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Delphine Wespiser évoque la sortie de son livre ainsi que ses autres actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

@dundeephotos

 

Bonjour Delphine,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Le 18 mars prochain sera publié, aux éditions First, votre livre « Devenir pleinement et sereinement soi ». Comment vous en sont venues l’idée et l’envie ?

En fait, ce livre a un peu une dimension mystique parce qu’il traite de comment devenir heureux et en pleine santé. Bien sûr avec son corps, via les éternelles routines « feel good » et bien-être, mais aussi avec son cœur, via une partie émotionnelle du vivre avec l’autre, et aussi avec son esprit et donc son âme. Il y a toute cette troisième partie qui est très très présente, qui me tient beaucoup à cœur et qui fait que ce livre est différent. Partant de ce principe, de ce côté âme, de ce côté énergie, de ce côté mystique, il y a aussi du mystique pour moi dans le fait d’écrire ce livre. Pour moi, ça a été un appel…un matin, je me suis levée et je me suis dit que j’avais envie d’écrire. Je ne savais pas encore si j’avais envie d’écrire un livre mais, en tout cas, j’avais envie d’écrire ce qui était dans ma tête, en trois parties. Qui, aujourd’hui, sont les trois grands chapitres du livre. J’avais envie comme ça de faire un schéma de ce qui aide à trouver enfin pleinement le bonheur. Ce que l’on recherche tous, moi la première.

En fait, c’était quelque chose que j’ai perçu la nuit et qui m’est venu au petit matin. Je l’ai dit, je ne savais pas si j’allais écrire un livre, en tout cas j’avais besoin de tramer cela. Une fois la trame faite, qui était très claire, je l’ai lue à mon chéri à son réveil, une heure après, qui l’a trouvée super bien. Je l’ai du coup envoyée à plusieurs maisons d’édition, elles m’ont quasiment toutes répondue. First a été la première et a été très très enthousiasmée. Cela m’a donné l’envie de développer vraiment cette trame. Au final, c’est tellement développé que ça a pris la forme d’un livre. 

Le contenu en est très riche, les thèmes et thématiques sont nombreux et variés, du sommeil, aux routines capillaires, en passant par des recettes de cuisine….

Oui, en fait, je voulais vraiment que ce livre soit un livre généreux où l’on trouve comme un buffet de conseils. J’utilise exprès le mot buffet parce que j’adore manger, je suis très gourmande, mais mon alimentation est très tournée vers le végétal parce que, pour moi, ça contribue justement à cette santé et donc à ce bonheur. Le végétal, c’est être bien dans son corps, c’est prévenir des maladies, c’est digérer moins longtemps donc être mieux dans sa tête. C’est donc un buffet de conseils, comme une très bonne amie pourrait le faire, sans jugement, avec bienveillance, sans filtre, avec de l’authenticité. J’ai voulu mettre tous les chapitres qui m’ont intéressée un jour dans ma vie. Alors, bien sûr, on ne peut pas tous les développer sur trois pages mais j’ai voulu donner comme ça des petits conseils, des petites choses. Si cela intéresse les gens, ils pourront approfondir. Mais je pense que tous les points abordés sont relativement expliqués comme lors d’une discussion qu’on pourrait avoir entre amis, en disant « est-ce que tu as déjà essayé cela ? C’est super cool. Pour moi, ça a marché. Si tu le faisais, donne-moi en des nouvelles ».

 

 

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour choisir ce contenu ? Peut-être avez-vous même dû faire des choix pour limiter le nombre de pages ?

En fait, le livre devait avoir moins de pages à la base. Au final, je n’avais pas envie de restreindre mes conseils. Tout ce qu’il y a écrit correspond vraiment à toutes les choses qui ont fonctionné pour moi et qui m’ont fait du bien. J’ai voulu toutes les mettre. Du coup, on a décidé d’augmenter le nombre de pages. Je suis très très satisfaite parce que le livre me ressemble beaucoup, j’ai écrit ligne par ligne, phrase par phrase, mot par mot ce que je voulais dire. Avec les bons termes parce que, tout simplement, ce sont des mots qui sortent de ma tête, de mon cœur et de mes expériences. C’est peut-être le livre de ma vie. En tout cas, ce sont vraiment des conseils très purs et très bienveillants. Je pense que ça fonctionnera pour les gens.

 

@anthony_passant

 

Diriez-vous que ce livre s’adresse à certaines personnes plus particulièrement ? Ou sa diversité permet-il au plus grand nombre d’aller picorer dans les thèmes les plus parlants pour chacun ?

C’est un livre pour l’être humain. Il n’y a pas d’âge, il n’y a pas de sexe. Vouloir être heureux, vouloir trouver de l’apaisement, vouloir trouver de la sérénité, c’est pour les hommes et les femmes. Vouloir avoir des cheveux plus forts, une belle peau, c’est pour les hommes et les femmes. Très souvent, quand je donne des petits conseils sur Instagram qui pourraient s’avérer plus féminins, par exemple sur les routines pour la peau, les garçons me demandent s’ils peuvent aussi le faire ou pas. Mais bien sûr, le sexe est si peu de choses, on est tous des Hommes, avec un cœur, avec une émotion, avec une peau. Donc tous ces conseils, que ce soient les conseils pour le corps, esthétiques ou alimentaires, que ce soient les conseils psychologiques, pour les choses du cœur, pour la confiance en soi, pour le côté mystique, sont pour les hommes et les femmes. De n’importe quel âge. Même un ado ou une ado pourra découvrir des choses. Même des enfants, si on leur lit des phrases. Parce que j’ai mis beaucoup de métaphores pour qu’ils comprennent. Quand je suis perchée sur certains sujets, moi aussi j’ai besoin d’y mettre des métaphores pour les comprendre. Même quelqu’un à la retraite peut avoir envie de revenir sur certaines choses de sa vie qui lui ont mis des poids, pour recommencer de nouvelles bonnes habitudes. Absolument tout le monde peut lire et doit lire ce livre je pense parce que tout le monde y trouvera son interprétation. En fait, c’est le but. Dans le livre, j’explique que l’on est tous différents, que l’on a tous notre âme, que l’on va tous vers notre mission au fur et à mesure de l’âge. Donc, en fait, ce livre est pour tout le monde, vraiment.

