Sabrine Zayani évoque sa belle et riche actualité !
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Bonjour Sabrine,
Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !
Votre actualité et vos projets sont riches et variés en ce moment. Nous pouvons, notamment, vous retrouver sur scène, à l’Apollo théâtre, un jeudi sur deux, dans « Au top de ma life »…
Il reste, pour l’instant, deux dates, le 27 mars et le 10 avril, à 20h. C’est mon nouveau spectacle, dont la première a eu lieu en juillet dernier mais que j’ai commencé à jouer plus régulièrement en fin d’année dernière.
C’est l’histoire d’une femme, la mienne, qui a divorcée, qui, métaboliquement n’a que 21 ans, mais qui en a 38 en réalité et qui vit sa vie de célibataire. Elle a quelques névroses, elle pense qu’elle a un peu raison sur tout donc, forcément, il y a des petits challenges qui accompagnent ses expériences. Il y a un peu d’absurde, c’est un univers où il y a beaucoup de folie, beaucoup d’états émotionnels variés et, en fait, j’ai juste envie d’emmener les gens dans mon histoire.
On peut donc imaginer que certaines sources d’inspiration, au moment de développer ce spectacle, étaient directement liées à votre parcours personnel ?
On peut dire que mon spectacle est inspiré de faits réels mais, évidemment, il y a des choses que je puise dans mon imagination parce que ce qui est beau dans cet art-là, c’est que, sur scène, tu peux créer la vie donc tu peux créer ce que tu veux. Même des choses très absurdes…Je parle, ainsi, d’un hippopotame…Je ne vous en dis pas plus, il faut venir voir le spectacle…En tout cas, l’idée est vraiment de se dire qu’il n’y a pas de limites. Bien sûr, la base est réelle mais pour le reste, il n’y a pas de limite… Quoi qu’il en soit, il faut être authentique sur scène, peu importe ce qu’on raconte !
Quels principaux retours avez-vous déjà pu avoir des spectateurs ?
Ils m’ont dit « Bravo », ce qui est rassurant☺. Les retours sont positifs, c’est encourageant…Après, un spectacle qui démarre est forcément un spectacle en rodage, qui évolue. Le point positif est que j’avais rodé beaucoup de parties en comedy clubs pour que, justement, ce soit, dès le début, quelque chose d’assez construit et le plus solide possible. Après, bien sûr, à chaque fois, je me dis que je vais peut-être changer ceci ou cela… Donc ce spectacle va encore évoluer !
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D’ailleurs, en étant à l’affiche une semaine sur deux, cela vous permet sans doute, plus personnellement, de laisser « reposer » le contenu en vous, pour y revenir plus fraîche…
Oui, c’est vrai ! Quand on joue la comédie, à chaque fois il faut revivre l’instant. Comme beaucoup de choses sont très écrites, en jouant toutes les deux semaines, je revis pleinement mes émotions à chaque fois. Après, c’est le travail du comédien de faire en sorte que, même si tu joues tous les soirs, tu dois recréer la vie et non pas être en mode pilote automatique. Mais c’est vrai que le fait de jouer toutes les deux semaines est intéressant ! Je ne voulais pas jouer tous les mois car, pour faire avancer le spectacle, il faut une certaine régularité. Évidemment, j’espère pouvoir le jouer toutes les semaines à un moment donné mais ça me tient aussi à cœur d’y aller par étape, on va d’abord voir ce que ça donne et comment le public réagit, avant de s’intéresser à la suite…
En complément, est encore disponible sur myCanal « Faites nous rire », que vous avez récemment remporté. Sans doute que ce succès a été la source d’une grande joie pour vous ?
Oui ! Le tournage de cette émission a changé ma vie, cela m’a donné l’impulsion pour démissionner…J’ai fait des rencontres incroyables, qui ont été de grands soutiens pour moi. Je pense à mon coach, Jeanfi Janssens, qui a été génial avec moi. On va même jouer ensemble prochainement, ce qui montre bien que la rencontre a été vraie, pas uniquement pour la télé. Dans le jury, il y avait Issa Doumbia, Madja Delmas Rida et la Bajon, tous, aussi, sont derrière moi ! Franchement, ils m’ont accompagnée avec de vrais conseils, l’expérience était super !
