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Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : Manon Brunet évoque ses deux médailles !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Manon,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Vous revenez des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, couronnée de deux médailles, une en argent au sabre par équipe et une autre en bronze au sabre individuel. On imagine que le retour en France a été joyeux et que la communion avec le public français vous a fait chaud au cœur ?

Oui, complètement, c’était inattendu. On savait qu’on nous attendait au Trocadéro mais je ne pensais pas qu’il y aurait autant de personnes. Ce qui a été prévu était magique. Pouvoir remonter le lieu et courir avec du public autour m’a donné des papillons au cœur.

Quel bilan tirez-vous de vos Jeux, comparativement aux objectifs que vous vous étiez fixés avant d’y aller ?

L’objectif était de ramener deux médailles, bien sûr les plus dorées possibles. Là, il n’y en a pas eue de dorée mais il y a quand même eu deux médailles donc je suis quand même contente. On va dire que c’est presque parfait, justement parce qu’il manque un peu d’orJ. Mais je sais à quel point Rio s’était mal passé et à quel point c’est dur pour beaucoup de sportifs de ramener des médailles alors qu’ils les méritent. Donc c’est un très beau bilan.

L’absence de public, sur place, a-t-elle été perturbante ? Comment vous y êtes-vous accommodée ?

Non, franchement, pour moi ça a été. En escrime, en général, on n’a pas énormément de public. Le public est souvent constitué des autres membres de l’équipe de France qui viennent nous soutenir. Pour l’épreuve individuelle, j’ai eu beaucoup de chance grâce au malheur des autres puisque l’équipe de fleuret et mes équipières ont perdu plus tôt dans la compétition donc ils ont pu être avec moi tout au long de la journée. J’ai eu, du coup, énormément de soutien avec le staff, l’équipe de fleuret et l’équipe de sabre féminines. J’ai eu du monde derrière moi et je les ai beaucoup entendus. Pour ce qui est de l’épreuve par équipe, on a eu pas mal de staff avec nous. Il y avait très peu de bruit mais, finalement, dès qu’il y avait des encouragements pour nous, on les entendait donc c’était quand même top.

 

 

Lors de la compétition en individuel, la première de deux disputées, vous perdez en demi-finale. Avec le recul, selon vous, qu’est-ce qui vous a manqué pour atteindre la finale ?

J’ai eu peur, tout simplement. J’ai eu peur de refaire comme à Rio et de reperdre en demi-finale, du coup je ne me suis pas amusée, j’ai plus pensé aux conséquences qu’au match que j’étais en train de jouer. Ce qui m’a manqué, c’est juste de faire de l’escrime comme je l’ai fait toute la journée et de m’amuser ou de me bagarrer. Ce match était à ma portée, clairement et je l’ai raté toute seule.

Comment avez-vous alors réagi pour trouver l’élan et la motivation lors de la finale pour le bronze ?

Je ne l’ai vraiment pas fait toute seule, cette défaite m’a vraiment replongée dans Rio et ça a été vraiment très très dur. J’ai énormément pleuré, j’étais à peine sortie de la piste que je disais déjà que je ne pourrai pas y retourner pour me bagarrer pour une médaille. Je souffrais, vraiment, de me dire que j’étais en train de recommencer ce qui c’était passé il y a cinq ans. Donc j’ai eu mon coach qui a essayé un peu de me bousculer, j’ai eu ma coéquipière, Charlotte Lembach, qui est venue directement, qui m’a laissé pleurer avant, elle aussi, de me bousculer. Puis les autres filles de mon équipe qui m’ont soutenue, les fleuristes, le staff. Surtout, j’ai eu mon copain qui avait fait l’épreuve individuel et qui avait dû rentrer le lendemain, qui a réussi à m’avoir au téléphone, qui m’a vraiment fait un briefing de dix minutes pour me remettre dedans, pour pas que j’oublie pourquoi j’étais là, pour me rappeler que j’aurais signé une semaine ou un jour plus tôt pour une médaille de bronze donc qu’il fallait que je me batte. Donc j’ai vraiment eu un collectif autour de moi pour me remobiliser.

 

 

Cette médaille permet-elle de prendre un peu de recul sur ce qui s’était passé à Rio cinq ans plus tôt ?

C’est exactement ça ! Je n’étais pas « triste » de ma quatrième place à Rio parce que j’avais vécu une journée extraordinaire mais, finalement, on ne se souvient que des Jeux Olympiques et, depuis Rio, il s’est quand même passé beaucoup de choses. En fait, on me présentait souvent et presque toujours par rapport à Rio et cette quatrième place. Ca commençait à me tenir à cœur de me dire qu’il fallait que je change ça. Il fallait que l’on oublie cette quatrième place parce que, même si je ne l’ai pas oubliée, j’ai avancé avec donc je voulais que les gens avancent aussi. Avec cette médaille de bronze, je suis heureuse de pouvoir montrer que je n’étais pas que quatrième finalement.

