TF1 / Monsieur Parizot : Vanessa Guedj nous raconte les coulisses de ce très agréable tournage !
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Bonjour Vanessa,
Quel plaisir d’effectuer cette interview ensemble !
Nous pourrons vous retrouver, lundi 31 mars, en prime-time, sur TF1, dans une nouvelle soirée inédite de « Monsieur Parizot ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?
Oui ! Je trouve que c’est hyper bien fait et hyper bien tourné…C’est un téléfilm traité sous forme de Cluedo, ce qui est vraiment intéressant. La mise en scène de François Guerin est, je crois, exceptionnelle ! On se connaissait d’il y a 20 ans, il était à ce moment-là second assistant réalisateur pour le pilote de « Kaamelott », ça date…et on était ravis de se retrouver. C’est un super réalisateur : on dit souvent que le réalisateur est le chef d’orchestre et c’est vrai, c’est lui qui donne le ton du travail mais également de l’ambiance. On a été au Club Med, on était une vraie colonie de vacances, on s’est marrés, cela reste un de mes meilleurs souvenirs de tournage de toute ma carrière, pour vous dire, tellement ça a été formidable.
J’ai eu la chance de voir des petits extraits en postsynchronisation, cela confirme ce que l’on voyait déjà dans la mise en scène de François, c’est très bien ficelé ! Donc je suis ravie de faire partie de ce projet !
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Ce projet a été l’occasion aussi de tourner dans un décor magnifique, qu’est ce domaine près d’Aix-en-Provence …
C’était de la folie ! Les propriétaires étaient vraiment super sympas, à tel point qu’on a fait la fête tous ensemble le dernier soir, chez eux, dans leur propriété. L’endroit est exceptionnel et somptueux, tout y est de bon gout, rien ne dénotait. En plus, on était sur un seul et même lieu, on était comme confinés, mais sur je ne sais combien de kilomètres carrés.
Par contre, il faisait très très froid…Surtout quand on tournait de nuit, quand il faisait en dessous de 0, alors que nous étions en petites robes. Ce sont les risques du métier, comme on dit… Heureusement que c’était un tournage très chaleureux !
…et de côtoyer un très chouette casting…
Ah oui, vraiment ! Déjà, j’étais ravie de retrouver Laurent Gamelon. On se connait bien, on avait joué ensemble dans deux pièces de théâtre, alors que j’avais une vingtaine d’années, le tout sous la direction de monsieur Roger Planchon. On s’était, quelques années plus tard, retrouvés pendant plusieurs saisons sur « Diane, femme flic ». On s’aime beaucoup, c’était un vrai plaisir de se retrouver !
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Je ne connaissais absolument pas les autres et je vous avoue que j’ai été totalement enchantée, vraiment ! Fabrice Deville est un fouJ, dans le bon sens du terme : on a fait les deux GO, on est, je crois, inépuisables l’un et l’autre donc on n’arrêtait pas de déconner. Vanessa Demouy est un amour de femme, elle est d’une douceur absolue, c’est une très belle âme. Hiba Bennani était un peu notre bébé à tous. Benjamin Gaitet était très gentil et très doux, très discret et très drôle en même temps. Laurent Gamelon riait de bon cœur. Elodie Varlet est aussi drôle comme tout !
Sans oublier Patrick Paroux, la pierre angulaire de la bande…C’est un monsieur d’une discrétion, dans le bon sens du terme, il est très respectueux et adorable, gentil, prévenant, chaleureux,… Un amour d’homme. En plus, il abat un travail phénoménal…
Il ne faut pas oublier qu’un film choral est très dur à tourner, il y a beaucoup beaucoup de figuration à faire et c’est difficile de réussir à exister lorsque nous n’avons rien à jouer. Comme on est en groupe, il y a alors quand même des réactions à avoir à l’image donc c’est très long aussi car il y a des plans serrés successivement sur chacun. J’ai découvert ça, je n’avais jamais fait de film choral à ce point-là, où on est tous beaucoup ensemble. Mais c’était un ravissement, vraiment !
