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Bien dans ta peau : Marion Ossent nous présente son livre et évoque ses autres projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Vous avez publié, en mai dernier, le livre « Bien dans ta peau ». Comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

Je fais énormément de yoga, j’en suis passionnée depuis une dizaine d’années. J’ai même été jusqu’à me former en tant que professeur, je suis partie en Inde, au pied de l’Himalaya, dans un petit village, c’était super sympa. J’y ai appris tout le « life style » du yoga, ce n’est pas un sport comme on pourrait juste le penser en Occident. C’est très spirituel, c’est une mentalité, c’est une vision de la vie, une vision des choses.

En même temps, ça fait des années que je lis des tonnes de livres sur le développement personnel, je suis passionnée par cela, par le bien-être en général. J’ai donc fait un petit condensé, de mes cours de Yoga, de la mentalité du Yoga et de tous ces livres qui, je trouve, m’ont permis de m’équilibrer, d’avancer.

J’y mets en avant des éléments de motivation, avec ma vision. Je pense que l’on en a toujours besoin. C’est un condensé, en 23 points. Ce sont, on va dire, 23 clés vers le bien-être. Ça peut être des thèmes comme le lâcher-prise, la simplicité, la réussite, l’optimisme je parle de thérapies naturelles, de visions de la vie. Chacun peut ensuite approfondir les recherches s’il en a l’envie. Disons que je donne un peu des clés, et libre à chacun ensuite d’aller creuser.

J’ai trouvé plus intéressant de faire un petit condensé qui va apporter plein de sujets, ce qui nous ouvre l’esprit sur plein de thèmes.

Comment s’est faite la sélection de ces 23 thèmes ?

La façon dont j’ai écrit ce livre est assez drôle. J’étais chez mes parents, je me suis mise à gratter, comme ça me venait. Bien sûr, il a fallu ensuite le réorganiser, le structurer. Mais, au départ, je mettais vraiment en avant ce dont j’avais envie de parler, les points qui m’intéressaient, ceux qui me paraissaient être la priorité pour le bien-être. Oui, j’ai eu beaucoup de thèmes, ça a été dur de les classer et de ne pas les mélanger. D’ailleurs, j’ai fait pas mal de références à d’autres chapitres, dans certains sujets, car tout est un peu lié dans le bien-être.

Il n’y a de but précis au nombre 23, j'ai écrit comme ça m'est venu, et n'ai retenu que les plus importants. Je ne voulais pas non plus faire un livre de 500 pages. J’ai mis ce qui était essentiel pour moi, les points principaux. C’est sûr que l’on peut toujours aller plus loin et en trouver d’autres, mais je pense avoir résumé ce que j'estime apporter, le bien-être en général.

 

 

Quelques mois après sa sortie, avez-vous déjà eu des premiers retours de lecteurs ?

Quelques personnes qui me connaissent par rapport au yoga m’ont dit qu’elles avaient adoré, que ça ressortait le positif. Dès les premières pages, ça les avait mis dans un « mood » positif. C’est le but, que ce soit agréable et facile à lire. Je l’ai structuré de sorte que l’on n’est pas obligé de le lire dans le bon ordre du début à la fin. Ce sont des thèmes, chacun est séparé. On peut même relire des thèmes précis, en cas de besoin.

C’est un livre qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche plus globale autour de cette passion pour le bien-être. Avec notamment un site internet et des cours de Yoga.

Exactement, ça va dans la continuité de ce que je fais. Quand on s’intéresse beaucoup à tout ce qui est énergie, positivisme, bien-être, le partage fait partie des principes. On est censé partager son bien-être.

Le principe de professeur de yoga est un peu la même chose. Je n’ai pas une expérience de folie, je ne me permettrais pas de me dire yogi, mais être professeur c’est juste transmettre la connaissance, ce que l’on a appris. On se transmet cette connaissance de personne en personne, c’est le principe même du bien-être et du positivisme. C’est comme un fou rire que l’on va se donner : on peut partager son bien-être.

