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Frédérique Kamatari évoque sa belle actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Frédérique,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !

On peut vous retrouver sur France 2, chaque soir de la semaine, à 20h 45, dans la série à succès « Un Si Grand Soleil ». Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, comment expliquez-vous la fidélité sans faille des téléspectateurs ?

Je ne pourrais pas l’expliquer, je le constate surtout. Je pense que les gens sont friands de séries de toute façon, c’est un peu le postulat de base. Ce programme ci est particulièrement bien fait et je ne dis pas cela parce que je joue dedans☺. Au niveau de la forme, c’est un produit soigné, plaisant à regarder. On se laisse vite séduire par les intrigues. Les décors, la lumière, les images sont particulièrement travaillés. Et il y a d’excellents comédiens.

Nous proposons une diversification de l’offre au niveau des séries quotidiennes, cela dynamise sans doute aussi le public.

Vous interprétez le personnage de Monette Real, professeur d’histoire-géographie. Qui a vécu, en un an, pas mal de choses, personnellement et professionnellement. Comment la caractérisez-vous à présent ?

C’est assez étrange. Au départ, je pensais qu’elle était vraiment proche de moi, au travers notamment du rapport à sa fille dans la série, aussi des bons rapports avec son ex-mari. Il y a, dans cette famille, une espèce de bienveillance et d’intelligence du cœur. Je ne suis pas en train de me passer de la pommade, je dis juste que c’était assez facile pour moi de m’identifier à elle. Même au travers de son travail d’enseignante, où il y a quelque chose de l’ordre de la transmission. Elle travaille avec de jeunes gens, ce que j’ai beaucoup eu l’occasion de faire. Donc ça me parle.

Cela fait maintenant un an que je la vois évoluer, que je la fais évoluer, et j’arrive un peu plus à différencier ce qui est proche de moi dans Monette et ce qui est peut-être un peu plus éloigné.

Je me rends compte, en verbalisant ma réponse, que Monette est vraiment en train de prendre une consistance plus personnelle. En tout cas, dans la façon dont je la ressens maintenant. Elle a un petit côté rigide dans le fond que l’on ne voyait pas vraiment au début. En tout cas, j’aime bien la découvrir et l’interpréter.

 

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. Au fur et à mesure, affinez-vous votre méthodologie de travail en amont ?

Oui, probablement. Mais ce qui s’affine, je pense, c’est la réactivité quand on est sur le plateau, plus que la préparation. J’ai même envie de dire que cette dernière va plus vite. Le fait d’apprendre des textes régulièrement permet au cerveau de s’entrainer.

Une fois arrivée sur le plateau, des mécanismes, des habitudes, des réflexes se sont mis en place et s’actionnent beaucoup plus rapidement. Je ne dis pas que c’est plus facile, ce n’est pas ça mais il y a comme une dextérité qui grandit, un peu comme un musicien qui répète ses gammes.

Nous le disions, votre personnage a participé, de près ou de loin, à des intrigues lourdes et fortes. Pour la suite, quels sont les autres sujets que vous aimeriez pouvoir défendre ?

Je suis prête à défendre des tas de choses, même tout ce que l’on me proposera de défendre. Nous, comédiens, sommes en dernière ligne, nous ne décidons pas de nos intrigues, nous ne savons pas du tout où nos personnages vont aller. Je n’ai pas une vision ne serait-ce qu’à moyen terme de ce que va vivre Monette. Je sais ce que je vais tourner demain et la semaine prochaine mais je ne vois pas plus loin.

Cela ne me dérange pas du tout, j’aime bien me laisser surprendre, j’aime bien que le vent m’emmène là où il a envie de m’emmener. Je suis assez confiante de nature et j’ai un petit côté contemplatif. J’ai une tendance à toujours trouver du bon de n’importe quelle situation. J’adore les surprises et, quoiqu’il arrive, je les défendrai. Car toutes les intrigues sont intéressantes, il y a toujours quelque chose à défendre.

Revenons quelques instants sur l’intrigue de Monette liée au viol qu’elle a subi plus jeune. C’est un thème fort, sur une chaine du service public, juste avant le prime. On peut penser que c’était une fierté pour vous de défendre ce sujet ?

Oui, tout à fait. Là, pour le coup, il y avait aussi quelque chose d’utile, avec un message à transmettre. Cette intrigue était faite de façon à ce qu’elle fasse un peu polémique, avec le ressenti de l’homme qui sait bien, dans le fond, qu’il a tort mais qui se dit que, sur un malentendu, ça peut passer. Avec aussi la femme qui ne s’est pas rendue compte que c’était un viol ou qui se perd dans le déni.

Je trouve vraiment intéressant que ce soit arrivé à Monette, qui a l’impression d’être une femme forte, une femme de caractère, qui s’est battue en tant qu’étudiante pour l’égalité. Ce n’est pas parce que l’on se sent fort que l’on est à l’abri d’être démuni et désarçonné par quelque chose que l’on n’attend pas.

Cette intrigue pointait aussi du doigt que ce n’est pas parce que l’on a un moment de faiblesse à un instant donné que l’on est quelqu’un de faible. Je pense que c’est vraiment important de le rappeler à tout le monde. Par extension, ce n’est pas parce que l’on rate quelque chose que l’on est un raté, ce n’est pas parce que l’on a fait une connerie que l’on est un con, ce n’est pas parce que l’on a fait une méchanceté que l’on est un méchant, ce n’est pas parce que l’on a fait une fois une bonne action que l’on est un gentil. Ce n’est pas si facile, rien n’est tout noir ni tout blanc, il y a toujours des contextes, des histoires, de nombreux paramètres  à prendre en compte.

 

 

J’ai aimé le traitement de cette intrigue, ainsi que le bon accueil reçu des jeunes. Le fait de libérer la parole des femmes est d’actualité, les actions qu’elles mènent le sont aussi. Il est temps que les femmes arrêtent de se laisser enfermer dans des cases de faibles créatures. Elles le savent mais, parfois, l’oublient. Les hommes le savent également mais, parfois, ça les arrange de l’oublier.

En parallèle, dans un autre registre, vous êtes sur les planches de façon ponctuelle avec un spectacle jeune public, qui avait remporté le prix du meilleur spectacle jeune public aux p’tits Molières en 2017. Que dire sur cette autre aventure artistique ?

C’est un registre différent parce que, là, c’est un spectacle que j’ai écrit, que j’ai en partie mis en scène et que j’interprète. Donc c’est beaucoup plus personnel. C’est aussi beaucoup plus créatif pour moi. C’est toujours agréable de créer et d’écrire.

Je veux garder en moi ce côté théâtre, ce côté planches parce que le rapport avec le public est direct. Du coup, la sanction l’est aussi. Il y a quelque chose d’authentique, de frontal et d’angoissant également. L’adrénaline ne monte pas aux mêmes moments.

