre au moment de le recevoir pour la première fois ?

Je préfère rester neutre et être surpris par ce que je vais pouvoir voir. Mais c’est vrai que quand il y a une œuvre qui m’interpelle, après je fais mes petites recherches, je vais regarder le réalisateur, certains comédiens, le chef opérateur pour voir aussi la lumière. Ce que j’aime également particulièrement dans cette programmation, c’est qu’il y a beaucoup d’œuvres francophones mais qu’il y a aussi des œuvres étrangères. C’est assez plaisant justement pour voir un peu comment nous, français, nous situons par rapport à ce que l’international nous propose et, franchement, on n’est pas mal du tout.

 

 

C’est vrai qu’avec cette diversité de l’offre, les échanges entre vous vont sans doute être certes constructifs mais intenses….

Ça, c’est sûr ! Parce que l’on ne va pas remettre non plus 50 prix donc, forcément, je pense qu’il y a peut-être certains films qui auront plu et qui vont peut-être passer à la trappe. Mais je m’empresserai d’aller voir les personnes qui l’ont fait pour les féliciter. Ce que je fais déjà en sortant de chaque projection, d’aller féliciter parce que c’est quand même difficile d’arriver dans un Festival, de se faire juger, de ramener toute son équipe, de s’être battu bec et ongle, d’avoir sué, trimé pour le monter. C’est quelque chose qui est très respectueux donc je respecte l’œuvre de chacun.

De toute façon, choisir, c’est renoncer et on le voit chaque année, la qualité des œuvres est excellente, ce qui est très plaisant.

Complètement ! De toute manière, je sais très bien que même ceux qui ne seront pas récompensés, quoi qu’il arrive, vu qu’ils ont été sélectionnés dans ce Festival, seront diffusés, je pense. Donc tant mieux, ils trouveront des gens qui aimeront peut-être autant que moi et autant que certains membres du jury. C’est vraiment très plaisant d’avoir cette place, parfois ça peut être un peu compliqué parce que quand on a des copains qui sont dans certains films, ils nous demandent « alors, alors ? » et je leur dis « alors rien…pour l’instant ! »J. C’est assez rigolo.

Pour terminer, en complément, quels sont vos autres projets et actualités du moment ?

Là, à l’image, vous allez pouvoir me retrouver dans le dernier prime de « Plus Belle La Vie ». Après 5 ans, le personnage est revenu pour une petite intrigue, celle des évadés. Je pense que ça va faire plaisir un peu aux téléspectateurs. Sinon, on pourra me retrouver aussi dans un épisode de « La stagiaire », avec Michèle Bernier, qui est adorable, c’était vraiment un plaisir de travailler avec elle. Aussi dans « L’art du crime » avec Nicolas Gob, avec qui j’avais pu travailler sur « Les crevettes pailletées » (1 et 2) donc c’était un plaisir aussi de travailler dessus.

Ce fut un plaisir, David, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Festival de la fiction TV 2022 à La Rochelle : Louise Monot nous parle de sa place dans le jury !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Louise,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au Festival 2022 de la Fiction TV de La Rochelle, où vous êtes membre du jury. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être ici ?

Ah oui, je suis très heureuse, c’est un Festival que j’aime beaucoup. J’ai eu l’occasion de venir deux fois déjà, pour défendre une fois un unitaire qui était hors compétition, « Où es-tu maintenant ? » et je suis revenue pour « Une belle histoire », on avait gagné le prix de la meilleure série il y a 3 ans je crois. Donc, évidemment, j’ai eu un super souvenir aussi cette année-là. J’aime bien parce qu’il y a vraiment des bons films et puis c’est une ambiance très sympa. L’endroit où a lieu le Festival ne s’étend pas sur des kilomètres, du coup on peut tous vraiment se croiser, il y a un côté très familial et très bienveillant que j’aime dans ce Festival.

