RTL2 Littoral : Jean-Michel Ollagnon évoque cette belle radio locale et l'évènement musical inédit qu'il coorganise le 14 juin prochain !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jean-Michel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le samedi 14 juin prochain aura lieu « Rock‘In Agde », le plus grand concert amateur de musique de la région. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’avoir participé au développement de ce beau projet ?

Quand on est venu me proposer ce projet, j’ai tout de suite validé, j’ai tout de suite eu l’envie d’y participer. Du fait de l’état d’esprit, de la participation des amateurs, du rock, …Il y avait énormément de choses additionnelles qui étaient positives dans l’organisation de ce festival ! J’ai trouvé, dans la proposition qui m’a été faite, des gens extrêmement investis, passionnés, qui adorent ce qu’ils font et qui ont eu très envie que ça réussisse. Cela m’a incité à rejoindre l’équipe organisatrice !

On est sur le projet depuis début 2025, c’est extrêmement court parce que, normalement, il faut 12 mois pour préparer une telle soirée…Là, on a deux fois moins de temps, on est un peu dans l’urgence mais on va y arriver ! Justement, je pense que c’est aussi cette urgence qui fait que c’est encore plus passionnant.

Plus concrètement encore, comment va se dérouler la soirée ?

D’ores et déjà, on a voulu organiser un concert avec 100 musiciens et chanteurs amateurs, qui vont jouer tous ensemble sur une même scène. Ce n’est pas facile à gérer parce que les gens viennent de toute la France, on en a de Vendée ou même encore de la côte d’azur.

Au hasard de nos rencontres, on a croisé le responsable d’une école lyrique qui a fait l’ouverture des Jeux Olympiques 2024, qui a une partie de l’école à Paris et l’autre à Montpellier. Il nous a dit adorer notre projet et vouloir y participer. Donc, en plus des 100 musiciens, on aura un chœur lyrique de 20 chanteurs. Comme c’est compliqué de les faire venir avant, ils travaillent de leur côté et nous les retrouveront lors de la répétition générale.

Après, la grosse difficulté a été le financement. C’est quelque chose qui n’est pas facile…On est en association donc il a fallu trouver des partenaires, des administrations, des sponsors…La ville a foncé tête baissée dans le projet parce qu’ils ont adoré l’idée et beaucoup d’autres ont aussi validé le fait qu’ils voulaient nous aider financièrement.

C’est une belle aventure !

Sans doute aussi que cette soirée sera l’occasion de registres musicaux variés, pour le plaisir du plus grand nombre ?

L’idée est de faire une soirée populaire, avec uniquement des morceaux et des titres qui sont ultra connus et qui sont globalement diffusés sur RTL2. La playlist a été travaillée dans ce sens-là, on ne va pas aller jouer des compos totalement inconnues, cela n’aurait aucun intérêt. On aura des musiciens amateurs et, souvent, dans leur garage, leur chambre ou leur sous-sol, ils reproduisent des morceaux qu’ils entendent à la radio, qu’ils aiment et qu’ils écoutent. C’est dans ce sens-là que l’on avait envie de faire plaisir au public, qui viendra nombreux, je l’espère mais je n’en doute pas.

Humainement parlant, le fait de travailler avec des amateurs passionnés doit être très plaisant ?

Oui, parce qu’ils voient bien l’investissement que toute l’équipe met, ainsi que les efforts faits et le temps passé à l’organisation. Ils en sont extrêmement reconnaissants ! Demain, si je suis batteur dans mon sous-sol et que je ne suis jamais sorti, ma batterie va peut-être sortir de chez moi pour la première fois, je vais être sur scène et me retrouver avec 90 copains autour de moi qui vont jouer exactement les mêmes morceaux. Donc on rentre dans une aventure, dans un groupe, dans une famille, c’est positif ! On y parle le même langage, celui de la musique amateur, avec ces gens qui sont des passionnés. C’est au travers de cela que des groupes, en interne, sont en train de se former …Ils ne se connaissaient pas hier et, demain, ils répètent ensemble chez eux, ils covoiturent, ils s’appellent parce qu’ils ont une difficulté à passer un morceau…C’est génial !

