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Ici tout commence : Claire Romain nous parle d'Ambre, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Claire,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une des nouvelles élèves de l’institut depuis l’année dernière, vous venez de passer en deuxième année. On a l’impression que le personnage d’Ambre est un personnage sans tabou, qui ose tout, qui dit tout…

Oui, complètement ! Ambre est très cash, elle a son franc-parler, je pense qu’elle est très déterminée, elle n’a pas sa langue dans sa poche. Après, elle est très intègre, je crois que c’est quelque chose que l’on ne peut pas lui enlever, elle reste très fidèle à ses valeurs et droite dans ses bottes. Elle a toujours été là pour les autres, au début pour sa sœur pour la défendre afin de la venger de Maxime, également avec Deva, où elle a été là pour prendre un peu sa défense face aux faux papiers en sa possession. Oui, je pense qu’elle est quand même très cash mais très intègre…

A la fois, c’est la bonne copine mais aussi la rebelle de la bande…

Elle tient tête un peu à Teyssier, c’est une erreur je pense. Je crois que c’est quelqu’un qu’il vaut mieux avoir dans sa poche, elle est toujours très cash. Ce n’est pas quelqu’un qui la mettra par derrière, parfois même j’ai envie de lui dire de se calmer un peu et de ne pas partir au quart de tour. Mais je pense qu’elle a de belles valeurs….Elle a son petit groupe d’amis avec Tom, Deva et Jasmine, elle se sent très liée aux deuxièmes années surtout, notamment quand il y a eu la guerre des premières années, avec une division du groupe. Elle peut donc être très copine et, en même temps, elle a certaines personnes dans le viseur, comme Salomé, avec qui ça ne se passe pas très bien.

 

 

C’est la guerre ouverte entre les deux…

Ah oui, complètement ! Après, c’est normal, je pense qu’elle lui a fait un petit coup bas dès le début mais j’ai l’impression que ça s’apaise. Les tensions sont quand même moins présentes, là il y a un nouveau chef, Livio, qui ravive un peu le feu mais je pense que, quand même, ça ne va pas non plus exploser. Il ne va pas y avoir plus de tensions qu’avant…

Ça va être un peu la guerre des promos cette année, c’est un peu le fil rouge, c’est un peu la guerre des gangs dont vous êtes un peu la figure de proue quand même…

Je pense qu’il y a un peu ce truc où elle se sent leader avec sa promo. Il y a aussi Tom qui est insupportable mais qui amène tout le groupe à aller contre les premières années et puis Jasmine, pour le coup, qui est assise entre deux chaises. Elle est un peu dans le mal, il y a son mec d’un côté, ses potes de l’autre. Et puis j’ai quand même Solal, qui fait partie des premières années, avec qui j’ai une vraie relation…A la fois, les premières années sont parfaits, sont géniaux et, nous, les deuxièmes années, on est des bras-cassés. Je ne sais pas ce qui s’est passé chez les scénaristes mais j’ai l’impression qu’ils nous en veulent de quelque choseJ. Dès fois, c’est intense, il y a limite de la haine ou de la rancœur…

 

 

Mais les choses ne vont-elles pas s’inverser ?

Alors là…tout peut arriver et tout arrivera, surtout. Dans le sens où je vais beaucoup plus jouer avec les premières années, suite à une nouvelle intrigue que je ne peux pas vraiment dévoiler, en lien avec ce qui est diffusé actuellement concernant le petit papier que trouve Vic. Il va y avoir beaucoup beaucoup moins de tensions avec les premières années, ça va s’arranger et il va y avoir des liens qui vont se tisser suite à cette nouvelle intrigue. Intrigue qui est liée au passé, elle est un peu mystique, un peu magique aussi.

Il va se passer aussi des choses pour Halloween, si vous parlez de magie et de mystère ?

Plus ou moins. Je ne vais pas être dans la scène où ils font Halloween, j’aurais adoré car ils se déguisent, ça aurait été top. J’ai vu au HMC, c’est trop beau : les costumes, les maquillages, …Franchement, ils font un boulot de dingue. Mais c’est plus en rapport avec le passé vraiment de l’institut : il va y avoir de nouveaux décors et de nouveaux personnages, ça va être très sympa !

 

 

Qu’est-ce que vous avez mis de Claire en Ambre ?

Déjà, quoi qu’il arrive, quand on joue, on met un peu de notre cœur et de notre expérience. Au niveau esthétique déjà, je porte beaucoup de couleurs, moi qui peins aussi. C’est une vraie passion également. C’est un personnage haut en couleurs, elle a toujours la bouche rouge, qui est un peu son élément identitaire et ses vêtements sont aussi toujours très colorés. Après, j’ai mis de Claire dans Ambre au niveau de l’honnêteté, de la franchise qu’elle a et de son côté intègre : si elle veut dire quelque chose, elle le fait, même si ça peut blesser et lui mettre des gens à dos. Pour le coup, il y a un vrai travail de composition au niveau personnel pour le personnage.

Vous êtes arrivée il y a un peu plus d’un an, vous connaissiez le succès qu’avait déjà la série, vous saviez que ça allait changer au niveau de la notoriété et du regard des gens. Etiez-vous préparée à cela, au contraire de toux ceux qui ont démarré l’aventure et qui ne savaient pas ce que ça allait donner ?

Je me rappelle, j’ai vraiment ce souvenir de la première fois où je suis arrivée devant le château : il y avait des fans, les gens attendaient et dormaient sur place. J’ai eu même une personne qui m’a tendu son bras pour que je lui signe sur le corps. Il y a quelque chose d’hyper fanatique que je n’ai jamais vraiment eu. Je n’avais pas d’idole donc je ne comprenais pas cet engouement mais, à la fois, je pense que c’est aussi le format de la quotidienne, il y a une espèce de proximité avec nous, ils ont parfois même l’impression que l’on est comme nos personnages, alors que pas tout à fait, il y a quand même un scénario derrière et on ne peut pas confondre réalité et fiction. C’est très surprenant, très intense, ça t’arrive d’un coup et je pense que c’est aussi lié au fait que l’on tourne dans une quotidienne : il y a un vrai suivi chaque soir à 18h 30 pour les gens, dans leur canapé. C’est aussi pour eux qu’on le fait donc c’est bien d’avoir un retour du public mais c’est vrai que ça surprend ! Au début, je me demandais pourquoi se mettre dans ces états alors que je suis comme eux ? C’est mon métier, j’interprète un rôle et un personnage mais ça fait plaisir d’être reconnue, même en vacances à l’étranger… Je vois des sourires et des yeux qui pétillent, pour le coup c’est une sensation dure à expliquer mais qui fait très très plaisir, oui.

Merci, Claire, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Axelle Dodier dresse le bilan de ses deux premières années sur le plateau !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Axelle,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction Tv de La Rochelle. On imagine sans doute toute la joie que cela doit être pour vous d’y participer, notamment pour rencontrer le public de la série ?

Oui, ça fait trop plaisir de pouvoir rencontrer tout le monde et de vivre cela ! Je suis stressée, excitée, heureuse, c’est un mélange de plein de choses. J’ai beaucoup de chance !

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur la série ou sur votre personnage ?

Sur la série, ce n’est que du positif, les gens sont hyper contents, ils sont plein d’amour. Concernant le personnage, j’ai énormément de bons retours aussi, les gens trouvent que le personnage est touchant et fort. Cela me va très bien, c’est tout à fait ce que je veux donc c’est parfait !

La deuxième année pour Kelly a été beaucoup plus riche, en intégrant l’institut, ce qui était un peu son rêve…En deux ans, vous avez pu avoir mille choses à jouer, avec une palette hyper large à développer…

Oui, j’adore ce personnage, je le dis tout le temps ! Je trouve que l’évolution est trop cool, elle est porteuse d’espoir et porteuse de tellement de choses fortes. En tant que comédienne, du coup, c’est tellement riche, il y a tellement de choses à jouer, c’est trop bien !