Je jouerai « La sorcière Latrouille » à la Toussaint en Moselle et sans doute ailleurs aussi prochainement. Pourquoi pas également à Montpellier. Je trouve intéressant de toujours garder en tête que ce que l’on voit à la télé n’est qu’une petite partie de ce que l’on est. Nous sommes nombreux à faire plein d’autres choses et c’est fascinant d’ailleurs. J’adore le jeune public, il me tient à cœur. Il y a quelque chose de très fort qui se passe entre les enfants et moi.

Merci, Frédérique, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Lou Bonetti évoque sa belle actualité télévisuelle !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lou,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous  !

 

Nous pouvons vous retrouver depuis quelques mois dans «  Un Si Grand Soleil  », en access prime time, sur France 2. Vous qui vivez cette aventure de l'intérieur, qu'est-ce qui fait le succès de ce programme  ?

 

La caméra ne ment pas, jamais, en général elle vole des choses. Quand l'ambiance n'est pas bonne, ça se sent. Ici, c'est tout l'inverse. Quand on rassemble autant de monde, venant d’univers parfois très différents, ça n’est pas toujours simple de créer une vraie cohésion. Les producteurs ont réussi ce pari, et tout le monde a, je crois, beaucoup de plaisir à travailler sur ce projet.

 

D’autant qu’on ne va pas se mentir, ça va très vite. Il faut être encore plus précis et, malgré le rythme, je n'ai jamais ressenti de réelles tensions. On travaille ensemble, on cherche ensemble et sincèrement, on s’amuse beaucoup aussi. Je suis convaincue que ça joue sur le résultat.

 

Il y a une quête de qualitatif dans le temps imparti, une quête de réalisme, aussi. C’est important dans une quotidienne, dont un des objectifs est de raconter aux gens des histoires de « gens » qui pourraient être eux.

 

Vous le disiez, le rythme est soutenu sur le tournage. A titre plus personnel, avez-vous une méthodologie particulière de préparation  ?

 

Quand j'arrive sur le plateau, j’essaie surtout d’être disponible. C'est vrai dans tous les projets et, qui plus est, dans quelque chose qui va vite. Chacun a sa méthodologie mais, en tout cas, il est sûr qu'il faut être dans le plaisir, dans la détente et dans la disponibilité.

 

Assez étonnement car je suis une grande traqueuse, cela a été plutôt immédiat sur ce plateau pour moi. Cela revient à ce que je disais tout à l'heure, les gens bienveillants vous amènent à vous lâcher et à être dans la détente. C'est hyper important pour un acteur.

 

Ma manière de travailler a évolué au fur et à mesure du temps. Je n'apprends plus mes textes dès que je les reçois, je les lis surtout, beaucoup, histoire de comprendre l’enjeu de chaque séquence et de voir si je peux amener en sous texte un petit truc en plus qui serait caractéristique de mon personnage, tel que je le défends.

 

 

 

Vous allez fêter bientôt votre première année de tournage. Avec le recul, après tout ce qu'a vécu votre personnage, comment le voyez-vous à présent ?

 

Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une grande différence avec ce que j'avais anticipé d'elle. Dès le début, j'ai aimé l’idée qu’avec Adèle, on évoque un phénomène récurrent, aujourd’hui, à savoir qu'est-ce que c'est que d'être une nana de 40 ans, qui n’a pas construit de famille, pas toujours par choix de vie, et de la difficulté de rencontrer quelqu’un. A cela s’ajoute, forcément, la question de la maternité.

 

Adèle me ressemble dans l’idée qu’elle a de l’amour, et du fait que quand il se présente, elle tente de se battre pour le faire exister, car ça n’arrive pas tous les jours. Après, elle est beaucoup plus « border line » que moi dans la gestion de ses émotions et de sa sensibilité. Du coup, pour la défendre à l'image, j’ai essayé d’en tenir compte pour ne  pas tirer le personnage vers quelque chose de juste puéril.

 

C'est quelqu'un de bien, de seule, qui a envie d'être amoureuse, qui a eu envie d'avoir un enfant et, comme elle le dit, de garder cet enfant, d’abord parce qu’elle a aimé Victor. Elle perd simplement pied quand elle est sous l'emprise de l'émotionnel.

 

Pour la suite, quels autres thèmes aimeriez-vous pouvoir défendre au travers de votre personnage ?

 

Les scénaristes travaillent dessus. Je ne sais pas, à l'heure qu'il est, ce qui adviendra du bébé. Mais si l'enfant existe, je pense que c'est dans le désir des scénaristes que Victor l’assume.

 

Pour le reste, si vous posez la question à n’importe quel acteur, en général, nous avons tous des envies de choses à défendre et à interpréter. Pour autant, dans chaque projet, il y a un sens de l’histoire à respecter. On ne peut pas faire faire n’importe quoi à un personnage.

 

Pour Adèle, j’espère simplement qu’elle va pouvoir sortir de cette quête d’amour à l’égard de Victor, parce qu’il arrive un moment où quand ça n’est pas partagé, il faut savoir lâcher l’affaire !!

 

En parallèle, toujours à l'image, sur M6 cette fois-ci, vous serez à l'antenne à partir du 24 juin dans la huitième saison de la série « En famille ». Comment présenteriez-vous votre personnage ?

 

Entre les deux saisons, la famille a fait un bond de cinq ans. Les personnages ont donc changé. Cette année, Antoine s'émancipe, prend son autonomie, vit dans le garage et est en couple. Je joue Émilie, sa petite amie.

 

Elle est particulière, elle est plus âgée que lui, elle est journaliste, elle est un peu perchée, elle a la tête un peu ailleurs, elle est extrêmement frontale mais avec une grande naïveté dans ce qu'elle dit et fait, elle parle avant de réfléchir. Elle a une forme de candeur aussi, ce qui engendre des situations qui peuvent être très drôles à jouer. Elle fait des choses qui sont hors des codes. En plein déjeuner de famille, elle est capable de dire, à voix haute, qu'elle serait mieux dans son lit.

 

C'est très chouette à faire, on s'autorise des choses que l'on n'a pas le droit de faire dans la vie, ce qui est plutôt jouissif.

 

 

 

Avez-vous eu des sources particulières d'inspiration pour vous approprier ce personnage ?

 

Pour aborder Emilie, j’ai travaillé sur l'enfance. C'est un des moteurs importants de mon travail, en général, mais pour elle, il m’a semblé que c’était la clé. La candeur, la naïveté, l'inconséquence, sans penser à mal, sont des caractéristiques très proches de celles d'un enfant. Et J'ai re regardé «  All about Steve  », une comédie où Sandra Bullock incarne une fille fantasque, mais tellement sincère, qui vit chez ses parents et qui tombe amoureuse d'un homme en deux minutes de temps, croyant, sur un quiproquo, que ce sentiment est réciproque… Alors que pas du tout !

 

Ce sont des personnages que tout le monde considère comme « fous » simplement parce que, sans jamais le calculer, ils cassent les codes du comportement « politiquement correcte », à tenir. Il faut donc simplement essayer de recréer cette vérité, en y croyant soi-même !

 

Merci Lou pour cet agréable échange !

