Polina Rushe nous en dit un peu plus sur une nouvelle chanson, qui lui tient particulièrement à cœur !
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Bonjour Polina,
Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !
« La chanson de Polina » est sortie il y a quelques semaines maintenant…A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?
Je suis très contente que les gens puissent enfin l’écouter, danser dessus et partager avec leurs amis. C’est une joie. Ce fut un travail d’équipe, je n’y serais jamais arrivée toute seule…Je suis joyeuse que les gens en profitent et évidemment je souhaite faire grandir le bébé et l’élever☺.
Si l’on revient à la genèse de ce projet, comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?
C’est une histoire très très sympa…On était assis, à table, avec des amis, on discutait et un ami m’a demandé pourquoi je n’écrirais pas une chanson sur la paix, moi qui parle tout le temps de ce thème. C’était pour moi un nouveau challenge que j’ai accepté de suite !
La paix commence en soi, avec la paix intérieure donc c’est un sujet qui s’adresse à tous. Pour espérer la paix dans le monde, j’ai appris qu’il faut commencer par soi-même. Je n’avais jamais écrit ou composé de chansons, c’était une vraie page blanche juste avec le sujet connu. Dès le début, j’ai senti que je voulais faire une musique rythmée et dynamique, mais je me suis demandé comment commencer…
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J’ai écouté plusieurs musiques mises à disposition à l’achat en ligne, cela m’a permis de me constituer une sorte de bibliothèque musicale, de comprendre le genre que je voulais faire pour, ensuite, constituer le rythme et me créer donc une base pour travailler dessus. C’était un long processus…long mais enrichissant.
Un jour, après plusieurs versions, en regardant le texte, je me suis dit que ça n’allait pas…J’ai alors eu une autre idée et je me suis mise à écrire complètement autre chose mais en quelques minutes seulement…Ca y est, j’avais mon texte, en plusieurs langues ! Tout le travail fait avant m’avait aidée grandement en cela…combiner toutes les langues en une chanson n’était pas évident, surtout que le rythme change en fonction de la langue aussi, mais ce changement m'a permis de créer un texte de "La Chanson de Polina" qui correspondait mieux.
N’étant pas chanteuse avant, il a ensuite fallu apprendre à chanter. J’ai travaillé avec Eugénie, une professeure renommée, une chanteuse formidable de jazz et de pop. Nous avons travaillé sur l’utilisation de la voix, et à la faire sonner proprement. Et puis, en étant en action, la vie m’a beaucoup aidée à utiliser mon propre son de telle manière que c’est aujourd’hui.
Les gens ne le savent peut-être pas mais chanter est très physique ! Cela vient de l’intérieur… Ce travail est unique, il est propre à chacun mais, quand on y arrive, on entre en harmonie avec la musique et c’est alors une grande joie ! Je comprends mieux, à présent, la musique, les notes, les différents accords, les différents aspects de chaque texte, les différentes puissances, …J’ai compris aussi la responsabilité de ma chanson : elle transmet un message qui me tient à cœur !
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Le travail, ensuite, en studio n’a probablement pas été de tout repos non plus…
En arrivant en studio, je savais ce que je voulais, j’avais une idée du rythme et de la puissance, je savais que je voulais jouer du violon, obligatoirement, j’avais envie d’une chanson universelle, pour tous les âges… Ensemble, avec Eugénie et Benjamin, l’ingénieur du son, on a développé la musique en ce sens. Tout au long du processus, les idées ont été nombreuses et les changements également…En tout cas, par le chant, j’ai pu donner différentes nuances à la structure.
Apprendre à chanter en studio a été un autre moment important. En tant que mannequin, je dois créer une énergie avec la caméra en face de moi…C’est pareil avec le micro, il faut trouver une harmonie ! J’ai appris à utiliser cet intermédiaire qu’est le micro pour rendre la chanson encore plus harmonieuse. Le moindre manque de confiance ou doute s’entend dans la voix donc plus on est assumé, plus on est présent, plus ça se transmet en musique ! En chantant, je pensais à tout ce que la vie m’a donné comme chance, aux gens qui allaient écouter le titre, j’avais envie qu’ils ressentent alors la même chose que ce que je ressentais à l’intérieur.