Si on revient plus en détails à ce rôle de membre du jury, c’est peut-être aussi l’occasion de retrouver des camarades mais aussi de rencontrer des collègues de différents corps de métiers ?

Bien sûr ! On se connait tous, de par notre métier mais pas forcément intimement. Il n’y a personne que je connaissais vraiment dans ce jury, du moins intimement. C’est vrai que c’est super d’avoir un représentant par corps de métier, un musicien, on est trois acteurs, une auteure et une productrice. C’est super, chacun va pouvoir avoir un regard différent sur les films, par rapport à son métier et on va pouvoir bien débattre, je l’espère.

En termes de méthodologie, en amont de chaque diffusion, vous efforcez-vous de faire des recherches sur le programme ? Ou préférez-vous rester « vierge » d’informations ?

Je fais partie de ceux qui aiment bien se laisser porter et être surpris. Sinon, je me mets trop en condition et je vais avoir trop d’attentes sur, justement, ce qui va se passer dans l’histoire. Je préfère vraiment me laisser porter et voir ce qui va se passer, pour essayer, effectivement, d’être la plus neutre possible. Et même pas forcément regarder qui sont les acteurs, juste découvrir.

 

 

Artistiquement parlant, au moment de regarder chaque programme, l’œil de la comédienne prend il spontanément le dessus ? Ou arrivez-vous à garder une certaine distance ?

Je pense que l’on est choisi parce que l’on a ce regard, justement, professionnel. Mais, après, oui, je ne peux pas être neutre comme un spectateur qui ne ferait pas ce métier, c’est sûr. Après je ne peux pas dire que j’essaie d’être neutre parce que l’on a chacun nos goûts, nos sensibilités, nos histoires personnelles différentes, qui font que des sujets vont plus nous toucher que d’autres. Après, on peut reconnaitre un bon jeu, une bonne réalisation, un bon scénario, même si l’histoire ne nous touche pas forcément plus que cela, de près ou de loin. Mais je ne peux pas me considérer comme une spectatrice qui ne serait pas comédienne, ce n’est pas le cas mais je pense que c’est ce regard qui les intéresse. J’essaie d’avoir un regard bienveillant en tout cas sur chaque œuvre. C’est vrai qu’on les juge toutes de la même façon mais on sait très bien qu’il y en a qui sont faites avec moins de budget, moins de temps. Pour faire partie de ce métier, je sais qu’il y a des chaines qui ont moins d’argent mais il faut quand même essayer de toutes les juger de la même façon puisqu’elles sont en compétition les unes contre les autres. Non, c’est une sélection très riche, c’est super de pouvoir regarder autant d’œuvres parce que je n’ai pas forcément le temps de regarder tout ce qui se fait à la télé. Et puis bon, aussi, il y a des compétitions européennes, étrangères et ça, ce ne sont pas forcément des films auxquels on a accès non plus. Donc c’est une chance de pouvoir tous les voir ici.

Concernant votre méthodologie, visionnez-vous tout sur place ou en avez-vous déjà vues certaines en amont ?

En tout cas, on finira de visionner tout ici. C’est vrai qu’il y a énormément de films en compétition, on finit de voir des choses ici sur place, on ne voit pas tout en projection, il y a 40 films mais ce qui est bien, c’est que ça me laissera aussi le temps de voir des films que j’ai envie de voir qui sont hors compétition, comme « Les combattantes » ou « La maison d’en face ». C’est super aussi de garder du temps pour ces films-là qui donnent envie mais qui ne sont pas en compétition. Donc je suis contente de pouvoir voir le travail des autres.

 

 

Globalement, cette année encore, la sélection est plutôt très riche, très diversifiée et les échanges entre vous s’annoncent intenses….

