TF1 / Koh Lanta : Christian fait le bilan de son aventure aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Christian,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

C’est sûr ! On oublie pas mal de choses au bout de six mois, c’est vrai qu’il y a pas mal de choses qui sont passées dessus mais, quand on revoit les images, on se replonge dedans. En fait, on retombe dans l’aventure, on se dit « j’aurais dû faire ça, j’aurais dû dire ça, j’aurais dû peut-être prendre le leadership,… ». Quand on se voit, on réfléchit à des choses, on se dit que l’on aurait dû faire ceci ou ne pas faire cela. C’est une petite analyse…

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

J’aime bien l’aventure, j’aime bien les défis, j’aime bien les challenges, j’aime bien me mettre en difficulté pour voir un petit peu jusqu’où je peux aller, physiquement et mentalement. Là, je trouvais que « Koh Lanta » regroupait un peu tous ces critères. En plus, c’est une émission mythique, on a la lumière, on parle de nous, il y a un côté un peu théâtral qui ressort de cela. Je me suis donc inscrit un peu pour cela, pour ce goût de l’aventure en fait !

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

Je n’étais pas au courant, on l’a découvert grâce à Denis Brogniart au début du premier épisode, au premier rendez-vous. C’est vrai que ça a rajouté une charge supplémentaire, ça a mis de la pression supplémentaire…

L’épisode de ce mardi a été l’occasion des montagnes russes pour votre tribu. Vous commencez par remporter l’épreuve de confort, la mythique épreuve des radeaux, dans une très belle cohésion. Victoire qui a été l’occasion d’une belle récompense…

Bien entendu ! On fait troisièmes, troisièmes, deuxièmes et, là, premiers. C’est vrai que l’on est en pleine progression mais, malheureusement, sur l’épreuve d’immunité, on est quatrièmes, c’est dommage…

Justement, le lendemain, vous perdez l’épreuve immunité, avec un équilibre qui ne s’est pas joué à grand-chose…D’ailleurs, avec le recul, que vous a-t-il manqué ?

Je pense qu’un peu plus de dextérité dans le geste aurait pu faire qu’on gagne l’épreuve. A deux reprises, on est prêts à terminer : une fois, Benoit relâche la corde violemment, ça nous déséquilibre et ça fait tomber les éléments et, une autre fois, c’est Céline qui, malheureusement, n’arrive pas à poser la dernière pièce et fait écrouler tout l’ensemble. Sachant que, le matin de l’épreuve, on ne part pas sur un bon pied parce que Benoit a l’air abattu, renfermé, replié sur lui-même, carrément démotivé et je pense que l’on est partis sur cette épreuve avec un mauvais sentiment. Il y avait quelque chose qui planait entre nous, on n’arrivait pas à retrouver le Benoit du premier épisode, un Benoit derrière lequel on s’est repliés, à qui on s’est attaché…Il nous avait fait gagner le premier épisode, c’est un athlète de haut niveau et, là, c’est vrai qu’on était un peu inquiets…

Le soir-même, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas confiant du tout, je me dis « Cri-cri, à mon avis, ton heure est venue ! ». Quelque part, je suis quand même le doyen de cette équipe et, qui dit le doyen, dit « plus faible », mais cela ne veut rien dire…Je me dis que, peut-être, Benoit n’a pas le moral, ni le mental et que ça va peut-être les décider. Mais peut-être aussi qu’il a repris le mental et qu’il les a convaincus que ça irait mieux plus tard. Je n’étais donc vraiment pas confiant quand je pars au conseil…

Une fois votre flambeau éteint par Denis, on vous a vu plein de bons conseils pour vos désormais ex-camarades d’aventure…