Donc c’est un but de partage, de partage d’expérience. On n’a pas tous le temps spécialement d’aller chercher certaines infos. J’ai beaucoup voyagé précédemment, j’ai passé beaucoup de temps en Californie, à un endroit très important pour le bien-être. J’ai fait de belles rencontres. Tout le monde n’a pas forcément la chance de vivre toutes ces expériences, c’est bien de les partager aussi. Voilà, c’est venu dans un cheminement général de bien-être, je donne des cours de yoga, je fais des programmes en ligne sur mon site et je propose ce livre à côté. C’est dans la continuité, c’est mental et physique, c’est un tout, on a l’ensemble.

 

 

Quelle est la démarche à suivre pour se procurer le livre ?

On peut le trouver aux éditions Maia, sur leur site. On peut le trouver sur les sites de la Fnac et d’Amazon, ainsi que sur le mien (www.moonsaia.com).

Comment aimeriez-vous pouvoir compléter votre proposition avec d’autres supports ?

J’aimerais en télé, mais on verra ce qui va se passer. Pour l’instant, je me concentre surtout sur les programmes, je trouve ce format intéressant, il y a une évolution et, surtout, ça permet un petit voyage  à l’étranger où ils sont tournés.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

J’espère une belle évolution de ce site, de ce livre, qu’ils soient lus par le plus de personnes possibles, qu’ils influencent en positif toutes ces personnes, que ça puisse aider des gens. Ce serait sympa que ça apporte du positif.

Merci, Marion, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France Pierron évoque sa rentrée télévisuelle bien remplie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour France,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Depuis peu, on peut vous retrouver dans « L’Equipe du Soir », en alternance avec Virginie Sainsily, notamment pour l’animation du JT Express. Quel regard portez-vous sur ces premières semaines ?

Un très très bon regard. Je suis absolument ravie de rejoindre cette fabuleuse équipe et cette émission historique de la chaine. Elle est le socle de la chaine, elle existe tous les soirs depuis quinze ans. Quand on m’a dit que j’allais les rejoindre, j’étais surexcitée. C’est aussi un nouveau rôle, c’est quand même une émission très masculine, même s’il y a Mélisande Gomez et Carine Galli, c’est majoritairement masculin.

C’est une émission de poids, avec uniquement des poids lourds, des plumes du journal et d’autres médias. C’était un challenge pas facile de réussir à s’imposer dans cette émission, je ne sais pas si j’ai réussi à le faire mais, en tout cas, j’ai réussi à apporter ma petite touche et à donner un peu de fraicheur, de féminité, de dynamisme. Pour apporter du peps entre deux débats, quand il y a besoin d’une petite respiration et voir ce qui se passe dans d’autres sports. C’était le but, apporter d’autres images, tellement il se passe de choses sur la planète sport on ne peut pas tout voir. Mon but est d’apporter un condensé de tout ce qui s’est passé ailleurs, sans gêner les débats, sans changer évidemment la nature profonde de l’émission mais c’est un petit plus que l’on a rajouté. On a vu que ça marchait bien pendant le confinement, on l’a personnalisé sur « L’Equipe du soir ».

Vous intervenez depuis un autre plateau que celui d’Olivier Ménard et de son équipe, principalement pour des raisons sanitaires. En quoi cela influe-t-il sur votre façon d’intervenir ?

Je suis beaucoup plus libre. Je suis tout le temps en rapport avec le chef d’édition, dans mon oreillette. Et avec les assistants qui sont trois étages plus haut, et avec la réalisation, et avec le son, ou la connexion tablette. Je suis vraiment une petite émission à part dans ma « news room », c’est comme cela que l’on appelle le plateau 2. Il faut que je puisse parler, me lever, aller voir un résultat, aller imprimer un document, être à l’affut sur la tablette. Si je suis en plateau, je ne peux pas faire tout cela. Je n’ai pas le droit de bouger, il faut que je sois souriante, je peux potentiellement passer à l’antenne, je suis donc beaucoup moins libre de mes mouvements. Là, en étant vraiment indépendante, c’est beaucoup mieux.

