TF1 / Tout pour la lumière : Interview croisée avec Louve Le Coadou et Amaya Carreté !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Louve, bonjour Amaya,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Nous nous retrouvons dans le cadre de l’édition 2025 du festival de la fiction Tv de La Rochelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être de participer à ce bel évènement ?

Louve : Carrément ! C’est, déjà, l’occasion de recroiser des gens avec qui on a travaillé, notamment des réalisateurs, des productrices, des gens de la production, une comédienne, des auteurs. On a pu aussi échanger avec des téléspectateurs de la série, qui nous ont dit aimer nos personnages…Cela fait toujours plaisir, c’est très agréable !

Amaya : En plus, il y a une ambiance hyper cool…On nous l’avait dit et c’est vrai que c’est sympa. On a l’impression d’être dans un petit monde, où c’est détente.

Louve : Oui, c’est vrai que c’est très chill. On nous l’avait dit mais d’y être, on s’en rend compte encore mieux !

Vous évoquiez les retours du public sur la série. Justement, on peut imaginer, pour les jeunes artistes que vous êtes, tout le plaisir que vous avez pris à participer à cette première saison de « Tout pour la lumière » ?

Louve : C’était Marseille, quoi !

Amaya : La Ciotat aussi…Franchement, c’était une aventure folle ! Ce qui est cool, c’est que c’est encore diffusé donc on a encore un peu le plaisir d’y être. On avait commencé le tournage début mars, on a fini fin juillet, c’est quand même long et, là, à la rentrée, on est encore dans la série, quelque part.

Louve : En même temps, le tournage était quand même assez particulier…Etre entre Marseille et La Ciotat, c’était vraiment un cadre incroyable ! Pour moi qui suis parisienne, pouvoir aller dans les calanques après le tournage n’était pas dégueu !

Amaya : On vivait vraiment sur place, en fait. Comme c’était un tournage vraiment très intense et que l’on tournait entre 3 à 5 jours par semaine, on s’est installés sur place. Ce n’est pas comme d’autres tournages, avec des allers retours…Là, l’immersion était totale !

Louve : Je ne suis rentrée à Paris que trois fois, je pense. C’était fou, on était vraiment tous ensemble, c’était une vraie petite vie en communauté !

 

 

Avec les décors d’intérieur et ceux naturels, le cadre de tournage a sans doute été très aidant pour vous projeter dans les intentions de vos personnages ?

Amaya : Oui, c’est sûr qu’il y avait des décors de folie ! Le studio Lumière était dingue…et même son extérieur et le devant du café. La Ciotat est hyper mignon, je ne connaissais pas, c’est magnifique ! Cela nous a mis direct dedans !

Louve : C’est un peu la première chose que l’on a vue. Je pense que j’avais vu des décors avant même de rencontrer des gens et, mine de rien, ça te switche dans ton personnage de manière assez rapide. L’endroit où j’ai préféré tourner est vraiment le studio Lumière, avec son intérieur, sa salle de danse, sa salle de musique,…J’adorais ces décors-là ! De les quitter a vraiment été le moment où j’ai dit au-revoir à mon personnage. J’ai vraiment associé le Studio Lumière à Baya !

Amaya : Tu as fait ta dernière scène en extérieur ou en intérieur ?

Louve : En extérieur…Ma dernière séquence était LA dernière séquence…

Amaya : Je crois que je préférais, moi aussi, les intérieurs. Il y avait moins les intempériesJ. Non, franchement, au studio, chaque salle était trop dingue, c’était notre chez nous ! Il existe encore, en plus…

Louve : Il y avait des extérieurs assez fous, en équipe C notamment, dans les calanques ou au parc. En termes d’intempéries, on était quand même pas mal…

Amaya : C’est vrai qu’on a eu des mois de mars et d’avril un peu pourris…Alors que, normalement, vers Marseille, il fait tout le temps beau. Mais non, là, c’était un peu la Bretagne J Il faisait 11 degrés, on était en petites jupes …Mais franchement, c’était un tournage quand même super agréable ! Le cadre et tout le reste étaient vraiment sympas !

 

 

Quel regard portez-vous, chacune, sur votre personnage ?