Ah ben sûrement. Là, on essaie encore d’être un peu discrets entre nous et puis, surtout, on n’a pas tout vu, ça ne fait que commencer mais il va falloir être discret dans les rues et il va falloir que l’on se réunisse de temps en temps pour débriefer. On s’est dit que l’on essaierait un peu de débriefer en amont sur ce que l’on a déjà vu parce que c’est vrai qu’on a quand même onze prix à décerner, avec des catégories et des formats très différents. C’est vrai que de tout faire le jour de la délibération…il faut avoir l’esprit clair donc si on arrive à échanger tout au long du Festival entre nous pour déjà déblayer un peu, ça va nous aider. Mais je sens déjà que chacun va avoir ses goûts différents et c’est ça qui est chouette en même temps, c’est quand il y a matière à discuter. Pour avoir été déjà membre de jurys dans plusieurs festivals, ce que j’adore c’est ça, je vais avoir mon avis et quelqu’un d’autre va tellement être passionné par un film et va tellement bien en parler qu’il va commencer à me faire changer mon regard. C’est ça qui est intéressant, on peut tous, au début, avoir notre goût et notre avis puis, après, tout peut changer en rentrant dans les débats et en ayant eu ces échanges.

En tout cas, ça s’annonce être une semaine certes très intense mais aussi très plaisante, tant personnellement qu’artistiquement …

Ah oui, c’est super. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de films à voir, c’est vraiment du travail. Mais c’est super, vraiment c’est un Festival que j’aime bien comme je vous le disais mais que j’avais toujours vu de l’autre côté, pour venir présenter des films. Je suis vraiment très très heureuse d’avoir été choisie cette année pour faire partie du jury, c’est vraiment un honneur et j’ai de chouettes partenaires donc c’est bien parce que l’on va quand même passer beaucoup de temps ensemble. Cela s’annonce très bien ! Rendez-vous donc samedi soir pour les délibérations !

Merci, Louise, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient, son deuxième single, le concert du 16 septembre : Elisa Ezzedine évoque tous ces sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elisa,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel échange !

Vendredi 16 septembre, vous monterez pour la première fois sur scène, dans le cadre du Festival « L’échappée musicale ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! En fait, je pense que je ne réalise pas encore, je réaliserai une fois que je serai sur scène, devant tout ce monde. Tout cela est arrivé très vite, j’ai fait mon premier single, j’en ai parlé avec Patrick Hernandez, on a travaillé ensemble, ma chanson est sortie le 10 juin et, là, de suite, je monte sur scène le 16 septembre, le jour de mon anniversaire, un jour très spécial, mon premier concert…Donc, oui, c’est une grande joie et une grande fierté de pouvoir en parler à mes parents, en leur disant « le 16 septembre, le jour de mes 22 ans, je monte sur scène, je chante mon premier single ». C’est une chanson des années 80 donc elle me touche particulièrement. J’espère que ce ne sera pas la dernière fois.

Ce Festival mettra en avant notamment les années 80, votre chanson fera ainsi le lien avec cette période…

C’est ça ! Si l’ordre ne change pas, je serai celle qui montera sur scène avant les chanteurs des années 80, pour ramener la nostalgie des années 80, pour mettre l’ambiance, pour mettre tout le monde dans le bon mood avant l’entrée des chanteurs de cette période. C’est donc moi qui vais faire changer d’époque, qui vais ramener le public aux années 80.

A quelques jours de l’évènement, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Déjà, ce qui est sûr, c’est que j’ai trop hâte, j’y pense tout le temps, tous les jours. Tous les soirs, je chante sous la douche ma chanson pour me préparer au jour J. En même temps, de l’appréhension, c’est la première fois que je monte sur scène, en plus devant autant de monde. Je pense que je me pose les mêmes questions que les autres : est-ce que les gens vont aimer ? est-ce qu’ils vont me suivre dans ma bonne humeur et dans ma chanson ? Ou est-ce que ça ne va pas marcher ? Il y a la pression aussi parce que c’est mon anniversaire, j’ai envie que tout se passe bien, j’ai envie de donner le meilleur de moi-même, ce que je feraiJ. Mais, oui, il y a cette peur que ça ne plaise pas, que les gens s’ennuient…mais bon, je pense que ça va aller.

