TF1 / Koh Lanta : Mohamed partage ses souvenirs d'aventure !
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Bonjour Mohamed,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?
Oui, revoir ces images fait toujours un effet un peu particulier, de se dire que l’on y était, que l’on a vécu cette expérience assez incroyable. Ça a été une expérience qui a été difficile mais, en revoyant ces images, je me dis que c’est tout ce que j’ai aimé. C’est dans la difficulté que j’ai le plus apprécié cette aventure et si je devais y retourner, j’y retournerais directement…
Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?
Je suis coach d’insertion par le sport donc j’accompagne des jeunes qui ont des difficultés à trouver du travail, à trouver un emploi, à trouver leur voie. En tant que coach, je voulais leur montrer que je pouvais aussi me mettre en difficulté en réalisant une expérience comme sortir de ma zone de confort. Quoi de mieux que « Koh Lanta » pour être dans l’expérience ultime ? Donc, à travers cette aventure, je voulais vraiment montrer à ces jeunes que, devant des obstacles, devant des difficultés de la vie que l’on peut rencontrer, on ne baisse pas les bras et on va toujours de l’avant.
Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?
Cela a été un boost en plus de savoir que j’allais représenter ma région. Je viens de Roubaix, je représentais le nord et quoi de mieux que de représenter les miens, mes terres et faire la fierté de là où je viens. Aussi, par rapport aux jeunes que j’accompagne, ça ne pouvait pas mieux tomber de voir que leur coach représente vraiment leurs valeurs et les valeurs de toute la ville.
Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …
Oui, c’était un objectif, sur le confort, de ne pas finir derniers mais même de finir premiers pour avoir le confort et pouvoir sélectionner ce qui allait nous être proposé. C’était aussi un objectif d’éviter la dernière place pour ne pas aller sur cette ile de l’exil car on savait que ça allait être compliqué sur place, que ça allait être très hostile et ça n’a pas raté.
L’épisode de ce mardi a été l’occasion de nombreux évènements…A commencer par la fin des 4 équipes d’origine et le regroupement sous les couleurs traditionnelles jaune et rouge. Comment avez-vous appréhendé ce changement ?
Cela a été une bonne chose de pouvoir changer de tribu, de voir le jeu évoluer et de se rendre compte qu’on allait vraiment passer dans le vif du sujet. Je l’ai plutôt bien vécu, j’avais hâte de voir l’aventure évoluer et prendre un autre tournant.
Les dizaines d’heures qui ont suivi se sont passées sous des pluies diluviennes, allant jusqu’à l’évacuation inédite des deux tribus. On peut imaginer que le corps et surtout le moral prennent un coup face à ces intempéries ?
Ah oui, pour le coup, ça a été très compliqué de voir ces conditions météo nous tomber sur la tête : de la pluie en abondance, ça n’a pas arrêté, passer une nuit blanche comme cela avec tout le monde autour du feu a été très compliqué, on était trempés, il y avait du vent qui n’arrangeait pas les choses, il faisait peut-être 28 degrés mais on avait vraiment froid…C’étaient, je pense, les moments les plus difficiles de ma vie.
Sur l’épreuve d’immunité, la victoire finale ne se joue pas à grand-chose. Avec le recul, qu’est-ce qu’il a manqué à votre équipe pour l’emporter ?
Oui, ça s’est joué à pas grand-chose, ça s’est joué dans un mouchoir de poche et, sans prétention, je dirais que ma présence aurait peut-être changé quelque chose à l’issue de cette épreuve d’immunité. Maintenant, on ne le saura pas, on ne le saura jamais, on ne peut pas réécrire l’histoire. Mais en étant là, en étant à côté pour mes compagnons, je pense que ça aurait été peut-être différent.
Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je ne me sentais pas forcément en danger puisque je me disais qu’une épreuve n’allait pas me juger par rapport à mes qualités d’aventurier, vu que les autres aventuriers avaient vu ce que j’étais capable de faire durant les épreuves des 4 régions. Une contre-performance arrive à tout le monde, je reste un être humain et cette épreuve n’était pas une épreuve faite pour moi. Donc j’abordais le conseil avec un peu de confiance mais dès que j’ai senti qu’il prenait la sauce contre moi, là, je me suis dit que ça devenait dangereux.
Juste avant le dépouillement, lorsque votre capitaine sort son collier d’immunité, comprenez-vous déjà que votre avenir est plus que compromis ?
Oui, bien sûr ! A la vue, comme je le disais, du conseil qui prenait une nouvelle tournure par rapport à moi, dès que le collier d’immunité est sorti, au premier nom sur le papier j’ai compris que ça allait être la fin.
Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?
Mes plus beaux souvenirs ont été de partager tous ces moments avec la tribu du nord, la tribu violette, dans la difficulté, l’ile de l’exil, comme dans les meilleurs moments, lorsque l’on a remporté ces 3 totems d’immunité à la suite. Ça a été des souvenirs et ça restera des souvenirs gravés à jamais. Pour moi, ça a été les meilleurs moments de mon aventure.
Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aviez-vous l’habitude de faire ?
Sur le camp, j’étais actif, j’allais couper du bois et je ramenais du bois pour entretenir le feu. Je ne suis pas quelqu’un de très très fort en survie, je n’ai pas eu le temps de me préparer à toutes ces notions de survie, à comment préparer un camp,... Je savais que j’avais de la force physique, qu’il y avait des machettes et qu’on avait besoin de bois donc j’allais couper du bois le plus souvent possible.
Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?
Oui, bien sûr ! Comme je l’ai dit à mon élimination, je suis parti en introspection, j’ai beaucoup pris sur moi et réfléchi sur les raisons de mon échec dans ma tête, mental et moral. Là, je peux vous dire que si j’avais la chance de repartir sur une autre aventure « Koh Lanta », j’irais à 100% et je marquerais les esprits ainsi que l’histoire de « Koh Lanta ».
Merci, Mohamed, pour toutes vos réponses !