 

 

Tout ce qu’elle a vécu est un message positif et d’espoir envoyé aux téléspectateurs…

C’est très touchant ! Kelly est une jeune fille pleine de doutes, qui n’a pas forcément toutes les cartes en main pour pouvoir réussir et qui, au final, à force de détermination et de passion, réussit quand même à faire ce qui lui plait. Du coup, je trouve que c’est un super beau message d’espoir : avec du travail, du rêve et de la passion, tout est possible ! Je trouve cela trop cool…

Le personnage a grandi pendant ces deux années : avez-vous vous aussi grandie avec lui ?

Ah oui, oui, oui ! Déjà, pour parler de la série de manière générale, humainement parlant c’est une aventure incroyable et, en plus, au niveau du travail, la quotidienne est quand même un exercice très particulier, il faut être efficace et être dans l’instant, ça va vite, du coup c’est un super exercice et je trouve que c’est une école hyper cool. Après, au niveau plus du personnage, oui je pense qu’elle déteint sur moi et que je déteins un peu sur elleJ.

C’est normal, j’interprète tellement ce personnage tous les jours que, dès fois, il y a une barrière un peu fine entre la réalité et la fiction. C’est ma manière de travailler, même si le personnage ne me ressemble pas complètement, il y a toujours un bout de moi qui y va, dès fois plus, dès fois moins. En tout cas, chez Kelly, c’est vrai que, même si on est très différentes, il y a quelques aspects sur lesquels je me retrouve beaucoup avec elle. Du coup, c’est sûr qu’il y a parfois un bout de moi un peu partout.

 

 

Le lieu de tournage est sublime et l’équipe de décoration a fait un travail remarquable, qui doit certainement vous aider à pleinement vous plonger dans le personnage…

Ah oui, complètement ! Les techniciens, l’équipe déco mais aussi l’équipe culinaire font un travail de fous ! Je sais que la première fois que je suis arrivée dans ce décor absolument fou qu’est le château, je me suis dit « oh, c’est incroyable ! ». On ouvre n’importe quel tiroir, n’importe quel bouquin, tout est vrai, c’est hyper bien pensé, c’est hyper joli en plus…Non, non, ils sont tous très talentueux, bravo à eux, vraiment !

Etiez-vous familière des techniques et pratiques de cuisine à reproduire à l’image ? Ou avez-vous approfondi votre formation spécifiquement ?

Avant ITC, pas du tout niveau cuisine ! J’adore bien manger, je me débrouille mais je ne suis pas du tout une grande cuisinière. Ce qui s’est passé, c’est que, quand je suis arrivée sur le plateau, j’ai eu des coachings cuisine avec l’équipe culinaire. Sur des choses très basiques, telles que la découpe par exemple, ça peut paraitre très classique mais c’est vrai que découper proprement et rapidement est vraiment difficile, je sais que j’ai eu un peu du mal quand même. En fait, on est briefés, on a un coaching avant de commencer à tourner et, au fur et à mesure des scènes, quand on est amenés parfois à avoir des gestes assez techniques que l’on ne maitrise pas, on a d’autres coachings cuisine. Si jamais ce n’est pas le cas, c’est juste avant la séquence ou même pendant : on nous remontre les gestes, on nous explique, ils nous accompagnent beaucoup. Donc, au passage, on apprend plein de trucs, c’est trop stylé !

 

 

Ce n’est pas trop tentant d’ailleurs de gouter aux plats devant vous ?

Très souvent, à la fin de la séquence, on mange les platsJ. On se fait plaisir à la fin du tournage, on se fait un petit gouter, c’est hyper bon !

Depuis quelques jours, la troisième promo est arrivée à l’image, la famille continue à s’agrandir et vous êtes toujours de plus en plus nombreux à vous éclater sur le plateau…

Oui, c’est trop stylé ! Quand de nouvelles personnes arrivent, c’est une bouffée d’air, ce sont de nouvelles têtes, ce sont de nouvelles énergies, c’est hyper cool. Pour l’instant, Kelly n’est pas trop en lien avec les nouveaux personnages, j’espère que ça viendra, carrément. En tout cas, c’est rafraichissant de voir de nouvelles personnes, c’est chouette !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

On peut me souhaiter plein de choses ! On peut me souhaiter que, sur ITC, le personnage continue à grandir et à évoluer. Après, ailleurs, que j’arrive à continuer à exercer ma passion. On peut me souhaiter de la joie, de l’amour, du bonheur, souhaitez-moi tout ce que vous voulez !

Merci, Axelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Marvin Pellegrino évoque avec passion la série quotidienne à laquelle il participe depuis sa création !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Marvin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction Tv de La Rochelle. Vous devez certainement être heureux d’y participer, pour notamment rencontrer une partir du fidèle public de la série…

Oui, oui, c’est génial, c’est top, franchement ! Je n’étais jamais venu ici, je n’étais même jamais allé en festival, à vrai dire et c’est génial de voir tout ce monde présent pour la série. Les gens nous applaudissent et nous demandent des photos, c’est même frustrant de ne pas pouvoir faire la photo avec tout le monde. C’est en tout cas super agréable et super cool, j’avais fait la convention à Paris, où il y avait 1000 personnes dans la salle, c’était énorme. C’est toujours plaisant, c’est super cool de se dire que l’on a commencé la série, qu’elle n’existait pas et que, là, il y a toujours du monde pour la troisième année. Ça fait vraiment plaisir !

En général, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur la série et/ou sur votre personnage ?

En général, les gens aiment beaucoup la série, ils adorent la regarder en famille ou en replay, ça les change de leur traintrain. C’est une série quotidienne, qui parlent de choses quotidiennes, on a des personnages qui sont quand même très forts, très hauts en couleurs et poussés pour que l’on s’y attache. C’est aussi ce que les gens disent de mon personnage, qu’il est très touchant et qu’il a un très grand cœur. C’est un personnage à qui il est arrivé des choses en 3 ans qui, normalement, se passent en une vie ou en un film. C’est quand même beaucoup ! Les gens sont très gentils et très reconnaissants du fait de la série, c’est quand même un personnage qui porte des choses lourdes et qui sont difficiles. On ne va pas forcément me dire que l’on déteste un personnage qui a eu un cancer, qui se bat pour cela. Au contraire, j’ai eu beaucoup de choses très touchantes et très lourdes, cela m’a permis d’encore mieux jouer avec justesse je ne sais pas mais en tout cas avec le cœur.

 

 

C’est vrai que l’on ressent beaucoup d’empathie pour votre personnage, pas uniquement suite à la maladie, aussi pour le dessert signature, pour sa relation amoureuse, pour le restaurant éphémère…Il a vécu beaucoup de choses et il vous permet certainement une palette de jeu très large ….

Incroyable ! Je sors d’école quand la série commence, j’attaque avec la mort, le personnage doit mourir au bout de 3 mois, j’espère qu’il ne meurt pas et je contacte la productrice en ce sens, qui me confirme que ce ne sera pas le cas. Je suis super content que le personnage ne meurt pas. Il fait une traversée incroyable : derrière la mort, c’est l’amour, on est dans les tragédies de Shakespeare, on est dans les comédies dramatiques/romantiques, on est dans « Coup de foudre à Notting Hill » avec Hortense, où il y a de la comédie et, en même temps, de la drague et de l’amour. C’est une énorme traversée et je pense que c’est aussi pour cela que l’on s’attache au personnage. Il n’a rien, il doit mourir, il est perdu, il arrive finalement à son dessert signature, il arrive à l’amour, il arrive à vaincre la mort, il a tout en l’espace de deux ans qui se crée donc c’est génial. Tout cela en restant humble et justicier, alors qu’il aurait pu prendre la grosse tête et devenir un petit tyran : il reste gentil, du bon côté de la force !