 

 

Le concert aura lieu pile une semaine avant la fête de la musique, ce sera comme une sorte d’apéritif…

C’est fait exprès ! En fait, la première date que l’on avait évoquée était celle du 21 juin, ce qui semblait logique à la vue du plateau. Sauf que l’on a été rapidement confrontés à des problèmes d’ordre technique, d’abord de disponibilité des services municipaux qui, le soir de la fête de la musique, sont débordés parce qu’il y a des évènements partout. Egalement parce que beaucoup de ces amateurs qui participent ont déjà quelque chose de prévu le 21 juin. Donc on n’a pas mis longtemps à changer la date et à décaler d’une semaine…De suite, tous les feux sont alors passés au vert !

A quelques jours de la date du concert, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent actuellement ?

Je pense que l’adrénaline montera à J-3 ou J-4, où on sentira les choses s’accélérer. Je ne suis pas seul à organiser cet évènement et nous sommes tous plutôt sereins. Nous faisons face à des petites difficultés mais cela fait partie du jeu, on les gère au jour le jour.

On est persuadés que l’idée est géniale, que les gens vont s’éclater et qu’ils vont valider tout ce que nous sommes en train de mettre en place. Il ne faut pas oublier que nous sommes des personnes du spectacle, il y aura donc beaucoup de surprises !

On est impatients que ça arrive mais ne précipitons rien, les choses arriveront à la vitesse à laquelle elles doivent arriver.

Peut-être que cette première édition pourrait d’ailleurs en appeler d’autres ensuite ?

On nous a déjà sollicités pour d’autres numéros ! On espère que l’on pourra pérenniser cela de façon permanente chaque année, le week-end aux alentours du 14 juin…Mais ne soyons pas présomptueux, on va d’abord faire une première édition, veillons à ce qu’elle se passe bien, débriefons ensuite pour définir ce que l’on pourrait faire différemment par la suite….et travaillons sur la deuxième édition, on l’espère, à partir du mois de septembre !

En parallèle, vous êtes responsable de la station RTL2 Littoral, ce qui doit vous permettre des activités, au quotidien, très plaisantes personnellement et professionnellement…

Je suis un touche à tout ! Je suis dans la radio depuis l’âge de 14 ans et j’en ai maintenant 55 donc je connais bien ce monde. Je suis passé par tous les stades, du standard téléphonique à des années d’antenne, sans oublier la technique. J’ai gravi tous les étages que l’on peut imaginer, jusqu’à ce que je prenne la direction, dans une suite logique.

Oui, la masse de travail est importante mais cela fait aussi partie des responsabilités quand on dirige une station de radio en province. Je suis attentif à la qualité de l’animatrice, Anaïs, je suis là pour l’épauler et l’aider quand elle en a besoin, je suis là aussi pour trouver du financement parce qu’il faut faire tourner la radio, je suis également là pour monter des opérations antenne, comme celle de « Rock’In Agde ». Je représente la radio, je suis en permanence à l’extérieur pour rencontrer des gens…Oui, c’est un métier passionnant !

Le décrochage local qu’offre la radio permet de mettre en avant notamment des évènements et des actions de proximité…

J’ai toujours travaillé dans cet axe-là ! Je connais donc bien la fabrication d’un programme qui se veut de proximité, avec de la valeur ajoutée et avec de l’échange permanent avec les acteurs de la culture musicale, cinématographique, théâtrale, sociétale de l’endroit où on se trouve. La radio doit être le point relai entre « J’organise » et « J’ai envie de le faire savoir », on est aussi là pour ça ! J’aime cela et je ne m’en prive pas !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours radiophonique et musical ?

Je le redis, je suis un passionné ! Cette passion ne m’a jamais quitté depuis toutes ces années et je vais continuer à me faire plaisir, à venir travailler en chantant le matin. Une phrase m’a marqué et me marquera à vie : un jour, ma grand-mère, qui n’est plus là maintenant, m’a dit « C’est la première fois que je vois quelqu’un partir travailler en sifflant, tu es heureux de partir bosser ». J’avais 20 ans et je travaillais en radio…Déjà, j’allais travailler avant tout pour me faire plaisir ! Donc on peut me souhaiter que ça continue et que je prenne toujours autant de plaisir à faire ce que je fais…

Merci, Jean-Michel, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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