Julie Philippon et Salomé Marchal, mère et fille, évoquent leurs parcours artistiques et leurs souvenirs !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Julie, bonjour Salomé,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes deux artistes aux parcours riches et variés. Si l’on en revient à leurs genèses respectives, d’où vous vient cette passion pour la danse notamment ?

Julie : J’ai commencé la danse avec une professeur, Mme Vinogradoff, qui enseignait dans un presbytère…J’avais 5 ans et ma professeur était une femme exceptionnelle. C’était une grande danseuse classique, qui a fait toutes les plus grandes scènes du monde entier, de Paris à New-York, en passant par Bombay. Elle avait été meneuse de revue, capitaine au Moulin Rouge, danseuse soliste aux Folies Bergères et au Lido. Avec elle, j’ai toujours baigné dans cette atmosphère-là, elle nous racontait tout ce qu’elle avait fait dans sa jeunesse. J’ai vraiment adoré cette femme : elle m’a appris la danse mais aussi plein d’autres choses, des valeurs humaines notamment, comme la persévérance, le goût de l’effort, le fait de ne jamais s’arrêter, la confiance en soi, …

Après la danse classique, j’ai fait du jazz puis toutes les danses possibles. J’ai passé mon DE de professeur de danse par la suite…

Salomé : Grâce à ma mère, j’ai toujours baigné dans ce milieu-là ! Sa professeur lui avait dit que si elle voulait que son enfant soit une grande danseuse, il fallait lui mettre un petit ruban rose autour de la cheville, à la naissance. Ce que, du coup, ma mère a fait…

J’ai commencé la danse très jeune. J’ai fait plusieurs sports mais je suis toujours restée dans la danse et c’est à 12 ans que j’ai découvert la pole…C’était une révélation, j’ai vraiment adoré, cela me procurait quelque chose ! Depuis, je me suis perfectionnée et j’ai commencé les compétitions puis, plus récemment, les spectacles. J’aime tellement cela que l’on a installé une barre dans le salon…C’est une vraie passion !

Julie : Je me suis mise à la pole après la naissance de mon fils. Au départ, juste parce que je voulais maigrir et me sculpter. J’ai commencé par prendre quelques cours et j’ai trouvé cela sympa, c’était ludique et intéressant. J’ai tellement adoré que je suis partie à Paris, me former dans des écoles renommées, jusqu’à ouvrir une activité au centre de danse où j’exerçais. Les inscrits ont adoré, des enfants aux adultes…Ce qui nous a incité à nous développer un peu plus encore !

Dans la suite de votre parcours, sans doute que certains moments vous ont particulièrement marquées…

Salomé : Oh, oui ! Déjà, il y a les championnats. Je me mets énormément de pression mais je mets aussi tout mon cœur. Avant les compétitions, je m’entraine vraiment beaucoup sur ma chorégraphie…La scène est le final !

 

 

Des compétitions m’ont beaucoup marquée, notamment quand j’ai été championne de France pour la première fois. C’était exceptionnel pour moi, surtout que je m’étais blessée le jour-même. Ou encore le championnat du monde, quand j’ai fini troisième ! Pareil, pour moi, c’était exceptionnel ! Je m’étais mise une bonne pression, j’avais envie de réussir et de faire de mon mieux mais, sur scène, j’ai complètement raté…On avait notre résultat juste après le passage et je m’étais dit que c’était mort…

Julie : Salomé avait préparé un super enchainement sur la barre qui tourne, on avait des figures de souplesse extrême, elle partait du haut vers le bas. Mais, dès la première figure, elle glisse jusqu’en bas, en deux secondes…

Salomé : Je n’avais pas le temps de remonter et, du coup, j’ai improvisé…

Julie : C’est très bien, elle ne s’est pas laissé démonter et, comme le jury ne connaissait pas la chorégraphie, elle a carrément joué la comédie, à fond.

Salomé : Je n’ai su qu’après que le jury était content de ma prestation…Sur le coup, je pensais avoir raté et être dans le bas du classement. Quand j’ai vu que j’étais troisième, j’étais fière de moi ! Un de mes rêves s’était réalisé ! L’ambiance était top aussi, toute l’équipe de France criait…

Julie : Il y a toujours de l’entraide. Malgré la rivalité, les filles s’entraident…En plus, on se connait tous, on se voit en dehors, on tisse des liens dans le monde entier…C’est vraiment super sympa !