D’ailleurs, vous y avez retrouvé les mêmes arbitres. Quelle avait alors été votre réaction à la découverte de cela ?

C’est arrivé en demi-finale, comme à Rio. C’est ce que je disais, ça m’a replongée dans la peur. J’avais commencé à cogiter avant la demi, pendant la grande pause après les quarts de finale, j’en avais un peu parlé, j’avais un peu évacué, je m’étais dit « allez, c’est bon, on oublie ». Finalement, quand j’arrive, juste avant de monter et que je vois les arbitres, je me dis juste que c’est une blague, qu’ils se moquent de moi et qu’ils me challengent. J’ai essayé de me dire que j’allais être plus forte qu’eux mais, au final, Rio est revenu trop fort sur moi et je n’ai pas réussi à passer au-delà de ça. Voilà une piste de travail pour moi, si jamais ça recommence à Paris.

 

 

Quelques jours plus tard, vous décrochez l’argent, par équipe. Cette deuxième médaille a-t-elle une saveur différente, parce que remportée à plusieurs ?

En fait, ce sont vraiment deux compétitions complètement différentes donc deux médailles complètement différentes. Ma médaille de bronze m’a fait du bien et m’a énormément soulagée, moi personnellement. Comme je dis, on oubliait que j’étais quatrième, maintenant je suis troisième. Pour ce qui est de l’équipe, on avait aussi raté à Rio et ça avait été pour nous, les trois titulaires, très dur de s’en remettre. Ca fait huit ans que l’on est en équipe tous ensemble, on a décroché beaucoup de médailles en championnats du monde et Rio avait été un énorme échec pour nous trois, en individuel comme par équipe. Du coup, pour l’équipe, ça avait été vraiment très dur à surmonter. De revenir et de prendre une médaille d’argent, une belle médaille, ça a vraiment été une autre revanche. En plus, avec les filles avec qui je m’entraine et avec qui on se bouscule depuis des années, c’était vraiment cool à faire. Quand on a gagné la demi-finale, on a versé quelques larmes, on savait que l’on reviendrait cette fois avec une médaille et que tout ce que l’on avait fait pendant ces cinq ans n’avait pas servi à rien. Donc, forcément, après la finale, on était un peu frustrées, on était capables d’aller chercher l’or et ça ne s’est pas joué à grand-chose. Mais, quand même, on est revenues cette fois avec une médaille d’argent et on sait à quel point c’était dur.

Racontez-nous d’ailleurs cette journée intense, à enchainer les relais, en alternant soutien aux camarades et jeu en lui-même.

Oui, en fait, par rapport à l’individuel, on ne commence pas du tout la journée pareil. Par exemple, sur l’individuel, on ne tire pas à la même heure donc on va chacune au petit déjeuner quand ça nous chante, on reste de notre côté, on se dit « bonne chance » et on se sert la main, on fait donc chacune notre petite routine de notre côté. Alors que, pour la journée par équipe, dès le matin on se réveille ensemble et, avant de quitter la chambre, on se fait un câlin pour se dire « allez, c’est parti, ça commence aujourd’hui », on rigole, on prend le temps de papoter, on s’écoute, dès que l’une a un petit bobo ou a envie de parler, on est vraiment les unes avec les autres. Dès que l’on rentre en chambre d’appel, on a des petites routines : Charlotte Lembach nous tape un peu les fesses pour nous dire « allez, c’est le moment », on se fait un câlin, on se donne des petites paroles pour se dire « bon, il faut profiter, on va se faire ça ensemble ». On échange aussi énormément avec les coachs. On est quatre filles avec deux coachs donc on a vraiment des routines, aussi un cri de guerre sur la piste. Sur le banc, on communique, on échange avec les coéquipières sur son ressenti par rapport à chacune des adversaires, on se donne un peu des astuces. Les coachs aussi. On se checke beaucoup les mains, on s’encourage, on communique et c’est vraiment quelque chose qui s’enchaine toute la journée. Quand une a peur, elle n’hésite pas à le dire et on lui rappelle que l’on a confiance en elle. Ça rassure un peu tout le monde et ça permet de relâcher, de dire à la fille que l’on est là avec elle. C’est vraiment fait d’un coup, on ne s’arrête pas, on fait plein de choses ensemble, on a plein de routines, on essaie de profiter ensemble. C’est un travail d’équipe, on sait que les autres vont faire le travail derrière, on se soulage les unes avec les autres.