 

@ Stephan Deneuvelaere

 

On peut penser que vous avez hâte de découvrir les premiers retours des lecteurs ?

J’ai tellement hâte ! Pour l’instant, les seuls retours que j’ai sont ceux des journalistes qui ont lu le livre avant de pouvoir m’interviewer. Je suis très contente parce que ce qui ressort à chaque fois, c’est qu’ils ont appris des choses, dans ce livre plaisant, authentique, qui se lit très facilement, où l’on peut y puiser des éléments. C’est tout ce que je veux. J’ai mis vraiment mes plus belles énergies dedans et j’espère que ça rayonnera, que les gens ressentiront cela à chaque page du livre qu’ils tourneront.

D’ailleurs, cette expérience littéraire vous donne-t-elle déjà l’envie de retenter l’aventure ?

J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à écrire ce livre mais ça m’a pris quinze mois de ma vie, où je n’ai que pensé au livre. Donc, pour l’instant, je veux vraiment pouvoir profiter du retour et de l’impact positif qu’a ce livre sur les gens. Peut-être que, dans quelques années, si je vois que ça a été bien reçu, bien pris et que j’ai à nouveau des choses à dire, je le referai. Parce que j’ai adoré. C’est vrai que quand j’ai mis le point final au livre, j’ai eu comme un genre de blues post-accouchement. Je me sentais très très seule parce que, en fait, pendant quinze mois, à chaque fois que j’avais un temps libre, je prenais ce temps pour ce livre. C’était un compagnon de vie incroyable qui m’a donné ma thérapie et ma quête du bonheur, en écrivant tout cela. Parce que, généralement, on donne ses bons conseils aux gens, à ses amis mais on a parfois du mal à se les appliquer. Le fait de les écrire, et pas de les dire, nous permet de les intégrer nous-même donc c’est fantastique.

Votre actualité du moment est bien chargée, vous avez notamment fait votre retour dans « Touche Pas à Mon Poste » il y a quelques semaines. On imagine votre joie d’avoir pu retrouver cette bande ?

Aujourd’hui, je sens que j’ai une place, que j’ai ma place, que je peux vraiment m’exprimer et donner ma patte, qui est une patte bienveillante, calme. Donc c’est vraiment vraiment vraiment super chouette. Il fallait partir en fait pour mieux revenir. Je sens que j’ai mûri, l’équipe aussi est différente et, aujourd’hui, ça matche hyper bien, je prends beaucoup beaucoup de plaisir et je suis très fière d’être aux côtés de Cyril. Qui, pour moi, est quelqu’un qui a énormément d’énergie et une très grande aura. Des thèmes omniprésents dans le livre, auxquels je suis très sensible. Je suis très fière d’apprendre à ses côtés.

 

@ Laurence Laborie

 

Parmi les choses à venir, citons aussi le tournage annoncé d’ici quelques mois de la 32è saison de « Fort Boyard » pour France 2, un autre rendez-vous qui vous tient à cœur.

Oui, oui, oui. Ça commence à faire un petit nombre d’années que Blanche et Rouge sont sur le Fort. Je suis ravie parce que ça apporte toujours autant de plaisir aux enfants. C’est tellement chouette quand je reçois des mails avec des photos d’anniversaires de petites filles qui jouent à « Fort Boyard » pour l’occasion, déguisées en l’un des deux personnages. Je trouve cela super.

Pour terminer, quels sont vos autres projets du moment ?

Mon grand projet pour 2021 et, à partir de maintenant, parce que professionnellement c’est déjà chargé, est d’être dans une ère où j’ai juste envie, comme le titre du livre le dit, de devenir pleinement et sereinement moi en fait. Après cette crise de la Covid, après ces confinements, je me suis rendue compte que l’on est tous dans des métiers où il faut être dans la productivité, où il faut, lorsque l’on a déjà animé un projet, en avoir un de plus. J’ai envie maintenant de savourer, de vivre, j’ai envie d’aller à la rencontre des gens, j’ai envie que ça puisse rouvrir et que je puisse faire plein plein de séances de dédicaces dans toutes les villes de France. Pour pouvoir retrouver les gens, donner les conseils du livre de vive voix aux personnes qui me poseront des questions. Pour moi, j’ai vraiment envie de cela pour 2021, de profiter du succès de ce livre et de pouvoir revoir les gens. Vraiment, 2021 sera axée sur ce bébé auquel j’ai mis tellement de temps à faire voir le jour. C’est déjà un programme bien chargé.

Merci, Delphine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Audrey Ferin évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Audrey,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Depuis quelques temps, vous accompagnez Simon Collin dans son émission « Les clochards célestes ». Comment présenteriez-vous ce programme ?

C’est une émission présentée par Simon Collin, quant à moi je suis chroniqueuse pour le programme. Nous interviewons des politiciens, des artistes ou des intellectuels pour parler de leurs parcours. Au travers d’interviews fleuves, en général qui durent à peu près une heure, on évoque leur carrière et leur vie privée. On se réfère souvent à des autobiographies et des biographies pour préparer l’émission.