Salomé : Parmi les autres évènements marquants, rien que de faire « Fort Boyard » a été exceptionnel. J’ai commencé enfant et je voyais cela comme le monde magique. La première fois que j’ai mis les pieds sur le fort, je le voyais encore avec mes yeux de toute petite fille, c’était un peu irréaliste.

 

 

C’était un super bon souvenir ! Là aussi, tout le monde est très gentil, il n’y a pas une once de méchanceté, les gens sont bienveillants. De pouvoir y retourner cette année m’a permis de revivre certains moments, cela m’a remémoré des souvenirs et j’ai fait aussi de nouvelles rencontres. Franchement, j’ai toujours dit que « Fort Boyard » est le meilleur souvenir de ma vie ! Parce qu’il y a tout qui allait : c’était un peu rêve d’enfant, tout le monde m’a mise à l’aise, j’ai fait de super rencontres, j’ai revu certaines personnes après, …

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Julie : Oui, tout le monde est bienveillant et tout est bien cadré. J’accompagnais Salomé quand elle était petite et, pendant cette semaine sur place, on avait l’impression d’être hors du temps…C’était vraiment super !

Salomé : Pour continuer dans les bons souvenirs, je pense à tous les spectacles que je fais. Je n’en ai aucun mauvais souvenir…En compétition, il peut y avoir des mauvais résultats, on peut ne pas être fier de soi, …Tout un tas de choses peuvent faire qu’on en garde un moins bon souvenir que les spectacles où, pour le coup, je ne me mets pas du tout de pression. Il n’y a pas de jury, les gens sont juste là pour profiter ! J’adore la scène, j’adore ce que je fais !

Julie : Je ne le dis pas parce que c’est ma fille mais elle rayonne sur scène…La technique est une chose mais on sent qu’elle aime ça, elle est toujours souriante, quoi qu’il arrive.

Salomé : Souvent, les gens viennent me faire des compliments sur ma prestation, ce qui me fait plaisir…Avec le cabaret de Clara Morgane, on a une super troupe, on s’entend tous très bien.

Julie : Clara est bienveillante, elle est gentille, c’est un amour !

Salomé : Elle nous fait vraiment confiance pour nos chorégraphies en solo et elle nous dit souvent qu’elle est fière de nous. On peut lui proposer des choses et, souvent, elle accepte. C’est génial ! Quand on part en tournée, on travaille certes beaucoup mais on mange tous ensemble et on parle beaucoup avant d’aller se coucher. Cela reste du plaisir, il n’y a pas de stress !

Julie : Oui, il y a de la rigueur mais toujours dans la bienveillance. Clara met les artistes en avant et montre leurs univers.

Me concernant, j’ai plusieurs souvenirs mais c’est vrai que les premiers championnats de France de Salomé, quand elle s’était blessée à la répétition, le matin même, m’ont marquée. On avait failli déclarer forfait car elle ne pouvait plus marcher ni même se baisser…J’avais appelé un médecin, on avait quand même un petit espoir, elle a fini par monter sur scène et a fait quelque chose de fantastique ! Avec l’adrénaline, la douleur n’était plus là…J’étais super fière et, en même temps, décomposée !

 

 

Récemment, Salomé m’a poussée à faire ma première compétition importante, on va dire. Pareil, je me suis fait mal au dos, un mois et demi avant. Je ne pouvais plus du tout m’entrainer…Du coup, j’ai préparé ma chorégraphie dans ma tête, avec des enchainements que je me sentais capable de faire. Mais je n’étais pas sûre de mon cardio…Je n’ai repris les entrainements que 10 à 12 jours avant la compétition, c’était un peu dur mais j’y suis allée. Une fois sur scène, avec l’adrénaline, c’était parti et j’ai remporté la médaille d’or. J’en suis très fière et très contente !

Salomé, en plus de m’avoir boostée, m’a beaucoup aidée pour certaines parties techniques…

Salomé : Oui, on est complémentaires pour les chorégraphies : je vais plus faire la partie technique et ma maman s’occupe beaucoup du choix de la musique et des mouvements. En général, ce qu’elle propose me plait énormément ! On s’aide mutuellement, que ce soit pour ses chorégraphies ou pour les miennes.