On vous a vue particulièrement communicative avec vos coéquipières, en les conseillant et en les encourageant…

Oui, c’est ça. On essaie de rester assez calme sur le banc et de crier de temps en temps pour soutenir. Si on voit que ça se passe bien, on fait chacune notre part, on s’encourage un peu mais c’est plus le rôle de la quatrième et du coach. Pour les deux filles qui tirent, en dehors de celle qui est sur la piste, on essaie de se concentrer mais il y a des moments où on ne peut pas s’empêcher de donner des conseils. Si on voit de la panique sur la piste, on essaie de trouver une solution, on essaie d’aider. Là, c’est un peu complètement fou sur le banc mais c’est aussi ça qui est beau. Ça va dans les deux sens, quand une gagne un relai, tout le monde est à fond. Il y a des moments où c’est calme, quand ça avance bien et que c’est cool mais, dès que ça devient un peu chaud, que ce soit négatif ou positif, le banc crie. Donc c’est assez fort.

Malgré le contexte sanitaire et les restrictions imposées sur place, avez-vous quand même pu soutenir vos camarades masculins notamment ?

Normalement, on n’a pas le droit. On n’a pas pu aller soutenir les fleurettistes femmes. On avait trop de peu de temps et on devait s’entrainer les jours de leurs compétitions. On était déjà dans l’avion quand le fleuret hommes était sur la piste. Mais on a réussi, le lendemain de notre épreuve, à aller voir Clarisse Agbegnenou combattre sa demi et sa finale. On n’avait pas trop le droit mais on a réussi à se faufiler dans le gymnase. C’était quelque chose de super, on a vécu les deux matchs avec le collectif France de judo. Nous croyions que nous crions beaucoup mais, à côté de l’équipe de judo, ça n’a rien à voir. C’était super en tout cas, on a vraiment senti toute la pression qu’il y avait.

 

 

On vous imagine impatiente de retrouver les Jeux dans trois ans, chez vous, en France…pour aller chercher l’or cette fois-ci ?

C’est ça, c’est l’objectif, ça va vite arriver. Trois ans, c’est quand même très court, il ne faut pas perdre trop de temps. Même s’il faut prendre le temps de se reposer et de profiter de ces médailles, il faut quand même vite retourner travailler parce que je veux revenir avec de l’or à Paris.

A plus court terme, quel est votre programme ? Quid des prochains objectifs ?

Un peu de repos, un mois de vacances est prévu, avant un retour en septembre à l’entrainement. Les championnats d’Europe de septembre ne sont vraiment pas sûrs car ceux de juin avaient été annulés. En novembre, il y aura la coupe du monde à Orléans. En 2022, il y aura les championnats d’Europe et du monde qui seront déjà dans les objectifs de médaille.

Merci, Manon, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Fort Boyard : Elsa Fayer évoque sa quatrième participation au programme estival de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elsa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous partez, ce samedi 14 août, à l’assaut du fort pour la quatrième fois. On imagine, à titre personnel, le plaisir et la joie que ce doit être de participer à nouveau à cette émission emblématique et mythique de France 2 ?

C’est vrai ! C’est toujours une joie de retourner sur le fort, d’y être conviée. De mon côté, c’est la quatrième fois. A chaque fois, c’est différent, les épreuves changent, les équipes changent, les associations changent. Donc on se remet toujours un peu sur le grill. C’est vrai que c’est ce qu’il y a de plus savoureux dans cette expérience et cette aventure. On se dit que l’on ne sait pas du tout à quoi on va être confronté et que l’on va être obligé de se dépasser. On ne sait pas trop comment on va y arriver mais, voilà, c’est toujours une aventure d’être sur le fort. J’ai tendance à y retourner un peu souvent comme vous le voyezJ.

D’ailleurs, quels souvenirs aviez-vous de vos trois premières participations ?

La première fois que j’ai mis le pied sur le fort, c’est vrai que c’était incroyable. J’avais l’impression de rentrer dans l’écran de télé, j’avais l’impression d’être privilégiée, de pouvoir vivre des aventures qui sont uniques. En même temps, on est très très bien encadrés mais si vous voulez, c’est un peu le moment de la vie où on se dit que l’on peut se dépasser, tout en étant quand même hyper bien entourée, dans des conditions très sécurisantes.

Je me rappelle que, lors de la première, il y avait Cyril Hanouna avec moi. On avait dormi dans le fort et c’est vrai que c’était extraordinaire. On n’était pas du tout sortis de l’ambiance de cette aventure. Après avoir fait nos épreuves, on avait dormi sur place, avec des toiles d’araignées. On avait vraiment l’impression d’être dans un jeu géant. On avait passé un excellent moment, on s’était marrés comme des cons. Je raconte toujours à mes enfants cette première participation, où on avait couché à l’intérieur, c’est assez dingue quand toutes les équipes de production étaient parties, on avait le fort rien que pour nous. J’en garde un souvenir mémorable.