Vous parliez du personnage d’Hortense, on voit une vraie complicité entre vous deux et on sent une réelle relation d’amour forte et sincère entre eux…

C’est ça ! Je pense que l’on s’apprécie beaucoup aussi en dehors de la caméra. Ce sont quand même deux personnages qui sont très éloignés. Au début, on s’est demandés comment on allait faire, c’était compliqué puis on a réussi à se trouver. On s’est trouvés aussi humainement, cela nous a beaucoup aidés. Quand on a des scènes d’amour, on se dit vraiment qu’on s’aime, certes amicalement mais qu’on s’aime. En tout cas, je fais cela ! Quand on a joué la dernière scène de pleurs où mon personnage sait qu’il va vivre, on était contents de la faire, on savait que c’était la dernière et, grâce à son personnage, on a eu ensuite plein de choses comiques. J’avais envie de comédie, on s’éclate, c’est toujours le pied de jouer avec elle : là, on a joué une recette de couscous qui va bientôt arriver, c’est très drôle ! Elle est super, on s’entend super bien et c’est génial de tourner avec elle. A chaque fois, on se dit « tu t’imagines si on n’est plus ensemble ? Ah non, je ne veux pas jouer avec quelqu’un d’autre ! Si, mais je ne veux pas quelqu’un qui touche ma copine… ».

 

 

A l’image, on a ce sentiment que votre personnage la rassure mais aussi qu’il la cadre un peu…

Oui, il n’est pas vraiment comme le père d’Hortense, il la canalise, il évite qu’elle ne parte trop loin. C’est quand même aussi elle qui le fait rire, qui le fait décrocher de ce côté trop terre à terre. C’est un personnage qui pourrait travailler 48 heures sur le dessert, quitte à être malade, à transpirer et à tomber par terre. Elle va lui dire « respires, c’est bon ce que tu fais, tu es le meilleur ! ». Au final, elle le canalise aussi. Je pense que les deux se tiennent et c’est exactement l’équilibre parfait de deux électrodes qui pétillent dans tous les sens et qui se calment comme cela.

Le lieu de tournage est magnifique et l’équipe de décoration fait un travail d’une grande minutie…

L’infographie est incroyable, même à l’économat ce sont des vraies fausses choses d’indiquées, jusqu’au % de constitution. Il y a parfois deux à trois vannes : « à donner aux femmes enceintes » ou des noms de réalisateurs qui se cachent dans des livres, …C’est très rigolo ! Mais, oui, c’est un décor improbable, un décor que j’appelle en dur. Dès fois, on tombe sur du préfabriqué ou des faux-murs, là c’est comme si on allait dans un restaurant, on a de vrais couteaux,…il fait vraiment chaud, ce sont de vrais lits, c’est vraiment très agréable de tourner là-dedans, le bureau de Teyssier est immense, le château est enregistré au patrimoine je crois. C’est vrai que l’on se sent être là et être vrais. Quand on est arrivés dans ce château il y a deux trois ans, il n’y avait rien, maintenant je trouve qu’il y a une âme, celle du tournage. Même quand le château ne tourne pas, je sens le fait qu’on a tourné, il y a toujours les caméras ou les lumières qui sont là. Ce château est devenu vraiment notre maison, je me sens totalement nu quand je suis dedans, j’ai dormi je ne sais pas combien de journées à attendre dedans. C’est vraiment devenu un peu la deuxième maison !

 

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu mais ce doit être certainement une vraie école artistique pour vous, jeune acteur ?

Carrément ! Je dis souvent que la quotidienne est une école où on apprend sur le tas, que ce soit pour les comédiens, les assistants mise en scène, l’équipe technique, la régie,…A chaque fois que j’en parle avec quelqu’un, c’est un travail. Même pour les réalisateurs, il faut aller super vite, une séquence dure une heure et demie, et non pas trois comme sur un long-métrage. Ça y va mais, après, c’est un muscle : le corps est un muscle, on s’y habitue, on fait, on fait, on fait. Maintenant, je ne réalise même plus que c’est rapide. Au contraire, il faut que j’apprenne à aller plus lentement quand je tourne ailleurs, à ne pas prendre un phrasé de quotidienne, à ralentir, à prendre le temps de respirer.

Comme chaque année, une nouvelle promo est arrivée, la famille continue à s’agrandir, vous êtes toujours de plus en plus nombreux à vous retrouver et à vous éclater ensemble sur le plateau…

Oui et c’est trop bien ! Les nouvelles têtes amènent de nouvelles choses, on est comme tout le monde, on voit la liste de casting sur internet, on se pose des questions : à quoi va ressembler tel comédien ? qui va défendre tel rôle ? Quand on les voit arriver et qu’ils commencent à jouer, c’est hyper intéressant et on est bienveillants, on est tous accueillants. On a tous nos appartements de fonction à peu près au même endroit, il y a aussi l’accueil extérieur, c’est intéressant de les intégrer au groupe et de vivre tout cela tous ensemble. Maintenant, je nous vois comme une famille, il y a des gens qui ne sont plus dans la série et que l’on continue à voir dehors. On est devenus tous un peu frères et sœurs car on a créé la série ensemble et je pense que ça va rester clairement dans nos vies. Quand on aura une quarantaine d’années, je pense que ce sera toujours quelque chose de marquant : on se retrouvera sur un plateau, on se rappellera les bons moments,…j’ai déjà la nostalgie !

 

 

Merci, Marvin, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Khaled Alouach nous parle de son personnage dans la quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Khaled,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction Tv de la Rochelle. On imagine la joie que cela doit être pour vous d’être présent ici, c’est l’occasion notamment de rencontrer le public de la série…

Oui, franchement c’est cool. Surtout que c’est ma première fois à La Rochelle. Ça fait plaisir de découvrir et de voir aussi que l’on est attendus, c’est sympa.

Justement, quels mots reviennent lorsque vous rencontrez des téléspectateurs du programme ?

Généralement, c’est la même chose : « Bravo pour le prix Vatel », « Il faut dire à Teyssier d’être un peu moins méchant », « Qu’est-ce que l’on mange ce soir ? »…C’est cool, c’est gentil !

 

 

Le programme est à l’image depuis deux ans, avec une fidélité du public qui ne se dément pas…

Franchement, c’est cool ! Ça fait plaisir ! Et puis, il y a quand même beaucoup de travail, on ne se rend pas compte donc ça fait plaisir de savoir que ce travail est « récompensé » ou estimé à sa juste valeur.

Votre personnage a vécu beaucoup de choses, personnellement et professionnellement. Quel regard portez-vous sur son évolution ?

Je suis très content de son évolution. Théo est quand même passé du gars drogué et renfermé sur lui-même à chef du double AA et chef référent de tous les restaurants Auguste Armand. Il s’impose en cuisine et suit les traces de son père. C’est un peu ce que je voulais depuis le début : valser entre cette fragilité et cette force. Cette fragilité peut en fait cacher une force intérieure très intéressante et je suis extrêmement content de jouer cela.