 

 

Ce premier single « Désir disco » est en lien étroit avec les années 80, nous l’avons compris. C’est une période, certes, que vous n’avez pas connue mais qui vous tient à cœur…

Oui, j’adore les années 80. Ça peut surprendre, ça surprend même très souvent mais, en fait, ça m’est littéralement tombé dessus. Depuis que je suis toute petite, mes parents me font écouter d’anciennes chansons, j’écoute donc du Gainsbourg, du Brel, …ce qui est bien plus vieux que les années 80. De moi-même, à force d’écouter des chansons et de les apprécier, je me suis amusée à faire des recherches sur les chansons des années 60, 70, 80, 90. C’est vrai que, dans les années 80, j’ai vraiment trouvé un univers, il y a des centaines de chansons qui me plaisent énormément, c’est vraiment ma période et je n’arrête pas de le dire à mes parents, je pense que je ne suis vraiment pas née à la bonne époque… quoi que, peut-être que si, peut-être que je suis là justement pour ramener ces années-là…

Après ce premier titre, une deuxième chanson est dans les cartons…

C’est ça ! La première chanson a bien marché et, du coup, ça m’a donné l’envie de continuer, tout simplement d’en faire d’autres. Oui, j’aime ça de toute façon, comme c’est un bonheur de le faire, je vais continuer. La deuxième chanson sera aussi avec un chanteur des années 80 parce que j’aimerais garder avec moi cette touche de l’époque. Par contre, ce sera beaucoup plus moderne et j’aimerais remercier mes parents de m’avoir donné le prénom d’Elisa. Donc c’est une chanson qui rappelle un peu Gainsbourg, elle s’inspire pas mal de lui.

En parallèle, depuis un an et demi, vous interprétez le personnage de Camille dans la série quotidienne de TF1 « Demain Nous Appartient ». Un personnage qui a vécu beaucoup de choses depuis son arrivée. Quel regard portez-vous sur son évolution ?

Déjà, elle a gagné énormément en maturité. A son arrivée, c’était juste une influenceuse qui vivait sa vie de jeune fille de 16 ans. Elle est toujours pleine de vie mais je pense que, aujourd’hui, elle a grandi, après tout ce qu’elle a vécu avec Stanislas, avec son père, avec la prise d’otage au Spoon. Je pense qu’elle a gagné en maturité mais en force aussi, en force de caractère. Aujourd’hui, je pense qu’elle a envie de montrer qu’elle est là, qu’elle sait ce qu’elle veut. Elle a envie de passer à autre chose, c’est sûr, elle a envie d’oublier Stanislas, elle a envie de s’amuser en fait, tout simplement. Elle a envie d’être une vraie petite fille de 16 ans, elle a envie de rattraper les années qu’elle a pu perdre de sa jeunesse puisqu’elle a dû jouer la grande pour sauver sa mère. Donc, en ce moment, je pense qu’elle rattrape le temps perdu.

Elle est arrivée à un stade où on peut dire que ce n’est plus une enfant mais elle en reste une malgré tout. C’est compliqué à expliquer…Ce n’est plus une enfant parce que, après tout ce qu’elle a vécu, je pense qu’elle sait ce qui est bien, ce qui n’est pas bien donc quand elle fait des bêtises, elle le sait, elle les fait parce qu’elle le veut. Mais elle a gardé son côté enfant dans le sens où elle a perdu du temps, aujourd’hui elle a besoin d’être une petite fille.

 

 

Cet été, elle a vécu une période agitée, notamment avec l’arrivée d’Emma, qui n’est pas sans influence sur elle…elle a franchi l’interdit, elle est allée sur un terrain où on ne l’attendait pas.