 

 

Le fait d’avoir déjà participé au programme permet-il de mieux l’appréhender ? Ou, à l’inverse, le fait d’avoir déjà connu l’impact de certaines sensations augmente-t-il l’appréhension ?

Je trouve que ça augmente un peu l’appréhension. C’est mon ressenti en tout cas. C’est vrai que la première fois que j’ai débarqué sur le fort, je m’attendais à tout et à rien en même temps. Mais je ne pensais pas que c’était aussi réaliste, je pensais que c’était de la télévision et que, finalement, les épreuves n’allaient pas être aussi sensationnelles que ça. Je pensais que l’on était un peu accompagné. Sauf que, dans la réalité, quand on arrive sur une épreuve, on n’est absolument pas accompagné, même si on est bien sûr protégé avec des équipes autour où tout est bien ficelé. On est quand même face à cette aventure et à toutes les difficultés qui se présentent à nous, à ce dépassement de soi à chaque épreuve. C’est vrai que le niveau est très très haut. Quand on l’a fait la première fois, on revient avec de vrais bleus sur les jambes, on a des courbatures parce que l’on s’est donné à fond pour une association en voulant réussir à se sortir d’une épreuve pour obtenir la clé. Une fois qu’on l’a fait, c’est vrai que, lorsque l’on y retourne, on sait que l’on va revenir avec quelques petites traces de son séjour sur le fort. Mais ce sont des bons souvenirs, honnêtement. On est tellement fier d’avoir passé cette journée sur le fort, de s’être dépassé, on est tellement fier de soi dans l’absolu, que l’on n’y arrive ou pas. On a quand même cette fierté de se dire que l’on a donné vraiment son maximum pour réussir. On est super galvanisé par les autres aussi parce que tout le monde a envie de réussir et a envie de récupérer de l’argent pour l’association, tout cela donne une très très bonne énergie. Quand on en ressort, on rentre chez soi avec énormément de souvenirs, beaucoup de ressentis, de la fierté, de l’épuisement et tout cela fait que chaque séjour dans le fort reste un peu gravé dans nos mémoires.

Les nouveaux vous ont-ils peut-être même demandé certains conseils ?

Non, pas tellement. Parce que, d’abord, on ne sait pas trop ce que l’on va être capable de donner sur une épreuve. C’est très très difficile de jauger de notre capacité, tout est très nouveau. Evidemment, on a tous des phobies, des appréhensions, ce sont des choses que l’on sait devoir dépasser un petit peu dans cette aventure, le fort n’est pas un parcours de santé, on est là aussi pour se challenger et tout est fait pour cela. En fait, personne n’est capable, je crois, d’estimer à l’avance notre capacité de réussite. C’est ce qui donne de l’enjeu et ce qui fait de cette aventure quelque chose d’assez unique et d’hyper énergisant. On ne peut pas préjuger d’une réussite, jamais. On se demande si le courage va être là, si ça ne va pas être trop difficile, on s’accompagne tous les uns les autres et, en même temps, il y a un petit delta que l’on ne maitrise pas, on ne sait jamais trop comment on va se comporter sur une épreuve et si on va réussir ou pas. Donc c’est toujours un peu mystérieux et, en même temps, très très galvanisant.

 

 

Avez-vous certaines peurs, qui vous faisaient craindre plus particulièrement certaines épreuves ?

Oui, j’ai une vraie peur panique du vide, je crois que les équipes sont au courant. J’ai vraiment vraiment peur du vide, j’ai horreur de l’altitude, j’ai le vertige mais un vertige vraiment très très poussé, j’ai du mal à prendre l’avion, pour vous dire jusqu’où ça va. J’ai une vraie peur panique du vide et vous allez pouvoir constater que je vais y être soumise….

Sur ma précédente participation, j’avais aussi très très peur des araignées et, en fait, grâce à l’épreuve de la maison de poupées que j’avais alors faite, je me suis rendue compte, dans la cellule, que c’était possible pour moi de dépasser ma peur, de prendre sur moi et d’y aller. Donc, maintenant, j’ai moins peur des araignées grâce à « Fort Boyard ». Je m’étais dit « waouh, ce n’est pas si grave, tout ça c’est dans ma tête ». Une fois que j’avais touché une araignée, je m’étais dit « ah ok, je peux y arriver ». C’est vrai que ça a changé mon rapport aux araignées et ma phobie.

Pour le vertige, sans trop vous révéler les choses, ça ne va pas être aussi simple….

