RTL : Eric Silvestro évoque avec passion les soirées football qu'il anime !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Eric,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver sur RTL, du vendredi au dimanche, à l’animation des soirées de Ligue 1 mais aussi, ponctuellement en semaine, pour les grands matchs. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous, à chaque fois, de retrouver le micro et les auditeurs ?

Evidemment ! On en parle souvent en radio, quand la lumière rouge s’allume, c’est juste magique ! On est sans filet, ça y est c’est parti…L’adrénaline, le plaisir et l’excitation sont toujours là !

J’ai pour habitude de rentrer assez tard dans le studio, je ne suis pas quelqu’un qui aime m’installer et me préparer. Au contraire, j’aime bien ce côté imprévisible et même, parfois, pressé, qui fait que l’on n’a pas le temps de réfléchir ni de se mettre dans des positions de « Qu’est-ce que je vais dire ? Qu’est-ce que je vais faire ? ». Je prépare évidemment les émissions, je travaille vraiment à l’ancienne, en faisant des découpages / collages, dans un cahier, des compositions d’équipes et des classements. Je prends aussi quelques notes, je surligne ce qui est important,…J’ai donc mes petites gimmicks, un peu comme les sportifs de haut niveau qui sont souvent très superstitieux. Je ne travaille que comme cela…J’anime des émissions de direct et, par définition, on ne peut pas anticiper le direct, on vit les matchs de foot au moment où ils se passent donc je suis quelqu’un qui travaille énormément en spontanéité. Parce que je trouve que c’est ce qui est le plus vivant et le plus proche des auditeurs. Je me dis que je parle aux gens comme si j’ouvrais la porte de chez moi, qu’ils arrivaient, qu’ils s’installaient et qu’on discutait. Je préfère faire comme cela, rien n’est jamais écrit, même pas le sommaire de l’émission…

C’est notre style, il y a des gens qui aiment, d’autres qui n’aiment pas et c’est très bien ainsi : si on faisait l’unanimité auprès de tout le monde, il n’y aurait pas de pluralité ni de diversité. Parfois d’ailleurs, je reçois des critiques, justifiées, expliquant que l’on est partis sur des sujets qui n’ont rien à voir. Mais les gens ne le voient pas car ils n’ont pas le match en direct, on ne se permet pas de digresser quand il y a des actions dangereuses ou un enjeu important. Quand on le fait, c’est parce qu’il ne se passe rien ou que l’enjeu est déjà terminé. On se permet alors, quand on sent que ça ronronne un peu, de partir sur d’autres sujets, pour garder un contenu vivant. Certains auditeurs adorent cette convivialité, ils nous disent sentir que l’on ne se prend pas au sérieux. C’est très important pour moi, il ne faut jamais oublier que les journalistes ne sont pas les stars : je pars du principe que c’est tant mieux si un auditeur qui vient écouter un match sur RTL passe du bon temps avec nous et apprécie notre façon de travailler mais qu’il vient quand même pour écouter un match de foot. Ainsi, l’évènement doit être au cœur de l’attention !

 

 

Donc je ne suis pas là pour parler de moi…Même si on aime bien, d’ailleurs, être très personnels car c’est important de partager un peu de notre intimité avec les auditeurs. Parfois, les gens pensent que quand vous êtes en télé ou en radio, vous n’êtes pas dans la même catégorie de population. Mais, en fait, si ! En tout cas, je parle pour moi, je suis « normal », surtout, je tiens à l’être et à le rester. Je dis toujours à mes amis, à mes collègues, à mes enfants, à ma famille de surtout m’alerter s’ils sentent que je parle trop de moi de façon prétentieuse. C’est très important ! Je veux que les gens qui écoutent nos émissions aient l’impression d’être à côté de nous et de discuter foot avec nous…Pour moi, ce partage est l’essence même de la radio !

On a la chance de faire vivre des évènements magiques et fantastiques, auxquels les gens n’ont pas forcément accès et notre rôle est de transmettre les faits ainsi que les émotions. Quand, ado, j’écoutais la radio, je voulais être au stade, je tiens vraiment à donner cette envie-là. C’est pour cela que j’essaie d’être le plus spontané et le plus naturel possible.

Souvent, quand on peut recevoir des gens à la radio, l’un des plus beaux compliments que l’on nous fait est que l’on est à la vie comme on est à l’antenne. C’est exactement cela ! L’idée n’est pas, au micro, d’être quelqu’un d’autre, j’y tiens énormément.

Chaque soir de match, une bande vous accompagne. Cela fait partie des marqueurs forts de RTL depuis toutes ces saisons…

Oui, la bande est indispensable ! Quand on fait de la communication sur l’émission, j’ai toujours demandé à ce que tout le monde apparaisse, si possible. J’estime que c’est très important ! C’est comme une équipe de foot : avec un joueur tout seul, même s’il est très fort, au bout d’un moment ça ne va pas marcher. On le voit bien avec les 4 stars du Real : ce sont sans doute parmi les plus grands joueurs mais, malheureusement, ça n’a pas pris cette année…On voit le PSG, à l’inverse : si on aime le foot, aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’équipe joue mal.