 

 

Concernant le prix Vatel, on a tous en tête cette scène avec Benjamin Baroche dans laquelle il a un regard envers vous, pas seulement celui du directeur de l’institut pour son chef mais celui d’un père sur son fils…

Oui, c’était assez cool à jouer ! Et puis je pense que, quoi qu’il arrive, Teyssier est fier de son fils, c’est juste que l’on ne sait pas ce qui s’est passé quand il était jeune…Il est matrixé, il montre cela un peu de la mauvaise manière car il a envie que Théo le surpasse. Ce qui est assez bizarre, c’est qu’il a envie qu’il le surpasse mais, en même temps, il est jaloux de lui, sans l’assumer. Il voit que, à son âge, il arrive à faire tant de choses et à s’imposer, alors que lui est un peu non pas sur une pente descente mais  prend de l’âge. Lorsqu’une fan est venue récemment devant les portes de l’institut, c’est le jeune chef Teyssier qu’elle a demandée…Cela doit un peu marquer Teyssier, ça le titille mais, en même temps, il est très fier de son fils, sans le montrer. Après, Teyssier n’est pas quelqu’un d’expressif, pas du tout, il ne montrera pas ses sentiments, à part à Charlène ou à Constance…Il ne faut pas oublier que c’est une relation d’homme à homme, qui est beaucoup plus conflictuelle que celle d’un père envers sa fille ou que d’un fils envers sa mère.

Justement, vous parliez de Charlène : même s’ils se chamaillent régulièrement, on a quand même ce sentiment d’un amour profond entre eux deux…

C’est sûr ! Quand même, elle lui a fait quelques coups de pute, c’est assez grave mais, malgré tout cela, c’est sa sœur. Si quelqu’un fait du mal à Charlène et même s’ils ne se parlaient plus à ce moment-là, il sera le premier à sortir les couteaux de cuisineJ.

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est plutôt soutenu mais ce doit certainement être-là une vraie école artistique…

Après, il y a des pièges. C’est une putain d’école parce que tu apprends à aller vite, à tourner tout le temps, avec des équipes différentes qui changent toutes les deux semaines. On voit ainsi des techniques différentes, même si elles remplissent le même cahier des charges parce qu’il ne faut pas que ça change en fonction des scènes. C’est cool, c’est très formateur mais il ne faut pas tomber dans les pièges : refaire la même redondance, refaire les mêmes choses, … il faut toujours chercher où on peut aller. Dans la vie, on évolue tous les jours, on est en constante évolution quoi qu’il arrive et, là, tu tournes tous les jours, tu gardes le même personnage pendant un an, deux ans, voire dix ans pour certains, tu ne peux pas jouer tout le temps la même chose. Et, même, tu ne fais pas ce métier-là pour ça. Du coup, c’est toujours une réflexion, un travail intérieur, que ce soit sur le plateau ou en dehors : qu’est-ce que je peux faire ? Ah non, ça je l’ai déjà fait ! Il faut chercher à chaque fois.

Sur ces deux ans, le personnage a grandi avec vous…Mais peut-être que vous aussi avez grandi avec lui…

Oui ! J’ai beaucoup appris avec Théo !

 

 

Le cadre de tournage et les décors sont d’une grande précision : il y a un sublime travail également de l’équipe déco…

Ils font un travail monstrueux, c’est ouf ! Ils sont géniaux, ce sont des passionnés, c’est vraiment cool !

Pour la suite de cette aventure, que peut-on vous souhaiter, à titre plus personnel ?

On peut souhaiter que Théo dépasse son pèreJ, on peut souhaiter qu’il le dépasse vraiment et que son père reconnaisse vraiment que la nouvelle génération est meilleure que l’ancienne. On peut lui souhaiter aussi que Célia revienne, qu’ils se marient, qu’ils aient des enfants, qu’ils aient, je ne sais pas, une paillotte…

Merci, Khaled, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Moise Santamaria évoque Manu, le personnage qu'il incarne dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Moise,

C’est toujours un plaisir d’effectuer une interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de la Rochelle. A titre personnel, on imagine que ce doit toujours être une joie de participer à cet évènement, qui vous permet notamment de rencontrer le public de la série ?

Ah oui, tout à fait ! C’est toujours plaisant de rencontrer son public, d’échanger avec les gens et, surtout, de voir leur joie et leur plaisir. Même si, nous-mêmes, c’est quelque chose que l’on ne comprend pas forcément. La fan-attitude est quelque chose, à titre personnel, que je ne comprends pas mais je suis touché de voir cela. C’est toujours aussi bien de venir à La Rochelle, c’est une ville agréable, on revoit des journalistes et des bloggeurs que l’on retrouve finalement chaque année et ça permet d’échanger aussi avec les personnes du métier. C’est un lieu de rencontre des métiers de la fiction et de fans. Donc c’est toujours bien d’y venir, c’est toujours plaisant d’être là.

Justement, lorsque vous avez l’occasion de rencontrer le public, quels mots reviennent principalement ?

« Vous faites partie de la famille et de la maison », « J’ai l’impression de vous voir tous les jours », « Vous êtes notre bouffée d’oxygène », « Vous vivez avec nous, je vous ai dans mon salon tous les soirs »,…

La série a démarré il y a quatre ans et, pour autant, la fidélité du public ne se dément pas…

Non, pas du tout, elle ne fait qu’augmenter ! On a même de plus en plus de jeunes, c’est le signe que ça fonctionne plutôt bien. Je ne vais pas taper sur les autres mais on est sur une qualité de feuilleton quotidien qui est largement au-dessus et qui n’a rien à voir. D’un point de vue scénaristique, réalisation, lumière,…C’est tourné comme une série de 6x52, c’est tourné comme une fiction alors que l’on est sur une quotidienne. On est en fait sur une série quotidienne, ce n’est pas un feuilleton, c’est vraiment, je trouve, de très bonne qualité. Il y a même des tentatives de cinéma, des séquences sont silencieuses : des temps, des silences et des regards sont plutôt cinématographiques.

 

© Fabien MALOT/ FTV

 

Votre personnage, Manu, vous offre différentes couleurs artistiques, qui doivent être plaisantes à interpréter…

C’est plaisant et complexe parce que c’est nous qui apportons ces nuances. On ne défend jamais un personnage, on joue une personne et on n’est jamais dans la vie avec quelqu’un comme on est avec un autre, ou dans un groupe social comme on est dans un autre groupe social. Quand on est au travail, on a une attitude avec son collègue qui n’est pas la même que celle que l’on a dans le privé avec un ami de longue date. C’est pareil avec les personnages : avec sa fille il n’est pas comme avec Alex, avec Alex il n’est pas comme avec Becker, avec Becker il n’est pas comme avec Eve. C’est normal ! Dans le privé, quand il déconne au bar, il n’est pas comme au commissariat devant les nouveaux. Ce sont autant de nuances à apporter…Avec des personnes, il peut montrer sa sensibilité, avec d’autres il ne la montre pas. C’est une personne !

Au bout de quatre ans, y a-t-il une part de vous en lui et inversement ?

On ramène toujours le personnage à nous ! A partir des couleurs qui sont prédominantes chez un personnage, on va chercher chez nous ces couleurs pour les mettre dans le personnage. Je m’explique : un personnage qui est colérique, si on a très peu de colère, on va aller chercher ce peu de colère et on va monter le curseur pour essayer de trouver les raisons de sa colère. Donc ça part de nos émotions, ça part toujours de nous finalement. Cela demande à avoir une compréhension de l’état humain et de ce qu’est l’humain, qui n’est pas fait d’un seul bois ni d’une seule couleur.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Les studios de Vendargues regorgent de précision et de finesse dans les décors, ce qui doit être aidant pour vous projeter dans vos scènes…

Oui, oui, bien sûr ! Les décors sont très bien, les décorateurs et les accessoiristes font un très très bon boulot donc, bien sûr, ça nous aide. Je ne pourrais pas faire le commissariat dans un bureau de secrétaire. Oui, c’est très bien fait ! On peut encore aller plus loin dans la précision par des objets plus spécifiques et plus personnels à venir… J

Après quatre ans à l’image, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Qu’elle continue le plus longtemps possible, avec autant de téléspectateurs ! Que l’on continue à satisfaire le public, à faire vivre à tous ces gens, qui nous suivent tous les jours depuis quatre ans, des émotions, des aventures, à leur faire prendre du plaisir, du bonheur, une bouffée d’air pour reprendre les termes du début.