Maintenant, j’anime une nouvelle rubrique dans Les Clochards Célestes qui s’appelle « La Méridienne ». C’est un projet qui me tient très à cœur. On reprend le principe de la psychanalyse pour poser des questions plus intimes aux invités. J’essaie de creuser certains moments de leur vie pour les connaître un peu plus.

Justement, quelle est votre méthodologie de préparation pour cette chronique ? On imagine un vrai travail de fond pour se référer notamment au parcours de la personne qui sera en face de vous ?

Oui, tout à fait ! Plus on a de matière vis-à-vis de la personne, mieux c’est. Généralement, c’est au travers de livres mais on peut aussi trouver des documents sur internet qui nous aident à connaitre la vie de l’invité plus en détails.

 

 

Parmi toutes les personnalités déjà rencontrées, certaines plus encore que d’autres vous ont-elles particulièrement marquée ?

C’est une très bonne question ! Chaque invité a sa personnalité et un parcours de vie différent. On crée un lien très différent avec chacun, un peu comme dans la vie. J’ai été assez impressionnée par Ségolène Royal, Madame la ministre, avant qu’elle n’arrive. Elle a été très sympathique et naturelle. Je trouve que c’est une femme qui a dû se battre dans un milieu d’hommes, je l’admire beaucoup pour cela. Il y a aussi M. Jacques Séguéla qui a une carrière marquante dans la communication et qui est un communicant modèle. Ce sont toujours des gens inspirants et quand on les rencontre, quand on a cette chance, c’est toujours un grand honneur et un moment important, unique.

Vous évoquiez la durée significative de l’entretien. On peut penser que cela permet l’installation d’une relation de confiance et de prendre le temps ?

Aujourd’hui, c’est un peu le contre-pied aux interviews très courtes qui sont devenues la norme. C’est très agréable d’avoir le temps de créer un lien avec l’interviewé. Je trouve qu’en tant que journaliste, c’est important d’avoir le temps d’installer une confiance entre eux et moi. Car, pour que la personne se livre, il faut qu’elle ait confiance, avant tout. C’est là que l’on peut, je pense, faire une vraie belle interview. C’est une chance que ces personnalités nous accordent autant de temps. En plus, avec cette rubrique supplémentaire, qui me permet d’aller encore plus loin, je m’estime chanceuse et je les remercie du temps accordé.

 

 

En plus, on le voit à l’image, le lieu est plutôt très chouette…

Merci…On a voulu, pour donner un style unique à l’émission, faire une interview comme si des amis viennent vous voir chez vous. J’adore cette idée de convivialité. Et en plus, c’est un très joli appartement parisien avec beaucoup de livres et d’œuvres d’art. Les spectateurs sont alors plongés dans cet univers dès la première seconde.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir des fidèles suiveurs du programme ?

Ce qui est intéressant, justement pour rebondir sur la durée des interviews, c’est que le fait qu’elles soient longues laisse le temps de poser beaucoup de questions, et, parfois, des questions qui ne sont pas posées ailleurs. J’ai l’impression que les spectateurs sont contents d’en connaitre plus sur les personnes invitées. Il y a aussi parfois un côté divertissement, avec des blagues. Il y a une forme de spectacle. Ça dépend bien sûr des interviews, il y en a de plus sérieuses que d’autres. C’est un mélange entre divertissement et amusement.

Simon et moi- même sommes de grands admirateurs de Thierry Ardisson. On s’est inspiré de ses programmes télévisuels. « Tout le monde en parle » était mon émission préférée, déjà à l’époque des gens d’univers très larges étaient invités, le temps était donné pour discuter avec eux afin d’avoir les interviews les plus sincères possibles. C’est un peu l’idée qui est reprise dans notre émission.

Quels seront les prochains invités du programme ?

Il y a beaucoup de surprises à venir ! Nous allons bientôt diffuser les émissions avec Ségolène Royal et Jacques Séguéla. Vous pourrez également voir notre programme avec le ministre Jean-Louis Debré, André Manoukian ou Joey Starr.

 

 

A noter également un partenariat pour continuer à développer et à enrichir le programme…

On a la chance aujourd’hui de collaborer avec le magazine Technikart, un magazine qui rejoint nos goûts pour l’art et le cinéma. C’est un réel plaisir de collaborer avec eux.

En parallèle, vous développez aussi votre page Instagram en tant qu’influenceuse.

Exactement ! Il y a longtemps de cela, j’avais monté un blog qui avait du succès, « Fameuse », alors qu’Instagram n’existait pas. Mon blog parlait de la mode et de la beauté, une autre de mes passions. J’ai plusieurs facettes, autant je vais m’intéresser à des sujets plus intellectuels, autant j’adore des thèmes plus légers. J’aime l’ambivalence, cela rend une personnalité plus complexe et moins lisse. Il faut oser être totalement soi sans s’accrocher à des codes. Faute de temps, j’avais arrêté ce blog mais aujourd’hui, je le reprends sous la forme d’Instagram. Donc c’est un contenu sur le life style, la mode, la beauté, les voyages tout en parlant aussi de mon métier. Parce que le fil conducteur est ma vie et que cette dernière, c’est aussi beaucoup mon travail.

Quelle est la fréquence de mise en ligne de contenus nouveaux ?

Je pense qu’il est important justement d’être très régulier donc je poste des stories tous les jours. Je fais aussi des collaborations avec des marques, où il y a tout un travail en amont. Je travaille aussi avec des photographes. C’est une activité à part entière.