 

 

Je prends toujours cet exemple, moi qui suis fan de tennis et qui ai commencé mon métier avec ce sport : j’ai accompagné toute la carrière de Rafael Nadal, c’est vrai que j’ai été subjugué par ce garçon donc j’avais une tendresse particulière pour lui…Mais si, aujourd’hui, on me demande quel est le plus beau joueur de l’histoire, je vais répondre Federer. Tennistiquement parlant, gestuellement parlant, si on aime le tennis comme moi, on a beau être un pro Nadal, on ne peut pas dire que Federer n’est pas un grand ni un beau joueur. Mais, pour moi, Rafa est l’archétype même du champion, il représente tout ce que doit être un champion, il a poussé l’excellence du champion, la quête du don de soi à un niveau qui est, pour moi, exemplaire…Je suis assez fier de souvent dire que, si tu aimes le tennis, tu aimes Federer mais, si tu aimes le sport, tu aimes Nadal ! Parce que, pour moi, c’est le champion. Il a montré, pendant toute sa carrière, le dépassement de soi, la politesse, l’humilité, le fait d’aller chercher toujours le petit détail en plus, les évolutions techniques et la bonne éducation aussi : ne jamais casser une raquette en 20 ans de carrière est quand même assez phénoménal. Il avait un certain talent mais il en avait peut-être moins que d’autres et il a optimisé sa carrière. Pour moi, c’est une valeur énorme !

Je ne sais pas si j’ai du talent pour animer une émission de radio, je vais m’en octroyer un petit peu mais ça ne suffit pas. Il faut évidemment travailler, il faut s’intéresser à ce que l’on fait mais il faut aussi être humain, il faut aimer partager avec les gens, il faut aimer partager avec son équipe. On travaille quasiment tous les vendredis, samedis et dimanches, en horaires décalés, auxquels s’ajoutent parfois les mardis, mercredis et jeudis… ce qui implique aussi, d’ailleurs, des ajustements dans la vie de famille. Cela veut dire que l’on passe quasiment la majorité de notre temps avec nos collègues de boulot ! Avec Carine Galli, Xavier Domergue, Dave Appadoo, Yoann Riou et Bruno Constant, on passe donc énormément de temps ensemble. Si on n’avait pas de plaisir à travailler ensemble, à regarder ensemble un match de foot, à débattre ensemble, ce serait intenable sur la longueur ! On ne pourrait pas faire semblant tout le temps, cela se ressentirait à un moment…On aime cela, on aime se taquiner, on débat même souvent autant avant et après le live, on partage des choses, cette ambiance est très importante !

 

 

J’ai pris la suite de Christophe Pacaud il y a quelques années, il y avait encore Sylvain Charley et Ludovic Vandekerckhove puis est arrivé Bertrand Latour. On a participé à son développement, c’est un garçon qui a un talent absolument incroyable, qui, contrairement à ce que certains ont essayé de faire croire, n’est pas juste un garçon avec une grande gueule, qui n’avait jamais rien vu au moment de tout bousculer en arrivant, c’est un garçon qui travaille énormément, qui regarde un nombre incalculable de matchs. Il a des arguments sur tout, il est à l’aise et il est très pertinent. Vous pouvez ne pas être d’accord avec lui mais ses propos ne sont jamais gratuits, pour faire un effet de style. J’ai toujours essayé, du mieux que j’ai pu, de le défendre, de le former, de l’accompagner et de le faire grandir parce que son potentiel était évident. Cette année, à la veille de l’annonce de sa signature à Canal, il m’a envoyé un message pour m’en informer, faisant partie des personnes qui ont été sur son chemin. Pour moi, c’est la plus belle des reconnaissances ! Cela resitue aussi le personnage, qui est beaucoup plus humain que certains ne le pensent. A titre personnel, c’est quelque chose qui m’a énormément touché parce que je mets l’humain et le rapport avec les gens au-dessus de tout. Que des anciens, lui ou d’autres comme Fred Schweickert, gardent ce contact est une belle marque de continuité !

 

 

D’ailleurs, je suis le parcours de beaucoup d’anciens camarades de la radio numérique « RTL – L’équipe », qui est une de mes plus belles et grandes fiertés. On l’avait lancée en 2007 mais cela s’était malheureusement arrêté fin 2010, pour des raisons plus politiques et de calendrier du DAB+. A l’époque déjà, RTL, radio généraliste, voulait faire plus de sport mais n’avait pas la place sur son antenne et s’est associée au journal « L’Equipe », qui venait aussi de lancer sa chaine de télé, qui voulait développer une radio mais qui n’en avait pas le savoir-faire.