Publié dans Télévision

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Clara Cantos nous présente sa belle et riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Clara,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Tout au long de ce mois de juillet, vous êtes au Festival d’Avignon, à l’affiche chaque soir à 21h, au théâtre Alizé de la pièce « Oreste ». Comment la présenteriez-vous ? Quels thèmes y sont abordés ?

Cela raconte une toute petite partie de l’histoire de la famille des Atrides, qui est bien connue dans la mythologie grecque. Plus précisément, le passage où Oreste et sa sœur Electre, qui ont tué leur mère il y a cinq jours, se retrouvent confrontés à la cité, qui va les juger. Se posent alors plein de questions : que vont-ils faire ? Quels moyens vont-ils mettre en œuvre ? A qui vont ils faire appel pour s’en sortir et comment justifier leurs actes ?

Je trouve que c’est une belle histoire, malgré tout. Un peu dramatique mais qui évoque l’humain, les relations entre les personnes. Les passions, la loyauté, l’imperfection. C’est l’âme qui parle.

Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

Je joue le rôle d’Electre, qui est donc la sœur d’Oreste, le personnage principal. C’est elle l’instigatrice du meurtre, qui est le point de départ de la pièce. Je pense que c’est un personnage profondément intègre, elle a des principes qui ont été bafoués et, du coup, il y a une énorme rancœur et une énorme haine qu’elle n’arrive pas à maîtriser. Elle a ainsi poussé son frère à commettre cet acte horrible.

Sa faille est d’être trop inflexible, c’est ce qui la perd.

Pour l’interpréter, pour l’incarner, quelles ont été vos sources de travail ?

Au tout début des lectures, je me suis replongée dans la mythologie pour mieux comprendre cette famille. Ma formation m’incite en effet à construire les personnages au travers de ce qui a fondé leur personnalité. La psychologie d’un être, son vécu, sa biographie déterminent la qualité de l’énergie qu’il dégage et de ses mouvements.

Du coup, j’ai essayé de plonger à l’intérieur d’Electre, dans les événements qui ont marqué sa vie pour comprendre pourquoi elle en veut tellement à sa mère, pourquoi elle est tellement attachée à son père imparfait qu’elle met sur un piédestal. De là, j’en ai fait un petit cocktail pour en faire découler ses motivations, ses mouvements et son énergie, avec bien sûr différents niveaux de profondeur.

Quels sont les premiers retours que vous avez pu avoir des spectateurs ?

Nous avons déjà joué trois fois la pièce à Avignon et deux fois avant le festival : les gens ont été touchés par les émotions fortes et les relations complexes qui se tissent à vue entre les personnages, ce qui leur permet de s’identifier et en même temps se laisser porter par ce récit plus grand que nature. Globalement, ils ont trouvé le spectacle formidable. Ensuite, nous avons aussi des compliments sur l’esthétique globale : costumes, maquillages, mise en scène… Tant mieux car nous avons vraiment voulu en faire un beau spectacle dont les images font penser au Japon et à « Game of Thrones ». Notre affiche, avec son Oreste en origami sur fond bleu, vient d’être présélectionnée pour le concours de meilleur visuel du OFF !

 

 

Au-delà de ces premières dates en Avignon, on peut penser que vous avez tous l’envie de prolonger l’aventure, en proposant ce spectacle à Paris et en province ?

Absolument, c’est le but. Pascal, notre diffuseur, travaille avec vigueur pour atteindre les professionnels. Afin de les faire venir et de leur donner l’envie de diffuser notre spectacle.

Ce qui est chouette, c’est que la compagnie Fox qui monte le spectacle joue régulièrement au Festival. Du coup, il commence à y avoir un public fidèle, qui connaît le style proposé. C’est un théâtre exigeant, riche mais, en même temps, populaire et démocratique. On propose des pièces qui sont accessibles, avec de beaux textes, des maquillages artistiques et des costumes travaillés.

Je me permets d’ajouter qu’en parallèle de Oreste, je participe ce mercredi 8/7 de 10h à 13h à la manifestation PREMIERE APPROCHE au cours de laquelle 3 metteurs en scène ont choisi 3 auteurs avec 3 textes afin de proposer une séance publique de travail à froid, une sorte de première étape de déchiffrage du texte de théâtre. Excellente occasion de se glisser dans les coulisses de notre métier ! (Au Conservatoire du Grand Avignon).

En parallèle, on vous retrouve actuellement sur France 2, dans la série à succès « Un Si Grand Soleil », où vous incarnez le personnage d’Emilia. Que dire sur cette autre aventure artistique, dans un registre bien différent ?

C’était une extrêmement bonne surprise car cela faisait un petit moment que j’étais castée pour des rôles plutôt dramatiques. Quand Joanna Delon m’a appelée pour passer les essais d’Emilia, j’ai trouvé ce personnage vraiment drôle, romantique, 100% comédie. Depuis, je suis devenue accro à la série.

Face au rythme soutenu de tournage, avez-vous une méthodologie particulière de préparation en amont ?

J’ai travaillé exactement comme je le fais d’habitude. Bien sûr en apprenant le texte, en réfléchissant sur les enjeux, le passé, les objectifs du personnage, la relation qu’a Emilia aux gens qui l’entourent. Ensuite, je dois dire que c’était une expérience de tournage fantastique. Même si c’est une énorme machine de production, chaque personne de l’équipe fait son travail au mieux et dans les meilleures conditions. C’est vraiment un travail d’équipe. Faire son métier dans ces conditions est incroyable.

Il y a forcément une pression de temps mais, du coup, cela se fait dans la bienveillance, dans le respect, dans la bonne humeur. Tout le monde est concentré mais d’une façon positive. C’est top.

 

 

De près ou de loin, retrouvez-vous une part d’Emilia en vous ?

Ah oui, oui, bien sûr. C’est aussi un exercice que je fais d’entrée de jeu, je me demande en quoi on se ressemble et en quoi on ne se ressemble pas. Donc, oui, je suis une petite espagnole, pétillante, dynamique, qui est passionnée, qui a envie de faire plaisir aux autres, d’être aux petits soins pour que tout le monde soit bien.

Ce qui nous sépare, c’est qu’Emilia va un peu loin. Elle est tellement fleur bleue, passionnée, romantique qu’elle vit un peu dans un film, en tout cas c’est comme cela que je l’ai travaillée. Elle voit l’amour partout. Quand le personnage de Julien lui dit que sa femme est souvent absente, elle pense qu’elle a le feu vert pour aller plus loin avec lui, alors que ce n’est pas du tout le cas. Cela m’a fait rire, cette espèce d’innocence et de naïveté à toute épreuve était drôle à travailler.

Le cadre de tournage, dans cette magnifique villa, devait être quelque chose de plaisant et d’agréable ?

C’est super. Ce qui est fantastique dans « Un Si Grand Soleil », c’est que la production met un point d’honneur à ce que tous les décors soient réels et beaux. En studio, tout est fait avec qualité, avec un détail à la virgule près. Le centre équestre où j’ai tourné est aussi un vrai lieu, avec des chevaux, avec la nature autour. Les villas sont de vrais foyers où des gens habitent. Du coup, je pense que ça donne aussi à la série une richesse et des images super belles.