 

 

A l’inverse, en attendiez-vous d’autres avec une certaine impatience ?

Je ne sais pas, je me laisse plutôt porter dans le fort. Je suis beaucoup dans le contrôle dans ma vie mais, quand je suis dans des aventures comme ça qui me dépassent complètement, où de toute façon, on ne maitrise rien et où on ne peut pas préjuger de quelque chose, je me laisse vraiment porter, par les aventures et les propositions. Même lorsque l’on me propose quelque chose qui est infaisable pour moi, d’ultra difficile psychologiquement à dépasser, je me dis « allez, les choses arrivent pour une bonne raison, je n’aurai pas toujours l’occasion d’être confrontée à mes vraies peurs » et j’y vais. C’est un peu curieux mais c’est vrai qu’il n’y a que dans le fort où je me dis « allez, lance toi, essaie de te dépasser, fais le maximum ». Dans la vie, je ne suis pas comme ça mais, dans le fort, je me laisse porter, je me dis que ça n’arrive pas tous les jours d’être vraiment confrontée à ses phobies et d’essayer de les dépasser.

Un mot sur la « Fondation Frédéric Gaillanne » que vous défendez ? On peut penser que c’est une source supplémentaire de motivation pour vous et toute l’équipe ?

C’est vrai ! Vous avez raison, c’est LA clé, LA vraie clé du fort. Tous les participants ont cette générosité de se dire « ok, on va en baver, ok ça va être difficile, on sait que l’on va être soumis à des épreuves auxquelles on ne s’attend pas, que l’on ne va pas gérer, on sait que tout ne va pas être simple » mais on a dans un petit coin de notre tête l’association que l’on défend. A chaque fois que l’on a envie de baisser les bras, à chaque fois que l’on se dit que l’on ne va pas y arriver, à chaque fois que l’on a envie de laisser tomber, on pense à l’association. Là, en l’occurrence, cette association propose des chiens pour aider les enfants malvoyants ou aveugles. Dans ces moments où on a envie de baisser les bras, on se dit qu’il y a des enfants qui sont derrière, qui comptent sur nous, qu’il y a une association. On n’est pas là pour se faire plaisir ou pour faire de la promo, on est là pour une bonne raison. C’est vraiment la clé de la motivation, je pense, de chaque participant de « Fort Boyard » et c’est pour cela qu’on voit des choses un peu insensées. On a ça en nous, on se dit que l’on ne va pas lâcher, qu’il faut y aller, qu’il faut se motiver, qu’il faut prendre sur soi. En tout cas, personnellement, c’est ce qui me permet de tout donner en fait.

Une fois que les caméras ont commencé à tourner, quelles sensations ont prédominé en vous ?

Honnêtement, je ne vois pas les caméras. Je ne sais pas pour les autres, je n’ai pas posé la question aux autres membres de l’équipe mais c’est tellement éprouvant, c’est tellement compliqué psychologiquement à gérer que, je pense, les caméras sont le dernier de nos soucis.

Je suis tellement concentrée sur l’épreuve et les sensations, sur la difficulté que j’ai face à moi, que je ne vois pas les caméras. Je ne sais pas pour les autres mais je crois qu’ils sont tous un peu dans mon cas. On ne les voit pas, on est trop focus sur ce qui nous arrive. On a une foule de sensations assez incroyables qui nous envahit, c’est très difficile de maitriser ses émotions dans le fort parce que ça va très vite. Sur les épreuves, il y a des sollicitations visuelles, des sollicitations physiques, il y a de la vitesse, il y a de la peur, du coup on n’a pas l’impression, honnêtement, de tourner une émission de télé, on n’est pas concentré sur ça en tout cas.

 

 

On peut penser, à la vue des partenaires qui vous accompagnent, que l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse ?

Oui, carrément ! Mais, de toute façon, Dave est tellement drôle…on avait un chef d’équipe extraordinaire. Dave a un sens de l’humour assez incroyable. Quand on a très très peur, il dit le mot qui fait que l’on a peur mais que l’on rit quand même. Il désacralise un peu les choses, il nous motive, il nous fait rire et il n’y a pas mieux en fait, quand la peur nous prend le ventre, que quelqu’un qui a un peu d’humour et de recul par rapport à ce que l’on vit. Dave était nécessaire dans cette équipe. C’est vrai que l’on était tous très très différents, Jérémy Frérot est très sportif, je ne savais pas qu’il était aussi sportif que cela, c’est un bon sportif qui a l’habitude vraiment de se donner dans l’effort donc il va être assez bon, vous allez voir. Tout le monde a donné à sa manière, avec ses capacités, face aux épreuves. En tout cas, on est tous hyper solidaires parce que, quand il y en a un qui passe sur une épreuve, on est derrière et, en même temps, on se dit que ça aurait pu être nous. On vit un peu les choses par procuration, on se motive, il y a un très très bel esprit d’équipe dans le fort.

Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?

J’ai un souvenir qui n’est pas encore passé parce que je suis encore un peu traumatisée de ce qui m’est arrivé. Je vous ai dit que j’ai une peur panique du vide et je vais être soumise à une épreuve de voltige, tout en haut du fort. Je ne saurais même pas vous dire à combien de mètres je suis du sol mais, pour moi, c’était plus que bloquant. Ça s’appelle « La chaise instable ».

 

 

C’est une horreur…pour moi, ça a été mon pire cauchemar. C’est vraiment ce qui me fait le plus peur au monde, d’être dans le vide. En plus, avec une chaise qui est instable, pour ceux qui ont une peur panique du vide, la sensation, alors que l’on est soi-même instable et dans le vide, est à peu près la pire sensation. Pour moi, ça a été une véritable épreuve, j’ai mis beaucoup de jours à m’en remettre. Cette épreuve est encore gravée dans mon corps. J’ai presque fait une crise de panique tellement c’était compliqué pour moi à gérer. En même temps, j’ai cette petite fierté de me dire que j’y suis allée. Est-ce que j’ai réussi ou pas, ça je ne vous le dirai pas mais, en tout cas, j’y suis allée, j’ai tenté de faire cette épreuve jusqu’au bout et je peux vous assurer que ça a été très très très compliqué pour moi.

 

 

Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être une bonne candidate sur « Fort Boyard » ?

Je pense qu’il faut être assez courageux, un peu tête brulée. Pour ouvrir la porte, il faut quand même une certaine dose de courage. Il faut être tenace parce que, quand on arrive sur une épreuve, la plupart du temps on ne l’a jamais faite. En tout cas, je n’ai jamais refait une épreuve. Donc, en fait, à chaque fois, c’est le grand mystère. Oui, il faut être tenace, il faut y croire, il ne faut pas lâcher, il faut avoir le courage de se dire « ok, c’est atroce ce que je suis en train de vivre mais je vais tout faire pour réussir à récupérer une clé ou, du moins, pour me donner les moyens de la récupérer ». Après, évidemment, ce n’est pas toujours très simple mais il y a quand même des épreuves qui vous saisissent de par leur difficulté, de par les sensations. Je ne sais pas si on se rend bien compte, en regardent les épreuves, de la sensation que nous avons à l’intérieur. Par exemple, j’ai fait l’épreuve de « Tata Fouras », où j’étais sur une espèce de plateforme qui tournait hyper vite, où il fallait que je remplisse une théière avec un bol, avant de verser le liquide dans un cylindre. Je peux vous dire que la vitesse de ce jeu est absolument incroyable. J’étais collée sur mon siège, la force centrifuge était telle que je n’arrivais même pas à décoller mon dos de la chaise, tellement c’était puissant. Forcément, ce sont des sensations qui vous saisissent. On ne se rend peut-être pas compte de la difficulté des épreuves mais, à vivre, je peux vous dire que c’est renversant.

Si l’occasion se présente à nouveau, on vous imagine prête à repartir sur le fort ?

Alors…pour être tout à fait franche, je l’ai quand même fait souvent donc je me dis qu’il faut laisser la place aux autres, même si je suis quand même extrêmement touchée qu’on me demande de reparticiper à cette super aventure. Mais c’est vrai que, pour la quatrième saison, je m’étais déjà dit que je l’avais fait trois fois, qu’il fallait laisser la place aux autres et, comme je vous disais, qu’il faut quand même quelques jours pour s’en remettre. J’avais un peu la flemme d’y retourner et d’être soumise à autant de difficultés. Et là, une de mes deux petites jumelles m’a dit : « mais, maman, ton travail c’est bien d’être animatrice ? », j’ai dit oui et elle m’a répondu « ça ne sert à rien d’être animatrice si on ne fait pas Fort Boyard »…voilà, la messe était dite…C’est vrai que j’y suis allée beaucoup pour mes filles. Elles adorent ce programme et voir leur maman dans une aventure comme cela les fait marrer et, en même temps, elles ont une petite fierté de se dire que leur maman y est allée.

Merci, Elsa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Fort Boyard, RTL, ses livres : Paul El Kharrat évoque son actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Paul,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez participé, fin juin, au Festival Des livres, des stars. On imagine la joie et le plaisir que cela a été de pouvoir retrouver le public et de pouvoir échanger avec les spectateurs ?