Bien entendu ! Vous savez, dans une compétition, il y a des premiers, il y a des derniers et puis, bon, quand on se fait éliminer, on ne va pas se venger en trouvant des arguments à l’encontre des autres, cela ne sert à rien. Au contraire, il faut être toujours positif et c’est ce que je leur ai dit : « faites attention à ce que le prochain conseil ne soit pas le vôtre. Et toi, Benoit, fais gaffe, motive moi ! ». Je n’ai pas pleurniché non plus, je suis parti dignement, à la hauteur des valeurs que je défends aujourd’hui et que j’ai toujours défendues, de quelqu’un d’intègre, avec la tête sur les épaules. « Koh Lanta » n’est qu’un jeu, il ne faut pas l’oublier, il faut garder la tête froide…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Je pense que si je n’avais pas fait cela, je ne serais jamais allé aux Philippines…Je n’aurais pas découvert ce fabuleux pays, avec ces gens, là-bas, qui sont adorables. Le plus beau souvenir est quand on m’a appelé pour me dire que j’étais sélectionné ! C’est un très beau souvenir…J’étais dans mon jardin, c’était l’été, tout allait bien…J’ai rencontré des personnes, des coéquipiers, des gens sympathiques, j’ai gardé de très bons liens avec Maxime, d’ailleurs, je vais aller chez lui et il va venir chez moi dans une dizaine de jours. En tout cas, je souhaite à tout le monde de participer à cette émission !  

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Je pense que le plus dur a été le manque de nourriture. Comme je ne suis pas très gros, j’ai vraiment souffert du manque de nourriture. D’ailleurs, j’ai perdu six kilos en huit à neuf jours. J’avais essayé de grossir avant de partir mais je n’y suis pas arrivé. J’avais pris trois kilos mais que j’ai perdus tout de suite en arrivant aux Philippines sur les jours d’acclimatation. Donc je suis arrivé sur les épreuves en faisant à peine soixante et onze kilos. Avec six kilos en moins, je n’étais jamais descendu aussi bas. C’est sûr que j’étais affaibli de ce côté-là et peut-être que mes camarades ont ressenti en moi ce manque de kilos, choisissant ainsi de m’éliminer.

Au quotidien, sur le camp, sur ces premiers jours d’aventure, quelles principales tâches ou activités aviez-vous l’habitude de faire ?

Je ne me vante jamais mais c’est vrai que j’étais très actif sur le camp. On ne le voit pas trop dans les épisodes…J’allais chercher du bois, je donnais des idées pour construire la cabane et pour son amélioration, ainsi que pour toutes les tâches pratiques, notamment celle de faire du feu. Tous les bambous que l’on avait étaient humides, ce qui fait que l’on n’a pas réussi à le faire…Mais bon, je donnais pas mal de conseils sur le côté pratique et sur la vie de tous les jours sur le camp.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Je n’ai pas attendu pour repartir à l’aventure : dès que je suis rentré de « Koh Lanta », j’avais l’impression de ne pas avoir terminé quelque chose et il a fallu que je reparte tout de suite. Je ne me sentais pas très bien chez moi, j’ai pris un billet aller-retour pour le Népal, je suis parti comme ça, tout seul pendant quatre semaines et je suis allé jusqu’au camp de base de l’Everest. Je n’étais pas préparé, je suis parti un peu à l’arrache pour terminer quelque chose que je n’avais pas terminé, justement, aux Philippines et pour aller chercher des réponses à des questions que je me posais. En revenant du Népal, j’ai bouleversé un petit peu ma vie, en vendant mon local professionnel, en me séparant de mon associé, en m’inscrivant à une formation de coach sportif, en se séparant avec ma compagne, en vendant les parts de mon château, …Voilà, j’ai repris ma vie à zéro : « Koh Lanta » a été, en fait, je pense, un déclic. Si je n’avais pas fait cette émission, je pense que je ne serais pas allé au Népal et, si je n’y avais pas été, j’aurais continué la vie que j’avais avant et qui, peut-être, ne me correspondait pas. Aujourd’hui, je repars à zéro, c’est une renaissance, le mental va bien, tout va bien. Ce n’est pas facile tous les jours mais j’y arrive, je rachète un bel appartement que je vais retaper et je vais continuer ma vie, comme si je repartais à zéro.

Merci, Christian, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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