Si le scénario le permet, aimeriez-vous prolonger l’aventure au-delà de cette arche qui se terminera fin juillet ?

Ce n’est qu’un point de suspension. Je reviendrais avec grand plaisir. Avant de quitter mes derniers jours de tournage, j’ai bien mené ma petite enquête pour savoir si Emilia disparaît, si elle est écartée de la famille et de la série ou, à l’inverse, s’il y a une porte ouverte. Il s’avère que la porte est ouverte…

Merci Clara pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Anaïs Parello évoque sa belle actualité et ses nombreux projets !

Publié le par Julian STOCKY

Photo de Jacob Dao

 

Bonjour Anaïs,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Bonjour Julian, c’est une joie pour moi aussi !

On peut actuellement vous retrouver dans une nouvelle série, « Kiffe aujourd’hui », pour France Télévisions, diffusée sur la plateforme France Tv Slash et sur Youtube. Comment la présenter ?

C’est une mini-série humoristique en dix épisodes, réalisée par Aurélien Sallé. On y suit notamment Fahd El, un Youtubeur qui fait des vidéos drôles.

Dans la série, son personnage quitte ses parents pour aller à la Fac. Il découvre pour la première fois ce que c’est que de se retrouver éloigné de sa famille. Il a évidemment quelques copains, notamment son meilleur ami, Ichem, très drôle et un peu fou, qui le suit partout et fait n’importe quoi. Son frère également vient lui rendre visite. Il se passe plein de choses. Ce sont de courts épisodes racontant des petits moments du quotidien d’un jeune étudiant.

Il y a une trame aussi. Il tombe amoureux, essaie de séduire la fille qu’il aime -Sonia- que j’interprète. Il vise aussi à réussir ses partiels, pour cela il tente de travailler un maximum, malgré les tentations d’Ichem, qui passe son temps à lui proposer plein de trucs farfelus.

Vous jouez, vous le disiez, la fille de laquelle tombe amoureux le personnage principal. Quelles sont vos principales caractéristiques dans ce programme ?

Sonia est une fille intelligente, elle aime étudier, c’est une bosseuse. On fonctionne un peu par binôme, donc elle est tout le temps accompagnée par sa meilleure amie, Leila, la rigolote.

Elle est d’origine espagnole et elle a du caractère. Chaque fois qu’elle s’énerve, elle emploie des mots de sa langue natale.

Et bon, son prétendant lui plaît bien aussi.

Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour incarner votre personnage ?

Je voulais être le plus naturelle possible. À la lecture, j’ai vite vu que tout le monde était un peu clown autour de moi dans la série, que j’étais la sérieuse de la bande. Du coup, je suis en quelque sorte l’œil du spectateur. Donc je me suis dit que c’était bien de rester nature, et de me laisser surprendre par l’absurdité de ce que font mes partenaires pendant le tournage.

Selon vous et selon les premiers retours, qu’est ce qui plaît dans cette série ?

Je pense que beaucoup de gens peuvent s’identifier à la situation, celle d’un jeune homme qui a vécu toute sa vie dans un quartier populaire et qui se retrouve catapulté à la Fac, où il grandit et doit faire ses preuves.

Ce sont des thématiques courantes, qui peuvent plaire au plus grand nombre.

Dix épisodes composent cette première saison. Si les retours sont positifs, une deuxième saison pourrait-elle être envisagée ?

Oui ! Je pense que ça pourrait aller dans n’importe quel sens, rien n’est exclu. Le héros pourrait rester à la Fac ou, au contraire, décider de faire autre chose. Cette deuxième saison a été évoquée, mais cela dépendra de la réceptivité du public à la première. En tout cas, j’aimerais bien, et l’équipe est partante.

En parallèle, vous participez indirectement au Festival d’Avignon, au travers de voix que vous avez faites pour la pièce « Le journal d’Audrey ». Que dire sur cette autre aventure ?

Oui, enfin directement mais pas physiquement ! La pièce a été créée par Gala Vinogradova et mise en scène par Ivan Cori. C’est un spectacle sur Audrey Hepburn et Anne Frank. Audrey Hepburn a toujours été fascinée par Anne Franck dont elle a lu le journal très jeune. Elles avaient le même âge, ont vécu à la même époque et au même endroit.

Elle s’est toujours demandé pourquoi Anne Frank était morte si jeune, de façon si tragique et surtout pourquoi elle, avait survécu. Cette sensation de culpabilité l’a obsédée une bonne partie de sa vie.

La pièce regroupe ainsi ces deux icônes.

Je prête ma voix à Anne Frank, je lis des passages de son journal. Je l’interprète donc vocalement.

 

Affiche du Journal d’Audrey

 

Pour cet exercice-ci, un peu singulier, est-il important de bien connaître la pièce ? Les personnages historiques ? Les intentions de l’auteur ?

Dans ce cas-là, on m’a simplement donné les extraits du journal d’Anne Frank. C’est un texte que j’avais lu étant plus jeune et que j’avais beaucoup aimé. Il m’avait beaucoup marquée, beaucoup touchée, et j’avais encore des images plein la tête, dont je me suis servie pour raconter ces moments-là.

Je n’ai pas lu la pièce complète, elle était encore en construction et j’avais plutôt envie de la voir finie. Je le ferai en Avignon en juillet. Elle se joue à l’Archipel Théâtre, à 22h 40.

A la rentrée, vous interpréterez un guest dans la saison 2 de « Balthazar », pour TF1.  Qui y avez-vous joué ?

J’y étais la fille d’une victime, un rôle plein d’émotions.

Je connaissais le programme, pour en avoir regardé quelques épisodes. J’aime bien, je trouve le concept assez sympa, surtout avec ce côté paranormal.

Toujours à la rentrée, vous serez en tournage d’un court-métrage, « The House of Gaunt ». De quoi s’agira-t-il ?

C’est un film en anglais, basé sur l’univers de « Harry Potter », on y racontera les origines de Voldemort. Il est réalisé par Joris Faucon Grimaud. Il y a déjà eu quelques sessions de tournage, et un trailer qui a beaucoup plu sur internet. Et j’ai hâte qu’on tourne ma partie dans laquelle je serai ! C’est chouette de pouvoir travailler avec des jeunes plein d’ambition et de prendre part à cet univers magique qui m’a bercée toute mon enfance et qui m’a même presque donné l’envie de faire du cinéma.

 

Sur le tournage de The House Gaunt avec Antoine Musy

 

Pour terminer, plus généralement, quelles sont vos envies pour la suite de votre parcours ?

J’ai fait beaucoup de télé cette année, j’ai adoré mais j’aimerais faire davantage de cinéma, où l’on peut prendre plus le temps de se poser, de chercher des choses. Un film d’horreur en anglais est d’ailleurs à mon programme.

J’ai aussi co-écrit un court-métrage avec Ivan Cori, qui sera réalisé par Joan Borderie et dans lequel je vais jouer, j’espère bientôt ! C’est sur les Miss, sur la compétitivité et la relation entre une mère et sa fille, obnubilées par cet environnement. Nous sommes en recherche de financements et j’ai hâte que l’on puisse le tourner.