La responsabilité m’en avait été confiée, un peu par hasard, parce que j’avais travaillé un petit peu, au coup par coup, à RTL et que j’étais un ancien du journal. Au mois de juin, la feuille était blanche et le démarrage était prévu pour octobre. A l’époque, il est important de se rappeler qu’il ne fallait pas trop valoriser l’URL de la radio, internet n’étant pas encore ce que c’est devenu aujourd’hui. Avec le recul, je me dis que l’on avait juste 15 ans d’avance. Ce projet avait tout, en fait. Tous ceux qui y ont collaboré sont, maintenant, dans de grands médias…Franchement, c’est une énorme fierté et un immense regret que ça ne se soit pas développé.

Petite anecdote supplémentaire…Au moment de constituer l’équipe, je devais démarrer avec deux journalistes et j’ai dit que je voulais les deux stagiaires d’été de RTL. J’ai insisté car je les avais vu travailler, j’avais vu leur motivation, leur comportement, leur côté équipe, leur faim, leur envie, leur plaisir, leur talent. Ils avaient encore plein de choses à apprendre mais moi aussi, on s’entendait bien, je savais que l’on irait à fond…J’aurais pu prendre quelqu’un de plus chevronné mais je ne savais pas comment, humainement, ça allait fonctionner. La discussion fut animée, j’ai fini par avoir gain de cause…Ces deux garçons sont Guillaume Lagnel, aujourd’hui sur DAZN, CNEWS et Infosport, ainsi que Jean-Louis Tourre, chef du foot à RMC et figure incontournable de la planète radio sport. On ne s’était pas trompés ! Je n’oublie pas non plus Frédéric Schweickert, Clément Grèzes, Samuel Ollivier, Emmanuel Barth, Jérôme Bigot, Salim Baungally, Julien Aliane, Raphael Sebaoun et plein d’autres encore…Tous sont installés ! C’est, franchement, une vraie fierté !

J’en parle avec beaucoup d’émotion, ce fut 3 ans d’une intensité folle, on travaillait 15 heures par jour, on a commenté des matchs de l’Open d’Australie de tennis dans des cabines en sous-sol sans fenêtre, à faire la réalisation en même temps, à 4 heures du matin…Mais vous imaginez la formation accélérée pour tous ceux qui ont participé à ce projet…Vous pouvez faire 10 ans d’école, vous n’apprendrez pas le dixième de ce qu’on a tous appris. C’était extraordinaire : des émotions, des souvenirs, de la formation, …

Vous évoquiez Christophe Pacaud, une des grandes voix des soirées foot de RTL, arrivé en 2001. C’est quelqu’un que vous aviez rencontré dans des circonstances originales…

La première chose qu’il faut que je dise, il le sait, je lui rappelle régulièrement, c’est qu’il est mon mentor absolu ! Il a une phrase exceptionnelle, il dit toujours « Dans la vie, il y a les aigles et les canards et toi, tu es un canard ». Cela m’est resté…

Je suis originaire de Monaco, d’où, d’ailleurs, encore aujourd’hui, certains débats à l’antenne autour de l’ASM. J’en profite pour une petite parenthèse : je trouve complètement ridicule le fait que beaucoup de journalistes sportifs ne veulent surtout pas qu’on sache s’ils sont supporters d’un club en particulier…Je ne comprends pas. Je suis de Monaco, j’ai grandi à Monaco, j’allais au stade Louis II à tous les matchs avec mon grand-père, j’ai une affinité avec ce club, j’ai joué pour ce club, …J’y ai vécu des choses incroyables. Aujourd’hui, évidemment que je reste fan de l’AS Monaco, que je m’intéresse particulièrement à ce club mais ce n’est pas parce que j’aime l’équipe que cela m’empêche d’être journaliste ni d’être relativement objectif. Je pense même, d’ailleurs, que l’on est plus sévère avec les clubs que l’on aime, que l’inverse.

Je pense que ce permettrait, au contraire, de gagner en sincérité que de le dire. Comme le fait Gilbert Brisbois, sur RMC, qui ne cache pas sa tendresse pour Strasbourg. Ce n’est pas grave : à partir du moment où les gens le savent mais sentent que vous êtes objectif dans vos analyses, pourquoi le cacher ? Je trouve cela un peu dommage…Voilà, parenthèse referméeJ.

