France 2 / Fort Boyard : Stéphanie Lhorset évoque son personnage, Passe-Oussakass, qu'elle retrouve avec joie chaque été !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

 

Bonjour Stéphanie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons dans le cadre de l’édition 2025 du festival de la fiction TV de La Rochelle, un festival que vous avez beaucoup apprécié…

Oui, oui ! J’ai beaucoup apprécié ce festival parce qu’il est très très riche. En fait, je trouve qu’il rebooste …J’ai fait plein de rencontres, très humaines, très chaleureuses, très passionnées aussi et très investies. J’ai envie de dire que c’est une communion d’énergies positives !

Ce festival se tient non loin d’un lieu que vous connaissez bien, à savoir le « Fort Boyard ». Cet été encore, les téléspectateurs ont pu retrouver à trois reprises votre personnage de « Passe-Oussakass ». Sans doute est-ce, pour vous, un plaisir, à chaque fois, de retrouver cette belle équipe ?

Tout à fait ! « Fort Boyard », il faut le savoir, est une entité…Cela fait maintenant 36 ans que ça existe et c’est un rendez-vous annuel familial. Oui, je suis toujours heureuse de retrouver cette belle famille. Quand on se revoit, on a du plaisir, on est bien, c’est très chaleureux, on est contents !

J’adore mon personnage. Quand on me l’a proposé, j’étais trop contente, j’étais vraiment ravie… Plus je le fais, plus il a une empreinte vraiment forte je trouve…

Quand vous l’interprétez, on sent que vous êtes pleinement « Passe-Oussakass »…

Complètement ! Je l’aime beaucoup…Esthétiquement notamment…Il y a une heure et demie de préparation, avec Jennifer Guernier, qui me coiffe, qui me maquille et qui avait mis en forme le personnage. Franchement, elle a beaucoup beaucoup de talent et on s’entend super bien !

« Fort Boyard », pour moi, ce n’est que du bonheur ! Ici, au festival, je me rends compte que je suis assez populaire, beaucoup de gens me prennent en photo ou me demandent des autographes. Cela fait plaisir ! C’est aussi ça notre métier, de rendre heureux les gens et de transmettre quelque chose…Je suis heureuse de le faire et il y a des gens qui seront aussi heureux de le voir puis de me rencontrer…Ce n’est que du bonheur !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Comment avez-vous trouvé cette voix si particulière et ces cris ?

Je suis allée chercher cela en moi, en fait ! Je l’imaginais comme cela, j’ai fait cette proposition et ça a plu…C’est venu comme cela : à force de chercher, le personnage surgit !

Si vous étiez, dans cette épreuve des catacombes, à la place du candidat, comment l’appréhenderiez-vous ?

Je ne sais pas trop, en fait. C’est vrai que je n’ai pas peur des serpents…Cette rencontre avec ces animaux a été une bonne surprise pour moi et je les trouve d’une beauté, ce sont des bijoux en fait.

Par contre, j’ai la phobie des araignées…Dans un tombeau plein d’araignées, je ne sais pas comment je réagirais…Pareil pour les rats…

Nous l’avons dit, votre personnage était, cet été, trois fois à l’antenne. Votre rôle, à chaque fois, n’est sans doute pas si simple que cela : il vous faut déstabiliser le candidat mais, comme il joue pour une association, sans doute avez-vous quand même envie qu’il gagne ?

En fait, c’est d’abord un jeu ! Il y a un temps imparti…S’il gagne, tant mieux pour l’association mais ce n’est pas bien pour moi parce que, après, le Père Fouras n’est pas content !

Vous êtes aux premières loges pour suivre ce que fait le candidat et les émotions qu’il peut ressentir…

Complètement ! Il faut savoir que chaque candidat réagit à sa façon et que chacun appréhende différemment. C’est assez surprenant de voir comment certains arrivent à maitriser leur peur : c’est une force qu’ils ont en eux !

Votre personnage est apparu, pour la première fois, il y a 3 ans. Comme beaucoup de monde, avant même de venir sur le fort pour la première fois, certainement que vous aviez en tête beaucoup de souvenirs et d’images de l’émission ?

Oui, je la regardais déjà avec Patrice Laffont. C’est une très très bonne émission ! Elle fait du bien…

C’est une chance et un privilège pour moi, je trouve, de s’accorder le bénéfice de redevenir, quelque part, un enfant. En tout cas, de garder son âme d’enfant…C’est aussi ce que ce métier permet !

D’ailleurs, quels retours pouvez-vous avoir du public ?

Que tout le monde aime ce personnage, les parents comme leurs enfants ! Ils aiment mon rire de sorcière…C’est un personnage qui plait beaucoup ! J’ai pu m’entretenir aussi avec des papas qui me disaient que leurs enfants avaient peur mais qu’ils avaient quand même envie de voir le personnage.

Donc je serais ravie que des réalisateurs me proposent toutes sortes de rôles…Je n’ai pas envie de m’enfermer. S’il y a d’autres rôles de sorcière, pourquoi pas aussi car j’aime cela !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Au-delà de l’émission, votre parcours témoigne de belles expériences. Quelles seraient, ainsi, vos envies pour la suite ?

J’aimerais bien avoir mon one-woman show, pour parler de mon parcours assez riche. J’adorerais que quelqu’un m’aide dans l’écriture et la mise en scène car c’est un vrai métier…Pour moi, un seule en scène permet de faire rire les gens mais aussi de raconter des choses de sa propre vie, de qui on est, de comment on se projette avec les autres, de comment les autres nous perçoivent et se projettent.

J’ai aussi des projets de courts-métrages, devant et derrière la caméra. Pareil, je cherche des coscénaristes car j’ai beaucoup d’imagination.

Quels thèmes aimeriez-vous pouvoir mettre en avant ?

En fait, mon seule en scène serait vraiment l’histoire d’une femme qui a envie de se réaliser en tant que femme, qu’artiste et que comédienne, avec sa taille. J’aimerais qu’elle soit perçue comme quelque chose d’ordinaire, alors que ça ne l’est pas, parce qu’on est en minorité…A partir du moment où on est en minorité, on n’est pas ordinaire ! Mais, aujourd’hui, je pense que le fait d’avoir une visibilité artistique permettrait justement, quelque part, de banaliser une différence que l’on marginalise un peu encore. Ca va beaucoup mieux quand même mais on peut aller plus loin encore…

Il faut oser ! J’ai envie de dire aux réalisateurs, même aux jeunes qui démarrent et qui cherchent des idées, de ne pas avoir peur de se lancer. J’aime beaucoup ce mot oser, pour ce métier : oser bouger les lignes, oser mettre à l’image une maman d’une petite taille avec un homme d’une grande taille, …En fait, oser la différence et oser le mélange des genres ! Pour moi, c’est comme cela que l’on peut vraiment avancer ! C’est l’image médiatique aussi qui fait progresser les choses dans l’esprit des gens…

Merci, Stéphanie, pour toutes vos réponses !

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Publié dans Télévision

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