Merci, Moise, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Yvon Back nous parle avec passion du commissaire Becker !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Yvon,

Quel plaisir de nous entretenir à nouveau avec vous !

On se retrouve pour l’édition 2022 du festival de la fiction TV de La Rochelle. A titre personnel, on imagine que ce doit toujours être un plaisir pour vous de participer à ce genre d’évènement ?

Oui, oui ! En plus, La Rochelle particulièrement. J’en ai fait quelques-uns, de festivals. Mais j’aime bien la ville, la région, c’est déjà ça. Il fait beau et ça permet, en revenant régulièrement, de revoir plein de gens que je n’ai pas revus depuis très longtemps et c’est très cool. Pour parler très franchement, on n’a pas forcément envie de venir au début, on se dit que ça va être chiant, avec tous ces gens à qui il faut parler de soi…Je déteste cela ! Et puis, en fait, très rapidement, dès mon arrivée, j’ai revu plein de vieux potes, dont certains que je n’avais pas revus depuis très longtemps. Donc c’est très sympa, c’est très cool ! Globalement, les gens nous accueillent bien, personne n’est méchant avec nous…

C’est aussi l’occasion de rencontrer le public de la série…

Oui, oui, oui ! On a une image un peu anonyme de tout cela et, là, ça s’incarne ! C’est étonnant de voir tous ces gens qui regardent ce programme et certains ont une certaine émotion de nous voir en vrai, c’est un peu étrange !

 

© Cécile MELLA - FTV

 

Globalement, quels retours vous fait le public sur la série et sur le personnage ?

Sur « Un Si Grand Soleil », comme mon personnage est un commissaire un peu erratique, je les impressionne un peu donc les gens me laissent plutôt tranquille. La plupart du temps, c’est pour me dire qu’ils adorent ce que l’on fait, qu’ils adorent la série, que je suis leur personnage préféré… ou pas. C’est plutôt cool ! Les gens sont toujours très étonnés, il y a souvent de l’émotion et c’est troublant. On peut être touchés et gagnés par l’émission que l’on génère chez les autres…Il m’est arrivé de rencontrer des gens qui étaient super émus, qui avaient du mal à parler. C’est globalement sympa !

Votre personnage, le commissaire Becker, vous permet plusieurs palettes de jeu : une très structurée, au travail et une autre plus douce via sa relation amoureuse. Cela vous offre un panel de jeu très large…

Absolument ! Plus on a de partenaires et d’interconnexions différentes, plus c’est intéressant ! Il y a un truc de confiance qui s’est installé, je les ai amenés un peu dans l’humour, l’ironie, la dérision et la distance. Apparemment, les auteurs sont friands de cela, ça leur plait donc on creuse un peu ce sillon-là dans sa relation avec son entourage. Oui, il y a plein de choses à faire…

En plus, au commissariat, on voit l’équipe s’étoffer de plus en plus…

Tout à fait ! Et avoir des relations, en fonction des flics qui dirigent, personnalisées, c’est très cool ! On s’amuse entre nous, même si ce n’est pas écrit, à inventer un relationnel, un passé, ….C’est plutôt marrant à faire.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Sa stature le veut, Becker est très droit mais on le sent aussi très proche de ses équipes…

Bien sûr ! C’est un légaliste et un humaniste. Vraiment, c’est plutôt sympa à faire. Je suis content qu’ils aillent dans cette direction-là.

Vous avez rejoint le programme fin 2018 en tournage. Après 3 ans, votre personnage se rapproche-t-il en partie de vous ?

Oui, bien sûr ! Je crois que, quand on est dans une quotidienne et que l’on fait un feuilleton, c’est quasi obligatoire. Je ne sais pas comment finira ce personnage, ce n’est pas écrit, je pense que les auteurs ne le savent pas non plus. Au départ, ce que l’on a comme matière pour construire un personnage, ce n’est pas grand-chose. Quand on arrive, on a deux à trois sessions à venir mais ça ne suffit pas pour caractériser un personnage. Du coup, au début, on essaie de jouer tout droit, on ne sait pas très bien et, à un moment donné, la solution est d’apporter un peu de nous, de ce que l’on est. Donc, forcément, il y a pas mal de moi en Becker et, en même temps, Becker n’a rien à voir avec moi. J’ai essayé d’amener un peu de distance, un peu d’ironie – l’idée que l’on puisse se moquer un peu de lui me plait-, un peu de maladresse. Le mec est sans doute un peu pince sans rire. Ces propositions-là ont dû plaire aux auteurs car, maintenant, ils m’écrivent des choses qui vont dans ce sens. Oui, il y a un peu de moi là-dedans.

Dans les studios de Vendargues, on retrouve une vraie finesse pour chaque décor, ce qui doit être très aidant pour vous…

Bien sûr ! Il y a des commissariats comme cela : en termes d’équipements et de qualité de peinture sur les murs, il y a du boulot. On est dans quelque chose d’un peu défraichi, c’est un vieil établissement, ça mériterait une petite réhabilitation. Mais les commissariats sont comme ça…Quand on voit parfois avec quoi travaillent les mecs, on peut se dire, sans déconner, qu’il y a un problème. Un pote me racontait qu’il avait porté plainte pour une effraction sur sa bagnole et qu’il s’était retrouvé face à un flic dont l’ordinateur ne fonctionnait pas et qui n’avait pas de réseau. C’était très compliqué ! Donc, oui, sur les infrastructures, il y aurait peut-être un petit budget à prévoir…

Cette qualité de décor concerne en tout cas tous les tournages sérieux, cela participe au réalisme de ce que l’on tourne.

 

© Cécile MELLA - FTV

 

Après trois ans d’image, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Qu’il arrive plein de trucs à Becker, auxquels je ne m’attends pas, qu’il me surprenne, comme les auteurs savent le faire. En général, ils aiment bien nous emmener dans certaines zones…C’est comme à « Fort Boyard », pour l’avoir fait une fois, où on nous demande au début ce que, surtout, on n’aime pas ou que l’on n’a pas envie de faire…il ne faut surtout pas leur dire ! On m’avait prévenu et je ne leur avais pas dit que je n’aimais pas les insectes… Pour être sûr de ne pas y être confronté. La seule chose que j’avais dite, parce que c’est vraiment quelque chose que je ne supporte absolument pas, c’est que je suis claustrophobe. Bien évidemment, très rapidement, j’ai été en prison et j’ai dû faire des épreuves de claustrophobie auxquelles je ne voulais pas être confronté. Peut-être que les auteurs sont un peu comme cela aussi, je pense et j’ai l’impression qu’ils aiment bien emmener les personnages dans des zones qui ne sont pas de confort et c’est très bien, c’est ça qui nous réveille un peu.

Merci, Yvon, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Mélanie Maudran revient sur cette année riche en émotions pour son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Mélanie,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel échange !

Nous sommes ici au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. Sans doute que ce doit être un plaisir renouvelé pour vous de participer à cet évènement, qui est l’occasion notamment d’une rencontre avec une partie du fidèle public de la série ?

Oui, oui ! C’est sûr que l’on a peu l’occasion. Le Covid, en plus, est passé par là donc il n’y avait vraiment plus aucun contact. Tout à l’heure, on a fait une séance de dédicaces et c’est vrai que c’est toujours agréable d’avoir les gens en face, ils nous font des retours souvent très précis sur les intrigues, sur le personnage, il y a un échange qui est toujours intéressant. Voilà, on est ravis de les voir à l’occasion de festivals comme La Rochelle.