 

 

En amont de l’antenne, quelle est votre méthodologie de préparation ?

Ce n’est pas compliqué, lecture de « L’Equipe », lecture de toute la revue de presse multisport, ce n’est pas que du foot dans mon JT, au contraire je ne prends presque que le reste. Je sélectionne les infos, je suis en veille sur le fil infos du site du journal et sur les autres médias de sport, je rafraichis les pages tout le temps. Je regarde ce que nous envoient nos correspondants, je suis à l’affut d’une interview, d’un tweet, d’une page Instagram, il faut tout le temps être sur internet. Je suis aussi en ligne avec les correspondants ou envoyés spéciaux qui font des duplex, je cherche aussi la petite image que personne n’a vue. C’est du boulot, toute la journée.

Vous intervenez pour des pastilles courtes, il faut donc capter rapidement les téléspectateurs. Quelles sont les clés et astuces pour cela ?

Je parle fortJ. Non, c’est vrai, ce n’est pas forcément une qualité mais ça s’entend. Je suis une fille, comme on est peu en plateau ça s’entend aussi. J’ai un peu beaucoup d’énergie, c’est connu. Energie, enthousiasme, sourire, générosité, bonne humeur et une petite blague. Un ton léger, dynamique et drôle. Et je donne aussi des cadeaux….

En parallèle, le weekend, vous animez les Grands Live sur la chaine. Comment décririez-vous alors votre rôle ?

Ça n’a rien à voir. Dans ce rôle-là, je fais vraiment de l’animation alors que, dans le JT, c’est du journalisme pur et dur. Il faut que je puisse passer facilement du Moto GP au handball, en passant par le triathlon, le tout en cinq minutes. Il faut donner la petite info qui va bien et donner envie de rester avec la bonne image qui va plaire.

C’est très bien d’avoir ce grand plateau pour moi toute seule, je peux m’amuser, faire mon petit spectacle. C’est le show du sport en direct, je suis là pour l’accompagner.

 

 

Quel état d’esprit essayez-vous d’y amener ?

C’est ma personnalité, c’est un peu ce que je disais précédemment, bonne humeur, enthousiasme, sourire, légèreté.

Ces deux exercices sont donc, on peut le dire, très différents mais très complémentaires aussi ?

Bien sûr ! Après, je ne switche pas non plus totalement. Ça reste ma personnalité mais ce n’est pas le même exercice. C’est ce qui est bien, je fais différents métiers, d’animatrice et de journaliste. C’est chouette.

Enfin, vous présentez aussi les « Jeux insolites », en prime time sur la chaine. Encore un autre exercice pour vous ?

C’est super. Il y a déjà eu trois émissions. Il s’agit d’un tour du monde des pratiques sportives les plus loufoques. On rigole mais on ne se moque pas. On montre l’exploit sportif, même sur du « pizza free style ». Forcément, ça fait sourire mais on n’oublie pas que ça reste une performance, que ce sont des champions, qu’ils s’entrainent pendant des heures et qu’il y a des records du monde derrière. Au contraire, on essaie de les mettre en valeur.