Complètement ! Je pense sincèrement que Camille est une fille très bien élevée, elle est très famille donc très suivie par sa mère et son père. Mais après ce qu’elle a vécu avec Stanislas, elle a gardé pas mal de cicatrices de ce qui s’est passé, elle a du mal à passer à autre chose. En même temps, c’est elle qui lui a mis le coup de couteau, certes pour sauver sa mère – ce n’est pas une meurtrière – mais ça laisse énormément de séquelles. Aujourd’hui, elle veut s’amuser, elle a envie de passer à autre chose et je pense qu’Emma est un appui. En fait, elle se sert d’elle pour faire des bêtises qu’elle n’a jamais faites. D’où le retour à l’enfance dont elle a besoin. Elle sait que voler c’est mal mais, juste, elle en a besoin. Un jour, elle s’arrêtera…Quand ? Je ne sais pas mais, pour l’instant, elle en a besoin. Vu qu’elle n’a pas énormément d’échanges avec sa mère sur ce qui s’est passé avec Stanislas – maintenant que j’y pense, elles n’en ont pas parlé du tout -, je pense qu’elle a besoin de se libérer et la manière de le faire pour elle, c’est Emma. C’est sa source de bien-être.

Artistiquement parlant, cette palette de jeu, avec toutes les émotions différentes évoquées, doit être très plaisante à jouer ?

Complètement ! J’apprends beaucoup : le fait de pouvoir changer, de passer d’une émotion à une autre et surtout ce sont des intentions de jeu qui ne sont quand même pas simples. Déjà, je fais semblant quand je joue mais faire semblant d’être, c’est encore plus compliqué. Quand je dis « faire semblant de », quand Camille fait sa bêtise, elle sait qu’elle fait une bêtise mais elle fait semblant de ne pas savoir parce qu’elle en a besoin, tout simplement. C’est de cette difficulté-là dont je parle. Oui, il y a des intentions de jeu qui sont pas mal à travailler et qui, bien sûr, me servent pour la suite.

 

 

Ces deux domaines, la musique d’un côté, le plateau de l’autre, peuvent paraitre bien différents mais sans doute que beaucoup de similarités existent ?

Il y a énormément de liens. On ne s’en rend pas compte je pense mais il faut le faire pour le voir. Chanter, c’est un travail vocal, il faut travailler la voix, bien articuler. C’est aussi le cas dans le métier d’acteur, quand on parle il faut bien articuler. C’est vrai que cet exercice que je fais dans la chanson m’aide aussi dans le métier d’acteur. Il y a plein d’autres choses. Etre sur scène, c’est être sur scène pour chanter comme être sur scène au théâtre et dire son texte. Il y a plein de choses, en fait, qui se rapprochent et je pense que l’un n’empêche pas l’autre.

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

Déjà, j’espère évoluer en tant qu’actrice car c’est ce que j’aime plus que tout. J’espère du fond du cœur avoir un rôle dans un film au cinéma et, pourquoi pas, tourner avec Sophie Marceau. C’est un vrai rêve de gamine, elle a vraiment bercé mon enfance dans « La boum » et surtout dans « Fanfan », un film qui me touche particulièrement. Je trouve qu’elle y est incroyable donc ça me plairait vraiment beaucoup de pouvoir, un jour, tourner avec elle. Si ça arrive, ce sera une victoire. Et pouvoir continuer, à côté, dans la chanson. En fait, m’amuser dans tous les domaines qui me plaisent, vivre, tout simplement…

Merci, Elisa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Fort Boyard, Top 14 de rugby, équipe de France : Vincent Clerc évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Vincent,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !

Le Top 14 de rugby vient de reprendre ses droits il y a quelques jours. En tant qu’ancien international français toujours passionné de ce sport, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous ?

Effectivement ! J’ai eu ma vie rythmée pendant longtemps, notamment 17 ans d’activité professionnelle, tous les week-ends, avec du rugby. Donc c’est vrai, même si je ne regarde pas tout, j’aime bien savoir qu’il y a du rugby à la télé le week-end, même si je ne peux regarder que 10 minutes ou un quart-d’heure, ou que je dois regarder les résumés le lundi. Oui, c’est un petit moment de plaisir, il y a quelque chose de très addictif, ça fait partie de ma vie de me dire qu’il y a du rugby le week-end.