Justement, quels mots emploient-ils lorsqu’ils vous parlent de la série et/ou de votre personnage de Claire ?

En ce qui concerne le personnage de Claire, il y a le mot « douceur » qui revient souvent. Je ne la trouve pas toujours si douce que cela mais, je ne sais pas, apparemment elle dégage quelque chose sur le temps d’assez enveloppant. Là, dernièrement, ils n’ont pas aimé la voir se faire malmener par Hélène, c’est vrai. Il y a ceux qui se rangent derrière Claire en pensant que, effectivement, ça n’étaient pas les médicaments et ceux qui se disent que Claire devraient un petit peu se calmer, reprendre le cours de sa vie et passer à autre chose. Je pense que tous ont un peu raison, il ne faut pas minimiser ce qui lui est arrivé car elle a eu un réel trauma. S’ajoute à cela la disparition de sa meilleure amie donc elle est vraiment dans une phase traumatique, je pense, de sa vie. Mais il faut qu’elle aille vers l’apaisement et vers le bonheur. Elle a une belle famille, elle aime sa famille, elle aime son homme, elle aime ses enfants et c’est ce vers quoi elle tend, notamment avec l’emménagement dans la maison, qui est un grand changement aussi pour toute la famille et qui va donner lieu à beaucoup de situations sympas de vie de famille recomposée. C’est sympa !

Vous avez évoqué toutes les émotions qu’elle a connues sur la saison écoulée. Pour vous, artistiquement parlant, ça doit être très plaisant de pouvoir ouvrir et refermer ces tiroirs et ces palettes de jeu, pour avoir ces différentes couleurs…

Oui, oui ! Le but est d’aller puiser, à chaque fois, dans des choses un peu inexplorées, autrement on est dans quelque chose d’un peu redondant. Et puis le personnage pourrait lasser. C’est vrai que ça n’a pas manqué de rebondissements pour mon personnage cette année et c’était vraiment haletant de l’amener dans ces zones de désespoir, clairement, de trahison. Elle a été complètement abasourdie par ce que lui a fait Hélène, ça dépasse l’entendement et elle ne peut pas entendre que ce soit uniquement l’effet de médicaments. Là, la cerise sur le gâteau est quand son père vit une histoire avec elle : elle ne peut pas entendre que tout ça ne soit pas monté depuis le début, dans une stratégie magnifique d’Hélène. Oui, j’ai été extrêmement bien servie en termes de palettes de jeu, d’émotions et de plein d’autres choses. J’ai aimé traverser l’année avec Claire, c’était bien !

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Parmi les émotions, on peut notamment penser à cette scène nocturne, silencieuse, dans laquelle elle boit un verre à la santé de son amie disparue…

Oui, c’était une très belle scène à tourner. On a tourné de nuit, j’avais cette Mustang qui avait été amenée par un collectionneur, il y avait tout un truc autour de cette nuit de tournage. Parfois, il y a des moments un peu suspendus comme cela…En fait, c’est ce soir-là que Claire a dit adieu à son ami, c’est sa manière à elle de lui dire au-revoir. Elle est tellement en elle qu’elle la voit près d’elle ce soir-là et elle partage ce moment avec elle, alors qu’elle n’est plus là…Mais elle a vraiment vécu ce moment ! C’était un chouette moment à tourner !

Cela fait maintenant quatre ans que la série est à l’antenne, avec une fidélité du public qui ne se dément pas, bien au contraire. Sans doute que cela doit vous rendre très fière ?

Oui, oui ! On a eu un démarrage en trombe au commencement de la série et le tout était que ça ne s’affaisse pas au bout de deux mois. En fait, le public a toujours été présent, a toujours été d’une fidélité sans relâche : oui, ça fait chaud au cœur, ça prouve que cette série sait se renouveler. Elle va puiser dans des ressources pour ne pas lasser, c’est du boulot, tant au niveau des auteurs que pour nous comédiens, qui essayons d’emmener nos personnages dans des endroits où les gens sont surpris de les voir. C’est un challenge à renouveler en permanence !

Vos studios de Vendargues sont d’une minutie très impressionnante et certainement que cette dernière vous aide à vous projeter rapidement dans vos scènes et dans les émotions à traverser…

Ah oui, oui ! De toute façon, c’est un ensemble, il y a les décors, les costumes,…il y a tellement de choses qui entrent en compte mais le décor, c’est vrai, détermine beaucoup de choses. Là, je le vois, on n’est plus dans cet appartement, on est dans une maison maintenant, on est déjà dans une autre énergie car ce ne sont pas les mêmes espaces, pas le même lieu, ça ne vit pas de la même manière, ça ne se ressent pas de la même manière. On revient à ce travail d’équipe, chaque corps de métier apporte une touche à la finalité et au résultat global. C’est vraiment vraiment un travail d’équipe et sur la longueur.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

L’horaire le permet et le nécessite aussi, de nombreuses scènes se confondent avec des scènes de cinéma…

Complètement ! On parlait de cette scène d’adieu à Myriam : quand je l’ai vue, entre la musique choisie par notre directeur artistique et la manière de filmer, oui, la différence ne se voit pas. Aujourd’hui, on est capable de faire des choses de très grande qualité en quotidienne, de belles choses, de belles images, et de raconter de belles histoires.

Au fur et à mesure de ces quatre années de tournage, consciemment ou inconsciemment, y a-t-il du Claire en vous, ou inversement ?

Oui, à un moment donné, quand on accompagne un personnage comme cela sur plusieurs années, je crois que, de fait, c’est évidemment de la composition : Claire n’est pas moi et je ne suis pas Claire mais il y a un peu de Mélanie en Claire, forcément. Cela reste de la composition mais on injecte forcément un peu de nous aussi, ça va tellement vite, on cumule tellement de scènes que, à un moment donné, l’instinct a une part hyper importante dans notre travail. On est obligés et, forcément, dans l’instinct, il y a de nous.

Merci, Mélanie, pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Aurore Delplace fait le point sur l'évolution de son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Aurore,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. On imagine sans doute le plaisir que cela doit être d’y participer et de pouvoir rencontrer une petite partie du public de la série ?

Oui, je n’avais jamais fait ce festival, c’est vrai que c’est très très agréable de voir ce que cette série génère et provoque chez les gens qui la regardent tous les soirs et chez qui on est tous les soirs. Ça fait du bien, ça fait du bien au cœur, ça fait du bien de se dire que l’on ne fait pas les choses pour rien parce que ça les rend heureux. On le reçoit, du coup, et c’est vraiment agréable.

J’avais beaucoup entendu parler du festival, j’étais vraiment contente de le faire !

Ici ou ailleurs, lorsque vous avez l’occasion de croiser des téléspectateurs, que vous disent-ils, sur le programme ou sur votre personnage, Johanna ?

Souvent, ils disent « merci », ils nous remercient pour le divertissement. Surtout aujourd’hui, je pense que les gens en ont besoin. Sinon, mon personnage ne laisse pas vraiment indifférent. Soit « Faites attention, on ne vous aime pas trop », soit « on vous adore », c’est soit l’un soit l’autre, ce n’est jamais très équilibré. Soit, vraiment, on m’adore, soit pas du tout !

Justement, sur son côté plus professionnel, comme il a été dit dans une séquence diffusée récemment, elle est un vrai pitbull qui ne lâche rien…

Oui, elle est très entière, tout le temps à fond. Quand elle veut quelque chose, qu’elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs. C’est génial à jouer parce que je ne suis pas comme ça, donc c’est super !

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Vous êtes à l’image depuis trois à quatre ans maintenant. Pour autant, sur d’autres aspects de sa personnalité, vous sentez-vous proche d’elle ?

