Mayel Elhajaoui évoque son seul en scène, à l'affiche à Paris prochainement et en province !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Mayel,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vous êtes actuellement sur scène, en province et à Paris, avec votre spectacle « Il était une fois Mayel ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’est un projet qui me tient à cœur parce que, simplement, la scène est quelque chose qui me plait énormément. J’ai commencé par la scène et je trouve que les sensations que l’on y a sont uniques, le bonheur d’avoir des gens qui rient est quelque chose que l’on ne connait pas en tournant dans une série ou au cinéma. J’ai besoin de ce contact et de ce partage avec le public, qui me touchent. Cela me confirme que c’est vraiment ce métier-là que j’ai voulu faire : être acteur et être sur scène dans un spectacle vivant est quelque chose d’important pour moi !

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter ce seul en scène ?

« Il était une fois Mayel » permet aux gens de connaitre un peu mon histoire, c’est comme une fable que l’on raconterait à des spectateurs. J’y évoque qui je suis, d’où je viens, quelles sont mes origines, quelle est ma famille. Parfois, les gens confondent fiction et réalité donc ce spectacle remet les choses dans leur contexte réel. Les spectateurs apprennent que je suis né en Picardie, que je suis d’origine marocaine, que j’ai une grande grande famille, que je ne m’appelle pas Georges…C’est important, pour moi, de le dire…Les gens me connaissent et m’apprécient dans le rôle d’un personnage sur TF1 mais ce serait bien qu’ils me connaissent un peu plus que ce personnage. Mayel existait avant Georges et j’espère qu’il existera après Georges…

Ce seul en scène vous permet un panel large et varié de sujets, qui doit être très enrichissant pour vous également…

Exactement ! Cela me permet aussi de dire des choses en étant moi-même, sans être dans un costume. Je trouve que ça perturbe les gens, ils comprennent mieux qui je suis dans la vraie vie. Cela me fait rire de voir leurs têtes quand ils apprennent des choses de ma vie privée, auxquelles ils ne s’attendent pas parce que le personnage qui m’a fait connaitre ne les racontent pas à la télévision. Donc, oui, c’est toujours agréable et particulier de voir la réaction du public.

L’écriture de ce spectacle a probablement été aussi l’occasion pour vous de vous replonger dans des souvenirs personnels, qui ont dû vous faire chaud au cœur…

C’est vrai que c’est un peu thérapeutique aussi ! En me racontant, en disant qui je suis, je m’exprime et cela permet aux gens de ne pas se tromper sur moi, ce qui est hyper important. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, tout va vite et, parfois, le public a des idées ou des images des comédiens qui ne sont pas forcément la réalité. Donc aller sur scène pour lui parler remet les choses dans leur réalité et me replace dans la vraie vie, moins dans la fiction, moins dans le « j’imagine qu’il est comme ça ». Je trouve que c’est important de raconter qui on est quand on est un peu connu. Cela me fait du bien aussi que les gens sachent en réalité qui je suis et d’où je viens.

Certainement que vous avez dû faire des choix sur les thèmes et sujets abordés…

En vérité, si je devais dire tout ce que j’ai envie de dire, cela prendrait beaucoup de temps ! Et je n’ai qu’une heure quinze pour raconter tout cela…Donc il y a de la frustration mais bon, je me dis qu’au fond, ça peut amener un nouveau spectacle…

C’est vrai que, pour cette heure quinze, j’ai dû choisir quelques sujets, des sujets qui permettent aussi aux gens d’avoir une idée un peu plus précise sur qui je suis…C’est déjà pas mal !

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

Ce sont souvent les mêmes, notamment « On ne pensait pas que Georges était d’origine marocaine »…Comme quoi, il y a toujours un petit mélange entre personnage et réalité. Ensuite, plein me disent qu’ils ne pensaient pas me voir un jour sur scène mais qu’ils trouvent le spectacle drôle, qu’ils me trouvent bien différent de l’image. Donc c’est gagné car les spectateurs me découvrent et apprennent une nouvelle facette de qui je suis. A partir du moment où les gens rentrent dans un spectacle puis en ressortent en ayant appris des choses sur moi et me découvrant autrement, je suis content !

A l’image, en télévision ou au cinéma, je ne peux pas raconter qui je suis dans la réalité, je raconte alors qui est le personnage donc les gens sont agréablement surpris par ce spectacle, ce qui me fait plaisir.

 

 

Vous serez sur scène à Paris, le mardi 10 décembre à 19h à la Comédie de Paris et d’autres dates en province sont déjà programmées. Ces rencontres avec le public de la capitale mais aussi d’autres coins de France sont probablement très enrichissantes…

Bien sûr ! Surtout que le public de province est vraiment hyper friand et très présent. Le public parisien est particulier, il voit tellement de spectacles, l’offre est tellement dense que j’aime bien aussi ne pas rester qu’à Paris. J’ai joué en Belgique, ça s’est super bien passé. Là, je vais jouer à Caen, à Décines, à Rouen, à Albert, à Auray…De pouvoir présenter ce spectacle en province est quelque chose de génial, l’accueil n’est pas le même, ce qui est cool !

Justement, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure sur scène ?

Que le spectacle continue de grandir ! Au fur et mesure que l’on joue un seul en scène, il évolue, il s’étoffe, les expériences de la vie nous poussent à le peaufiner donc j’espère qu’il sera de mieux en mieux. C’est le but en tout cas ! Au fil des représentations, je vais continuer à trouver de nouvelles choses…Le public va aussi m’aider à le rendre encore meilleur ! Donc on peut me souhaiter que les gens voient un super beau spectacle et qu’ils apprennent un peu plus qui je suis…Cela serait un pari complètement gagné !

En complément, vous êtes actuellement en tournage d’un film…

En ce moment, je tourne un film avec Cécile de France, Vincent Macaigne et Gilbert Melki, c’est une comédie qui s’appelle « La poupée », qui sortira au cinéma en 2025. C’est sympa ! Je commence à faire d’autres choses et à être présent sur des formats différents de la série.

Je suis aussi à la radio sur Rire et Chanson, dans « Le morning du rire » de Bruno Roblès. Je viens quand je ne suis pas en tournage, je m’amuse à jouer des personnages et à faire le con…C’est vraiment cool !

Bref, un peu de cinéma, un peu de radio, un peu de scène…C’est pas mal, il y a de quoi faire pour 2025 !

Merci, Mayel, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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