TF1 / Plus belle la vie, encore plus belle: Morgane Frioux fête avec nous le premier anniversaire de la série !
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Bonjour Morgane,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
La série quotidienne de TF1 « Plus belle la vie, encore plus belle » fêtera le mercredi 8 janvier prochain son premier anniversaire, avec un succès d’audiences qui ne se dément pas. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?
Oui, en effet, c’est toujours très plaisant de voir la communauté de « Plus belle la vie » nous soutenir, comme c’était déjà le cas auparavant, depuis bien des années. C’est quand même une série qui a 18 ans d’âge, « Plus belle la vie, encore plus belle » n’est qu’une sorte de renouveau. On a une communauté très fidèle, très bienveillante et, pour une première expérience et ce tout premier rôle que j’ai eu la chance de décrocher, c’est un vrai bonheur que de voir tout l’engouement de cette communauté. C’est une vraie chance que de pouvoir participer à tout cela et de voir le bien que ça peut procurer à des tas de personnes.
Votre personnage, Ophélie, a connu une première année riche en évènements. Justement, quel regard portez-vous, plus personnellement, sur elle et sur son évolution ?
Déjà, j’ai beaucoup de tendresse pour le rôle d’Ophélie. C’est une personne que j’ai appris à apprécier depuis maintenant un an que je la côtoie. Je dirais que je suis assez heureuse de pouvoir la représenter parce qu’elle a quand même beaucoup évolué. Au tout départ, c’était une chance merveilleuse de pouvoir défendre l’agoraphobie. J’ai reçu des messages de personnes qui ont aussi eu de l’agoraphobie et qui se sentaient représentées donc c’était un bonheur de pouvoir incarner cela. Elle a aussi beaucoup évolué, dans la mode et dans la rédemption avec son ancienne meilleure ennemie. Bien sûr également dans toute cette intrigue autour de sa famille, avec ce qu’elle apprend. On va dire qu’elle a eu une année plus que chargée en émotions.
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C’est vrai que, au départ, Ophélie était une fille toute timide on va dire, assez réservée et fermée. De vivre avec elle toutes ces aventures et de la voir s’ouvrir comme cela a été un vrai bonheur. C’est vraiment un personnage qui me touche énormément parce qu’elle est complètement entière, très sensible. Je grandis aussi, en fait, avec elle.
Ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu riche et variée, qui doit être plaisante artistiquement et personnellement…
Exactement ! Elle a son caractère, elle a sa passion aussi…En fait, dans ses rêves, je projette un peu mes propres rêves : quand elle a décroché ses premiers contrats de mode, j’ai eu plaisir à m’imaginer en train de décrocher un casting ou apprendre que j’allais travailler avec un grand nom du cinéma. C’est un peu la même chose et c’est très fort parce qu’il y a une vraie connexion entre elle et moi.
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Vous évoquiez les retours du public. Sans doute qu’ils doivent vous faire particulièrement chaud au cœur…
Bien sûr ! Pour être très honnête, étant à l’affiche d’une série comme celle-ci pour la première fois, on m’avait dit « tu verras, d’être dans une quotidienne est quand même important, les gens vont te reconnaitre ». Je n’ai jamais vraiment pris conscience de ces choses-là et, parfois, on se le dit souvent avec nos camarades de jeu, on oublie un petit peu que l’on participe à tout cela. Quand on nous reconnait dans la rue, quand on nous parle, quand on nous écrit, c’est toujours un peu étonnant parce qu’on se dit que l’on est exactement comme n’importe quelle autre personne. Même si, effectivement, on nous voit sur l’écran, on est pareils. Donc c’est toujours très étonnant mais oui, bien sûr, ça fait chaud au cœur. C’est toujours fait avec une extrême bienveillance, on a beaucoup de chance, c’est vraiment une très bonne communauté, les gens sont vraiment très proches de nous, ils ont l’impression que l’on fait partie de leur famille et nous nous sentons de suite très intégrés. La dernière fois, je me promenais dans la rue quand une grand-mère m’a attrapée par le bras et m’a parlé comme si j’étais sa petite-fille…C’était assez étonnant ! Mais c’est vrai que ça fait chaud au cœur parce que l’on voit quand même que les gens nous suivent, qu’ils sont à fond dans les histoires et qu’ils sont passionnés autant qu’on l’est. Donc de pouvoir faire cela et d’avoir un retour concret est, c’est vrai, assez jouissif !