Ah mais oui, on s’est rencontrées ! Dans la vie, j’ai réussi à prendre d’elle, j’y suis parvenu petit à petit parce que je suis quelqu’un de très timide à la base, de toujours souriante, qui n’ose pas vraiment dire non. Donc j’ai réussi à prendre ça, à prendre confiance, à assumer que je suis une femme, avec tout ce que ça inclut. Et inversement, je pense que j’ai réussi à amener d’Aurore dans Johanna un peu plus de douceur, un peu plus de soleil, pour que l’on ait un peu plus d’empathie et qu’on la comprenne un peu mieux. Je pense que l’on a réussi toutes les deux à se mélanger, c’est intéressant ! A force de jouer un personnage, on le connait de mieux en mieux et on lui donne plusieurs palettes, plusieurs couleurs, c’est vraiment intéressant. Je trouve que c’est une chance pour un comédien de jouer un personnage comme cela aussi longtemps et de pouvoir aller dans toutes ces palettes différentes.

Sur une quotidienne, vous avez le temps de faire grandir votre personnage…

On va dans des registres totalement différents. On a une chance énorme, en tant que comédiens, de pouvoir aller visiter le drame, de pouvoir aller faire de la comédie. Je rêve d’aller un peu plus dans l’humour, j’adorerais ! Je ne sais pas si Johanna pourra, un jour, être comique mais j’adorerais car ce serait un peu plus moi.

Avoir un personnage aussi longtemps est vraiment génial, on peut amener plein de choses et en tester plein aussi.

Sur le plan personnel, on avait aussi pu la découvrir dans deux relations différentes mais cette partie-là de sa vie est moins à l’image actuellement…

Ça revient ! J’ai tourné énormément au mois d’août et elle va de nouveau avoir des déboires amoureux. Peut-être va-t-elle retomber amoureuse de quelqu’un, avec qui ça ne va pas être facile. Mais, en tout cas, ça va être fort !

On le sait, sur une quotidienne le rythme de tournage est plutôt soutenu. Artistiquement parlant, c’est une vraie école…

Ah oui ! Je pense que c’est la plus belle école : quand on a fait ce genre d’exercice, on peut tout faire ! C’est là où je me dis que, moi qui rêvais de cinéma, j’aurais peur de m’y ennuyer. Sur la série, ça va vite et on doit vite être dedans. Personnellement, moi qui suis hyperactive, j’aurais, je crois, du mal à attendre longtemps et à faire une séquence en dix heures. Même si je ne serais pas contre un grand rôle J

Récemment, j’ai fait un téléfilm unitaire où je jouais une handicapée. Cela n’a rien à voir avec ce que je fais en Johanna, ça a été génial aussi. Je me dis que le fait d’avoir appris autant sur la série m’a permis d’être très à l’aise. J’ai eu plus de temps et je me suis dit que, avec USGS, je suis vraiment dans une super école. J’apprends plein de choses tous les jours !

Dans les studios à Vendargues, vous avez la chance d’avoir un outil de travail où les moindres détails de décor sont marquants…

Tout est travaillé ! Ça aide à se projeter et à aller vite. Les équipes techniques sont fortes, j’adore les décors des bureaux de Johanna et Florent. Quand on rentre et que l’on voit tous ces fonds verts, on ne s’imagine pas ensuite ce que ça donne à l’écran : c’est incroyable ! Dans le fond, le grand couloir n’existe pas en fait, c’est assez fou…

Après ces quatre années dans la peau de Johanna, quel regard portez-vous à présent sur son évolution ?

Je trouve qu’elle évolue très bien, en tout cas j’aime la manière dont elle évolue. Encore une fois, j’ai trop de chance. Je me laisse porter, je ne demande jamais ce qui va lui arriver, j’aime lire et découvrir ce qui lui arrive. Je pense que les auteurs doivent s’inspirer de la manière dont on joue, dont on aborde le personnage, pour écrire après. C’est pour cela que j’aime la manière dont il évolue parce que je pense qu’ils se sont inspirés de ce que j’ai pu amener de moi dans ce personnage. Finalement, on est en symbioseJ.

Vous parliez du cabinet d’avocats, vous y êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux…

Oui…et il va se passer plein de choses ! Justement, avec Catherine, dans le rôle de Claudine : elle va vouloir s’associer mais pas nous, elle va du coup vouloir un peu se venger, elle qui est un peu spéciale. Johanna va ainsi avoir des problèmes, comme d’habitude… J. Elle va encore devoir aller chez les flics…

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Au-delà de la série, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

J’ai eu ce film, j’espère en avoir d’autres, ça permet une respiration et ça fait du bien ! Même si je suis très heureuse et que je ne m’ennuie jamais, avoir d’autres rôles permet de faire d’autres choses. Cela fait un moment que je le dis, j’aimerais aussi me remettre à la musique. Mes chansons sont un peu sur le côté, il faudrait que je les reprenne.

L’unitaire s’appelle « La vengeance sans visage », pour France 2. J’y ai le rôle féminin principal, on a tourné à Gap, Martigues et Aix-en-Provence et j’ai sauté en parachute. C’était incroyable, j’ai fait un saut en tandem, en homme volant. C’était génial, je me suis vraiment éclatée à faire ce film.

Vous avez donc la chance de connaitre des cadres et lieux de tournages très agréables…

Oui, plutôt sympas ! J’ai quitté Paris, j’en suis très heureuse. Je me sens très très très chanceuse !

Après quatre ans sur USGS, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que ça continue, que mon personnage dure et qu’il lui arrive encore plein de misères ! Après, évidemment, d’avoir des rôles ailleurs, j’appelle cela des petites parenthèses, tout en restant proche de Johanna car j’aime cette série, elle fait partie de ma vie maintenant. J’espère que ça durera longtemps !

Merci, Aurore, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Syndrome [E] : Laure de Butler nous dévoile les coulisses de la nouvelle série évènement de la chaine !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laure,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !

On se retrouve au Festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle, pour « Syndrome [E] », prochainement diffusé sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici pour défendre ce chouette projet ?

Absolument ! C’est toujours excitant de pouvoir présenter dans de bonnes conditions, comme une salle de cinéma, c’est un moment extrêmement privilégié et un lieu sacré, qui permet quand même aux téléspectateurs d’être dans une immersion complète. Donc c’est très précieux. Et puis c’est toujours très très agréable d’être choisie pour être mise en avant et de pouvoir échanger avec le public, ce qui n’arrive jamais quand on passe directement à la télé. C’est toujours un rapport très étrange, alors que l’on fait les films et les séries pour les partager, pour un public. Donc c’est très très agréable !

Si l’on revient quelques temps en arrière, qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?

J’ai toujours beaucoup aimé le polar et le thriller, j’ai toujours travaillé ce genre. Là, c’était très excitant pour moi parce que ça avait évidemment tous les codes du polar et du thriller mais il y avait ce petit plus du genre, où le challenge pour moi était de m’amuser avec les codes du genre, de pousser un peu les curseurs du fantastique mais, en même temps on n’est pas dans le fantastique, de l’horreur mais, en même temps, on n’est pas dans l’horreur. Donc voilà, le challenge était de comment naviguer dans ce mélange des genres et ça c’était nouveau. C’est ça qui m’a séduite, surtout. Après, il y avait évidemment les trois pays, qui donnent trois univers différents avec une excitation visuelle qui est toute nouvelle aussi. C’est toujours très enthousiasmant d’être confronté à des choses nouvelles à regarder, il y a quelque chose d’excitant.

Du coup, cela permet une palette et des couleurs artistiques très diversifiées, très variées. Ce qui doit être, pour vous, on l’imagine, très plaisant à exploiter ?