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Quel regard portez-vous sur votre personnage, Chrystelle Marinier ?
J’ai été absolument ravie d’avoir ce rôle-là, c’est celui que je voulais. Pour moi, c’était un des personnages les plus intéressants du groupe, dans le sens où elle est complètement perchée. Elle est folle, un peu allumée et un peu bête donc elle peut être dangereuse…Est-elle la meurtrière ou pas ? Pour le savoir, il faudra regarder l’épisode …En tout cas, c’était très intéressant de jouer cette bonne femme qui a été bercée un peu trop près du mur. On en avait beaucoup parlé avec François lors de la lecture, on s’était dit qu’elle est vraiment sincère dans sa folie donc j’ai pris le parti de tout jouer de manière extrêmement intense. Il y a eu un vrai travail de comédien et de transformation à faire, tant physique que psychologique. C’est ce que j’aime, j’adore me transformer, c’est vraiment intéressant.
D’ailleurs, au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources particulières d’inspiration ?
J’étais partie un peu sur Kathy Bates dans « Misery ». D’ailleurs, au début, je voulais pousser encore plus le trait au niveau des vêtements mais cela n’a finalement pas pu se faire. Mais j’ai eu gain de cause sur la manière dont elle est attifée.
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Ce nouvel épisode, sous forme presque de huis clos, verra les différents protagonistes des lieux être confrontés tour à tour aux interrogations de Monsieur Parizot…interrogations qui seront la source de nombreux rebondissements…
Tout à fait ! C’est ce qui a été intéressant, je pense, pour chacun d’entre nous, on a tous notre petite partie à jouer, on avait donc tous nos petits moments privilégiés avec nos scènes à nous, en plus des scènes communes. Donc c’était vraiment un travail de groupe que je n’avais jamais eu l’occasion d’effectuer, à ce point-là en tout cas. Cela m’a plu, aussi, grâce à l’ambiance exceptionnelle qu’il y a eue, j’en suis consciente. Vous savez, ce n’est pas évident : une dizaine de comédiens, tous différents, venant d’horizons professionnels très différents les uns des autres,…Ça aurait pu être l’enfer…mais 0 égo, 0 caprice, c’était bon enfant au possible, c’était exceptionnel et je pense que ça se ressent aussi, du coup, dans le travail. On se levait avec entrain, on était heureux, on avait même hâte, le matin, d’aller sur le plateau. Quand ça se passe comme cela, ce métier est magique !
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Certainement êtes-vous impatiente de découvrir le rendu final mais aussi les retours des téléspectateurs ?
Oui, oui ! Je crois qu’il y a de grands fans du personnage de monsieur Parizot donc je suis certaine qu’ils vont être nombreux au rendez-vous. J’espère aussi qu’ils se régaleront autant que nous nous sommes régalés à tourner ces deux épisodes, j’espère vraiment qu’ils prendront autant de plaisir à le visionner.
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En complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?
Je viens de tourner deux nouveaux épisodes de « Scènes de ménages », pour M6. On s’était tellement régalés à l’hiver dernier avec Gérard Hernandez et le réalisateur que d’autres textes m’ont été écrits. Je pense même refaire d’autres apparitions, avec cette bénévole qui se fait, évidemment, tout le temps rabrouer. C’est assez rigolo à faire, l’ambiance sur le plateau est super, c’est vraiment très agréable, c’est une petite récréation.
Je tourne aussi, actuellement, dans la nouvelle saison de « Simon Coleman », pour France 2. En parallèle, j’espère, dès l’hiver prochain, réaliser enfin mon premier court-métrage dont je parle depuis un moment. Je découvre à quel point c’est long pour y parvenir mais c’est en préparation. Le deuxième est même déjà écrit et, là, je penche sur le long.
Merci, Vanessa, pour toutes vos réponses !