Quel regard portez-vous sur cette nouvelle édition qui démarre ? Quels sont vos favoris ?

Il y en a beaucoup, entre ceux qui ont gagné l’année dernière, on pense à La Rochelle, à Lyon, à ceux qui ont échoué de peu comme le Stade Toulousain, Bordeaux, Toulon sur la fin de saison, à ceux qui n’ont pas été à leur place et qui ont de grandes ambitions comme Clermont-Ferrand par exemple ou Montpellier qui a été champion. C’est vrai que ça fait beaucoup de prétendants potentiels qui ont réellement le potentiel, ce n’est pas de la langue de bois. Je crois que, malheureusement, un des facteurs clé est le facteur équipe de France, qui pénalise beaucoup certaines équipes. Dans des sprints finaux, ça compte,…les points en moins, la fatigue des joueurs, …Voilà, il y a un peu tout cela mêlé. En tout cas, il y a quand même beaucoup d’équipes qui peuvent prétendre à ce titre. Il y a une grosse bataille, qui sera aussi de l’autre côté, vers le bas parce que ce n’est pas fait non plus. On ne se dit pas que ceux qui sont montés vont obligatoirement redescendre de suite.

A quasiment un an jour pour jour de la coupe du Monde, sans doute que, de près ou de loin, cela aura un impact sur la saison qui démarre, avec des joueurs qui auront à cœur de montrer à leur sélectionneur qu’ils ont leur place en équipe nationale…

Il y en a une bonne partie qui sont déjà partants, il ne faut pas se faire d’illusions. Cette équipe tourne bien depuis plusieurs mois, plusieurs années, avec une ossature que l’on connait et qui est stable depuis le début. Donc, disons qu’à 90%, on connait l’équipe qui va partir au mondial. Après, effectivement, l’état de forme est important, il y a des joueurs qui sont plus en balance et c’est vrai que ça fait quelques joueurs qui vont avoir des choses à prouver au sélectionneur. Il peut y avoir des blessures aussi, ça fait partie des risques du rugby et du sport en général. Du coup, il faut toujours rester prêt à être appelé en cas de blessure. Oui, il y a en arrière-pensée cette coupe du monde pour tous les joueurs, ceux qui sont quasiment sûrs et ceux qui sont à la limite de l’équipe de France.

A titre plus personnel, sur quelles prochaines échéances pourra-t-on vous retrouver à l’antenne ?

Sur tous les matchs de l’équipe de France, donc ça va être la tournée de novembre, le tournoi des 6 nations mais aussi la finale du Top 14.

En amont d’une prise d’antenne et donc d’une rencontre, avez-vous une méthodologie spécifique de préparation ?

Non, parce que je suis assez passionné. Je vous avoue que je suis l’actualité du rugby, j’ai la chance d’avoir beaucoup de mes anciens coéquipiers qui sont maintenant à des postes clé du rugby français et des grands clubs, ça me permet d’échanger régulièrement avec eux. Donc je construis au jour le jour par ce que j’aime. Après, s’il y a des choses que je ne connais pas, sur des joueurs, je me renseigne, je me documente, j’appelle pour savoir, pour connaitre la stratégie de l’équipe et savoir pourquoi ils ont fait ces choix-là. Voilà, c’est plus une préparation, je dirais, d’homme de passion, il n’y a pas de méthodologie, c’est plus être au courant de tout. Parce que, contrairement à Dimitri Yachvili qui commente le match, j’analyse plus, en amont ce qui a été fait par l’équipe, à la mi-temps et à la fin du match en fonction de ce qui s’est passé. Donc c’est aussi réagir à ce qui se passe en direct sur le terrain, beaucoup.