Oh, c’était très agréable et très conciliant de rencontrer du public venu faire dédicacer des ouvrages ou un selfie. Le relationnel entre humains a repris, on va dire, par le biais de ce Festival, dont l’association permet de lutter contre l’illettrisme. Quoi de mieux ? C’était une bonne nouvelle pour les amateurs de livres écrits par des personnalités de tous horizons.

 

 

En quelques mots, comment caractérisez-vous le livre que vous aviez présenté ?

Je pense avant tout que c’est un manuel pour les enfants souffrant du syndrome d’Asperger à usage des autistes. Mais c’est aussi et avant tout un livre biographique qui retrace mon parcours télévisuel et aussi mon parcours personnel. D’ailleurs, c’est comme cela que mon livre s’articule, un chapitre sur deux est sur ma vie personnelle et l’autre sur ma vie aux jeux. Ce livre, sorti en septembre de l’année dernière, est censé aider, est censé éclairer et mettre en lumière un syndrome trop longtemps méconnu. Quoi de mieux de l’écrire pour ma part, à titre personnel mais aussi pour le bien commun.

 

 

Justement, quels principaux retours avez-vous pu avoir des lecteurs ?

Beaucoup m’ont dit que, grâce à mon parcours, grâce à ma personnalité, j’avais pu aider de nombreuses personnes ayant trait à l’autisme ou ayant un syndrome autistique. C’est tout le bénéfice que je peux tirer de l’écriture de ce livre et des séances de dédicaces qui s’en suivent. J’ai pu rencontrer un public qui m’a suivi, qui vient faire dédicacer son livre et qui vient échanger avec moi. Ils sont très contents d’avoir leur petite signature ou leur petit selfie. Les retours ont été plus que positifs, je pense, dans la globalité des faits. J’en suis assez content. C’est une belle histoire qui se poursuit.

 

 

En complément, quelles sont vos autres actualités du moment ?

J’ai fait « Fort Boyard », qui passera le 14 août prochain. Je continue « Les Grosses Têtes », à partir du 23 août. J’en suis un sociétaire à part entière. Je vais poursuivre l’écriture de livres parce que j’aime la littérature et que j’aime écrire des ouvrages. Ce seront désormais des livres à visée historique, le prochain sera sur les tueurs en série, moi qui suis un amateur de criminologie, qui est un versant un peu particulier de l’histoire mais qui m’intéresse tout autant. Le livre sera disponible en septembre, ce sera tout autre chose que la biographie que j’avais pu sortir l’année dernière.

 

 

En un mot, on imagine que ça a été une fierté de participer à « Fort Boyard », une émission emblématique de la télévision ?

Oui, ça a été une bonne nouvelle d’apprendre que j’allais être convié à ce cercle très fermé, très privilégié de personnalités qui montent sur le fort et qui font les épreuves. Il est vrai que, pour une première, j’ai trouvé cela très long. J’avais un peu moins d’épreuves que les autres et, forcément, il y a eu une petite déception. Mais c’est la première que je faisais, je compte bien y revenir et refaire encore plus d’épreuves, ça serait super génial pour moi. En tout cas, c’était une très belle expérience, elle serait à refaire, vraiment. J’espère que l’on me refera venir sur le fort pour en faire encore plus parce que je suis amateur de sensations et d’épreuves.

Merci, Paul, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Fort Boyard : Carinne Teyssandier évoque sa nouvelle participation à l'émission emblématique de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Carinne,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous partez, samedi 14 août prochain, à l’assaut du fort pour la deuxième fois. On imagine, à titre personnel, le plaisir et la joie que ce doit être de participer à nouveau à cette émission emblématique et mythique de France 2 ?

Oh oui, emblématique et mythique, elle l’est, à n’en point douter. Je regardais ça quand j’étais petite, aujourd’hui c’est ma fille qui ne loupe pas une miette et j’avoue avoir toujours autant les pétoches à chaque fois que j’arrive dans ce fort, ne sachant pas du tout à quelle sauce je vais être mangée. Mais, voilà, rien que pour voir les yeux de ma fille briller, ma motivation est décuplée, vraiment.

D’ailleurs, que représente, pour vous, ce programme ? Quels souvenirs aviez-vous des émissions que vous regardiez ?

J’avoue que j’étais fan des énigmes du Père Fouras. Pour moi, c’était ça surtout le clou du spectacle, j’adorais résoudre les énigmes avec une grande fierté avant même que le candidat n’ait pu donner sa réponse. Ce que je n’ai pas du tout fait lors de ma dernière participation, cette année…on n’a pas trouvé l’énigme, alors qu’on l’avait trouvée en répétition. Au brief, on était tous brillants mais, le moment venu, on est complètement passés à côté.