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Les interactions qu’a Ophélie dans la série vous offrent la possibilité de travailler avec une large partie du casting, ce qui est certainement très enrichissant…
Ah oui, oui, c’est très salvateur ! L’arrivée d’Ophélie dans la série s’est faite très en douceur : vue qu’elle était agoraphobe, elle ne fréquentait que sa famille. Jérémy Charvet, Agathe de La Boulaye mais aussi Johanna Boyer étaient mes partenaires principaux de jeu. Au fur et à mesure du temps, elle a retrouvé son ancienne ennemie, elle est rentrée pour la première fois au Mistral, elle a découvert des tas de gens et compris les histoires de familles. Que ce soit avec les comédiens principaux ou avec des comédiens de passage, il y a énormément de rencontres et c’est toujours très très salvateur ! Les gens, même de passage, sont très heureux d’être là et on en rencontre beaucoup, c’est un vrai melting-pot très agréable : on apprend avec des gens de tous les âges et, pour moi, c’est une des meilleures écoles.
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Plus globalement, le cadre de tournage, que ce soit Marseille, Allauch ou encore les studios de la Belle de mai, est un formidable outil de travail…
Bien sûr ! Par exemple, pour la famille Kepler, on a des lieux principaux. On a notre maison qui a d‘ailleurs changé et on a des endroits dits de sécurité. Le Mistral est aussi devenu un lieu de sécurité pour Ophélie, il y a eu également le pavillon des fleurs. Tous sont des décors magnifiques qui ont été construits très rapidement. C’est la première fois que je tourne dans des décors comme ceux-là et c’est vrai qu’on n’a pas l’impression, en fait, d’être en intérieur, quand on regarde la lumière. C’est toujours bizarre le soir : quand on sort à 19 heures, on a l’impression qu’il fait encore jour.
Pareil pour les lieux extérieurs dans Marseille…On s’imprègne énormément de la ville, c’est une vraie chance parce que nos personnages traversent un peu cela. D’être ancrés comme cela a énormément d’importance, effectivement, dans la narration de nos personnages. Donc on a beaucoup de chance dans les décors…On tourne dans les parcs, sur les plages,…c’est très diversifié et on apprend à s’adapter. Quand on tourne dehors, il peut y avoir des chiens qui aboient, des bruits de voitures ou encore d’avions mais c’est très agréable car cela demande une certaine concentration qui ne peut que nous faire évoluer dans notre travail. Un jour, il peut faire très beau, tout peut être calme, la scène passe alors assez bien et, parfois, il peut y avoir beaucoup de vent, nous obligeant à parler plus fort. On est comme un instrument, on se met à l’écho de tout ce qui est autour de nous. C’est vrai que c’est très salvateur !
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Certainement aussi que, les mois avançant, vous peaufinez votre méthodologie de préparation et de travail, pour être toujours plus efficace ?
Bien sûr ! En arrivant, en voyant les textes qu’on nous envoyait quelques semaines à l’avance, on pouvait se demander comment s’y prendre pour apprendre 15 pages. Je sais que, au départ, j’apprenais tout très à l’avance pour être sûre de bien tout savoir mais cela peut, parfois, créer une sorte de surcharge, avec trop d’informations dans la tête. Evidemment, quand on a huit séquences, il faut s’y prendre à l’avance mais c’est bien, déjà, de lire une première fois les textes. Comme je le disais dernièrement dans un des lives que j’avais fait avec Jérémy Charvet, en fait maintenant, on sait un peu comment nos personnages vont parler et réagir. A présent, en lisant plusieurs fois, ça vient assez naturellement…On a aussi beaucoup de chance de travailler avec des scénaristes qui s’adaptent à notre façon de parler. Quand ils remarquent qu’on utilise un mot plus qu’un autre, ils vont aussi le favoriser dans un prochain texte. Donc ça devient de plus en plus fluide, effectivement.
Quand il y a des termes techniques, c’est plus compliqué mais disons que la tambouille de l’acteur évolue elle aussi et c’est vrai que, maintenant, c’est plus facile d’apprendre. Au début, on tâtonnait sur notre composition et, à présent, on comprend nos personnages, on sait ce qu’il va se passer.
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Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?
J’espère qu’Ophélie trouvera des réponses à ses questions, j’espère aussi qu’elle saura parler et communiquer avec les gens qu’elle aime, je lui souhaite également de s’épanouir dans tous ses projets, de mode, de travail et de passion.
Merci, Morgane, pour toutes vos réponses !