On est super contents, ça marche super bien, on a une belle équipe. Ça marche aussi parce que l’on a des commentateurs assez incroyables, Yoann Riou, Florian Gazan, Fred Lecanu, ce sont de fortes personnalités. Un concours de pêche ou de hache avec eux, forcément, c’est bien plus dynamique qu’avec n’importe qui d’autre. On rigole, c’est vraiment hyper sympa, on apprend plein de choses sur les records du monde. C’est beaucoup de sourire, de bonne humeur, tout ce qui me plait !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

Un planning bien chargé, des émissions tous les jours…C’est ce que l’on peut me souhaiter de mieux. Comme ça, je peux m’amuser, je peux m’exprimer. Ça dépend beaucoup du calendrier sportif. Le Giro démarre, il va y avoir bientôt le biathlon. Je vais retrouver « La Station l’Equipe » cet hiver, c’est un peu le même principe que « Les Grands Live » mais uniquement avec des sports d’hiver. C’est un multiplexe avec toutes nos compétitions, c’est sympa, on est en lien avec les skieurs, les snowboardeurs. On aura la version estivale aussi, « L’Equipe Arena ». Voilà, plein de belles choses à venir…on espère aussi bientôt le retour du Ballon d’Or, l’année prochaine !

Merci, France, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Pauline Bression évoque sa belle actualité théâtrale et télévisuelle !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pauline,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Vous êtes actuellement à l’affiche, à la Scala, de la pièce à succès « Une histoire d’amour ». Très simplement, comment la présenteriez-vous ? Quel en est le pitch ?

Je dirais que c’est une très jolie rencontre et une très jolie histoire d’amour entre deux femmes. L’une sait que, habituellement, elle est déjà attirée par les femmes, l’autre ne le sait pas mais va tomber amoureuse. Elles décident de faire un enfant.

La pièce se déroule il y a 12 ans, une époque à laquelle la femme qui ne porte pas l’enfant ne pouvait pas l’adopter. Il n’y a donc qu’un parent légalement. Séparation il y a, maladie de la mère porteuse il y a et se pose donc la question : que faire de cet enfant ? C’est l’objet de la deuxième partie, 12 ans après.

Dis comme cela, ça a l’air triste. On y parle effectivement de la séparation, de la maladie, de la perte des gens, de l’abandon. Il y a beaucoup de sujets qui à priori ne paraissent pas gais et cette pièce suscite beaucoup d’émotions mais Alexis Michalik a aussi vraiment tiré le fil de l’humour. On est souvent entre le rire et les larmes. Globalement, les gens passent un très bon moment. Il y a du rythme, ça va très vite, c’est presque un film de cinéma au théâtre.

Quel personnage y jouez-vous ?

Dans la première partie de la pièce, j’incarne plusieurs petits personnages qui servent à l’histoire d’amour de ces deux femmes, interprétées par Juliette Delacroix et Marie-Camille Soyer. Dans la seconde partie, c’est-à-dire 12 ans après, je suis la femme de William, interprété par Alexis Michalik, qui est le frère de la protagoniste qui a l’enfant. Je joue principalement avec Alexis et avec la petite (en alternance Lior Chabbat, Violette Guillon, Amélia Keuman, Léontine Doncieu).

 

 

A titre personnel, comment passez-vous « facilement » dans la première partie, d’un rôle à l’autre ?

Les répétitions m’ont aidéeJ. Ces personnages sont habillés différemment, il y a toujours quelque chose qui change, parfois même les cheveux. Au fur et à mesure des représentations, à une tenue correspond une manière de marcher et de parler. Même si les apparitions sont brèves, pour moi les personnages sont vraiment très différents et c’est très plaisant à jouer chaque soir.

Vous avez repris depuis peu suite à l’arrêt Covid. La jauge est adaptée et pleine. On imagine du coup votre joie de voir le public présent ?

Bien sûr ! On est ravis. On a repris le 11 septembre, on avait tous un peu peur de reprendre autant de fois par semaine, comme avant le confinement, c’est à dire six jours sur sept. Même si la jauge Covid réduit le nombre de places, ça reste un grand théâtre, il y a de la place pour 350 à 400 personnes. On est ravis, le public est au rendez-vous. Je crois que les gens ont envie de sortir. On est tellement heureux d’être sur scène et, notamment les premiers jours, les gens nous attendaient à la sortie pour nous dire qu’ils étaient contents de revenir au théâtre. On ne pouvait que leur dire à quel point on était contents d’être sur le plateau et d’être avec eux. C’est super ! Ça se passe très bien. Il y a un siège de libre entre chaque groupe d’arrivants, donc la jauge, forcément, est légèrement différente tous les soirs.

