TF1 / Koh Lanta : Céline revient sur son élimination aux portes de l'orientation !
Bonjour Céline,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?
Oui, oui, complètement ! C’est assez magique de revoir tout ce que l’on a vécu…parce que nous, quand on rentre, on a des souvenirs en tête mais, à part dans notre tête, il n’y a pas d’image, il n’y a rien. Du coup, au fil des épisodes, on revoit tout ce que l’on a vécu, les émotions, qu’elles soient positives ou négatives. Sur « Koh Lanta », tout est vraiment décuplé et, moi, pendant toute la diffusion, j’ai vraiment ressenti plein de sentiments que j’avais là-bas. C’est assez exceptionnel de pouvoir redécouvrir toutes ces images et cela fait remonter beaucoup beaucoup de choses !
Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?
« Koh Lanta » est une émission que j’ai toujours adoré regarder, sans vraiment me dire que j’allais me lancer dans un casting. J’adore l’aventure, j’aime vraiment bien l’esprit de cette émission et, il y a maintenant un an et demi, je me suis dit « Il y en a qui y arrivent donc pourquoi pas toi ? ». Du coup, je me suis lancée dans un casting pour devenir candidate à « Koh Lanta » et ça a fonctionné. Voilà, j’ai pu prendre part à cette aventure, avec vraiment aucun regret. Je m’attendais à beaucoup de choses mais je n’avais pas imaginé 50% de ce que l’on pouvait vivre là-bas. Ça a été vraiment une très très belle aventure !
Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?
Cela a été très positif, j’ai été vraiment heureuse de représenter ma région et de faire partie de l’équipe de l’est. C’est un format de « Koh Lanta » qui est vraiment différent, d’habitude ce sont deux équipes puis la réunification et, là, on a démarré sous les équipes de nos régions donc à quatre équipes, avant de passer à deux équipes puis à la réunification. Donc c’est un format de jeu qui est complètement différent du format habituel de « Koh Lanta » et j’ai vraiment été très fière de pouvoir faire partie de cette thématique.
Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …
Oui, oui, oui ! Cette ile faisait vraiment peur ! Comme elle nous avait été annoncée, on n’avait clairement pas envie d’y aller…Nous, chez les verts, avons tout fait pour, justement, ne jamais y aller et on n’y a jamais été. Donc on a réussi à échapper à l’ile de l’exil et vu ce que j’en ai entendu, j’étais bien contente d’y avoir échappé.
Dans l’épisode diffusé cette semaine, profiter, à ce stade-là de l’aventure, de la récompense de l’épreuve de confort a dû être très réconfortant, tant physiquement que moralement ?
Oui, oui, c’était vraiment un confort pour lequel on s’était tous dit qu’il fallait vraiment y aller à fond pour le gagner. Honnêtement, j’ai bien fait de le gagner, c’était vraiment une parenthèse enchantée. En plus du confort, j’étais avec mon binôme d’aventure, avec Gaëlle, avec qui j’ai partagé 38 jours d’aventure. Un petit jacuzzi, un massage, un bon repas…franchement, c’était super agréable de finir sur un confort digne de ce nom.
Quelques heures plus tard, que vous a-t-il manqué sur l’épreuve d’immunité pour l’emporter ?
Un petit peu de précision sur la phase finale de ce jeu ! Il m’a manqué un peu de lucidité je pense. J’ai été en tête tout le long du parcours, sur tous les aller-retour et, au moment où j’arrive sur la finalité du jeu, je mets un peu plus de temps que Jérôme le catalan et Maël à placer mes premières boules. Oui, je pense un petit manque de précision et de lucidité sur la fin…Je m’en suis voulu parce que je n’étais pas loin de remporter l’épreuve mais je n’ai pas été assez précise…
A la nuit tombée, comment abordez-vous le conseil ? Dans quel état d’esprit êtes-vous alors ?