Julie : Cela se fait assez automatiquement dans ma tête…Quand on est en voiture, on met toujours la musique et on compte dessus. On a la chorégraphie tout le temps en tête…Depuis toujours, j’aime la travailler dans la voiture : la musique prend tout l’espace, je m’en imprègne, je me projette dessus et, en général, même s’il y a toujours des petits changements, ça correspond bien à ce que j’imaginais. D’ailleurs, l’autre jour, à un feu rouge, un autre conducteur s’est étonné de ce que je faisais…. J

 

 

Nous le disions, votre parcours artistique est très varié, vous êtes sur scène et accompagnez aussi d’autres personnes en dehors. Sans doute que ces différentes casquettes sont très complémentaires pour vous ?

Julie : Oui, j’adore tellement la pole et la technique que ça demande, que la transmission se fait assez naturellement pour moi. J’essaie d’amener des mouvements fluides et gracieux, je corrige tout le temps les pieds car je ne supporte pas d’en voir de mal placés. Certaines personnes, en studio, aiment justement y retrouver de l’artistique, en plus de la technique.

Salomé : Ce qui est sympa aussi dans le fait de coacher ou d’entrainer des élèves, ce sont, en fait, les figures. Car il y a beaucoup de variantes ou d’étapes avant d’arriver à la figure finale…Je propose des cours de tous niveaux donc, en fait, je peux avoir des élèves d’un niveau avancé ou des débutantes. Je pars d’une même base et, après, je vais pouvoir augmenter la difficulté. Je trouve cela chouette !

Julie : Salomé est très complète, elle sait tout faire, et ce n’est pas facile de savoir tout combiner : elle manipule très bien le côté sportif de la pole, elle varie les styles artistiques d’une année à l’autre, elle maitrise la danse sur talons…

Salomé : Quand on coache, on applique la même chose aux autres que ce que l’on fait pour nous. C’est toujours la même chose, on essaie de trouver des enchainements de figures qui leur correspondent. Il faut s’adapter au style de la personne que l’on a face à nous : certaines filles vont avoir un style beaucoup plus dynamique donc, là, on va prendre une musique dynamique et mettre des pas plus dynamiques…De même, si des filles ont un style plus classique, ce que je vais leur proposer le sera aussi. C’est vrai que c’est sympa de s’adapter à chacun, j’aime bien aussi. J’aime aussi trouver certains petits détails subtils, auxquels on ne pense pas au début, qui vont tout changer.

J’adore également la musicalité : quand il y a un boum, j’aime bien mettre l’accent dessus. Je pense que, pour certains, ça peut être une contrainte mais je trouve cela vraiment super intéressant.

Julie : C’est motivant d’essayer de caler la technique sur la musique. En général, cela se fait naturellement…

Salomé : Ce qui est sympa, c’est aussi de trouver des enchainements de figure…En fait, j’aime tout !

Julie : On fait beaucoup de tests, jusqu’à trouver…Parfois, quand je rentre à la maison, je retrouve Salomé qui porte son casque de vélo, pour ne pas se faire mal.

 

 

Que peut-on vous souhaiter, ainsi, pour la suite de vos parcours ?

Salomé : C’était encore un grand débat entre nous il y a quelques jours ! Je continue les études, je suis en STAPS, pour faire professeure des écoles. C’est vrai que j’aime bien mais ce n’est pas une passion. Je veux continuer les études, je ne veux pas me lancer dans quelque chose d’incertain, surtout que la pole, contrairement au foot, n’est pas encore assez développée. On n’est même pas rémunérées lors des compétitions donc je ne peux pas me lancer entièrement dedans, sans être sûre que ça marche. Donc je veux quand même avoir un diplôme…Après, ce que j’aimerais, c’est de vivre de ma passion pour la pole. Pour le début, je ferai professeure des écoles et, en parallèle, quand j’aurai le temps, je donnerai des cours…

Julie : Des émissions comme « Fort Boyard », par contre, ont vraiment permis de démocratiser la pole…Il y avait encore des préjugés et, maintenant, il y en a beaucoup moins ! Même, beaucoup de personnes me demandaient, chaque année, quand Salomé allait revenir.

