TF1 / Koh Lanta : Noémie fait le bilan de ses 35 jours d'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Noémie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Complètement ! C’est vrai que, mine de rien, c’était il y a quelques temps, cela avait été tourné durant le mois de septembre et, avec le temps, on oublie un petit peu. Donc le fait de revivre cela, de le partager avec les proches et de découvrir un peu aussi ce qui s’est passé nous replonge complètement dedans et on revit une deuxième fois l’aventure en fait.

Le départ, je l’ai vécu comme mon premier départ… l’épisode, cette semaine, de ma sortie a été très intense. Mais c’est quand même hyper chouette de revoir toutes ces images et de, enfin, pouvoir le partager, le montrer à nos proches.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

C’était, forcément, pour le dépassement de soi mais tout aventurier dira cela ! C’était aussi pour l’aventure humaine…Là, c’est vrai que l’on était 24 aventuriers avec 24 personnalités totalement différentes et c’est ça qui fait la richesse de « Koh Lanta ». J’étais vraiment à la recherche de cela, de créer des amitiés, de créer des liens forts et, là, pour le coup, on peut dire que mon « Koh Lanta » a été réussi puisqu’avec Jérôme de l’ouest et Maël, c’est bien plus que ce que je n’espérais en termes de relations humaines que j’ai pu avoir sur le camp.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

Déjà, ma saison préférée de « Koh Lanta » était « Les 4 terres » donc j’étais hyper heureuse et flattée de faire « La revanche des 4 terres ». J’avais trouvé que c’était vraiment un super concept. D’autant plus qu’il ne faut pas oublier que je suis bretonne, j’étais très fière de représenter l’ouest. Le concept était vraiment top…Par contre, il faut savoir que c’est hyper compliqué de commencer l’aventure à 6, alors que, d’habitude, c’est une aventure qui commence à 10 ou à 12…Quand on commence à éliminer, très vite on se retrouve peu nombreux et ça demande d’autant plus d’efforts et d’énergie en début d’aventure.

Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …

Complètement ! Quand ça va avec l’équipe et que tout va bien, on est content mais l’ile de l’exil est aussi propice à se prendre la tête. En plus, ça nous enlevait du confort et des heures de sommeil que de dormir sur des cailloux. Je ne sais pas si vous l’avez déjà fait, en tout cas je ne vous le conseille pas parce qu’on ne dort pas beaucoup ! Déjà, on a très peu de confort sur « Koh Lanta » et ça nous enlève le peu de confort que l’on a. Les conditions étaient dures et on avait comme objectif de ne pas y aller, c’est certain ! Mais on ne l’a fait qu’une fois, le jour de mon anniversaire d’ailleurs …

Dans l’épisode diffusé cette semaine, après avoir disputé une épreuve éliminatoire, Claire et Jérôme le catalan sont revenus sur le camp, en vous présentant un collier d’immunité qui les protège tous les deux. Quelle avait alors été votre réaction à ce stade-là de l’aventure, alors que les alliances semblaient établies ?

C’est vrai que l’on se voyait tous les 5 à l’orientation, ça je ne vous le cache pas. On était vraiment dans une grosse zone de confort et même trop, on a complètement baissé la garde et c’est vrai que ça a complètement redistribué les cartes quand Jérôme et Claire arrivent avec leur collier. C’est une période qui a été un peu pas facile. Mon « Koh Lanta » a toujours été un peu en dents de scie, je n’ai jamais été dans une zone de confort où je me suis dit « c’est chouette, c’est cool ». C’est un peu le seul moment où je me suis octroyé cette possibilité de me dire « Ah, finalement, ça le fait » alors que pas du tout. Dans « Koh Lanta », il n’y a rien qui est acquis, il faut vraiment le retenir, tout est possible jusqu’au dernier moment.

Le lendemain a eu lieu le mythique parcours sur l’eau. Il ne vous a pas manqué grand-chose pour l’emporter…

Oui ! En plus, c’est vrai que je me suis découverte assez à l’aise en équilibre pendant « Koh Lanta ». Il y avait eu l’épreuve de la marche sur l’eau avec les plateaux, il y avait pas mal d’épreuves où, en équilibre, j’étais quand même pas mal…Pour moi, c’était une épreuve qui était faite pour moi, j’étais hyper sereine en plus, pas stressée, très focus donc, forcément, grosse frustration de voir que c’est Jérôme qui l’emporte. Après, il n’a pas volé sa victoire, il a été meilleur que moi mais ça explique les quelques larmes que j’ai pu avoir, parce que la pression retombait et, forcément, il y avait de la frustration.