Même les autres humoristes étaient sympas, il y avait une bonne ambiance et de la bienveillance, bien que ce soit un concours. Donc beaucoup de fierté ! En vrai, je voulais trop gagner, j’y suis vraiment allée pour l’emporter…J’étais au taquet ! La joie est d’autant plus grande que, dans ce métier, tu es porté par le doute…Le fait d’avoir des pros qui te soutiennent, des gens que tu admires qui sont derrière toi et qui te donnent confiance, fait du bien : nous, les artistes, avons besoin d’être rassurés donc je suis super contente ! Cela m’a ouvert d’autres portes, c’est grâce à ça que j’ai pu tourner sur TF1 dans « Vendredi tout est permis », avec Arthur et Cartman. Ce fut une autre chouette expérience en télévision ! On a tourné « Faites nous rire » à l’Apollo théâtre, ce qui fait que je ne sentais pas les caméras, donc l’ambiance d’un plateau TV avec du public était une vraie première pour moi !
Cela me donne plein d’expériences professionnelles très différentes, tout en faisant rire les gens…Que demander de plus ?
Ces expériences à l’image sont l’occasion, pour le public, de vous découvrir ou de vous redécouvrir dans des registres encore plus larges et variés…
Bien sûr ! Honnêtement, je n’ai pas encore beaucoup exploité les réseaux sociaux…Mais je commence à le faire ! Je viens de créer un concept sur Instagram en collaboration avec Timothé Poissonnet, un humoriste brillant de la troupe du « Jamel Comedy Club », cela s’appelle « Serial dateuse ». Sans spoiler, vous imaginez bien que mon personnage n’a pas encore trouvé de mari…L’idée, en tout cas, est d’être plus visible sur les réseaux sociaux parce que, pour faire vivre le spectacle, il faut qu’il y ait des gens qui soient assez curieux pour avoir envie de découvrir mon univers. Cela passe par différents canaux : la télé, c’est super, les réseaux sociaux, c’est super et, tout cumulé, j’espère que ça va créer un petit engouement ! Sans oublier la radio…
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Justement, vous intervenez de plus en plus régulièrement sur « Rire et chansons », au plus proche de certains artistes de renom. C’est une corde artistique de plus pour vous…
J’adore ! Pour la première, j’ai fait un canular à la Bajon, je me suis éclatée, je me suis faite passer pour une mamie en colère contre la Bajon…Et puis, on m’a invitée pour faire une chronique face à Redouane Bougheraba et Vanessa Guide, pour leur film « Délocalisés ». Evidemment, on ne les présente plus donc j’étais super contente. Cela s’est très bien passé, ils ont été top avec moi et, du coup, bientôt, je vais faire une chronique pour Jeff Panacloc. Donc je suis ravie aussi ! C’est un exercice que j’aime bien. Cela me plairait de poursuivre l’aventure…
A la radio, les auditeurs sont principalement attentifs à votre voix. Qu’est-ce que cela change pour vous, comparativement à la scène ou à la télévision ?
C’est intéressant comme question …et je pense que je n’y ai pas du tout réfléchi ! Honnêtement, je ne l’ai pas intellectualisé, j’ai vécu le moment. En fait, je suis fidèle à moi-même et à mon spectacle pendant la chronique, en vivant chaque instant. Je ne me suis pas dit que je devais être différente parce que c’est la radio, je me suis dit d’être moi-même et d’être ce que je voulais que le public voit, pour donner envie aux gens de venir découvrir le spectacle.
En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?
Je suis bien entourée, j’ai un attaché de presse, j’ai une chargée de production et j’ai mon co-auteur / metteur en scène, Lucas Riway…C’est clé ! C’est une chance, en fait, d’avoir des gens qui t’aident vraiment et qui apprécient ce que tu fais, qui ont un vrai coup de cœur artistique. Donc on peut me souhaiter de continuer à être bien entourée car c’est, je pense, le plus important. On peut également me souhaiter des salles pleines, que les gens viennent me voir, que je joue de plus en plus, dans de plus en plus de villes et, pourquoi pas, une chronique à la télé ou à la radio toute la semaine. Cela serait pas mal déjà, non ?
Merci, Sabrine, pour toutes vos réponses !