 

 

Le fait d’avoir déjà participé au programme permet-il de mieux l’appréhender ? Ou, à l’inverse, le fait d’avoir déjà connu l’impact de certaines sensations augmente-t-il l’appréhension ?

Non, c’était plus rassurant qu’inquiétant parce que la première fois, c’est quand même vraiment le baptême du feu, vous ne savez pas du tout comment se déroule la journée de tournage, c’était vraiment le grand saut dans l’inconnu. Mais c’était une journée très agréable parce que l’équipe était super. Gérard Vives était vraiment un coéquipier de qualité, très sportif, très généreux donc on était vraiment bien. Pour la deuxième fois, les épreuves n’étaient pas du tout les mêmes, vous savez que, chaque année, le fort se réinvente donc je ne savais, pour le coup, pas du tout ce que j’allais devoir faire.

Avez-vous certaines peurs, qui vous faisaient craindre plus particulièrement certaines épreuves ?

Le restaurant de Willy Rovelli…cette année, il n’existe plus en tant que tel mais, évidemment, je me suis quand même retrouvée, je ne sais pas comment je me débrouille, à manger ses spécialités. Et puis, je les redoutais sans les redouter, les sauts dans le vide. C’est tellement un défi sur soi-même.

 

 

A l’inverse, en attendiez-vous d’autres avec une certaine impatience ?

Je ne suis pas sûre que l’on ait envie de se jeter sur les épreuves de « Fort Boyard »…Non, il n’y avait pas vraiment d’épreuve, à part le saut à l’élastique, où c’est vraiment extrêmement paralysant mais, lorsqu’on réussit à le faire, c’est extrêmement fort, c’est un vrai souvenir assez incroyable…mais je n’ai pas eu à faire cela.

Un mot sur la « Fondation Frédéric Gaillanne » que vous défendez ? On peut penser que c’est une source supplémentaire de motivation pour vous et toute l’équipe ?

Complètement ! En plus, pouvoir offrir, à des enfants déficients visuels, des chiens guides d’aveugle est une motivation incroyable. Dave, qui est le parrain, nous a bien expliqué toute l’histoire de cette fondation et, bien sûr, que l’on a envie d’aider ces enfants. On se donne à fond, à fond, à fond.

 

 

Une fois que les caméras ont commencé à tourner, quelles sensations ont prédominé en vous ?

La joie, franchement. La joie d’être de nouveau sur le fort, la conscience d’être dans un moment privilégié parce que l’ouverture au fort est extrêmement réduite. La conscience d’être dans un moment unique, la joie d’en profiter. La joie de revoir Olivier Minne, que j’adore. La joie de découvrir cette équipe avec qui j’ai co-combattu les épreuves. La joie de rencontrer de nouvelles personnes. C’est humainement très enrichissant, c’est intense, c’est fatiguant, c’est fort en émotions mais ça laisse un souvenir incroyable.

On peut penser, à la vue des partenaires qui vous accompagnent, que l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse ?

Oui, oui, absolument, elle est très chaleureuse. Déjà parce que l’on est tous contents d’être là. On est contents de se rencontrer les uns les autres, parfois on se voit à la télé mais sans forcément se connaitre. Donc faire de nouvelles rencontres est toujours extrêmement agréable. On est tous hors zone de confort donc on est tous vraiment logés à la même enseigne, il y a une vraie solidarité, une vraie envie de bien faire, voilà une envie de passer des moments uniques, de s’amuser. C’est vraiment très enrichissant.

 

 

Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?

J’allais dire que ce qui m’a le plus marquée, c’est presque une histoire de coulisses. Cette année, il y a une deuxième partie de soirée, qui n’existait pas lors de ma première participation. En fait, de voir le fort allumé, illuminé comme cela la nuit, avec ces grands bacs de flammes, c’était sublime. Vraiment, l’éclairage était magique, on avait l’impression d’être ailleurs, dans un autre temps, c’était complètement dépaysant et cette ambiance comme cela, du fort la nuit, était assez incroyable. Vraiment, cela m’a marquée.

Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être une bonne candidate sur « Fort Boyard » ?

Avoir envie, c’est la base de tout. Avoir envie d’être là, de se faire plaisir, de se dépasser… ne pas avoir peur du ridicule, c’est important…y aller à fond, il n’y a pas de demi-mesure, il faut être entier et avoir envie, c’est vraiment essentiel, il faut être content et heureux d’être là, de participer à cette émission.

Si l’occasion se présente à nouveau, on vous imagine prête à repartir sur le fort ?

Sans hésitation, oui, je fonce, je fonce, pour vivre d’autres aventures, pour rencontrer d’autres personnes, pour partager d’autres moments. Ah oui, oui, je fonce sans hésiter, je suis volontaireJ

Merci, Carinne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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