TF1 / Koh Lanta : Jessica se remémore son départ sur l'épreuve éliminatoire du tir à l'arc !
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Bonjour Jessica,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?
Effectivement, oui, il se passe un petit moment, un gros laps de temps même, entre notre retour en France et la diffusion. Donc on attend impatiemment la diffusion et quand, enfin, ça commence…On part avec tout dans nos têtes, c’est juste notre mémoire qui travaille et, là, le fait de revoir les images est un vrai bonheur !
Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?
Je crois que c’est quand j’ai compris que j’en étais capable. J’ai toujours eu peur un peu de l’inconnu, de partir loin de chez moi, loin de ma famille, j’étais très craintive à l’idée d’être trop loin d’eux. En fait, un jour, on a regardé « Koh Lanta » avec mes enfants, ma fille avait, à cette époque-là, 10 ans et m’a dit « mais, maman, pourquoi tu ne le fais pas ? ». Quand elle m’a dit cela, je me suis rendu compte que, potentiellement, j’en étais capable. Donc j’ai tout mis en œuvre pour y arriver.
Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?
J’ai été vraiment très contente parce que, de mémoire, la première saison des « 4 terres » avait été une de mes préférées. Donc faire « Koh Lanta » était déjà exceptionnel mais faire « Koh Lanta » pour représenter ma région, avec des gens qui allaient, en plein de points, me ressembler, était, je trouve, vraiment fabuleux !
Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …
Exactement ! On n’avait, avec notre équipe bleue, aucune envie d’aller sur l’ile de l’exil. D’autant qu’on avait le feu depuis le troisième jour d’aventure…On avait vraiment peur de devoir y dormir et de perdre le peu de confort que l’on avait réussi à construire sur notre camp bleu.
Récemment ont eu lieu la tant attendue réunification des deux tribus et la réunion des ambassadeurs. Comment les aviez-vous vécues ?
J’étais très contente de retrouver les autres aventuriers de l’équipe jaune sur le camp réunifié. Le fait qu’il y ait plus de monde allait redonner un peu de peps à l’aventure. A ce stade du jeu, j’avais aussi vraiment hâte de retrouver mes coéquipiers bleus pour voir ce que l’on était capables de donner tous ensemble sur le même camp. Donc j’étais plutôt enjouée et plutôt positive sur la suite des évènements.
L’épisode diffusé ce mardi a été le témoin de la mythique épreuve du parcours du combattant. Au moment de l’aborder, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Ce matin-là, je me souviens que j’ai eu un gros manque d’énergie. J’avais passé une nuit difficile, les conditions climatiques étaient vraiment catastrophiques. J’étais très fatiguée, j’étais aussi très attristée du départ d’Adrien, qui était intervenu la veille. Emotionnellement, je n’étais pas vraiment là, physiquement non plus…Finalement, étant quand même un peu sportive, je me suis dit que c’était une épreuve mythique donc j’avais vraiment hâte de la disputer. Je crois qu’en arrivant, je suis concentrée et que j’observe vraiment méticuleusement chacun des obstacles pour essayer d’analyser le parcours le mieux possible et être la plus rapide.
Le lendemain, l’épreuve d’immunité a été celle du tir à l’arc. Certainement que l’annonce par Denis, avant son commencement, de son côté éliminatoire a accentué votre envie de bien faire…
Complètement ! Quand Denis nous annonce que ça va être éliminatoire, on a, d’un coup, un vrai coup de pression. Je me souviens avoir senti mon cœur battre la chamade, tant je n’étais pas certaine de rentrer sur le camp à ce moment-là. J’étais vraiment très inquiète, j’avais vraiment peur de partir ou de perdre un de mes co-équipiers bleus.
Avec le recul, que vous a-t-il manqué sur ces salves successives ?
Cette épreuve a été vraiment très longue, on était vraiment tous très tendus. Au fur et à mesure que les salves passaient, on était de plus en plus tendus, il y avait une vraie tension entre chacun des tireurs. J’avais vraiment l’impression que j’allais y arriver et, quand je me retrouve dernière face à Gaëlle, là, je me dis clairement que j’ai manqué de chance.
Le fait de ne pas sortir suite aux votes de vos camarades, ainsi que leurs mots au moment de partir, avaient-ils quand même atténué, même partiellement, votre déception ?
Evidemment ! « Koh Lanta » est une aventure de survie, très sportive, qui demande d’avoir beaucoup de compétences physiques mais c’est avant tout une aventure humaine. Je pense que, sur le plan humain, j’avais beaucoup de compétences. Je sors sur une épreuve éliminatoire donc, effectivement, Denis n’éteint pas mon flambeau. Je n’ai jamais eu mon nom sur un bulletin, ce qui me conforte dans l’idée que, finalement, la mission était plus ou moins réussie et je pense que c’est plus facile à accepter de cette façon-là.
Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?
Mon premier plus beau souvenir restera mon arrivée sur la première épreuve, quand on découvre Denis dans la rivière et qu’on apprend qu’on va être en équipe de régions. J’ai adoré découvrir mon équipe, ça a tout de suite matché et j’étais tout de suite beaucoup appréciée. Cette première épreuve était vraiment très intense sur tous les plans, les paysages étaient magnifiques, je me souviens que j’étais vraiment subjuguée par la beauté des paysages. Je me rendais compte, à ce moment-là, que j’avais vraiment beaucoup de chance d’être présente.
A l’inverse, au quotidien, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?
Les premiers jours, on a vraiment beaucoup de difficulté à s’adapter au manque de confort parce qu’on n’a pas l’habitude. Moi, je trouve que j’ai quand même réussi à m’adapter plus ou moins rapidement. Je pensais que j’allais vraiment souffrir du manque de nourriture, effectivement j’en ai souffert mais pas au point d’en rêver la nuit. Ce qui me manquait le plus, c’était le manque d’hygiène mais j’ai quand même réussi à m’adapter facilement et rapidement aux nouvelles conditions de vie que j’allais devoir mener pendant l’aventure.
Sur le camp, aviez-vous l’habitude de faire certaines tâches plus particulièrement ?
Je suis partie vraiment avec de gros manques de connaissances sur la survie, je n’avais jamais réussi à allumer un feu, je n’avais jamais construit de cabane ni de radeau, je ne m’étais même jamais essayé à des nœuds de cabestan et, quand j’ai su que je partais pour l’aventure, je me suis vraiment mise à lire énormément de livres, je me suis renseignée sur ce que l’on pouvait consommer, sur comment améliorer notre confort, sur comment faire du feu, …J’ai tout appris dans les livres, j’ai finalement réussi à construire une cabane, à faire des nœuds pour un radeau et j’étais assez stupéfaite de mes compétences…Je pensais que j’aurais été moins compétente en termes de survie et, finalement, je pense que je ne me suis pas mal débrouillée.
Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?
Si l’opportunité devait se présenter, je repartirais même sans aucune affaire, sans aucun sac à dos ! Si, demain, j’ai la chance de pouvoir repartir pour vivre cette aventure, j’y vais en courant !
Merci, Jessica, pour toutes vos réponses !