RMC, France Télévisions, WateRugby, RFF : Yann Delaigue évoque ses nombreuses casquettes et actualités !
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Bonjour Yann,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Nous pouvons vous retrouver régulièrement sur les antennes de RMC à l’analyse des rencontres de rugby. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?
Oui, effectivement, c’est toujours un plaisir ! D’abord, il y a une bonne ambiance à RMC, donc c’est toujours un plaisir de retrouver les copains. D’autre part, c’est un plaisir aussi de pouvoir parler de ma passion qu’est le rugby sur les antennes de RMC. On diffuse ce que l’on aime le plus, c’est-à-dire le rugby, pour le plus grand nombre d’auditeurs, c’est toujours un plaisir de faire connaitre ce sport, de le faire aimer. C’est un peu notre mission quand on est consultant…C’est vrai que c’est un plaisir, sur les ondes de RMC, de pouvoir échanger et de parler rugby, effectivement.
Ce doit certainement être plaisant de partager aux auditeurs votre expérience du haut niveau et votre regard sur les rencontres ?
C’est exactement ça : je partage mes connaissances rugby et mon vécu rugby au plus grand nombre d’auditeurs, je fais aussi transpirer ma passion aux autres personnes donc, effectivement, le challenge est celui-ci et j’y prends beaucoup de plaisir.
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D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs de la radio ?
On parle rarement de moi, on parle plus des matchs en fait, de ce qui se passe sur les terrains. C’est plus cela l’idée…Les gens que je connais me disent m’avoir entendu commenter les matchs, parler des matchs et que c’est un plaisir d’avoir mon avis sur ces différentes rencontres. Après, ce sont toujours des retours positifs parce que j’imagine que ceux qui n’aiment pas m’écouter ne vont pas m’appeler pour me le dire…
Ces analyses sont complémentaires des commentaires de matchs internationaux que vous faites sur France Télévisions…
Exactement, la télévision vient compléter, effectivement, ce que je fais déjà à la radio, notamment avec le tournoi des 6 nations sur France Télévisions. C’est le même plaisir partagé envers les téléspectateurs parce que la mission est toujours un peu la même, à savoir partager ma passion et être le plus précis possible, notamment pour les connaisseurs de rugby mais aussi de savoir utiliser les bons mots pour les gens qui connaissent moins le rugby, afin d’ouvrir ce sport au plus grand nombre, notamment à ceux, peut-être, qui le découvrent, qui sont novices, qui ont envie de s’y intéresser et qui n’ont peut-être pas toutes les subtilités. Il y a donc aussi ce message à faire passer, de façon simple, à bien expliquer ce qu’est le rugby, à la fois techniquement mais aussi sur ces valeurs.
A la radio, c’est surtout la voix qui permet de porter les émotions alors qu’à la télévision, l’image joue un grand rôle également…
Tout à fait ! La voix porte beaucoup plus en radio, les messages sont différents, évidemment. J’y prends le même plaisir mais c’est vraiment un exercice très différent puisque l’image permet déjà aux téléspectateurs de voir le match donc c’est plus un accompagnement que de l’explication de ce qui se passe réellement sur le terrain.
Dans les deux cas, une préparation en amont de l’antenne est certainement nécessaire mais ce qui se passe en live reste prépondérant…
Bien sûr qu’il y a un travail préparatoire, que ce soit pour la télé ou pour la radio. Il faut savoir de quoi on parle donc, effectivement, avant les matchs, j’analyse les équipes. Quand c’est sur France Télévisions, généralement c’est un seul match donc j’analyse les forces et les faiblesses des deux équipes, leur palmarès, où elles en sont dans le tournoi. Il y a toute une analyse autour des joueurs et des équipes…A la radio, comme c’est souvent le multiplex que j’anime, là, je fais la même chose mais sur quatre matchs. Donc j’ai huit équipes à analyser, sur lesquelles je dois savoir quels sont les nouveautés, les points forts, les points faibles, les blessé et où elles en sont dans le Top 14. Donc, effectivement, oui, il y a un travail préparatoire à chaque fois avant l’antenne !