Merci Anaïs pour ce bel échange !

Merci Julian !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Florence Coste nous présente sa belle et riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Florence,

C’est une joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes sur scène, en ce mois de juillet, au Festival d’Avignon, avec la pièce « Les Passagers de l’Aube ». Ce spectacle avait déjà été à l’affiche l’année dernière et avait connu un franc succès. Comment le présenteriez-vous ?

C’est une pièce basée sur des faits scientifiques réels et qui traite des liens entre science et spiritualité. Elle parle des EMI, les Expériences de Mort Imminente.

Elle suit l’histoire d’un jeune interne en neurochirurgie, Noé, extrêmement brillant, qui prépare sa thèse. Toutes ses certitudes vont être remises en cause le jour où son mentor va faire une EMI. Il va faire des recherches et réaliser que des milliers de personnes à travers le monde témoignent d'expériences similaires. Il va également s'intéresser à la physique quantique et être bouleversé par ses découvertes. Dans la pièce, je suis Alix, une photographe, petite amie de ce neurochirurgien. Il y a donc aussi une belle histoire d’amour.

C’est une très belle pièce, elle touche beaucoup les gens. L’année dernière, nous avions régulièrement des spectateurs qui nous attendaient en larmes à la fin. La pièce aborde nos questions existentielles: pourquoi est-on là ? Se passe-t-il quelque chose après ? Evidemment, ça ne donne pas les réponses mais c’est source de débat. Chacun a son point de vue et peut en discuter.

Ces thèmes effrayent parfois mais la pièce est pleine d'espoir. Elle est totalement en accord avec mes croyances. Ceux qui sont plus sceptiques peuvent aussi être troublés. C'est un sujet passionnant je suis très fière de défendre ce spectacle.

Un an après, abordez-vous différemment ce nouveau Festival ?

Il n’y a pas eu de modification dans la mise en scène. Les tournées de l’année ont permis de mûrir notre jeu. Je pense notamment au travail sur la relation de couple entre Noé et Alix qui doit être très belle et très forte. Elle se construit sur la durée, pour donner l’illusion d’une intimité.

Tout ce sur quoi j’ai travaillé cette année, tout ce que j’ai vécu en tant que personne m’aideront aussi. Enchainer sur trois semaines permet une certaine continuité, on trouve chaque soir des choses nouvelles. On creuse de plus en plus les possibilités de la pièce.

Ce Festival est très riche, très dense. Est-il possible de se différencier facilement ?

On est à La Luna, un super théâtre, bien connu des habitués du Festival. La programmation y est sûre, les gens y vont de bon cœur. C’est rassurant pour les spectateurs.

J’avoue aussi que c’est une pièce facile à tracter car les EMI intriguent facilement les gens. J’explique aussi que chacun ressortira touché, de manière positive. La pièce ne plombe pas, comme certains pourraient le croire. C’est impactant mais on ressort avec de l’amour et de l’espoir. Je me souviens de l’année dernière, trois jours seulement de tractage avaient été nécessaires pour être complets jusqu’au bout. Ce qui était un luxe. Cela ne m’était jamais arrivé. Je croise les doigts pour que ce soit la même chose cette année. Bien qu’il soit toujours agréable d’aller à la rencontre des gens et de leur présenter la pièce.

Ce spectacle sera aussi à l’affiche, début 2020, à Paris.

Oui, au Théâtre 13, métro Glacière. Une trentaine de dates sont déjà prévues.

 

 

Nous évoquions le théâtre de La Luna, en Avignon. Dans ce même lieu, la troupe des Funambules que vous connaissez bien sera aussi à l’affiche. On imagine que cela vous fait très plaisir ?

J’ai eu, cette année, la chance de rejoindre le collectif pour une deuxième session. Créé par Stéphane Corbin, il lutte contre l’homophobie. Stéphane fait un travail incroyable depuis de nombreuses années, il s’investit énormément. Je ne saurais même pas vous dire combien de chansons ont été écrites. Récemment, à l’Alhambra, nous étions 50 artistes sur scène. Ce sont des moments de communion assez fous. C’est toujours chargé d’émotion.

Grâce à Stéphane, j’ai compris à quel point il était encore difficile, aujourd’hui, pour les homosexuels, de s’aimer librement, d’être acceptés, d’avouer leur situation à leur famille. Il partage beaucoup de témoignages dans son spectacle et il le fait avec humour, ce qui est bien. Les bénéfices sont reversés à diverses associations et je suis très heureuse de faire partie de cette aventure.

En Avignon, c’est une version réduite qui est à la Luna. Avec de magnifiques chansons toujours. Les artistes sont incroyables, ils chantent magnifiquement bien, je vous invite donc chaudement à aller les voir. D’ici deux ans sans doute, le prochain projet prendra forme, sur les droits des femmes cette fois-ci.

En parallèle, dans un autre registre, vous avez et vous allez participer à plusieurs tournages. Que pouvez-vous déjà nous en dire ?

J’ai tourné dans la série policière « Tandem » pour France 3, où mon personnage travaillait à l’office du tourisme d’Aigues-Mortes. C’était génial, nous avons tourné sur les remparts, c’était très beau. J’étais amie avec la personne qui est décédée au début de l’épisode, j’ai donc aidé à la résolution de l’enquête.

J’ai également joué dans « Balthazar », pour TF1. C’était vraiment très chouette. J’avais beaucoup aimé la première saison, de qualité. Ce légiste a une capacité à parler avec les morts. Du coup, mon personnage est décédé mais on se parle. J’ai bien aimé jouer cette situation un peu « surnaturelle ». C’était cool.

Juste après le Festival, j’enchaîne avec un gros tournage, de trois mois, sur un 8x52 minutes. Pour l’instant, je ne peux pas en dire plus mais je suis très heureuse d’incarner l’un des rôles principaux. Ce sera l’occasion de travailler un personnage en profondeur et de le faire évoluer. C’est assez excitant, c’est un gros défi que j’ai hâte de relever.

 

 

Le Festival d’Avignon 2020 se prépare déjà. Vous êtes en préparation d’une adaptation musicale et déjantée de « Titanic ».

Cela va être très drôle. J’ai déjà commencé à travailler dessus avec la compagnie des Moutons Noirs, bien connue des festivaliers. C’est vraiment un travail familial, c’est très agréable. Je débarque dans une troupe formée depuis longtemps car ils cherchaient une jeune première qui soit chanteuse pour le rôle de Rose. Je suis ravie de les rejoindre, ils ont hyper accueillants et bienveillants. Tout s’est fait naturellement, on cherche ensemble, avec de vrais ateliers. Il y a une vraie cohésion, c’est très plaisant. C’est un beau projet, très prometteur. Je suis ravie de renouer avec la comédie.

On l’a vu, vous êtes une artiste aux multiples casquettes. Voyez-vous certaines complémentarités entre ces différents exercices ?