Salomé : Ils montrent vraiment les bons côtés, artistiques et sportifs, de la pole ! Il n’empêche que, à l’heure actuelle, je ne veux quand même pas me lancer sans savoir où ça mène…J’aimerais continuer à donner mes cours et à faire des spectacles, qui sont ma raison de vivre. Je vais continuer aussi à m’entrainer pour augmenter mon niveau, je vais continuer les compétitions et, après, je me souhaite d’aller le plus haut possible.

Julie : On voudrait aussi essayer de proposer des choses différentes, que l’on n’a jamais vues en pole… On pourrait faire, notamment, des choses avec d’autres artistes, tout est possible, c’est un domaine tellement large !

Me concernant, mon souhait serait de développer des projets sport / santé, moi qui travaille aussi à l’hôpital. On y réfléchit d’ailleurs, déjà, avec la fédération française, notamment à de la rééducation grâce à la pole. C’est une activité qui permet de travailler sa coordination, ses repères dans l’espace et sa force donc ça peut aider à la rééducation.

Pour les enfants en difficulté, c’est aussi un moyen de canaliser les énergies. La pole met vraiment en confiance, c’est un levier pour fédérer autour du bien-être.

 

 

Salomé, vous évoquiez le fait que « Fort Boyard » soit votre meilleure expérience. Pour cette saison des « Origines », votre personnage s’est retrouvé face à 5 figures emblématiques du fort, ce qui a dû être un moment marquant…

Salomé : Oui ! C’est vrai que, du coup, cette année, je les connaissais déjà donc ça m’a rappelé des souvenirs, j’ai revécu des moments que j’avais adorés. Par contre, à l’époque, c’était fantastique, je me disais « Waouh, c’est le Père Fouras ! ».

Julie : On a d’ailleurs appris que le Père Fouras était danseur…Du coup, on a bien discuté ensemble !

Salomé : Avec mes yeux d’enfants, je ne les voyais pas comme des acteurs, je les voyais vraiment comme des symboles et des figures un peu emblématiques de la télé. Tout le monde connait cette émission et d’aller sur le fort, de se retrouver face à des personnages emblématiques, que l’on soit enfant ou pas, procure le même ressenti…On voit tous cela comme de la magie, c’est merveilleux !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Julie : Oui, c’est pareil pour moi ! Dans ce lieu, il y a une âme, on est franchement hors du temps, c’est une expérience incroyable ! D’ailleurs, on remercie vraiment Guillaume Ramain, le producteur, ainsi qu’Isabelle Masson et Johanna Cohen. Tous ont toujours été bienveillants avec nous, du début à la fin. On avait d’ailleurs toujours gardé le lien…

Salomé : J’avais participé en 2019, il y a 6 ans, ça faisait un petit moment, j’avais quand même changé entre temps, ils auraient pu m’oublier…Mais, quand je suis revenue cette année, Olivier Minne semblait content de me revoir, cela m’a fait très plaisir !

Julie : Il est super sympa, comme tout le monde.

Il faut savoir que Salomé est la seule enfant du fort qui n’a que des victoires…Elle n’avait jamais échoué donc, cette année, c’était un challenge de conserver son invincibilité.

Justement, Salomé, comment avez-vous vécu votre duel face à Léa François, dans l’épreuve des tours vertigineuses ?

Salomé : Alors, c’était très particulier…La pole travaille énormément la force dans les bras donc, quand j’avais fait, il y a 6 ans, l’épreuve des roues où on doit se tenir uniquement sur les bras, j’avais toujours ce petit stress mais j’étais quand même assez confiante parce que c’est dans mes qualités on va dire. Là, par contre, l’équilibre sur des chaises, empiler des chaises, en plus sous la pluie, en fait c’étaient des sensations que je ne connaissais pas du tout…Donc j’avais beaucoup de stress parce que je ne savais pas vraiment ce que ça allait donner. Quand on vit le moment, ce n’est pas du tout stable, c’est encore pire que ce que l’on pense…Du coup, c’est vrai que c’est quand même assez stressant, c’est une course contre la montre, c’est le premier qui y arrive ! On était dos à dos, on ne voyait pas ce que l’autre faisait donc je ne savais pas vraiment où elle en était…En fait, il faut juste se concentrer sur soi !