J’étais très inquiète ! On se sentait tous en danger mais ce qui était très compliqué à ce moment-là, c’est qu’il y avait Jérôme et Claire qui étaient en position clairement de force, ils étaient devenus chasseurs et nous chassés, la tendance s’était complètement inversée. Je savais que j’avais pris un risque énorme en emmenant Gaëlle en confort, du coup il n’y avait plus de vertes sur le camp, on s’était mises à l’écart pendant une nuit. Donc je savais que c’était très très risqué pour nous et que c’était un conseil à haut risque !
Juste avant le dépouillement, lorsque Claire révèle que son collier n’a pas de pouvoir, sans doute que les sentiments doivent être multiples en vous ?
Oui, oui, c’est terrible ! A ce moment-là, on se rend compte, comme on l’a dit, qu’on s’est fait berner une deuxième fois. J’ai dit à Denis que c’était un double bernage, on s’est vraiment bien fait avoir et, à ce moment-là, on se rend compte qu’on s’est retrouvés à s’auto éliminer dans notre alliance pour rien ! Mais, encore une fois, fin d’aventure, manque de lucidité, …Au moment où ils nous ont annoncé qu’ils avaient le collier, nous avons tous foncé tête baissée, on a dispersé notre alliance et, au moment où elle nous révèle que c’est un faux collier, on se rend compte que, oui, on s’est clairement fait avoir ! Après, bien joué à eux, ils ont été meilleurs que nous sur cette partie-là !
Vous le dites au moment de votre sortie, d’être éliminée juste avant l’orientation accentue votre déception …
Oui, pour moi, c’est vraiment la pire des places ! J’étais arrivée sur « Koh Lanta » en me disant « Ok, je ne veux pas être le premier flambeau éteint et surtout pas le dernier » et c’est vrai que, quand on arrive au bout, on est vraiment dans une situation de survie extrême, on est fatigué mais on s’accroche. Etre la dernière éliminée, à la veille d’avoir son destin entre ses mains car, à partir de l’orientation, c’est nous face à nous-même…je ne vais pas vous dire que j’aurais préféré être éliminée au milieu du jeu parce que ce n’est pas vrai mais c’est une place qui est quand même difficile à digérer !
Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?
Mon plus beau souvenir a été pendant l’épreuve des radeaux, quand on était encore en équipes des régions, donc chez les verts. Maxime nous avait construit une formule 1 des mers, il n’avait pas pu participer à l’épreuve parce qu’il avait tiré une boule noire donc on s’était retrouvés les 3 filles, Louise, Gaëlle et moi, avec Benoit, on était vraiment quatre copains sur un radeau, on a ramé en rythme, on a été vraiment solides, on a fait une épreuve d’anthologie…Chaque victoire a été belle mais celle-ci, pour moi, est le plus beau moment de « Koh Lanta » !
A l’inverse, au quotidien, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?
Le plus dur a été les intempéries. On a eu une saison avec quand même beaucoup beaucoup de pluie dont une grosse tempête où on a fini par être évacués de notre ile parce qu’il y avait un énorme avis de tempête. En fait, quand on est en situation de survie à ce point-là, en étant sous-nourri et très faible, il ne manque pas grand-chose pour vraiment nous abattre. Là, honnêtement, quand on prend de la pluie pendant 24 à 48 heures, que nos habits sont en boule sur le sable à attendre que le soleil revienne et qu’on dort en maillot de bain sur le sable sous la pluie, ça, mentalement, ça a été vraiment très dur !
Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aviez-vous plus particulièrement l’habitude de faire ?
De toute façon, la vie sur le camp était quand même assez rythmée. Tôt le matin, on se levait, on se mettait à aller chercher du bois, à couper du bois. On n’avait pas de montre mais nos journées étaient bien rythmées, on savait qu’il fallait remplir la malle de bois…Derrière, on partait tous en forêt pour essayer de trouver de quoi nous nourrir. Voilà, tout était bien rythmé !
Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt, dans un coin de votre chambre, pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?
Mon sac est prêt : on va me le rendre à la finale donc je repartirai avec le même ! Comme ça, je n’ai pas à le défaire, je le remets sur mon dos et je repars !
Merci, Céline, pour toutes vos réponses !