Julie Layse évoque son parcours artistique ainsi que ses actualités à venir !
Bonjour Julie,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Vous êtes une jeune artiste, aux nombreuses cordes et casquettes, notamment entre la comédie et la musique. D’où êtes-vous originaire ?
Je suis originaire de Nancy. J’y ai passé toute mon enfance et je suis montée à Paris il y a 5 ans maintenant. J’ai fini mon bac et je suis vite venue. J’avais déjà ce plan en tête depuis très jeune. Ma mère est algérienne et mon père français (Je parle couramment arabe).
Si l’on revient à la genèse de votre parcours, d’où vous viennent justement ces passions ?
J’ai un père artiste, il est intermittent du spectacle, il est guitariste, il fait du piano, il a joué notamment pour Mylène Farmer ou encore Patricia Kaas étant plus jeune. Je pense que je tiens beaucoup de lui ! La sœur de ma maman est professeure et son frère est batteur. Donc ma famille est quand même assez artistique.
Certainement que, dans votre parcours professionnel, certaines expériences ont été particulièrement marquantes ?
C’est toujours fou de voir tout le chemin qu’on a parcouru pour arriver jusque-là. Je viens d’une famille très modeste donc je suis très fière du chemin que j’ai accompli jusqu’ici. A chaque fois que je monte sur scène, c’est un vrai bonheur ! Je me sens chez moi. Surtout quand je fais de la country, je me sens dans mon univers, à ma place. C’est très drôle, j’adore mon pays, j’adore la France, on a vraiment une super belle culture mais la vie américaine traduit une autre culture encore. Rien qu’en vous en parlant, j’ai des étoiles dans les yeux. Les américains sont tellement simples et tout le temps enjoués de la vie, j’adore cette mentalité !
Je pense aussi à ma première fois en plateau avec Philippe Lacheau, sur « Super héros malgré lui ». C’est le premier tournage auquel j’ai vraiment assisté, je m’étais alors dit que c’était un truc de fou. J’étais toute contente ! Et puis il y a eu les petites figurations et rôles que j’ai pu avoir suite à ça, toujours avec Philippe Lacheau et dans « Les mystères de l’amour ». Comme quoi, on se souvient toujours de ses débuts.
Artistiquement parlant, le fait d’alterner le jeu et la chanson vous permet une palette large et variée, qui doit être très agréable…
C’est ça ! Honnêtement, je ne m’ennuie jamais : si ce n’est pas l’un, c’est l’autre. En tout cas, je me donne au maximum pour réussir dans les deux métiers parce que je les aime autant l’un que l’autre. C’est vrai que la musique, chanter,… c’est ce que je suis depuis tout bébé, j’aime à dire que je chantais déjà dans le ventre de ma mère. La musique m’a amenée là où je suis maintenant car l’acting et la chanson sont reliés, d’une certaine façon. Quand tu fais des clips, tu fais de l’acting et, quand tu chantes, il faut aussi ressentir ses émotions et les transmettre.
Vous allez régulièrement aux Etats-Unis, ce qui doit probablement vous nourrir musicalement et personnellement…
Bien sûr ! Là-bas, tout le monde a des dizaines de casquettes, c’est fou. Tout le monde a énormément de talent, tout le monde fait plein de choses donc ça m’inspire, cela me donne l’envie de devenir meilleure. Ce pays est vraiment inspirant pour moi, c’est pour cela que je l’aime autant, les gens sont travailleurs, bosseurs, ils y croient. En France, on peut parfois nous inciter à laisser tomber ce métier tellement il est dur alors que, aux Etats-Unis, les gens te soutiennent à 100%, te disent que tu vas y arriver. C’est une autre mentalité ! C’est pour cela que, quand j’en reviens, je suis ressourcée pour être plus forte.
Musicalement parlant, quelles sont d’ailleurs vos principales aspirations ? Quels styles vous attirent tout particulièrement ?
Franchement, c’est la country ! La pop-country aussi car la pure country ne se fait plus trop maintenant… J’en fais depuis mes 8 ans, c’est marrant de voir comment le monde, depuis la vague Beyoncé, devient également country. Beaucoup de personnes portent des santiags ou des chapeaux, il y a en tout cas un peu plus de styles country vestimentaires en Europe.