A titre personnel, suite à la coupure imposée, aviez-vous vécu la reprise le 11 septembre comme une simple continuité ? Ou comme presque une première ?

J’ai quand même dû me remettre dans le bain. On a surtout eu des frayeurs, parce que 10 jours avant la reprise, il y a eu de nouveaux doutes sur la possibilité de maintenir le spectacle. C’était donc une rentrée riche en émotions !

Ce n’était pas une simple continuité, on a dû se replonger dans la pièce. Par contre, c’est incroyable comme le corps retient tout. A partir du moment où on a fait une journée de répétitions et un filage, c’était reparti. C’est très drôle, ça revient très vite.

Selon vous, quelles principales raisons pourraient inciter les gens à venir voir ce spectacle ?

Vraiment, il ne faut pas avoir peur, sanitairement parlant. Il y a vraiment de la distanciation sociale, bien plus que dans les transports publics. Tout le monde joue le jeu, porte le masque. On ouvre la salle plus tôt pour les placements, il n’y a donc pas de cohue ni à l’entrée ni à la sortie. Vraiment, venez partager un bon moment avec nous ! On le voit, les gens se lèvent très souvent à la fin de la pièce parce qu’ils sont émus, ils veulent nous rendre ce qu’on leur a un peu offert. Je crois qu’ils sont très heureux de ce shoot d’émotions et je pense que l’on en a tous besoin. Ça fait du bien de se retrouver dans une salle, où le public et les comédiens se plongent dans une même histoire.

 

 

En parallèle, on pourra vous retrouver prochainement dans deux programmes d’images, un long métrage et un unitaire pour France Télévisions. Comment présenteriez-vous respectivement ces deux projets-ci ?

Le long-métrage sortira soit au cinéma soit sur les plateformes, on ne sait pas encore exactement. Pour l’instant, le but n’est pas la sortie immédiate mais de faire le tour des festivals pour rendre le film international. C’est chouette, on commence même à avoir des prix. Ce film, « Vagabondes », est à caractère social, il évoque les gens qui vivent dehors. Les gens de la rue, on les voit tous les jours, sans les voir. Le réalisateur et auteur, Philippe Dajoux, a voulu s’intéresser à quatre destins de jeunes qui sont dans la rue. Là, il s’est concentré sur, pourquoi, si jeunes, ils vivent déjà dehors. Ce sont quatre destins choisis avec des raisons différentes, ce que je trouve joli. On est contents. On peut retrouver d’ailleurs Bryan Trésor qui joue avec moi dans « Plus Belle La Vie » et Philippe est aussi un des réalisateurs de la série.

Le deuxième projet a été tourné cet été. J’étais d’ailleurs très contente de pouvoir retrouver les plateaux avant la reprise du théâtre en septembre. Ça s’appelle « Hortense », c’est un unitaire pour France 2, qui sortira cet automne ou au début de l’hiver. Je joue Hortense, on est surtout un duo à l’image avec Catherine Jacob, c’était super, on s’est très bien entendues, j’étais très heureuse de partager ces jours de tournage avec une telle figure du cinéma. C’était très instructif, très chouette. Les conditions Covid n’étaient pas évidentes au moment de reprendre mais, pour autant, l’équipe était très chaleureuse, c’était très agréable.

C’est un rôle très différent de ce que je fais actuellement au théâtre, j’ai vraiment beaucoup de chance. Sur les planches, cela pourrait paraitre mon emploi de base, quelque chose d’assez aérien, d’assez doux, d’assez féminin mais c’est vraiment une première pour moi. Pour le coup, je suis vraiment là-dedans : il y a une petite partie dansée, je porte de petites robes d’été, c’est doux. Contrairement à mes débuts dans « Plus Belle La Vie », contrairement à « Vagabondes » et contrairement à « Hortense », où je suis une jeune femme à fort caractère. En tout cas, j’ai de la chance, j’ai eu cette année une belle panoplie de rôles à jouer, en espérant que tout ça continue.