 

 

On imagine que de plus en plus de personnes vous contactent pour avoir des informations ou vous poser des questions ?

Oui…je m’excuse car je n’ai pas toujours le temps de répondre à tout le monde, même si j’essaie au maximum. C’est vrai que je suis très preneuse de critiques constructives et de questions. Je suis toujours très heureuse d’y répondre. L’idée est d’avancer ensemble car, dans la vie, on avance toujours avec les autres et on se nourrit des personnes qui nous entourent.

D’ailleurs, au travers de tout votre parcours et de toutes vos activités, vous avez des suiveurs au-delà des frontières françaises.

Au Maghreb, au Canada ou encore en Belgique. J’adore ! Je suis une voyageuse donc ça me parle beaucoup. J’adore les différentes cultures, j’aime la différence dans tout ce qu’elle a, je trouve, d’enrichissant. Du coup, c’est toujours super d’avoir des retours de personnes d’autres pays qui vous suivent, ça fait très plaisir. J’essaie de leur apporter un petit coin de Paris et de la France. On voit que l’artistique et l’humour français traversent les frontières. J’en suis très fière et je trouve que c’est une chance de pouvoir communiquer avec des gens d’autres pays.

On le sait, le contexte sanitaire complexifie le développement de spectacles. Pour autant, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je m’accomplie dans mon métier de journaliste et d’influenceuse, mais mon métier de comédienne, qui est sacrée à mes yeux, est plus compliqué actuellement, comme pour tous les artistes. J’ai deux projets de théâtre qui me tiennent très à cœur mais qui sont en stand-by pour le moment. J’espère qu’ils vont pouvoir voir le jour fin 2021 ou début 2022.

Merci, Audrey, pour toutes vos réponses !

Voici les liens associés : 

https://www.youtube.com/channel/UCFdqf6yEM0Fq3tDfU3ISgow

https://www.instagram.com/audrey_ferin/?hl=fr

Publié dans Télévision, Théâtre

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Demain Nous Appartient, festival Nikon, long-métrage : Juliette Tresanini évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Le Festival Nikon 2021 est actuellement en cours, sur le thème du jeu, les vidéos sont visibles depuis quelques jours maintenant. Vous avez participé au court-métrage « Le but du jeu » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/291). Sans tout en dévoiler, comment le présenteriez-vous ?

Comme il dure 2 minutes 20, je peux surtout vous dire que, à mon avis, vous allez verser votre petite larme. C’est un court-métrage que j’aime beaucoup parce que ça m’a demandé une interprétation un peu sensible. J’ai été très agréablement touchée que l’on me propose ce rôle, je n’ai pas l’habitude de faire des choses comme cela, autant dans l’émotion, de manière douce, subtile, dans la nostalgie. En fait, pour moi, c’était un vrai challenge de comédienne, j’ai trouvé cela extrêmement agréable à jouer. C’est le réalisateur, Laurent Firode, qui me l’a proposé. Je crois qu’il avait envie de me voir dans un autre registre que la comédie, là c’est un peu plus poussé et c’était très agréable à faire.

Du coup, comment avez-vous abordé cet exercice ? Comment vous y êtes-vous préparée ?

Ce qui est compliqué dans ce genre d’exercice, c’est de trouver l’émotion sur 8 à 9 prises, en retrouvant la même sincérité. En fait, quand on pleure 10 fois de suite, c’est épuisant d’arriver à ce que ce soit toujours vrai, toujours juste, toujours touchant pour celui qui va regarder. Du coup, à la fin, j’étais crevée. Ça nécessite de l’implication. Je n’arrive pas à faire mon métier en étant complètement déconnectée, je dois écouter du Brel ou d’autres musiques tristes, je dois me mettre dans une disposition de tristesse, il y a tout mon corps qui se concentre pour ne pas tricher et être au plus juste. Du coup, je ressens une certaine tristesse et, au bout de 10 fois, je suis épuisée. L’état du personnage déteint un peu sur moi, forcément.

Pour autant, le résultat étant très chouette, cela a dû vous faire chaud au cœur de voir que le travail a porté ses fruits ?

Disons que ce sont effectivement les retours que j’ai. J’ai toujours du mal à me juger mais j’ai eu de très jolis retours de gens du métier qui sont parfois un peu plus difficiles à convaincre. En tout cas, ce que j’aime, ce n’est pas forcément le résultat, c’est d’être sincère dans ma démarche de travail. Le reste appartient aux autres, d’aimer ou pas. Je sais que j’ai tout donné et, si ça paie, tant mieux.

En parallèle, on peut également vous retrouver dans « Prémonitions » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/476). Que dire sur cette autre aventure artistique en lien avec ce même Festival Nikon ?

J’avais parlé à Laurent du fait que je fais souvent des rêves prémonitoires et que cela me perturbait vraiment énormément. On est partis là-dessus en fait, d’une fille qui fait des rêves qui se réalisent. Je ne peux pas en dire plus mais il y a du suspense et de la comédie …

Ce court était moins difficile à tourner, émotionnellement moins “engageant”. Autant, le premier est très intéressant dans le jeu, dans l’interprétation, autant celui-là est intéressant dans la réalisation et dans l’histoire, qui est un peu … surprenante on va dire.

 

 

Comme chaque année, le Festival est riche en candidatures. Selon vous, qu’est-ce qui plaira particulièrement au public dans votre proposition ?

