TF1 / Koh Lanta : Allan nous raconte sa blessure, qui l'a contraint à l'abandon !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Allan,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, forcément ! Les premiers épisodes m’ont permis de montrer à mes proches ce que j’avais vu et vécu, c’était cool ! Même, j’avais l’impression de revivre les moments donc c’était génial ! Ensuite, forcément, quand arrive la blessure, le sentiment de tristesse revient aussi. C’est très difficile à regarder. Heureusement que mes proches étaient là pour me réconforter…

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Il faut savoir que, depuis que je suis tout petit, je regarde « Koh Lanta » en famille, j’ai toujours aimé l’émission et je me suis toujours dit qu’un jour, j’y serai ! J’adore les défis sportifs et la compétition donc c’est vraiment quelque chose qui me correspondait. Ma mère y avait participé en 2007, cela n’a fait que raviver la chose en moi et je voulais encore plus y participer…Du coup, j’ai candidaté et ça l’a fait !

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

J’étais très content ! Je suis beaucoup « Koh Lanta » et j’avais beaucoup aimé la saison 2020. J’étais aussi content de représenter ma région…C’était, du coup, un double enjeu pour moi ! Donc j’étais très surpris et très content, cela a décuplé ma motivation parce que je devais me battre pour moi mais aussi pour ma région, ce qui était génial.

Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir dernier …

C’est sûr que ça nous met une pression ! Dans tous les cas, je déteste la défaite donc, ile de l’exil ou pas ile de l’exil, j’aurais tout fait pour ne pas finir dernier. Mais c’est sûr que ça rajoute un stress : si on passe une mauvaise nuit, ça peut engendrer une défaite ensuite sur l’immunité…Et comme on sait que l’immunité est très importante, c’est sûr que ça engendrait une petite pression supplémentaire !

Comment avez-vous vécu les premières heures et les premiers jours sur le camp, entre découverte des lieux et découverte de vos camarades d’aventure ?

Je les ai très bien vécus. Je m’étais dit, avant de partir, que je devrai faire attention à mon caractère un petit peu explosif et mauvais perdant. Du coup, j’étais beaucoup dans l’analyse au début mais je me suis senti à l’aise de suite dans l’équipe, on a créé des liens rapidement. C’est impressionnant, à « Koh Lanta » tout est multiplié donc on crée très vite des liens. Donc bon début d’aventure, je me sentais bien, je profitais de chaque instant, même des corvées comme aller chercher l’eau ou faire la cabane…En fait, j’adorais cela, j’y prenais du plaisir car je vivais mon rêve. Donc un début d’aventure parfait on va dire !

C’est sans doute dans ces moments-là que vous vous êtes rendu compte que, ça y est, vous étiez à « Koh Lanta »…

Oui, c’est ça ! C’est bizarre, bien que ça fasse plusieurs jours, on n’y croit toujours pas, on se dit que ce n’est pas possible, que l’on n’est pas à « Koh Lanta » quand même. En fait, petit à petit, on réalise et c’est dingue…Même au premier « 3,2,1 » de Denis, on se dit « Ca y est, je suis à « Koh Lanta » ! ». C’est ouf ! C’est tellement incroyable que l’on a du mal à y croire, en fait.

Au moment de votre blessure en pleine épreuve, on vous voit ne pas abandonner de suite, vous essayez de continuer, pour ne pas pénaliser vos camarades…

Oui ! Ce n’est pas du tout dans mon esprit d’abandonner ! En fait, j’ai senti mon épaule se luxer, j’ai même essayé de la remettre moi-même pour continuer car il était hors de question que j’arrête. Donc j’ai forcé, j’ai forcé, j’ai essayé de la remettre, j’ai passé quand même l’obstacle mais, au bout d’un moment, la douleur s’est réveillée fois mille, j’ai commencé à ne pas me sentir bien et c’est là que j’ai levé la main pour arrêter.

Mais bon, si j’avais pu continuer, franchement, je l’aurais fait ! Je n’ai l’habitude d’abandonner et, là, c’était très dur de lever la main pour arrêter le jeu…

Sur le moment, comprenez-vous de suite que c’est la fin de votre aventure ? Ou avez-vous quand même un espoir, même infime, de pouvoir revenir ?

En fait, je m’étais déjà luxé l’épaule il y a plusieurs années donc, au fond de moi, je savais que c’était mort car je sais qu’il faut plusieurs semaines de récupération. En plus, j’avais encore plus mal que la première fois…Mais, il y avait quand même une petite part de moi qui espérait : tant que l’on ne m’avait pas annoncé que ce n’était pas fini, j’y croyais toujours, même si je pense que c’était surtout pour me rassurer. Au final, je savais que mon aventure allait s’arrêter là…

Du coup, au moment où Denis vient vous annoncer la fin de votre aventure, le monde s’écroule sur votre tête…

Franchement, c’était horrible à vivre ! Le revoir à la télé était aussi très difficile…Tous mes espoirs ont été anéantis d’un coup, on m’a enlevé mon rêve alors que ça ne faisait que cinq jours et que je prenais vachement de plaisir…Donc, oui, très très difficile à vivre et à digérer …Encore aujourd’hui, j’ai du mal à en parler, ça fait vraiment mal au cœur…Je me suis tellement préparé pour cette aventure, j’avais tellement de grandes attentes, je pouvais enfin vivre mon rêve et, au final, j’ai l’impression qu’on me l’enlève injustement…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Je pense que c’est le premier « 3,2,1 » de Denis ! Déjà, on voit Denis donc c’est impressionnant…Oui, c’est ça en fait, le lancement dans la compétition, la première épreuve, ça y est on doit se donner, on ne se connait pas encore mais il faut s’arracher. De très bons souvenirs…

Mais, en règle générale, je ne pourrai pas vous donner un seul souvenir, j’ai tellement vécu des choses incroyables et j’ai tissé des liens merveilleux donc tout était positif !

Pour autant, certaines choses ont-elles été un peu plus compliquées à appréhender, comparativement à l’image que vous en aviez avant ?

Pas forcément parce que, en fait, c’était comme je l’imaginais, vraiment. Je m’étais préparé mentalement et c’était comme je me l’étais imaginé. Par contre, c’est plus dur que ce que l’on pense : on sait que ça va être difficile mais, une fois sur place, quand on ne mange pas, quand on dort mal, c’est difficile pour le moral. Mais je m’étais bien préparé pour cela donc, franchement, je gardais toujours le sourire. Le plus difficile, si je devais donner quelque chose, a été le manque des proches parce que je me suis rendu compte à quel point ils étaient importants pour moi. Je ne pouvais pas leur parler donc c’était très difficile !

Sur le camp, au quotidien, réalisiez-vous plus particulièrement certaines tâches ou activités ?

On faisait pas mal le feu avec Joana. Et aussi la construction de cabane…J’en ai rêvé de cette cabane que j’étais tellement content de la faire. J’étais un peu le constructeur avec Fred, on a même construit un étendoir à linge donc beaucoup de plaisir à ce niveau-là, j’ai vraiment adoré.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait un jour ?

Carrément ! Franchement, j’en rêve encore plus que la première fois. C’est vraiment une revanche à prendre parce que, là, ce qui m’arrive est horrible, c’est injuste. Je me suis tellement préparé donc pourquoi moi ? Si j’avais la chance d’avoir une deuxième chance, bien sûr que je la saisirais, avec plaisir.

Merci, Allan, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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