Justement, vos nombreuses années au haut niveau et votre riche palmarès vous permettent un œil aiguisé sur le jeu…

Le but est de voir ce que quelqu’un qui n’a pas joué au rugby pendant longtemps ne peut pas voir en fait. C’est d’essayer d’aller chercher justement les petites subtilités que nous ressentons ou voyons parce que l’on a baigné dans le milieu pendant de nombreuses années. Donc, effectivement, mon rôle, j’essaie d’aller le chercher-là, dans les choses qui ne sautent pas aux yeux forcément.

 

 

En complément, cet été, on a pu vous voir pour la première fois dans « Fort Boyard ». On imagine sans doute le bonheur que cela a dû être pour vous de participer à cette émission emblématique et de partir à l’assaut de ce lieu mythique ?

Complètement ! Pour plusieurs raisons. Effectivement, c’est une émission emblématique. J’adore jouer et, en plus, étant jeune, avec mes amis d’enfance, on allait camper en face du « Fort Boyard ». C’est toujours quelque chose qui me faisait un peu rêver. Donc d’avoir réalisé le rêve, d’avoir traversé et d’être entré dans le fort, c’était absolument extraordinaire. J’ai aimé l’émission, j’ai aimé participer à l’émission parce que c’est justement un vrai jeu, qui n’est pas du tout scénarisé. On fait les épreuves, on les enchaine, il n’y a rien de monté, cela m’a beaucoup plu.

Vous avez représenté l’association « Premier de cordée ». Ce devait être une source supplémentaire de motivation ?

On joue pour les autres, c’est sûr. On essaie de faire beaucoup de choses pour les enfants, les assos. On sait combien en plus la période est très difficile pour les associations pour aller chercher des fonds parce que la période est difficile pour tout le monde. D’être allé chercher de l’oxygène pour cette association, on était ravis. Ca a bien fonctionné, on était fiers et on sait que ça a beaucoup compté pour eux.

 

 

L’émission n’a pas été de tout repos, avec cette année la carte atout du Père Fouras, dévoilée au début de l’émission, celle de l’aventurier solitaire. Imposant à Alex Goude de rentrer tout seul dans le fort. D’entrée de jeu, cela a placé la barre encore plus haute…

Franchement, c’est énormément de stress « Fort Boyard ». Quand on arrive, tant que l’on n’a pas fait sa première épreuve, on est stressé. Donc, là, il nous tardait qu’Alex réussisse. Ça lui a mis beaucoup de pression sur les épaules, il savait que c’était à lui de débloquer la situation pour que le jeu commence. Donc c’est vrai que c’est beaucoup beaucoup de pression, notamment sur les premières épreuves. Oui, ça nous a rajouté une montée de stress, notamment pour Alex, qui a quand même été très bon.

C’est vrai qu’il vous libère en premier, avec Perrine. Vous démarrez par le métro, une cellule pas facile, comme le montrent les statistiques. Là, pour le coup, ça vous a donné le bon élan et la bonne dynamique en apportant une deuxième clé à l’équipe…

Oui ! On est tous comme cela. C’est vrai que je me compare à ce que j’ai vécu avant, c’est vrai qu’il y a une envie de bien faire, une envie de réussir donc on y met beaucoup d’énergie et on est soulagé quand ça marche. C’est vrai que l’on ressent, en plus, tout le soutien de l’équipe. Il y a vraiment quelque chose qui se crée très rapidement, avec des gens que l’on ne connait pas forcément. Moi, j’en connaissais quelques-uns mais pas tous. C’est vrai qu’il y a cette espèce d’alchimie qui se fait rapidement, où on sent le soutien, on n’a pas envie de décevoir ses collègues donc on y met toute l’intensité que l’on peut pour réussir. On était contents, j’étais très content que ça paie d’entrée.

 

 

Parmi les autres sensations fortes, après la cellule infernale, vous avez eu le droit, lors des indices, à la catapulte infernale. Ce doit être également un grand moment d’adrénaline ?

