France 3 / Un Si Grand Soleil : Tonya Kinzinger évoque Janet, son personnage dans cette belle quotidienne !
Bonjour Tonya,
Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !
Nous nous retrouvons pour l’édition 2025 du festival de la fiction Tv de La Rochelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, notamment pour rencontrer une partie du public de la série ?
Tout à fait ! Grâce au théâtre, je côtoie déjà pas mal le public donc c’est toujours un plaisir…Mais c’est vrai qu’on croise plus rarement le public de la série en particulier, en dehors des personnes venant de Montpellier.
Votre personnage, Janet, a encore vécu beaucoup de choses, personnellement et professionnellement. Ce doit être un vrai cadeau artistique…
J’ai beaucoup de chance et je suis aussi très gâtée par mes partenaires de jeu ! Je tourne beaucoup avec Fred, avec Yvon, avec Mélanie, avec Léa, avec Chrystelle donc j’ai beaucoup de chance d’avoir ces partenaires, qui ont la même façon de travailler que moi. J’estime la chance que j’ai d’avoir de supers partenaires !
A la maison, on a senti que votre personnage s’affirme encore plus qu’avant, faisant part à son mari de certains points de désaccord…
Oui, oui ! C’est sympa…Ce que j’adore, avec Yvon, c’est qu’on inspire les auteurs à nous écrire pas mal de comédie aussi. Donc, quand on est ensemble, même si on parle de choses qui peuvent être pas graves mais un peu tendues, c’est souvent sur le ton de la comédie. J’adore parce que ça me sort un peu de cette gravité autour de l’hôpital, où tout ce que j’y traite est beaucoup plus sérieux. De temps en temps, il y a une petite histoire légère mais c’est plus rare…
Votre personnage a noué une amitié avec Alix, ce qui a permis des scènes cocasses, quand on sait ce que Clément, votre mari, pense d’elle…
J’adore ! Ce qui est sympa, je trouve, c’est que ça montre un côté d’Alix qu’on ne connait pas et que ça montre un côté de Janet qu’on ne connait pas trop non plus. Donc la relation Alix / Janet est assez sympa parce qu’elle dévoile des petites facettes de leur personnalité à chacune, que l’on n’a pas l’habitude de voir. Avec Janet, Alix est assez protectrice, elle est très fidèle, elle n’a pas du tout envie de rentrer dans ce côté d’arnaqueuse. Janet, justement, se lâche un peu plus avec Alix, dans la drôlerie, on la voit plus détendue…J’aimerais bien qu’on aventure un peu plus là-dessus, sur ses facettes…
La galerie est un décor naturel, un autre pour vous, qu’il doit être très plaisant d’exploiter …
Bien sûr ! C’est très beau là-bas, c’est vrai que c’est un cadre qui est très très joli mais je ne sais pas combien de temps encore on va l’avoir. En ce moment, il y a plein de choses qui arrivent à mon personnage, je n’ai même pas les infos de comment ça va se clôturer… Oui, son travail va être un petit peu en péril donc il y a plein de choses, là, qui vont arriver à Janet, c’est cool !
Janet a aussi participé à des œuvres sociales…
Oui ! Justement, ce que j’aime beaucoup, c’est que Janet défend vraiment l’hôpital public et, là, justement, ça revient un peu dans les histoires, à travers certains choix de thèses pour des médecins qu’elle doit parrainer…Elle refuse une thèse qui n’est pas assez, pour elle, destinée à l’hôpital public, qui est plus dans un côté privé. Cela va lui causer des soucis…avec la petite Laurine Laumière…Elles ne s’entendent pas très bien depuis le début à l’hôpital, ce n’est pas quelqu’un que Janet apprécie. Mais, en privé, j’adore Léa, elle est trop mignonne !
En fait, j’aime bien que Janet remette souvent à l’ordre du jour la difficulté de l’hôpital public et les choses qu’il faut y respecter. C’est bien qu’on en parle, il faudrait qu’on en parle plus !
La série est à l’écran depuis 7 ans. Globalement, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir ?
Ils aiment beaucoup le programme, ils sont très positifs. Souvent, c’est juste un petit clin d’œil « Bonjour docteur », « Comme vous allez, docteur ? », …Je suis très flattée que l’on m’appelle docteur parce que je n’ai pas fait les études pour… J. En tout cas, c’est bien reçu et les gens sont très frustrés quand la série est déprogrammée. Je reçois pas mal de commentaires là-dessus. Sinon, ils sont trop contents de nous retrouver…Certaines personnes me disent même regarder toute la semaine en une seule soirée, pour ne pas louper. Chacun a sa méthode pour visionner la série et tous sont très fidèles. Même, d’ailleurs, mon metteur en scène de théâtre, Olivier Macé, la suit, il ne rate pas un épisode. C’est marrant, même certaines personnes du métier la suivent…
Justement, vous vous lancez dans une nouvelle belle aventure sur scène, où vous retrouvez Thierry Beccaro…
Je pense que ça fait 30 ans ! C’était il y a très très longtemps, pour « Boeing boeing »…Il était même venu faire la centième de « Sous le soleil ». Au théâtre, on avait commencé dans les avions et, là, on se retrouve sur un quai de gare, c’est très drôle. C’est vraiment une comédie romantique qui est trop trop mignonne, avec plein d’émotions. C’est virevoltant ! Sylvain Boccara est formidable, il joue mon fils, il était aussi dans la série. On est trois sur scène, j’adore cette pièce, j’adore défendre cette pièce, je la trouve poétique, on se sent bien quand on sort. On était 1 200 à notre première au Cap d’Agde et beaucoup de gens m’ont dit que ce n’était pas comme s’ils étaient au théâtre, ils sont rentrés dans l’histoire avec nous. Je pense que c’est le plus beau compliment que l’on peut donner ! C’est top…
Cela vous permet d’alterner la scène et le plateau…
C’est une obligation pour moi ! J’ai trouvé mon bonheur à au moins faire une pièce par an et, quand je pars en tournée, la plupart du temps, c’est le week-end donc ça n’interfère pas sur le tournage, on arrive à trouver le bon équilibre. Pour moi, c’est un besoin d’avoir cet équilibre-là, entre les films et le théâtre.
Merci, Tonya, pour toutes vos réponses !