Merci, Pauline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Demain Nous Appartient : Sara Ginac évoque Lise, son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sara,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis peu, après un premier rapide passage il y a quelques mois, dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». On imagine la joie et le plaisir, pour vous, de retrouver régulièrement, sur le tournage, cette belle famille ?

Oui, c’était une surprise. Surtout que c’était après le confinement, donc dans un moment d’angoisse où on se demandait tous ce qu’il allait se passer. J’ai reçu le texto de mon agent fin mai, c’est vrai que c’était une grande joie de revenir. Heureuse de retrouver Marie et Juliette avec qui je m’entends très bien et que je connaissais déjà d’avant. J’ai aussi retrouvé des amis techniciens et comédiens sur le plateau, c’est agréable. En plus, j’y suis retournée en été alors que, la première fois, j’avais tourné en hiver. On rencontre beaucoup de fans à cette période. C’est une ambiance vraiment conviviale et très familiale, j’ai trouvé mes marques assez vite, contrairement au personnage de Lise.

Justement, avec vos mots, comment présenteriez-vous Lise, votre personnage ?

C’est une femme qui a été meurtrie, je pense. On l’oublie un peu, elle a quand même été avec Morgane qui, avant, était un homme. C’est une blessure qui fait partie d’elle, que l’on a peu traitée à l’écran. Pour moi, elle a vraiment l’envie de faire un métier qui lui correspond plus, qui est plus proche de ses valeurs, de l’humanité qu’elle peut avoir. C’est quelqu’un d’extrêmement fragile qui cache cette fragilité sous une grande force. Son intention n’était pas d’arriver dans le lycée où sont Morgane et leur fils Gabriel, donc c’est un peu le hasard qui fait qu’elle y est. C’est vrai que la transition n’est simple pour personne. Elle a beaucoup appris à accepter je pense. Quand elle arrive, on lui demande de ne pas dire qui elle est. Ce personnage me touche, elle essaie de bien faire mais elle ne sait pas comment s’y prendre. Malgré elle, par son émotion, elle se retrouve souvent dans des situations délicates, comme avec Jules, alors que ce n’est pas du tout son intention. Plus ça va, plus elle s’emmêle dans tout ça.

Avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Forcément, quand on joue un personnage, on part un peu de soi. Ce que j’aime dans la vie, c’est de réussir à faire rire les gens malgré moi dans n’importe quelle situation. Souvent, on nous met dans des situations dramatiques, qui peuvent porter finalement à sourire car on peut sourire de tout. J’aime bien aussi jouer sur ce fil. Je me suis vraiment régalée à aller explorer cette partie de mon caractère timide, décalé, essayant d’être autoritaire, qui est vraiment à l’opposé de moi quand on me rencontre. Surfer sur ces différentes vagues d’émotion, y aller à fond, jusqu’au débordement.

 

 

A la lecture du scénario, de ces retrouvailles familiales dans un cadre professionnel, quel regard avez-vous eu ?

J’ai trouvé ça amusant et original de tous se retrouver au lycée. Avec Juliette, on était hyper excitées à l’idée de devoir se détester à l’écran alors qu’on s’aime beaucoup dans la vie. J’aime beaucoup la dynamique de ce trio de femmes complètement différentes. C’était très drôle, je défendais mon personnage sur le plateau en dehors des prises. Je n’arrêtais pas de dire que mon personnage n’a rien fait, qu’il n’est pas méchant. Jusqu’au moment où elle donne la gifle…Les scénaristes sont allés loin dans le débordement. J’ai trouvé que c’était intéressant d’aller jusque-là, de montrer la nervosité aussi quand on est poussé à bout, de comprendre ce que l’on peut être amené à faire quand on n’est pas sûr de soi. C’était assez intéressant à explorer.