Le soir même, comment abordez-vous le conseil ? Les tractations ont été nombreuses les heures précédentes et on vous a vue rester fidèle à vos camarades historiques d’aventure…

Oui ! Il faut savoir qu’on revient de loin, les oranges. Il faut se rappeler qu’au huitième jour, on n’était plus que trois. Cela nous a vraiment soudés, on a traversés des grosses galères et on s’est portés tous les trois jusqu’au 35è jour. Il était pour moi inenvisageable de voter que ce soit contre Jérôme ou contre Maël. En tout cas, ce n’était pas mon jeu, la trahison n’était pas possible donc je préférais sortir la tête haute, fière de mon aventure, que de devoir trahir comme un membre de ma famille.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Ils sont multiples ! Si je devais en sortir un, ce n’est pas le plus beau c’est sûr mais ça a été un moment marquant de mon aventure, ça a été le départ de Romane, quand on se retrouve les trois oranges à pleurer son départ au 8è jour et où on se rend compte que l’aventure est un peu compliquée pour nous. Là, ça nous a vraiment soudés tous les trois, avec Jérôme et Maël. C’est à ce moment-là que l’on savait que l’on avançait ensemble et que ce départ nous avait créé une véritable cohésion. En tout cas, c’est un moment hyper fort pour moi et ça a été un tournant dans mon aventure !

Sans doute aussi que les deux victoires lors des destins liés ont été des moments forts en émotions….

Complètement ! C’est une grosse fierté d’avoir remporté ces individuelles avec Maxime, on l’a fait ensemble. En plus, c’étaient des épreuves où on s’est aidés, Maxime a pris le lead sur les insectes en gobant tout et, sur l’équilibre, je l’ai porté vers la victoire. Donc on a fait un véritable travail d’équipe tous les deux, on en garde un super souvenir, sachant qu’avec Maxime, on ne se connaissait pas tant que cela avant les destins liés. C’était un peu un coup de poker d’avoir fait ce duo tous les deux mais j’étais hyper ravie et très flattée qu’il m’ait choisie.

A l’inverse, au quotidien, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?

Forcément, il y a la faim parce qu’on crève vraiment de faim. C’est très dur de gérer cela. Ce qui a été vraiment compliqué, où je n’étais pas prête psychologiquement, c’était l’humidité. On a eu des conditions vraiment difficiles sur le camp, on a eu la pluie quasiment tous les jours…D’ailleurs, on le voit dans le dernier épisode, on est heureux de voir du soleil ! Cela a été difficile de vivre dans l’humidité parce que qui dit humidité dit de dormir avec des vêtements trempés, ça créé du froid, on paume de l’énergie. Il y a beaucoup de choses en parallèle qui font que c’est dur, ça a vraiment rajouté de la dureté dans le jeu.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aviez-vous plus particulièrement l’habitude de faire ?

C’est vrai que je suis un peu touche à tout, je ne suis pas excellente dans des domaines. En tout cas, pour le bois, je participais, pour la cuisine aussi. J’adore cuisiner en plus donc j’étais contente d’être un peu au fourneau, on va dire, de la marmite de « Koh Lanta ». Cela me faisait plaisir d’essayer de donner des petits plats qui étaient bons à manger. Voilà, j’étais un peu touche à tout, je faisais un peu de tout, c’était ma façon à moi de participer aux tâches ménagères et aux tâches journalières du camp.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt, dans un coin de votre chambre, pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Complètement ! Franchement, je ne demande que cela, de repartir ! Par contre, je pense que je ne changerais rien dans mon jeu ni dans ma façon d’être, sauf des chaussures qui sont plus adaptées au jeu…Parce que les miennes étaient vraiment très souples et il y a eu certains jeux où j’ai galéré. Mais, autrement, si on m’appelle, je repars dès demain parce que je pense que je suis une fille qui est chalengeuse et qui adore vraiment tâter ses limites, chose que j’ai eue dans « Koh Lanta ». On en est piqué en fait donc c’est vrai qu’on rêve d’avoir un retour où on récupère notre confort de vie mais, en fait, après cela, on ne rêve que d’une chose, c’est de repartir dans l’aventure. Je pense que quasiment 100% des aventuriers diraient la même chose que moi…

Merci, Noémie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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