Oui ! Alors, c’est d’abord beaucoup de plaisir au début parce qu’on a une vue qui est absolument splendide autour de nous, on est au calme le temps que tout le monde arrive. Après, la pression monte quand on doit appuyer soi-même sur le siège éjectable. C’est vrai que ça part très fort, c’est très surprenant donc on prend un gros gros shoot d’adrénaline au moment de l’expulsion. Il y a quand même une recherche d’adrénaline…ce que j’ai vécu pendant des années au rugby, cette pression, cette envie de réussir, se mettre un peu en danger, c’est vrai que, dans la vie de tous les jours, on a moins l’occasion de le faire. Là, « Fort Boyard », ça redonne ces sensations-là un peu, c’est génial.

 

 

Vous évoquiez la vue sur le haut du fort, sans doute que le tournage de nuit pour « Fort Boyard, toujours plus fort ! » est un autre moment qui remplit les yeux de jolis souvenirs…

On n’a plus envie de repartir en fait. C’est vrai qu’on le découvre à toute heure de la journée, on est arrivés tôt le matin, on a eu droit au coucher du soleil, avant de repartir de nuit. C’est vrai qu’on y est bien, je comprends ceux qui le font plusieurs fois, on sent une parenthèse assez extraordinaire au milieu de l’eau, loin de tout, les téléphones coupés. C’est chouette de vivre cela, ce fort est quand même quelque chose d’assez incroyable, avec cette construction au milieu de l’eau. Donc, oui, on n’a plus envie de repartir, on reste contemplatifs sur le haut du fort de longues minutes et c’est vrai que l’on a fait jusqu’à la nuit, jusqu’à repartir. C’est un endroit qui est assez exceptionnel.

Pour ne rien gâcher au plaisir, vous étiez une équipe de sportifs émérites et on a vu un vrai élan de solidarité, en plus d’une très bonne ambiance entre vous…

Oui, c’est vrai, on s’est très bien entendus rapidement, chacun avec ses qualités. C’est vrai qu’il y a quelque chose qui se passe de suite. Et c’est souvent ça qui marche. On a beau avoir tous plus ou moins des talents individuels, c’est l’envie aussi de réussir en équipe. On l’a de suite eue, du coup je pense que c’est ça qui a fait que l’on a plutôt bien performé sur l’ensemble de l’émission.

 

 

Selon vous, quelles sont les principales clés, sans mauvais jeu de mots, pour être un bon aventurier sur le fort ?

Jouer pour les autres, c’est vraiment de se dire que, même s’il y a des peurs ou du stress, à partir du moment où on met le pied dans le fort, on est là pour réussir pour les autres, notamment pour des associations. Oui, il faut partir du principe que l’on va aller dans le dépassement de soi, que l’on n’est pas là pour être dans une zone de confort, que, de fait, on va être en difficulté, dans un stress que l’on n’a pas l’habitude d’avoir. Donc je pense que c’est surtout de se dire que l’on est là pour se dépasser mais d’avoir envie de le faire pour les autres, je crois que c’est quand même les clés de la réussite.

Cette première expérience vous donne-t-elle l’envie d’y retourner, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau ?

Complètement ! J’avoue que je n’hésiterais pas à y repartir, je trouve que c’est vraiment un moment exceptionnel, j’ai vraiment été un privilégié de pouvoir y participer. Donc si de nouveau ça se présente, je pense que je n’hésiterais pas.

 

 

En conclusion, cette journée reste donc un merveilleux souvenir pour vous ?

Complètement ! C’était extraordinaire. D’ailleurs, on sent, quand on sort du jeu, à quel point ça fait rêver les gens parce qu’on m’en a énormément parlé. On sent que les gens sont curieux, qu’il y en a une grande partie pour qui ça représente beaucoup de souvenirs, de souvenirs familiaux devant la télé, on sent que les gens aimeraient bien y participer aussi. On mesure donc encore plus toute la chance que l’on a.

Ce fut un plaisir, Vincent, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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