J’aime Dasha qui a sorti le morceau « Austin », qui passe sur la radio en France. J’adore Taylor Swift, c’est une artiste qui m’a inspirée depuis mon plus jeune âge. Je n’oublie pas non plus Miley Cyrus.
D’ailleurs, j’ai même écrit une chanson pour Taylor Swift, que vous pouvez retrouver sur toutes les plateformes : « Taylor S ». J’ai été la voir en concert, à Paris, le 10 mai dernier, j’avais mis une grosse pancarte de 4 mètres pour l’informer de ce titre. Je me suis même incrustée dans le carré VIP pour être sûre que Taylor puisse bien la voir. A un moment, elle l’a regardée et a fait une tête qui voulait dire « Oh, mon Dieu ! ». J’espère, en tout cas, qu’elle écoutera un jour cette chanson qui parle de mon histoire avec elle. Je l’ai découverte dans le film « Hannah Montana », c’est là que j’ai eu l’envie de faire de la musique country : avec mes yeux de petite fille, je l’ai trouvée magnifique et je me suis dit que, moi aussi, je voudrais être chanteuse de country. C’est alors que mon papa m’a fait écouter des vinyles qu’il avait dans le garage…Je suis tombée amoureuse de cette musique et, depuis, je n’ai jamais lâché ce style.
Plus généralement, quels sont vos projets et actualités à venir ?
Mes prochains titres vont bientôt sortir, j’essaierai d’en proposer un tous les mois. Dont un en duo avec Adrien Pelon, qui a fait « The Voice » sur TF1, qui est aussi connu pour avoir repris « L’hymne à l’amour » pendant le Covid. C’est un super ami, il a une super voix, il est super talentueux. Franchement, je suis très contente !
Peut-être que l’on pourra toujours me retrouver à chanter dans la rue, en duo avec Nick Mallen. Je continue également les castings de cinéma, en France ou encore à Los Angeles. Je vais essayer aussi de me lancer en Angleterre, je recherche actuellement un agent à Londres.
Je vais bientôt faire des concerts aux Etats-Unis, à Los Angeles, à Nashville puis au Texas. Les dates vont prochainement être connues.
Que peut-on vous souhaiter pour la suite, à plus long terme, de votre parcours ? Quelles seraient vos envies ?
On peut me souhaiter que je gagne en visibilité. J’aimerais beaucoup qu’il y ait plus de monde qui écoute mes chansons, pour faire découvrir la country à davantage encore de français. J’ai vraiment envie de leur faire découvrir cette musique, ses racines, cette culture qui me tient vraiment à cœur, que beaucoup aimeraient sans doute. C’est juste, je pense, que de nombreuses personnes ne savent pas ce que c’est et ne s’y intéressent pas. On le voit avec le titre « Texas » de Beyoncé, il a fait un carton, alors qu’il n’était pas forcément prédestiné à la France. Je pense qu’il y a moyen que je donne cette joie et cette opportunité aux gens de découvrir un nouveau style.
Qui a déjà vu quelqu’un chanter de la country française ? J’aimerais continuer à faire de la musique country française aux Etats-Unis. C’est assez étrange pour les américains, ils se demandent, à chaque fois, d’où je sors. Ils s’attendraient plutôt à ce qu’une jeune française chante « La vie en rose » d’Edith Piaf. C’est rigolo en tout cas, j’ai une démarcation en France et une autre aux Etats-Unis !
D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir sur vos chansons et vos interprétations ?
C’est toujours incroyable ! Je me souviendrai toujours de la date que j’ai faite chez Castel. Généralement, le lieu n’est pas totalement rempli lors des concerts, du coup je ne m’attendais pas à avoir autant de personnes pour mon show. Je pense que la direction s’en souvient très bien…J’avais invité pas mal d’amis, qui sont venus aussi avec d’autres proches, tout le monde était très curieux de savoir ce qu’était la country. Même des personnes qui dinaient à l’étage sont ensuite descendues pour écouter cette musique, tout le monde s’est intéressé et les gens ont trouvé incroyable ce style. A la sortie, certaines personnes ont même téléchargé des chansons country sur leurs téléphones ! C’était un truc de fou…
Merci, Julie, pour toutes vos réponses !