Je pense qu’il ne faut pas réfléchir en termes de stratégie. En tout cas, ce n’est pas comme cela que je fonctionne. Il faut plutôt se demander ce que l’on veut raconter, quelle histoire nous plaît et qu’est-ce qui, sincèrement, nous fait plaisir, puis laisser faire… Un film ne nous appartient plus à partir du moment où il est visible. Tant qu’il est en montage, c’est notre bébé et, après, il faut le laisser, il faut lâcher prise et être surpris par les retours. Par exemple,  « La cicatrice», le dernier que j’ai fait sur ma chaine, avec Julie Debazac (Aurore dans DNA) a fait un très bon démarrage. Dans les festivals, il est pris partout, mais je ne m’étais pas aperçu en le faisant qu’il aurait plus d’impact que les autres. On est toujours un peu surpris par nos succès et par nos échecs aussi d’ailleurs, ça va dans les deux sens... Si on a des prix, c’est super, si on ne les a pas, ce n’est pas grave, ça veut dire qu’il y aura eu mieux ailleurs, forcément.

D’ailleurs, pour chacun de ces deux courts-métrages, quelles principales différences avez-vous ressenti, dans l’approche, l’appropriation et l’interprétation par rapport à des formats plus longs ou plus réguliers ?

Quel que soit le format, quelle que soit la diffusion, cinéma, Youtube ou télé, j’essaie juste de faire de mon mieux, d’être la plus sincère possible dans tout ce que je fais et d’être la plus efficace. Parce que c’est faux de dire maintenant que, au cinéma, on a plus de temps. La réalité est que tout va très vite, qu’il y a de moins en moins d’argent et souvent, on n’a que deux/trois prises maximum. C’est très rare d’avoir le luxe absolu de se tromper. Je fais tout avec la même implication, la même préparation et le même sérieux pour me dire que, le jour J, le réalisateur n’ait plus qu’à enclencher l’action pour que ce soit déjà top. Donc j’aborde tout de la même façon et je mets la même énergie dans tout.

Enfin, votre personnage de Sandrine, dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient » vit une période peu évidente en ce moment, suite à l’incarcération de Morgane, sa compagne. L’arche vécue précédemment au travers de l’arrivée puis du décès de Franck, son frère, a beaucoup plu aux téléspectateurs. On imagine votre joie de lire tous ces retours positifs et surtout votre plaisir d’avoir pu la tourner ?

Vraiment, cette arche était incroyable, j’étais tellement flattée d’être au cœur de cette intrigue qui était merveilleusement bien écrite. J’avais des partenaires de jeux incroyables, bien sûr Marie Catrix qui joue ma femme mais aussi Véronique Jannot et Franck Semonin. Je ne le connaissais pas du tout et il est devenu un vrai allié sur le plateau parce qu’on a énormément répété, notamment les scènes d’action. Pour moi, ce qui était inédit, c’était d’être crédible dans les accidents de voiture, les tremblements, les scènes de peur…Sandrine a été mise à rude épreuve et je n’avais pas l’habitude d’avoir autant d'émotions à jouer dans la même journée. Lui qui était très à l’aise avec cela m’a beaucoup aidée à être crédible, à mieux tomber, à mieux me réceptionner, à faire en sorte que l’on y croit. Notamment pour la scène de l’étranglement, qui n’était quand même pas facile à jouer. En plus, j’étais un peu mal à l’aise par rapport à l’image, je sais qu’il y a de très jeunes téléspectateurs qui nous regardent et je ne voulais pas que cette scène-là soit choquante pour eux. Je voulais que ce soit crédible sans être trop glauque. Donc on a beaucoup discuté de cela car on avait vraiment envie de faire le meilleur travail possible sur cette arche et je crois que les retours étaient à la hauteur du travail. J’ai l’impression que cette arche a beaucoup plu, ça a payé. Après, est ce que les scénaristes vont nous en réécrire une autre … à eux de voir.

 

 

Pour le moment, Sandrine se retrouve donc seule à la maison, à gérer trois adolescents. Selon vous, comment ressent-elle cette période ?

C’est vrai que Sandrine n’a pas été épargnée, la pauvre. C’est quand même sa deuxième femme qui part en prison, ça fait beaucoup. Je pense que c’est un personnage qui est très altruiste, très tourné vers les autres donc elle va s’en sortir grâce aux autres. Là, on voit qu’elle aide son amie Chloé dans sa nouvelle histoire d’amour avec Xavier et qu’elle retrouve justement son ami d’enfance Xavier. Je pense que, pour sauver Sandrine, il faudrait qu’elle ait des gens à sauver elle-même. Je ne sais pas ce que les auteurs ont prévu mais je pense que c’est la seule issue possible pour ce personnage, sinon il se jette dans le canal, tellement sa vie est compliquée. Pourquoi pas des élèves à sauver de grandes difficultés, comme le harcèlement scolaire ou l’anorexie. Ou encore aider ses amis Chloé et Xavier dans leur problématique, comme on l’avait vu aider Justine à sa sortie de prison pour retrouver sa fille. Je pense que ce personnage est tant aimé car il est tourné vers les autres. Pour s’oublier elle-même, il va falloir que Sandrine s’occupe des autres, encore plus qu’avant je dirais. Ou que les autres s’occupent d’elle. Elle en a bien besoin.

Pour finir, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je suis très excitée parce que je vais faire un long-métrage, que je co-écris, que je co-réalise et dans lequel j’ai le rôle principal. C’est parti d’une vidéo un peu fun qui s’appelle « De l’autre côté de l’armoire », que l’on a présentée sur ma chaîne comme un teaser avec Audrey Pirault il y a à peu près 3 mois et qui a eu un énorme succès. En tout cas, on a eu des retombées de la part de gens du métier, notamment un agent qui veut vraiment nous soutenir. Il est prêt à nous accompagner pour développer ce long-métrage qui est en cours d’écriture. Le but, après, étant de signer sur des plateformes type Netflix, Amazone Prime ou, pourquoi pas, au cinéma, à voir. C’est donc le gros projet de 2021.