Bien sûr ! C’est beaucoup plus riche du coup. On s’est évidemment posé la question de comment mettre en place ces trois univers, en même temps il fallait les lier, les différencier mais il ne fallait pas non plus qu’on se dise que ça n’avait rien à voir, que c’était une série nouvelle quand on tournait au Maroc, ou quand on tournait au Canada. Donc ça, c’était un enjeu sur lequel on a beaucoup discuté avec les producteurs et donc avec mon chef opérateur, très vite, on a proposé des palettes de couleurs avec une palette précise pour chaque pays. On a décliné, on a partagé avec l’équipe décors, avec les costumes et, en même temps, trois palettes différentes qui avaient un lien de colorimétrie qui pouvait inclure le tout dans un global. Mais oui, oui, ce sont des recherches extrêmement excitantes, c’est excitant de créer un nouvel univers, de faire de nouvelles propositions.

Il y a un très chouette casting également qui vous accompagne et qui permet ce beau résultat…

Oui, oui, je suis très très fière du casting éclectique de joyeux compagnons de route en plus. Mais c’est vrai que l’on avait envie de faire une proposition qui était différente, qui n’était pas forcément d’avoir les mêmes bandes, les mêmes familles d’acteurs mais de mélanger des gens qui venaient d’univers différents. Parce que le projet était de toute façon tellement fou, il y avait cette ampleur-là mondiale que l’on s’est dit qu’il fallait garder cette ampleur à tous les niveaux et, donc, qu’il fallait mélanger. On a tous été très vite raccords, que ce soient la production, la chaine, le directeur de casting pour se dire qu’il fallait que l’on ait quelque chose de nouveau, visuellement et d’éclectique du coup.

 

 

Vous l’avez dit, pour certains, ce n’est pas leur univers, ils sortent de leur zone de confort et ce sera sans doute une curiosité supplémentaire pour les téléspectateurs…

Oui, on l’espère ! Les acteurs, c’est comme nous à la réalisation, on aime bien changer de genre, on aime bien ne pas être associés à tel ou tel genre, même si on a des prédilections évidemment. Mais les murs sont faits pour tomber, c’est là où il y a une richesse artistique, une excitation nouvelle qui se crée donc j’espère, évidemment, que ce mélange-là va ramener de la curiosité, clairement c’est le but.

A titre plus personnel, au-delà des nombreux mois de tournage, combien de temps aura duré cette aventure ?

J’ai commencé en décembre 2020, on a commencé le tournage en mai 2021, on a fini de tourner en octobre et la post production a été terminée en mars 2022. Donc ça fait une bonne année et demie, c’est pour cela qu’il faut bien choisir ses projets parce que ça prend du temps. Là, ça y est, on a fait la dernière projection, c’étaient les derniers adieux, maintenant c’est au public. C’est toujours un moment un peu particulier, c’est tellement d’implication émotionnelle que, tout d’un coup, de se dire que ça appartient au public… j’espère qu’ils ne seront pas trop méchantsJ.

Justement, quels sont les principaux retours que vous avez pu avoir du public à l’issue des projections que vous évoquiez ?

Pour l’instant, les gens ont l’air content, ont l’air surpris et ça, ça me plait beaucoup qu’ils soient surpris et déroutés. Donc, non, pour l’instant, les retours sont bons. Après, j’imagine que les gens ne viennent pas vous insulter dans la rue…En tout cas, on a un enthousiasme certain, qui est très appréciable. On espère le même à l’antenne, le couperet va tomber très vite.

Ce fut un plaisir, Laure, d’échanger avec vous !

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TF1 / Syndrome [E] : Kool Shen nous raconte sa participation à ce nouveau programme policier !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Kool Shen,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On vous retrouve au Festival 2022 de la Fiction TV de La Rochelle, pour « Syndrome [E] », prochainement diffusé sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être présent ici pour défendre et soutenir ce beau programme ?

Ah oui, oui. Déjà, le plaisir a été d’y participer, un honneur même vu le casting, vu la réal, vu le projet, vu le scénario que l’on m’a mis dans les mains. Donc ça, déjà, pour moi, c’était un honneur. Et de se retrouver ici pour le défendre, dans cet endroit magnifique, ce n’est que du plaisir, c’est la suite quoi.

Si on revient à l’origine de cette aventure, quelles raisons vous avaient incité à y participer ? Qu’est-ce qui vous avait plu à la lecture du scénario ?

C’est à la lecture du scénario, comme toujours. Je ne connaissais pas ce que faisait Laure du Butler, j’avais une idée du casting parce que l’on m’avait dit que Vincent Elbaz et Michèle Bernier allaient y participer, j’avais quelques noms. Donc ça, déjà, ça donne envie. Et puis, ensuite, ça a été à la lecture. Je ne connaissais pas non plus les bouquins de Franck Thillier donc ce n’était que l’adaptation que j’ai lue en scénario. Comme ça le fait tout le temps quand je décide de faire un projet, c’est que vraiment j’ai été emballé par l’écriture. Donc j’ai trouvé le projet ambitieux, je trouvais que c’était hyper bien écrit, je trouvais que pour une série TF1 c’était très ambitieux. Après, tu rencontres Laure, tu regardes ce qu’elle fait, tu te rends compte qu’elle est brillante et qu’elle a encore beaucoup d’autres qualités que des qualités cinématographiques et ça s’est confirmé durant le tournage, à sa façon de mener une équipe pendant six mois. Parce qu’une série, ce n’est pas comme un film, ce n’est pas 5 à 6 semaines. Alors, c’est étalé sur 6 mois mais il y a peut-être 4 mois intensifs, avec une coupure en juillet. Ça, il faut le tenir sur la durée et Laure est une cheffe d’orchestre remarquable.

Vous évoquiez l’intensité de tournage en termes de rythme…mais aussi sans doute en termes d’émotions, à en juger par les thèmes abordés ?

Il y a de ça mais on a une équipe d’acteurs qui s’est super bien entendue. Mais avec aussi l’équipe autour, Laure sait très bien le faire, on savait prendre des récréations entre les scènes, entre les jours, dans les soirées que l’on passait ensemble. C’était important parce que la tension est palpable tout au long de la série. Alors, tu as des moments où tu restes dans des scènes donc tu es très très focus sur le truc mais ça fait du bien d’entendre Vincent Elbaz sortir une connerie entre deux scènes.

 

 

En tout cas, ce doit aussi être une fierté de défendre en prime des sujets aussi forts ?

Oui, oui, oui, on est contents d’avoir l’impression que la direction est parfois peut-être un peu plus ambitieuse…

Vous parliez de l’adaptation du livre. En avez-vous lu quelques extraits en amont du tournage ?

Déjà, je ne suis pas un grand lecteur, de base. Donc je ne connaissais même pas Thilliez, j’avoue mon inculture en direct. Donc je n’avais même pas lu de bout, je me suis fié simplement au scénario que l’on m’a proposé.

A titre personnel, avez-vous déjà pu voir toute la série ? Comment l’avez-vous reçue ?

Oui ! En plus, on fabrique un film, on fait des scènes. Laure, qui est du début jusqu’à la fin, peut avoir une idée de l’ensemble du truc. Quand tu viens avec parcimonie comme moi, c’est une grosse découverte. Quand tu arrives à la fin, tu ne sais pas, tu as lu le scénario, tu vois qu’ils vont te refaire la même chose si tout va bien mais cette ambiance générale, tu ne l’as pas vraiment en tête donc tu prends un peu tout dans la gueule, comme un peu un téléspectateur. Ce n’est pas tellement différent. Tu ne sais même pas comment les scènes vont être montées les unes après les autres donc c’est aussi une surprise, une découverte et plus qu’une agréable surprise, j’ai été plongé, captivé par cette histoire. J’ai hâte de découvrir, bien sûr, les retours du public.

Merci, Kool Shen, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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