J’ai commencé par le chant. Petite, mon rêve était d’être chanteuse, moi qui suis de la génération « Star Academy » et des comédies musicales. J’étais assez timide, le chant était mon moyen d’expression. Très tôt, j’ai été engagée dans « Aladin » au Palais des Congrès. Je chantais, certes, mais je n’avais alors jamais joué. Je me suis retrouvée à apprendre sur le tas, dans ce spectacle pluridisciplinaire où tout se complétait.

Je pense que c’est vraiment la même base. L’expression, l’émotion passent soit par le texte, par l’incarnation d’un personnage, de son histoire, de ses enjeux, soit par la voix, le chant, qui sont, je trouve, plus intimes. Aujourd’hui, pour moi, c’est presque plus facile de jouer que de chanter. Je trouve assez passionnant en tout cas de pouvoir passer de l’un à l’autre.  

En ce moment, je mets la comédienne plus en priorité. Mon envie est de me développer en tant qu’interprète et que comédienne, sur scène et à l’image.

Merci, Florence, pour cet agréable échange !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Lakshan Abenayake évoque sa belle actualité à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

Photo Jean-Michel G

 

Bonjour Lakshan,

C’est un plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

Cet été va être riche en projets pour vous puisque vous allez tourner un long et un moyen métrages au Sri Lanka. Comment avez-vous rejoint ces deux belles aventures ?

J’ai toujours gardé en moi mes origines sri lankaises, même si j’habite en France depuis très longtemps. C’est une des raisons qui m’ont incité à accepter ces projets. J’ai attendu les bonnes opportunités et les bonnes personnes avec lesquelles travailler.

Sur le long métrage, que je coproduis aussi, j’aurai la chance de travailler avec l’un des plus grands chefs opérateur du pays. Il a déjà amené ses films à Cannes et ailleurs, il a remporté de nombreux prix, notamment la Caméra d’Or. J’ai de suite accepté sa demande.

Ce sera un joli rôle de gangster, dans un pays que je n’ai jamais oublié, où je garderai quand même ma simplicité et ma sincérité. Il aura un côté un peu élégant. Ce sera une mise en danger et j’ai hâte de surprendre les gens. J’aurai aussi les cheveux plus longs et je porterai la barbe. Nous tournerons à partir de fin août, sur trois semaines, avec uniquement des locaux.

Dès que j’aurai fini, j’enchainerai avec le moyen métrage. Avec un réalisateur, on va dire, assez provocant, du pays. Il avait, dès le début de sa carrière, obtenu de beaux prix. Je suis ravi qu’il ait pensé à moi pour le rôle principal. Dans lequel je devrai m’investir mais aussi me travestir. Je devrai perdre pas mal de kilos. Je serai même habillé en femme. Ça va être quelque chose. Ce sera très touchant.

 

A quelques semaines des tournages, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis très excité. Ce sera la deuxième fois seulement que je tournerai au Sri Lanka. J’incarnerai des personnes qui vivent là-bas, il faudra que je m’adapte et que je sois à la hauteur des attentes. Mais je n’ai pas peur.

J’ai envie de découvrir ces deux rôles que je travaille en même temps. En plus, mon personnage de Rudy sur TMC est encore très présent dans ma tête. Il faut que je le quitte quelques temps pour être pleinement investi.

 

Ces deux expériences pourraient-elles vous donner l’envie de retenter l’aventure plus tard ?

Oui, complètement. Je vais sortir de ma zone de confort, à tous points de vue et, même si ça peut être compliqué, c’est vers là que j’ai envie d’aller. Pour exister autrement, pour surprendre aussi les gens. J’ai conscience du danger mais je me prépare pour.

 

Vous l’évoquiez précédemment, tourner aussi longtemps et aussi loin de Paris va vous obliger à faire une petite pause dans la série « Les Mystères de l’Amour » ?

Déjà, vous l’avez vu dans le dernier épisode, mon personnage a été victime d’un terrible accident. Donc il y a un petit suspense…. J’ai, ainsi, cette liberté de m’éloigner.

C’est vrai que, dans ma carrière, on ne peut pas m’enlever cette série. J’y suis depuis 20 ans, elle est tatouée dans mon CV. Malgré l’amour que j’ai pour elle, dès fois, il faut que j’en sorte. Je me suis dit que ce serait le bon moment. Mais je n’ai aucun souci à la reprendre par la suite. Simplement, pour l’instant, il faut que je m’éloigne, que je me laisse le temps de voir aussi ailleurs. Ce sont des occasions pour moi de changer mon style de travail, d’aller chercher artistiquement d’autres personnages.

Ainsi, travailler ailleurs va m’apporter, me permettra aussi de voir autre chose et de ramener ensuite ce que j’aurais appris au personnage de Rudy.

 

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur l’évolution de Rudy depuis toutes ces années ?

C’est un personnage qui reste gentil, qui est plus mature, qui a plus de choses à dire, à jouer et à défendre qu’avant. Je n’aurais jamais pensé rester vingt ans dans la série. Le producteur, Jean Luc Azoulay, ne m’a jamais imposé de retourner mon rôle. Contrairement à José ou Laly par exemple, qui ont beaucoup changé, récemment notamment. A l’inverse, Rudy reste lui-même, magnifique. Simplement, dans sa relation avec Mélanie, j’avais demandé à Jean-Luc de le ramener à ce qu’il était jusqu’à présent. Je l’ai sauvé quelque part.

Il reste dans son amitié frère - sœur avec Hélène, elle est toujours là. J’étais un peu en manque de personnages sensibles aux côtés de Rudy, ce manque a été comblé récemment par Swann Dupont, qui joue Alice. On s’entend très bien, ce qui nous aide à développer le couple. Ce dernier est d’ailleurs bien différent des autres couples de la série.

En tout cas, je suis fier de Rudy et je crois que Rudy peut être fier de Lakshan aussi.

 

Photo Jean-Michel G

 

Pour la suite d’ici quelques temps peut être, aimeriez-vous défendre de nouveaux thèmes au travers de ce personnage ?

Je crois qu’il faut toujours développer, qu’il faut toujours aller sur de nouveaux terrains. Il y a quelque chose qui manque dans la série : on connait bien Rudy mais on ne connait rien autours de lui, de son origine notamment. On ne sait rien de sa famille au Sri Lanka, on ne voit rien de ses voyages sur place. J’aimerais bien que ces aspects-là soient développés. Ce serait aussi l’occasion pour les fans de voyager par procuration, de découvrir un autre pays, de découvrir leurs traditions, leurs rituels. Pourquoi pas au travers d’un mariage local auquel Rudy serait convié, qui lui permettrait d’être habillé aux couleurs traditionnelles.

On peut mélanger cela, comme nous l’avons fait par le passé à Saint-Martin. J’en ai beaucoup parlé sur le plateau et tous les comédiens sont d’accord pour aller tourner au Sri Lanka quelques épisodes, chez Lakshan. Les clés sont dans les mains de la production.

 

Au-delà du développement que l’on vient d’évoquer du personnage, vous plairait-il d’être plus présent médiatiquement autour de la série ? En effet, votre personnage récurrent est moins visible en termes d’images notamment que d’autres à l’antenne depuis quelques mois seulement.