 

 

Au lycée, je jouais au tennis pour le Country Club, où se dispute le Masters 1000, j’ai même porté les couleurs de ma ville pour les jeux des petits états, où je n’ai pas brillé du tout, soyons honnête. M’intéressant au journalisme, j’avais demandé au directeur du tournoi si je pouvais en profiter pour voir comment les professionnels travaillaient. J’avais une accréditation et j’aidais à la rédaction quotidienne du petit journal du tournoi, c’était super intéressant d’écrire sur les coulisses et les à-côtés. Un jour, au desk presse, arrive un monsieur à côté de moi qui, à la lecture de mon badge, me demande si c’est bien moi qui écrivait alors dans le journal. A 17 ans, hyper fier, je lui avais répondu que je participais seulement…Mais, du tac au tac, il m’avait dit « Eh ben, ce n’est pas terrible, ce n’est pas demain la veille que vous allez nous piquer notre place ! ». J’étais déjà assez grande gueule, assez provocateur, assez rentre-dedans et, immédiatement, j’ai répondu à ce monsieur, que je ne connaissais donc absolument pas « Heureusement ! Cela fait 20 ans que vous faites ce métier, si j’étais déjà meilleur que vous, ce serait quand même inquiétant ! ». Je ne sais pas ce qui s’est passé mais il m’a proposé d’aller prendre un café ensemble…

On a discuté du métier, j’ai expliqué que j’avais envie de donner des émotions aux gens, moi qui avais grandi en suivant l’AS Monaco, avec ce souvenir incroyable de Monaco v Feyenoord, en demi-finale de la coupe des coupes en 1992. J’avais 15 ans, j’étais devant la télé de mes parents mais il se trouve que, du fait d’un problème d’accord de droits, le match retour n’avait jamais été diffusé…Seul le son de la radio avait alors été émis sur la chaine censée proposer les images. J’étais comme un fou, j’étais presque comme au stade, je me projetais dans les commentaires, j’ai pris peur sur une frappe dans les arrêts de jeu qui passe juste à côté…Et il s’avère que c’est ce monsieur, avec qui je prenais un café, qui était aux commentaires…Vous l’aurez compris, ce monsieur, c’est Christophe Pacaud !

Deux mois après, il m’a pris en stage à RMC, qui avait ses bureaux à Monaco à l’époque, j’ai adoré. S’en est suivi un deuxième et on est devenus amis, tout simplement. En 2001, il est parti sur RTL et je montais sur Paris faire mes études, moi qui ne faisais pas encore d’école de journalisme. Un jour, il m’appelle pour que l’on se voit, lui qui avait besoin d’un assistant quelques soirs par semaine. De fil en aiguille, en faisant aussi quelques remplacements, je suis resté…jusqu’à la naissance de la radio numérique « RTL – L’Equipe ». C’est une histoire de fou !

Pour moi, il n’y a pas plus fort que Christophe comme animateur d’émission. Vous pouvez lui faire faire n’importe quoi, à n’importe quelle heure, sur n’importe quel sujet, il va se débrouiller. Il est incroyable ! C’est souvent, d’ailleurs, une qualité des journalistes sportifs que d’être capables de gérer le direct et ses imprévus. Comme on est sans filet avec le live, on a, je pense, cette capacité à faire vivre les évènements, à les décrire et à les raconter.

 

 

Christophe est donc mon mentor, j’ai pris le relai et j’en suis très très fier !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette déjà très belle aventure radiophonique à RTL ?

Que l’on puisse continuer à faire notre métier et à faire vivre les évènements aux gens, malgré les droits qui augmentent et les budgets qui se resserrent. Un de mes craintes, dans ce métier, est que l’on soit moins sur place. Rien ne vaut le contact visuel : au stade, on voit, on sent, on hume des choses que l’on ne peut pas capter à l’image.

Continuer aussi à avoir accès aux acteurs du jeu, quels qu’ils soient. Aujourd’hui, et c’est normal, il y a une multiplication des agents et des réseaux sociaux personnels mais il faut qu’il y ait un juste milieu en termes de communication. Il faut que les médias aient quand même accès un minimum aux informations, pour que celles-ci soient, au final, retranscrites complètement pour les supporters, avec un regard extérieur neutre et objectif. Journalisme et communication sont deux choses distinctes !

 

 

Après, bien évidemment, je pense à la digitalisation. Nous sommes directement acteurs sur RTL, avec l’appli, où on propose régulièrement des matchs. Il faut continuer ce développement car c’est l’avenir ! Je suis d’ailleurs partant pour tester d’autres choses encore, comme je l’avais déjà fait en 2007. Peut-être même qu’un jour, nous ne ferons plus que du digital, avec l’évolution de la consommation de la radio par les jeunes.

Je reviens à l’idée de départ, j’aimerais aussi que l’on reste humains et proches des gens. C’est le plus important, surtout dans un média d’émotions ! Par définition, en radio, il n’y a que la voix et l’histoire racontée. Sans émotion, les gens n’écoutent pas : les auditeurs doivent sentir que vous avez envie de partager avec eux ! Il ne faut pas surjouer mais il faut instaurer un peu de magie. La radio, c’est de l’émotion et des rencontres !

Merci, Eric, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Radio

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