Vous le disiez, vous avez écrit cette chanson dans plusieurs langues, faisant ainsi le lien avec votre parcours et votre personnalité…
Exactement ! Je voulais avoir une chanson qui ne ressemble à aucune autre, une chanson à laquelle chacun, dans n’importe quel pays, puisse s’identifier. J’avais envie que les latino-américains puissent s’éclater en chantant la partie espagnole, que les anglophones apprécient la rythmique, que les français puissent entendre leur langue dès le début de la chanson qui était voulu pour rendre hommage à cette belle langue et à la France. La France m’a, en tant que Russe, tellement donné en expériences personnelles et professionnelles, je suis heureuse et honorée de jouer dans différents séries et films, j’ai fait des rencontres incroyables en France, il me semblait donc évident que la chanson commence en français. C’est aussi, je pense, l’une des langues les plus jolies et les plus riches. Il me tenait à cœur de donner cette gloire à la France au début du titre !
Bien sûr, étant russe, ma langue maternelle a une place importante dans le refrain. Sans oublier l’italien, une autre langue riche et passionnante. Sa place est également importante dans ce titre car je voulais vraiment sortir la voix à l’italienne…Donc il y a plusieurs langues pour que chacun puisse s’identifier, même si ce n’est qu’un petit peu.
Cette chanson a également un lien particulier avec l’Eurovision…
Tout à fait ! Dès sa création, l’idée qu’elle sera présentée à l’Eurovision semblait évident. En arrivant au studio pour la première fois, j’ai annoncé que c’était une chanson pour participer à des projets internationaux comme l’Eurovision. J’ai postulé pour représenter Saint-Marin, l’un des plus petits pays au monde.
C’était ma première chanson donc je n’avais aucune idée des retours des professionnels. Deux à trois jours après avoir envoyé mon titre, j’ai eu la joie d’apprendre que la chanson avait passé la phase de pré-sélection. C’était une très belle surprise, et encore un pas en avant dans le projet. Donc, avant même sa sortie, on peut dire que « La chanson de Polina » avait pu être écoutée par des professionnels aguerris☺.
Le jour du casting, tout était planifié à la perfection, j’avais le même jour un shooting très important pour "ELLE Magazine." J’étais prête à faire le casting dans toutes les conditions (en Van en allant au lieu du shooting, au Four Seasons Hotel où j’étais à l’évènement de la marque joallerie, etc.), mais du fait du son, nous avons dû reporter la date du casting et comme celle-ci était la dernière, avec les équipes de Saint-Marin, nous avons décidé de reporter.
On est restés en contact et peut-être que nous nous verrons un jour pour l’Eurovision. C’est un beau projet musical mondialement reconnu, à suivre…
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Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir de la part des gens qui ont découvert ce titre ?
J’ai eu de très beaux retours, très inattendus. Une fille m’a même dit que ma chanson était en mode « repeat » dans sa playlist.
Une autre personne m’a dit avoir eu des larmes de joie, comprenant, à travers les paroles, que tout est possible. C’est un retour très fort et magnifique ! Mon grand-père, qui chante particulièrement bien, m’a dit découvrir de nouvelles nuances à chaque fois qu’il réécoute le titre. C’est le sentiment le plus agréable, cela montre que cette chanson rend heureux les gens dans le monde entier. On s’est amusés à faire ce titre et il donne de la joie, c’est merveilleux !
Au-delà de la version audio déjà disponible de cette chanson, un clip verra bientôt le jour…
Oui, très bientôt ! Nous avons eu la chance de le tourner dans des endroits merveilleux, mais je ne veux pas spoiler plus. On le verra très prochainement et j’espère que les gens vont ressentir la même joie que nous quand nous l’avons tourné…:)
Ce projet, vous l’avez expliqué, vous aura demandé de nombreuses cordes artistiques. Ce fut donc probablement une expérience particulièrement enrichissante…
Bien sûr ! J’ai appris à chanter, à utiliser ma voix, à vraiment apprécier comment rend cette dernière. Quand on est auto-compositrice, on donne quelque chose de soi-même à l’audience et à la musique : c’est un message, je pense, encore plus précieux. Ce n’est évidemment pas parfait, il y a des auteurs et des compositeurs beaucoup plus professionnels mais je peux dire que ce projet est le mien, que c’est moi, que je l’ai créé, que je l’ai vu comme cela, à travers mon expérience et mon parcours. Cette chanson me permet de montrer que tout est possible !
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Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure musicale ?
Bonne question…Je pense que absolument tout peut arriver, donc je garde le cœur grand ouvert pour tout projet menant à partager avec les gens du monde entier la Joie, l’Unité et la Paix. Que nous nous amusons tous, où que nous sommes, chantant „Zhisn pokasala, vosmozhnoe vse“ (en russe: la vie a montré que tout est possible).
Merci, Polina, pour toutes vos réponses !