Pour être honnête, c’est une page un peu sensible. Je n’ai pas tellement le choix dans le domaine médiatique. Je peux communiquer au travers de mes réseaux sociaux personnels mais je n’ai pas mon mot à dire quant à ma participation à la promotion de la série. C’est la production qui décide. Tant qu’il ne m’est pas demandé d’être sur une affiche pour une photo de groupe ou dans une vidéo promotionnelle, je ne peux pas m’imposer.

Si je n’y suis pas depuis quelques temps, je vais être sincère, c’est parce que plus rien ne m’est demandé.et je le regrette. Si vous vous souvenez de la première affiche en 2011, même Macha, enceinte, était présente, on était tous dessus, il n’y avait aucun absent. Tous ceux qui avaient envie d’être présent l’étaient. Aujourd’hui, ce n’est plus parce que l’on a envie d’être dedans que l’on y est.

Je ne sais pas pourquoi, Je me suis posé la question. Même sur le générique, je suis de plus en plus à l’écart. Le rôle de Rudy existe depuis 20 ans. Les personnes en charge de la promotion peuvent faire ce qu’elles veulent, en tout cas elles ne pourraient pas enlever cela à Rudy. A l’inverse, si les fans souhaitent me voir partir, je commencerais par les remercier de m’avoir donné 20 ans de plaisir et, pour les satisfaire, je quitterais le programme. Mais je ne le ferais pas vis-à-vis de ces gens qui souhaitent m’enlever de la promotion.

J’en profite pour remercier les fans pour ces 20 ans d’amour. Je suis encore marqué par leur accueil et leur ovation récente lors du concert d’Elsa. J’ai été dépassé par cet événement, c’était trop beau. Cet amour était sincère et je ne savais pas comment leur rendre. J’ai été gâté.

 

Photo Jean Michel G

 

Cette série est un peu comme une famille pour vous. On peut penser que les autres comédiens, notamment les plus anciens, sont plus pour vous que de simples collègues de travail ?

Exactement ! C’est un privilège d’avoir une famille au travail. Tout le monde connait les défauts et les qualités de chacun, à force de travail. Certains réalisateurs, comme Henri Hasbani, sont très à l’écoute. On n’a même plus besoin de se parler, un regard suffit. Il fait tout ce qu’il faut autours pour que l’on soit dans notre confort devant les caméras. Cela n’est possible que lorsque l’on connait très bien les comédiens, pas avec les nouveaux.

Ces liens entre nous sont hyper développés, nous sommes de vrais amis honnêtes, sincères. Je trouve que c’est même plus fort encore que pendant la période à Saint Martin. On est encore plus proches aujourd’hui, par exemple on ne voit pas que les comédiennes sur le plateau, on voit les mères de familles. Avec tous, on a des liens très touchants, on parle des problèmes personnels ensemble. On a beaucoup de beaux échanges. Cette famille est belle à voir, grâce notamment à Jean-Luc. Il avait raison et il continue.

Récemment, dans un tournage en pleine forêt, nous étions une vingtaine de comédiens quand une énorme pluie s’est abattue. On n’avait jamais vu les filles dans un tel état, en ce qui concerne les cheveux et le maquillage entre autres. Jean Luc a contacté l’équipe et a pris la décision de tourner quand même sous ce déluge. On s’est alors tous demandé comment on allait faire. A la fin du tournage, on a vu les visages de ces comédiennes autrement, avec des émotions. On ne cherchait pas leur beauté, on n’était pas obsédé par leur maquillage. J’ai trouvé par exemple Marjorie Bourgeois totalement différente et, honnêtement, beaucoup plus belle encore qu’avec du maquillage. J’ai été touché par cela, par ces changements. On s’est découvert nous-mêmes autrement. Je pense que cet épisode va donner quelque chose de complètement à part. A la fin du tournage, en rentrant, j’ai remercié Jean Luc et je l’ai félicité de nous avoir surpris une nouvelle fois. Vous voyez, il y a toujours des choses à apprendre et à découvrir sur cette série car nous n’avions jamais encore tourné dans de pareilles conditions.

 

Merci Lakshan pour toutes vos réponses !

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Fort Boyard : Magloire nous présente Magik, un nouveau personnage pour cette saison anniversaire !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Magloire,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

On peut vous retrouver sur France 2, dans la saison anniversaire de « Fort Boyard », où vous incarnez Magik, un génie libéré par le Père Fouras d’une lampe. A titre personnel, comment le caractérisez-vous ?

Le Père Fouras a trouvé une lampe, qu’il a frottée. En est sorti un génie, qui est devenu son génie corvéable à merci et un brin espiègle.

Magik est là pour protéger une clé et, avec son esprit un peu taquin, invente des épreuves, afin que les candidats se confrontent à quelques difficultés piquantes voire saignantes.

Pour l’aborder, au-delà de ses caractéristiques, avez-vous eu des sources d’inspiration particulières ?

Quand Alexia Laroche Joubert et Guillaume Ramin ont pensé à moi pour interpréter Magik, peut-être ont-ils été inspirés par le personnage que j’incarnais dans « Iznogoud » il y a quatorze ans, où je jouais le rôle de l’eunuque aux côtés notamment de Jacques Villeret. Il faut donc rendre à Patrick Braoudé ce qui lui appartient, il est possible que cela ait eu une certaine influence.

Nous le disions, c’est une saison anniversaire, la 30è. On peut imaginer que c’est une fierté pour vous d’y participer ?

C’est une émission populaire, c’est donc un bonheur d’y participer et c’est un honneur de rejoindre les équipes de ce beau programme, que l’on a tous sans doute déjà regardé au moins une fois. Je pense que je ne pouvais pas mieux faire pour un retour à la télévision. Je suis très heureux, d’autant plus qu’il y a une part de comédie dans ce personnage.

 

 

Sans tout en dévoiler, quels ont été les principaux retours que vous ont fait les candidats ayant affronté cette nouvelle cellule ?

De façon générale, il y a toujours de l’appréhension à participer à cette émission car c’est un moment où il faut se dépasser, où il faut mettre ses peurs et ses angoisses de côté, pour défendre une association.

Magik, je le disais, est piquant, saignant donc, forcément, les candidats se sont posé des questions. Ils en sont tous ressortis le sourire aux lèvres, clé obtenue ou non. Finalement, l’épreuve est quand même une épreuve où l’on garde plutôt le sourire, même si des obstacles sont à franchir.

Vous qui avez été candidat il y a deux saisons, auriez-vous aimé vous retrouver face à Magik ?

J’aurais appréhendé, notamment le passage sur les clous. Mais j’aurais tout de même essayé je pense.

Ce fut un plaisir, Magloire, d’échanger avec vous !

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Juliette Tresanini évoque Sandrine, son personnage sur TF1, dans Demain Nous Appartient !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

 

La série de TF1 « Demain Nous Appartient » fête ses deux ans. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles raisons expliquent, selon vous, cette fidélité sans faille des téléspectateurs ?