C’est l’histoire de Laure, comédienne depuis 10 ans, qui est un peu en galère, à Paris. Elle tombe un jour sur une armoire dans un dépôt-vente qui lui permet de voir sa vie alternative si elle avait décidé d’épouser l’homme qui l’avait demandée en mariage à 22 ans. Ces deux vies sont donc présentées en parallèle. Si elle avait fait un autre choix de vie, qu’en serait-il à l’heure actuelle ? Évidemment, l'autre Laure, qui a épousé cet homme et qui est partie en province, à Limoges, reprendre l’entreprise familiale de porcelaine, voit elle aussi qu'elle aurait été sa vie si elle avait suivi son rêve d’être comédienne.

En fait, c’est autobiographique, pour vous dire la vérité. A 24 ans, j’étais en couple à Londres, j’avais un boulot bien rangé et très bien payé, tout était tracé et le jour où on m’a proposé un CDI, j’ai décidé, un peu sur un coup de tête, de tout plaquer pour m’inscrire aux cours Florent ! Le déclic : je ne voulais rien regretter à 40 ans ! Et ben Bim, je ne regrette pas une seconde mon choix mais je me demande souvent : si je ne l’avais pas fait, où en serais-je aujourd’hui ? Ce questionnement est, je pense, très universel.

Ce long va être un vrai challenge pour moi car je vais jouer deux rôles, je vais jouer la Laure dans le premier univers, qui est un peu artiste, délurée et un peu alcoolos sur les bords mais aussi désabusée par ce métier, mais aussi la Laure de l’autre monde qui est maman, beaucoup plus rangée, plus bourgeoise mais qui retrouve sa passion quand elle change d’univers. Pour un rôle d’actrice, jouer deux personnages est une aubaine ! (et bim, j’ai gagné mon pari, je devais placer le mot “aubaine” dans une interview!)

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Merci Julian, quelle aubaine cette interview ! Ok, bon j’arrête

Publié dans Télévision

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beIN SPORTS : Samuel Ollivier évoque le retour du MultiLigue 2 à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Panoramic

 

Bonjour Samuel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis peu, en l’occurrence le 13 février dernier, la ligue 2 de football est diffusée intégralement sur les antennes de beIN SPORTS. En tant que fidèle passionné de ce beau championnat, on imagine votre joie ?

Oui, il y a deux sentiments, effectivement il y a le plaisir mais aussi l’humilité. Beaucoup de plaisir, c’est vrai, parce que, pour la première fois de son histoire, depuis 2012, beIN SPORTS va pouvoir proposer 100% de la Ligue 2 en exclusivité, avec les huit matchs du multiplex et nos deux rendez-vous depuis le début de la saison, l’affiche numéro une le samedi après-midi (à 15h00) et la numéro deux le lundi soir à 20h 45. Donc le plaisir est au rendez-vous, notamment celui de retrouver cette formidable émission qu’est le MultiLigue 2. Et puis l’humilité parce que l’on sait dans quel contexte le multiplex est revenu sur notre antenne. Cela nous appelle tous, je crois, à un peu de retenue et à beaucoup d’humilité, notamment quand on sait la difficulté qu’est de produire chaque samedi un MultiLigue 2. Même si nous avons nos habitudes, même si nous avons notre savoir-faire qui s’est affiné depuis 2012, c’est certain, il n’en reste pas moins que nous relevons le défi avec le plaisir ainsi que l’enthousiasme qui nous caractérisent et que nous relevons cette tâche ensemble, avec Robert Malm, avec les commentateurs sur place, avec les équipes de production, avec Geoffrey Chapon et Florian Demez, qui sont les deux chefs d’édition de la Ligue 2 sur beIN SPORTS.

Vous l’avez dit, le MultiLigue 2 est de retour le samedi soir, quelques mois seulement après l’arrêt de sa diffusion. Les retrouvailles ont sans doute été chaleureuses et intenses pour tout le monde ?

Oui, ça s’est passé très vite puisque nous avons appris 48h avant le premier MultiLigue 2 de la saison sur beIN SPORTS que nous devions être à l’antenne le samedi soir. Par conséquent, il a fallu agir très  vite. Il y a un énorme travail de production qui a été fait pour permettre la captation et la réalisation des matchs dans les temps. Et un très gros travail éditorial aussi pour que l’on réponde aux attentes, j’espère d’ailleurs que c’est le cas, des abonnés de beIN SPORTS. Qui n’arrivaient pas totalement neutres parce qu’ils nous connaissaient et parce qu’ils connaissaient la Ligue 2 chez nous depuis 2012. Nous avons essayé et nous continuons d’essayer de combler ces attentes jusqu’à la fin de la saison. Avec, notamment, des nouveautés. Déjà le passage du MultiLigue 2 à 20h pour permettre une meilleure exposition des matchs et, ensuite, l’idée de remettre le supporter au centre de l’attention, au centre des débats. Tout cela est parti d’un constat, à savoir que les supporters étaient les grands absents de cette saison. beIN SPORTS se devait non seulement de fournir le travail le plus complet possible pour combler ce manque pour eux d’aller au stade mais on se devait d’aller plus loin.