Amaya : J’ai un regard bienveillant sur Tess. J’ai adoré ce personnage, j’ai bien aimé son évolution, j’aimais bien justement le fait qu’elle ait des côtés assez fragiles et des moments où elle s’impose quand même, où elle sait tenir son business on va dire, où elle sait où se placer, même par rapport à la direction finalement donc face à des adultes. Elle était, je trouve, quand même adulte à certains moments…J’aimais bien l’évolution qu’elle avait, même par rapport à la musique, où elle n’est pas censée savoir : c’est un peu bullshit, elle ment un peu mais à son insu et, finalement, elle se prend au jeu, elle adore cela. J’ai trouvé ça vraiment cool ! Je sais chanter de base mais je trouvais cela cool de pouvoir jouer quelqu’un qui galère, c’était assez marrant ! Cela nous a valu des petits fou-rires quand même parce qu’il ne fallait pas que ça fasse fake non plus, il fallait que ça ne fasse pas non plus la fille qui chante comme une casserole mais qui est un peu à côté. Donc c’était assez marrant !

Je trouve que l’évolution était cool par rapport à la musique, c’était plaisant, à la fin, qu’elle ait envie de chanter et, pourquoi pas, de continuer dans la musique. Limite, je pense que l’influence l’intéressera peut-être un peu moins…Elle va peut-être garder cela pour pouvoir, elle, faire sa carrière de chanteuse, qui sait ?

Voilà, j’ai kiffé ! Je l’ai trouvée cool avec les autres, bienveillante. En tout cas, c’est ce que j’ai apporté au personnage. Je ne la trouvais pas trop chipie, alors que Solène l’était …

 

 

Louve : Baya a commencé au lycée, c’était vraiment une petite cancre. Du coup, toutes ses scènes du début étaient pleines de colère, elle était remontée perpétuellement parce que là où elle était et ce qu’elle faisait ne lui convenaient pas. Surtout à 16 ans, tu es sous le prisme de tes parents, tu ne peux pas réellement faire ce que tu veux donc évidemment qu’il y a des choses qui remontent et évidemment que tu as envie de les faire sortir. Du coup, pour moi, tout le parcours de Baya, du début à la fin, a vraiment été de trouver cet apaisement dans la musique et dans ses relations aussi avec les élèves.

C’est vrai que, dès le début, je crois que cette maturité était là, elle s’est développée et cela lui a permis, vraiment, de s’épanouir dans toute son intelligence, dans toute sa maturité, dans tout ce qui fait qu’elle est intéressante et joyeuse. Elle a transformé cette colère en puissance et l’écriture était faite pour ça. J’ai adoré utiliser l’écriture et les scènes pour, moi-même, faire cette évolution et la faire se tourner vers une jeune adulte qui sait ce qu’elle veut et qui pose ses colères.

Artistiquement parlant, ces personnages vous permettent des palettes de jeu très plaisantes à défendre…

Louve : Carrément ! Défendre un personnage pendant 5 mois est quand même très long et c’est vrai que, sur 90 épisodes, ça te permet vraiment une évolution et une compréhension de ton personnage, pour le faire évoluer justement de manière assez précise. On avait plein de situations dans lesquelles le personnage était trempé et face auxquelles il avait à réagir…

Amaya : Oui, oui, l’écriture nous aidait à pouvoir défendre plein de choses différentes, c’était cool ! On a eu de la chance…Il y en a qui avaient plus des problématiques artistiques, pour d’autres c’était plus personnel, avec des choses sentimentales et familiales. Par exemple, on ne sait pas du tout d’où vient Tess mais, du coup, tu nourris quand même quelque chose au fond…C’est marrant, chaque personnage a des fils qui ont été tirés plus ou moins loin dans chaque domaine donc c’était assez intéressant pour nous de se confronter à des gens dans la série qui n’avaient pas les mêmes problématiques.

Louve : J’ai une arche qui a commencé avec Jacob, c’est quelque chose qui était totalement hors de ce que j’avais depuis le début. Cette arche sur la danse donne une autre couleur à mon personnage, le personnage insupporté par la folie de Jacob, qui veut travailler. Donc cette nouvelle situation est très chouette !

Amaya : On avait, chacun, des duos de gens avec lesquels on tournait plus mais, de temps en temps, on avait de petites interactions avec d’autres…C’était cool, cela nous changeait de notre routine !

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Sans doute que, jour après jour, vous avez affiné votre méthodologie de préparation et de travail ?

Amaya : Carrément ! C’est sûr que l’on a trouvé le rythme petit à petit…Au début, je pense que ça a été un peu le saut dans le vide pour tout le monde…Le rythme n’a quand même rien à voir avec une autre série. En plus, on avait pas mal de répétitions aussi donc on pouvait enchainer 4 séquences sur une journée puis 3 heures de danse ou un coaching de chant. C’était chouette mais bon, le soir, on dormait bien, on avait un bon sommeil !