Pour la suite, au-delà bien sûr des inspirations des scénaristes, à titre personnel, aimeriez-vous pouvoir développer certains axes de votre personnage ?

Elle est assez coincée dans son corps, dans ses vêtements, dans sa coiffure, j’aimerais justement réussir à la détendre un peu. J’aimerais la voir dans une relation amoureuse peut-être pour, justement, montrer comment on « répare » le traumatisme et la blessure qu’elle a. C’est une femme seule, elle est seulement une semaine sur deux avec son fils, on ne la voit pas avec beaucoup d’amis. Elle a vachement souffert elle aussi du regard des autres, elle a dû déménager. C’est vrai que lui donner un peu de douceur du monde d’extérieur et d’amour serait bien. Je pense qu’elle peut être une super CPE avec les jeunes, elle qui a cette fibre maternelle avec Gabriel et cette envie, ce besoin d’humain. J’aimerais bien aller là-dedans.

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Face à cela, avez-vous eu une méthodologie particulière de préparation ? Affinez-vous votre façon de faire au fur et à mesure ?

J’ai un peu le syndrome « première de la classe », j’ai besoin d’apprendre mes textes à l’avance, de les connaitre très bien. Dès que je les reçois, je les apprends pour, après, m’en détacher et juste avoir à les relire. Après, je fais ma petite tambouille dans ma tête, je réfléchis aux objectifs, à ce que j’ai envie de montrer. Je m’amuse bien avec cette psychologie. Scène par scène, je me demande ce que je veux de mon partenaire. Je peux me baser sur des choses de ma vie personnelle aussi, en me référant à des connaissances du quotidien. Je pars dans un certain imaginaire, je me raconte des histoires, c’est aussi cela que j’aime dans mon métier. Ce qui donne un peu plus de volume.

Cette série est un réel succès d’audiences, avec une fidélité des téléspectateurs qui ne se dément pas. Justement, selon vous, quelles sont les clés de ce succès ?

Je pense que le succès de cette série est dû à une multitude de petites choses. Réussir à traiter de sujets de société importants comme l’homosexualité, les violences faites aux femmes, grâce aux personnages que le public connaît et aime est une belle recette pour faire passer des messages forts et importants aujourd’hui. Je pense que le succès est aussi lié à ce qui se passe sur le plateau et derrière la caméra. Il y a beaucoup d’humanité sur ce projet, c’est très familial. Les comédiens, les techniciens sont vraiment dans la bienveillance, ils savent travailler ensemble pour réussir, avec un temps imparti. Chacun met du cœur à ce qu’il fait. Il y a de la cohérence, de l’envie, une bonne ambiance, qui ressortent forcément à l’image.

En parallèle, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

En ce moment, j’écris un long-métrage, « Envie » sur le désir ou non-désir d’enfant. J’ai eu envie de montrer des nouveaux modèles de vie qui sortent du patriarcat. Ça fait deux ans que je travaille sur le sujet. C’est un film que je vais réaliser. J’écris aussi un livre sur « comment réparer les violences psychologiques et sexuelles » qui ont été commises sur les femmes. C’est super de justement pouvoir libérer la parole. C’est hyper important. C’est le début de quelque chose de nouveau depuis quelques années et j’ai eu envie d’aller plus loin. Une fois la parole libérée, comment arrive-t-on à transformer cette blessure ? J’écris ce livre avec deux femmes incroyables, Danielle Follmi et Sylvie Delanoue, une thérapeute. On parle beaucoup de travail sur le corps. Tous ces sujets me touchent, j’aime que la vie soit faite de plein de choses différentes qui prennent sens ensemble. J’adore tourner dans DNA et j’adore rencontrer des femmes qui me racontent leur vie pour écrire des films sur différents sujets.

Merci, Sara, pour toutes vos réponses !

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