 

Copyright : Panoramic

 

L’idée est de replacer le supporter dans la lumière et d’inviter chaque samedi, dans le MultiLigue 2, un supporter d’un club qui joue le soir-même. Les candidatures sont ouvertes depuis quinze jours maintenant, sur ml2@bein.com . Chaque samedi soir, nous aurons donc un supporter qui viendra nous rejoindre, il sera avec nous sur le plateau non pas pour faire de la figuration mais pour participer activement à l’émission en avant et après-matchs. Pendant les rencontres, il pourra également réagir, notamment aux buts marqués ou encaissés par son équipe. Cela est quelque chose que l’on devait, je crois, aux supporters et que nous sommes ravis de proposer. Nous avons commencé samedi dernier avec un supporter de Chambly.  

Le fait aussi que, jusqu’alors, les deux affiches du championnat étaient diffusées en intégralité sur vos antennes a sans doute facilité la (re)mise en route du MultiLigue 2 ?

Bien sûr ! beIN SPORTS n’a jamais perdu le contact avec la Ligue 2, les deux affiches les plus prestigieuses de chaque journée étaient diffusées, un nouveau magazine avait été créé le lundi soir, Maxi Ligue 2, pour encadrer le match et revenir sur l’ensemble de la journée. L’équipe était en place, elle était prête à relever le défi, en dépit des conditions et du temps très court qui nous était imparti. On était prêt, j’insiste, à relever le défi et on est très heureux, vraiment.

A titre plus personnel, comment faites-vous, avec vos camarades, pendant l’émission, pour essayer d’avoir les yeux un peu partout, sur tous les terrains ? C’est sans doute un vrai travail d’équipe ?

C’est super important de le préciser, la Ligue 2 sur beIN SPORTS est d’abord un travail d’équipe. C’est Robert Malm, c’est François Rabiller évidemment mais aussi des journalistes qui sont dans l’ombre et dont on entend le nom parfois sans pouvoir mettre un visage dessus. Ce sont Geoffrey Chapon et Florian Demez qui m’accompagnent dans l’oreillette le samedi et le lundi et qui, avec l’équipe de production, avec le réalisateur, sont sans cesse en train de m’informer, de m’abreuver d’informations, avant, après les matchs mais aussi évidemment pendant les rencontres.

 

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On est déjà début mars, la fin du championnat commence à se rapprocher. A quoi peut-on s’attendre selon vous ?

C’est un championnat plus ouvert que jamais, on a 6 six équipes qui se tiennent en quelques points et Sochaux et Valenciennes ne sont pas tout à fait décrochées. Ce que je retiens de cette saison jusqu’à aujourd’hui, c’est que le beau jeu paie. Ça n’a pas toujours été le cas en Ligue 2 mais, cette saison, les 5 premières équipes sont les 5 équipes qui procurent le plus de plaisir à leurs supporters devant leur télé et qui produisent le plus de jeu. J’aime cette idée que, contrairement aux saisons précédentes, il ne faut pas créer une équipe rouleau compresseur pour monter en Ligue 1, on peut s’en sortir aussi par le jeu. Ça prend un peu plus de temps, c’est certain, comme en témoigne le parcours de Jean-Marc Furlan qui, pour sa deuxième saison à Auxerre, arrive à mettre des choses en place. Mais peut-être faudra-t-il attendre une troisième saison comme cela avait été le cas avec Brest, pour envisager la montée en Ligue 1. Comme c’est aussi le cas avec Grenoble et Philippe Hinschberger qui travaille depuis plusieurs saisons maintenant au club. Comme c’est le cas à Clermont, où Pascal Gastien fait un travail formidable. Tout comme à Troyes avec Laurent Batlles. Finalement, la seule exception est Toulouse qui a réussi à construire en très peu de temps un projet viable.

Certains joueurs vous ont-ils particulièrement marqué depuis le début de saison ?

Oui, bien sûr ! Je pense à Mohamed Bayo dont j’adore la simplicité. D’ailleurs, on retrouve ce lundi un entretien mené par Clément Grezes, dans Maxi Ligue 2. A 21 ans, ce jeune joueur vit toujours chez sa mère, il habite à quelques centaines du mètre du stade et il nous a accordé un entretien avec sa maman à côté de lui. Lui m’impressionne déjà, c’est le meilleur buteur du championnat, il avait été déjà très performant l’année dernière avec Dunkerque en National. Ce n’est pas tout de l’être en National, il faut pouvoir passer le cap en Ligue 2 et lui le fait brillamment.

Après, je pourrais en citer pleins. J’aime beaucoup Mathias Autret à Auxerre, ça c’est vraiment tout sauf une surprise. Il a eu l’humilité de redescendre de Ligue 1 en Ligue 2 pour retrouver du plaisir avec un entraineur qui le connait parfaitement bien. Il y a Mickael Le Bihan aussi à Auxerre qui se relance formidablement bien. Et puis il y a des petites découvertes, Janis Antiste ou Amine Adli à Toulouse, j’adore leur fraicheur, leur enthousiasme, leur façon de jouer très décomplexée, très « tout pour l’attaque » finalement. Voilà, je vous en ai cités quelques-uns, je pourrais continuer très longtemps mais, spontanément, ce sont les noms qui me viennent à l’esprit.

 

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En conclusion, que peut-on souhaiter à toute l’équipe beIN SPORTS qui accompagne ce championnat ?

Que ça continue encore longtemps, que la Ligue 2 et beIN SPORTS puissent encore s’apporter l’un l’autre. La Ligue 2 apporte beaucoup à beIN SPORTS et je pense que beIN SPORTS le lui rend bien en offrant des programmes qui se veulent les plus complets possibles, les plus enrichis possible. La seule chose que l’on pourrait souhaiter pour la suite est que ces programmes-là se fassent avec des supporters dans les stades désormais, ça voudrait dire que la situation sanitaire se sera arrangée et c’est, je crois, ce que nous souhaitons toutes et tous, au-delà de notre amour pour le football.