Même la technique pour mettre les chaises…Comment est-ce que je la mets ? Est-ce que je mets d’abord mon pied ? On nous avait expliqué brièvement comment mettre les chaises mais, par contre, à quel moment tu mets ton pied et sur quelle partie de la chaise ? Pour cela, on doit se débrouiller, c’est le but du jeu…

J’avais l’impression d’être lente mais pas tant que cela au final…C’est vrai que je trouvais que je prenais un temps fou pour mettre la chaise…Je me demandais où mettre mon pied…Je pensais que j’allais tomber…Franchement, ce n’était pas facile du tout !

J’ai été très contente – c’est mon côté un peu méchant – quand j’ai entendu que Léa était tombée parce que, du coup, j’avais pris de l’avance. A partir de ce moment-là, j’ai encore plus pris mon temps parce que j’ai vu qu’en fait, on pouvait tomber facilement. J’ai préféré prendre mon temps, plutôt que de tomber et de tout recommencer…C’est long, c’est dur, c’est stressant, ce n’est pas une épreuve facile et, je le redis, je n’ai pas du tout l’habitude de travailler cet exercice !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Cerise sur le gâteau : je fais 1m12 J donc, pour attraper l’indice à la fin, je me suis demandée quoi faire…C’était comme un blanc pour moi, autour je n’entendais plus rien, plus personne, c’était moi et mon cerveau : est-ce que je saute ? Mais je n’ai pas beaucoup de détente…Donc je risquais de manquer l’indice et de tomber. Est-ce que je rajoute une chaise ? Mais, si je le fais, ce sera encore moins stable et ça va prendre plus de temps…De là, je me suis dit : allez, je saute, je me lance ! Et j’ai réussi à l’attraper…Là, j’étais trop contente ! J’ai tellement attrapé l’indice fort, je ne voulais tellement pas le lâcher que je l’ai cassé. Pour le coup, je n’étais pas seulement contente d’avoir gagné, j’étais aussi fière de moi parce que j’ai réussi une épreuve dans laquelle je ne savais pas ce que je valais en fait. Pour le coup, Léa avait autant de chance que moi de gagner : on peut être sportive, on peut savoir courir très vite mais ne pas savoir escalader par exemple…La pole est mon domaine mais pas l’équilibre…Donc j’étais vraiment fière de moi !

Léa, elle aussi, a été super gentille. Mon rôle était de la narguer, j’avais le rôle de la méchante mais elle a été super sympa ! Même après, elle m’a mis un petit message sur Instagram pour me féliciter. Je me répète, tout le monde est super gentil et ce n’est pas seulement une apparence pour la télé. Ils sont gentils en dehors…Léa n’était pas obligée de me mettre un message sur Instagram, elle aurait pu me dire « Bravo » en vrai ou même rien me dire du tout…Mais non, ce n’est pas ce qu’elle a fait. Idem pour tous les autres : Christophe Licata a été incroyable, j’étais avec lui à l’aéroport, on a beaucoup rigolé, il est gentil comme tout, il prenait des photos avec plaisir quand les gens lui demandaient. Tout comme Big Boo, qui m’a ramenée à l’hôtel. J’ai rencontré Booster aussi, il est super gentil, on a même gardé contact. Je peux dire cela de tout le monde en fait ! J’ai pu rencontrer Silane, que je ne connaissais que par la télé ou les réseaux et on s’est trop bien entendues. C’est cela aussi qui a fait que mon expérience était belle : ce n’était pas seulement d’aller sur le fort, un lieu emblématique…Non, les gens avec qui j’y étais ont été formidables !

Julie : De manière générale, avec la pole, on a fait des rencontres incroyables, dans le monde entier. On ne s’y attendait pas du tout…Cette activité sympa et ludique nous a permis de rencontrer un tas de personnes.

Salomé : En danse, on entend souvent qu’il y a des déchirements mais je n’ai jamais vu cela dans la pole. Quand on est concurrentes sur scène, on ne l’est pas en dehors. En plus, il y en a pour tous les goûts donc c’est vraiment un sport que j’adore et que je recommande !

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Publicité

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article