Louve : Franchement, je n’ai jamais aussi bien dormi que sur « Tout pour la lumière » ! La mélatonine n’était pas nécessaire…

Amaya : Mais c’est vrai que l’on a trouvé petit à petit notre rythme, même entre nous, à savoir ce que l’on voulait faire. On habitait quasiment tous au même endroit, c’était aussi intense à gérer : on était ensemble sur le plateau, on rentrait on était ensemble, on dinait ensemble, on pouvait aller prendre un petit verre ensemble. Donc c’est vrai que, au bout d’un moment, il fallait aussi faire des choix et se dire « Bon, là, j’ai besoin de quoi ? Aujourd’hui, je vais me poser et rester tranquille ». Mais c’était assez difficile à trouver comme rythme parce qu’on avait aussi envie d’être tous ensemble…Ca faisait un peu colonie !

Louve : Je n’ai pas passé une soirée toute seule…

Amaya : A la fin des 5 mois, il y a un petit vide, quand tu rentres à Paris avec tes 10 valises…10 valises parce que, en 5 mois, tu as clairement accumulé énormément d’affaires…

Louve : Et puis parce que tu as acheté…Personnellement, j’avais acheté des plantes…

Amaya : Moi, des transats et des arbres pour ma terrasse.

Louve : Charlie avait même mis des guirlandes sur sa terrasse… En tout cas, on a trouvé notre rythme, on s’est bien installés. Au début, on était vraiment bien fatigués et, au fur et à mesure, je trouvais que la fatigue s’atténuait.

Amaya : A la toute fin, quand on sait que l’on approche de l’arrêt, il y a un peu plus de fatigue je pense parce qu’on relâche…

Louve : Sinon, même en termes d’apprentissage du texte, c’était lourd mais aussi vite fait…

 

 

Plus globalement, quels principaux retours du public avez-vous déjà pu avoir ?

Amaya : Les gens aiment bien la série, le retour est assez positif ! Ils apprécient suivre chaque personnage ainsi que les histoires un peu à droite, un peu à gauche.

Nos entourages trouvent que ça manque peut-être un peu de musique ou de danse au début. Dans les premiers épisodes …car, par la suite, il avait été demandé à la chorégraphe d’en rajouter…Finalement, il y a aussi beaucoup d’histoires parallèles à l’école. Après, ce mix était sans doute nécessaire…

Louve : Sur les personnages en général, il y a vraiment de bons retours ! La palette de personnages est vraiment chouette et je suis d’accord…

Amaya : On est tous très différents, il n’y a personne qui se ressemble, au niveau de la voix ou du chant, ni même physiquement ou dans le jeu. C’est chouette parce que l’on a chacun notre place !

Louve : C’est aussi le retour que l’on a…Les gens nous disent que le casting est hyper chouette et vivant, qu’il donne envie d’en faire partie. C’est également ce que l’on ressent entre nous…Pas mal de pages fans se sont créées mais il n’y en a pas plus pour un personnage que pour un autre…La fanbase est assez équivalente pour chaque rôle, c’est cool et ça montre bien qu’il y en a pour tous les gouts et couleurs !

Amaya : Même dans l’écriture, on voit moins un personnage pendant 5 épisodes puis on le voit beaucoup plus. Tout s’entremêle bien, c’est cool aussi !

Louve : C’est également ce qui nous a permis de dormir J

Chaque téléspectateur peut donc se reconnaitre dans au moins un personnage…ou dans un comédien…

Amaya : Oui ! Il y a aussi le corps professoral…

Louve : Il y a toute une gamme de générations, de 16 à 60 ans pour les personnages.

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Louve : Une saison 2 J ! On attend la réponse…

Amaya : Oui, une saison 2, pour un développement différent de nos personnages, avec de nouvelles choses à défendre…

Louve : De nouvelles choses à défendre, oui, de nouvelles chansons, plein de musique, du live sur scène,…Ce serait trop bien !

Amaya : Peut-être de faire des concerts avec nos chansons J…Une tournée J

Louve : Ce serait un vrai plaisir, ce serait très chouette !

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Amaya : Je suis sur scène, depuis 3 ans, en alternance, dans « L’embarras du choix ». Je joue souvent pendant un mois complet ou même pendant 15 jours, à chaque fois du mercredi au dimanche. Je vais même partir en tournée à l’ile Maurice…Je fais aussi un peu de doublage et passe des castings…

Louve : Pareil, je passe des castings dont on ne peut pas parler encore. Mais je rentre sur Paris vraiment pour faire de la musique…C’est mon but, après « Tout pour la lumière », de sortir ce que je compose et que j’ai toujours aimé écrire. C’est vraiment le but !

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

 

 

Publicité

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article