Merci, Samuel, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Eurosport : Gaëlle Millon évoque les 1/16è de finale de la coupe de France de football à l'antenne ce week-end !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Gaëlle,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

La coupe de France de football revient, pour un nouveau week-end, sur les antennes d’Eurosport, du 5 au 8 mars. On imagine, à titre plus personnel, votre joie de retrouver, une nouvelle fois, cette belle compétition ?

Effectivement, c’est un grand bonheur chaque année de retrouver la Coupe de France, de pouvoir la suivre, de pouvoir la commenter, de pouvoir la raconter. De pouvoir aussi faire partie de l’équipe Eurosport pour cette compétition depuis 5 ans maintenant. Avec tout ce qui s’est passé, clairement, j’ai eu très peur cet automne qu’il n’y ait pas de Coupe cette saison. C’est une édition un peu particulière car tous les clubs sont seulement tous réunis pour ces 1/16è de finale. On a souvent de très belles surprises en 1/32è. Elles n’ont pas pu avoir lieu. Mais ça va amener énormément de sel à ces 1/16è de finale donc c’est plutôt très chouette.

Ce sera sans doute là l’occasion de retrouver le parfum de la Coupe, comme on le connait depuis des années maintenant ?

Tout à fait ! La coupe de France, ce sont ces clubs amateurs dont il va falloir que l’on cherche sur la carte où ils se trouvent car il y en a quand même certains que l’on ne connait pas trop ! Evidemment, on n’aura pas les ambiances de d’habitude, il va manquer la proximité des supporters. Maintenant, encore une fois, je crois qu’il faut que l’on s’estime heureux qu’elle ait lieu, que les clubs de division inférieure soient là. On a hâte de retrouver cela.

L’absence de public mais aussi de prolongation en cas d’égalité à l’issue des 90 minutes du temps réglementaire peut-elle influer sur les rencontres, notamment dans celles opposant les « petits » à des clubs plus huppés ?

Avant, des joueurs pouvaient être galvanisés par leur public, un club pouvait, au bout d’un moment, peut-être déjouer un peu sur des pelouses pas toujours évidentes. C’est vrai que les prolongations, ces matchs à rallonge, ont fait l’histoire de la Coupe. Les changements de cette année vont-ils changer les résultats ? Franchement, je ne sais pas, on aura la réponse ce week-end. On verra si on a des matchs un peu surprenants ou des petits qui font tomber des gros. Restons dans le positif. Peut-être qu’on n’aura pas de gros exploit. Mais, en même temps, ça joue ! Alors soyons heureux.

La programmation s’annonce chargée et le rythme intense. Justement, pouvez-vous repréciser le dispositif d’Eurosport et vos interventions dans ce cadre ?

Le dispositif est assez classique, c’est un tour qui se joue sur quatre jours avec deux matchs dès vendredi, un gros programme samedi et dimanche, et un dernier match ainsi que le tirage des 8e lundi. La formule est assez classique, je serai aux commandes de « Jour de coupe » jusqu’au match en prime : avant, pendant et après les multiplexs. Je laisserai ensuite Louis-Pierre Frileux et « Soir de coupe » prendre la main. On aura une belle équipe de consultants, j’aurai la chance d’être accompagnée par François Clerc vendredi et dimanche. Je retrouverai aussi Lionel Charbonnier qui a fait son retour à Eurosport pour les 1/32è de finale. Je suis là pour accompagner les téléspectateurs et leur montrer tout ce qu’ils auraient pu rater.

 

 

A quelques jours de retrouver le plateau mais aussi la coupe, on vous imagine en pleine préparation ? Ce doit sans doute être un travail de fourmi, en lien avec le nombre de rencontres et la diversité des divisions représentées ?

Effectivement mais c’est ce qui est chouette dans cette compétition. Si je n’avais que des matchs de Ligue 1, je m’ennuierais ! La richesse de cette coupe est d’aller trouver l’histoire de ce petit club au fin fond de l’Alsace ou de la Lozère, qui arrive là on ne sait pas trop par quel miracle. Mais aussi de se rendre compte qu’on a dans un club un ancien entraineur de plus haut niveau, ou un joueur qui a un peu vieilli mais qui joue toujours, ou un buteur qui se révèle chaque année en coupe. Voilà, ce sont ces petites informations là que j’essaie d’aller chercher. Effectivement, c’est beaucoup de boulot en amont mais ça fait partie du métier, c’est la plus belle partie du job presque de s’approprier ces histoires-là et de pouvoir les raconter. Mes fiches pleines de couleurs et d’anecdotes seront prêtes vendredi.

 

 

Que représente, pour vous, cette compétition ? Quels principaux souvenirs en avez-vous ?

Je pense que celui qui m’a le plus marquée est la finale 2019, avec la victoire de Rennes, face au PSG, le grand favori. J’avais eu la chance d’être au stade de France. Je présentais  « Jour de coupe » pour la finale de la Gambardella et j’avais donc pu vivre ce match au bord de la pelouse. J’ai de très bons souvenirs de cette finale avec toutes les équipes d’Eurosport, je revois notamment Gérard Houiller. Il nous manque cette année à Eurosport.

En conclusion, que peut-on souhaiter aux équipes d’Eurosport pour ce week-end de quatre jours à l’antenne ?

De beaux matchs à suspense, avec de belles audiences pour la chaine. Et quelques surprises forcement !

Merci, Gaëlle, pour toutes vos réponses ! (RV Soir de Coupe vendredi 20h45 / Jour de Coupe samedi 14h / Dimanche 18h)

Publié dans Télévision

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