Il y a une alchimie très forte entre les comédiens, une complicité qui se ressent à l’écran… on vient tous d'horizon très différents le théâtre, le cinéma, Youtube et ça matche ... Le fait aussi de passer du temps ensemble en dehors des plateaux aide.. On est tous un peu voisins, on a réussit à recréer l'ambiance colo mais avec beaucoup de boulot....

Ceux qu'il faut remercier, ce sont nos scénaristes, ils sont très forts dans les intrigues, ils arrivent constamment à nous surprendre … et puis il y a comme un vent de fraîcheur, de modernité sur les sujets traités... la série est très progressiste, humaniste, engagée, elle fait réfléchir, et fait bouger les lignes … . C’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté le rôle …. 

Vous interprétez le personnage de Sandrine Lazzari. Qui a vécu bon nombre de choses, dans sa vie personnelle et dans sa vie professionnelle. Comment la caractérisez-vous à présent ?

Elle est une femme forte, une femme courageuse, une femme qui a le sens de la famille. L’amour qu’elle porte à ses enfants dépasse tout, elle est prête à tout pour eux. Elle est aussi une amie fidèle, elle est en effet très proche de Chloé Delcourt, jouée par Ingrid Chauvin. Elle est également un pilier au lycée , avec un côté très psy. Et puis, c’est une amoureuse, une passionnée comme on a pu le voir avec Morgane.

Après, on ne s’attache pas aux personnages parfaits. Alors je remercie encore une fois les scénaristes de lui avoir donné cette année cette part d’ombre et de contradictions… Elle a traversé des tempêtes et des naufrages qui ont révélé certains côtés obscurs... Cest ce qui m’a permis, en tant que comédienne, d’exploiter une autre palette de mon jeu d’actrice, d’aller chercher en moi des émotions sincères dans des drames forts. Je viens de la comédie, c’était donc un beau challenge. Je pense notamment au moment où la femme de Sandrine est en prison, au moment où son fils perd un bras. Cet été, vous le verrez, ce sera encore plus fort. Les événements s’enchaînent pour elle, pour mon plus grand plaisir. 

Avez-vous des sources particulières d’inspiration pour l’interprétation de votre personnage ?

Dans la vie, des actrices me portent et m’inspirent. Pour n’en citer qu’une: l’inégalable Meryl Streep !

Pour Sandrine, en fait, je suis partie de moi, même si j’ai beaucoup de différences avec le personnage. Je suis hétérosexuelle, j’ai quelques années de moins dans la vie, je n’ai pas d’ado à la maison mais un petit garçon de six ans. Je me sens beaucoup plus bohème et excentrique, mais j’ai apprécié que, au fur et à mesure, elle se soit rapprochée de moi : j’ai mis de l’excentricité dans Sandrine, elle a mis du sérieux dans ma vie … Une forme d’échange de bons procédés . Là où on se rejoint elle et moic’est sur les valeurs fortes, comme l’amitié et l’amour de la famille… Je suis d’origine Italienne et croyez moi, la famille et la loyauté, c’est sacré ! 

Et puis j’adore mes partenaires: Ingrid Chauvin, Solène Hebert, Marie Catrix, Charlotte Valendrey, Théo Cosset, Véronique Jannot, Bernard Menez et Mayel Elhajaoui… Sandrine interagit avec tous les ados aussi que je kiffe de ouf !!!!

 

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur la série. Au fur et à mesure des heures que vous passez sur le plateau, avez-vous une méthodologie particulière de préparation ?

Le fait d'être voisins, notamment avec Solène Hebert et Théo Cosset, fait qu'on peut se faire répéter le soir mais attention autour d'un bon repas, toujours joindre l'utile à l'agréable.. C’est vrai que l’on peut avoir de vraies « tartines ». Par exemple, je suis au cœur de l’arche d’été et, depuis un mois, j’ai en moyenne sept à huit séquences par jour. Il me faut, le week-end, apprendre tous les textes de la semaine, sinon on est ensuite trop collé à ce qui est écrit et on n’a pas alors la liberté de jeu sur le moment. Attention, je ne me plains pas ! J’adorerais avoir 8 séquences par jour tout au long de l’année : je suis un peu une boulimique de travail… ou plutôt une passionnée de ce métier. Alors, si je tourne moins sur DNA, j’écris des courts-métrages pour ma chaîne Youtube qui porte mon nom, abonne-toi :-) 

Vous l’avez dit, vous aurez le rôle principal de l’arche de l’été. Quelles en seront les thématiques ?

L’un des rôles car c’est toute la famille Lazzari qui est concernée puisque, « c’est un secret de famille »mes parents, joués par Bernard Menez et Véronique Jannot, reviennent du Japon  pour vendre la propriété familiale et là …Stop, je ne veux rien spolier :-) !

Pour Sandrine, cette intrigue est orientée sur son passé, sur son enfance avec Chloé et Victoire, sur ses parents et sur ce qui s’est déroulé quand elle était petite. C’est très personnel, c’est la genèse de Sandrine. On comprendra mieux alors le personnage et son histoire. Ce sera très touchant, enfin j’espère !

J’avais tourné déjà deux films avec Bernard Menez, dont un qui est toujours sur ma chaîne Youtube. J’étais donc ravie  de le retrouver. Véronique a été une grande découverte, on s’est complètement comprises dans le jeu et humainement, ça a été un bonheur. 

Pour la suite, quelles autres thématiques aimeriez-vous pouvoir défendre au travers de votre personnage ?

L’aspect professionnel va se développer à la rentrée, avec l’arrivée d’un nouveau personnage qui vient d'être annoncée. Frédéric Diefenthal sera le proviseur Adjoint. J'ai hâte de savoir ce qu'ils ont écrit pour le binôme , on s'est rencontré une fois et on s'est bien entendu...je trouve qu'on a la même énergie...Alors qu'on s'adore dans la série ou qu'on soit comme chien et chat me va, du moment qu'on a de jolies scènes ensemble...  la nouveauté est toujours réjouissante pour un acteur

Mon histoire d’amour avec Morgane est très intéressante aussi. J’aimerais beaucoup qu’elles se marient. Ce serait important aussi de parler des agressions de plus en plus fréquentes envers les personnes transgenres. Morgane pourrait subir ça, cela toucherait les gens. Son personnage est très aimé, très populaire et, à travers cela, ce serait l’occasion de faire bouger un peu les mentalités. Je pense que l’on a cette responsabilité-là. Pareil pour la PMA ou l’adoption ! Depuis ma chaîne "Parlons peu mais Parlons", je suis très soutenue par la communauté LGBT, et j'ai envie de parler de tous ces sujets. 

 

 

Enfin, j'adore jouer avec les ados, les intrigues qui se passent au lycée sont mes préférées ... Je suis également très concernée par l'état de la planète et je pense que Sandrine pourrait sensibiliser ces élèves à l'écologie.

Beaucoup d'envies comme vous pouvez le voir,  mais si ça se passe autrement, je serai encore une fois ravie, car être surprise par les scénaristes est très agréable, du moment qu'ils ne coupent pas le deuxième bras de mon fils (lol).

 

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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