Plus personnellement, quel regard portez-vous sur la saison de Top 14 en cours ?
C’est encore un Top 14 incroyable, avec beaucoup de suspense ! Les équipes sont très proches les unes des autres. Trois équipes se dégagent sur le haut du tableau, qui sont Toulouse, Bordeaux et Toulon. Après, il y a énormément d’équipes qui vont lutter pour se qualifier dans les six premiers et puis, en bas de classement, il y a une lutte incroyable entre Vannes, Perpignan, le Stade Français et le Racing. Il y a beaucoup de clubs qui ne sont pas sortis d’affaire non plus…Le championnat est très très serré, d’un week-end à l’autre le classement change et c’est tout l’attrait, justement, de ce championnat resserré. Cela amène une dramaturgie qui est incroyable et j’imagine que ça va durer jusqu’à la dernière journée de ce Top 14.
En complément, vous êtes très impliqué aussi dans l’organisation de l’Eden Park WateRugby…
Effectivement, c’est mon évènement, c’est mon bébé ! C’est quelque chose que j’ai construit il y a sept ans maintenant. C’est un évènement à Toulouse, du 3 au 6 juillet cette année, ça me prend beaucoup de temps aussi et beaucoup d’énergie mais quel plaisir de regrouper tous les passionnés de rugby, pendant quatre jours à Toulouse. Que ce soient les fans mais aussi les joueurs et joueuses de tous niveaux, puisqu’il y a un tournoi étudiants, un tournoi des entreprises, un tournoi amateur, un tournoi de rugby fauteuil, du rugby féminin de haut niveau et les anciennes légendes internationales. C’est un évènement très complet pour tous les passionnés de rugby ! Je prends beaucoup de plaisir, justement, à donner ce rendez-vous, à chaque fois, aux nombreux fans de rugby parce que c’est le regroupement des copains mais aussi de tous les gens qui aiment le rugby.
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…et dans l’association RFF, dont vous êtes l’un des vice-présidents…
Exactement ! C’est un autre coup de cœur, effectivement ! Je suis vice –président de l’association Rugby French Flair, c’est une association qui œuvre pour les enfants dans des situations d’extrême pauvreté, au Sénégal, à Madagascar ou encore en Colombie. Il n’y a pas longtemps, j’étais aussi au Vietnam. On lève des fonds tout au long de l’année, avec pas mal d’anciens joueurs, pour aller aider les enfants via des projets humanitaires. Ce peut être dans des écoles, des orphelinats, des dispensaires, des associations de quartier,…Ce sont des gamins qui ont du mal à vivre au jour le jour, à manger, à s’habiller donc on les aide sur la nutrition, sur l’éducation et sur la santé. C’est quelque chose qui me tient à cœur parce que, quand on a ces échanges-là avec les enfants et qu’on sent qu’on leur fait du bien, on se sent tellement utile qu’on continue bien sûr parce qu’on n’a pas envie de les lâcher. C’est quelque chose d’important humainement, ce sont des moments où je me sens très très utile socialement, cela me fait du bien !
En conclusion, cet agenda déjà bien rempli vous permet-il de travailler sur d’autres projets encore ?
Pas en ce moment…L’idée est d’essayer de développer le WateRugby un peu ailleurs aussi, ce serait sympa qu’il y ait plusieurs dates. Mais bon, tous ces engagements-là me prennent quand même beaucoup de temps, entre mes rôles de consultant, mon évènement, quelques évènements privés aussi que je fais pour des sociétés et l’association. Tout cela me prend beaucoup de temps et j’essaie aussi de dégager un peu de temps pour ma famille parce que c’est important également. J’ai une belle famille et je veux vivre des moments avec elle parce que ça fait partie des choses importantes de la vie.
Merci, Yann, pour toutes vos réponses !