Koh Lanta : Charlotte nous raconte la grande finale de cette nouvelle saison !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » a été diffusée chaque mardi soir sur TF1 pendant de nombreuses semaines. A titre personnel, le visionnage des images avait-il ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Alors, c’est vrai que le visionnage est assez particulier…J’avais l’impression, au fur et à mesure que la journée passait le mardi, que mes émotions grandissaient de plus en plus à chaque fois. Jusqu’à me retrouver à 21h 10, le mardi soir, dans un bouillonnement total, entre excitation, peur et stress. J’avais vraiment l’impression d’être à nouveau sur l’ile !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

L’attrait envers les défis ! Il n’y a rien eu de plus particulier que cela, c’est l’attrait vers une nouvelle aventure, vers un défi, vers quelque chose que je ne connaissais pas, le dépassement de soi…Vraiment, une multitude de choses mais plus liées à « j’ai besoin de vivre une expérience de fou, peu importe laquelle c’est, je la prends… » et, là, j’ai été servi.

Le début de saison a été particulièrement riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

Cela me fait rire mais je me souviens que je ne savais pas qui ils étaient et que c’est avec les commentaires des autres candidats que j’ai tout de suite compris que ça devait être deux anciens. Mais j’ai réagi en me disant « je ne sais pas qui sont ces chouettes garçons, j’espère qu’ils seront sympas » mais je n’avais aucune idée de qui ils étaient, aucune.

L’épisode diffusé la semaine dernière a été le témoin de la grande finale, signe des retrouvailles de tous les aventuriers sur Paris. On imagine sans doute que cela a dû être un agréable moment de partage tous ensemble ?

Ce n’est pas vraiment boucler la boucle parce que je gardais en tête que, de toute façon, ça allait continuer. On est toujours là, on va toujours bien s’entendre, on va se revoir mais, après, c’est vrai que c’est plus l’aspect dernier épisode qui est difficile, de se dire que, là, ça marque une fin à la diffusion. Mais je n’ai pas l’impression que ça marque une fin à l’aventure parce que l’on va quand même continuer, je pense, à créer des choses tous ensemble.

La mythique épreuve des poteaux a été très disputée, comme chaque saison. Comment avez-vous vécu ces heures de statisme, entre équilibre, concentration et sans doute patience ?

Cette épreuve signifie énormément, c’est la dernière aussi donc, en fait, il y a plein d’émotions qui se mélangent. A savoir que, pour moi, c’était l’excitation de me dire que, après cela, c’était fini. Sur le moment, sur l’ile, je peux vous dire que l’on est très contents que ça se termine. Aussi, il y avait l’aspect que j’adorais cette épreuve mais je me souviens qu’après deux à trois minutes, je me suis dit « ouh là, ça va quand même être beaucoup plus dur que prévu ». Parce que, en fait, les corps sont morts…Donc j’ai quand même eu quelques douleurs, là où je m’attendais vraiment à ce que ce soit beaucoup plus simple. Après, j’ai vraiment bien vécu l’épreuve parce que c’était la dernière, parce que je me sentais quand même bien, parce que je me disais que, de toute façon, j’allais tenir. Je n’avais pas vraiment eu de peur dans cette épreuve-là en tout cas !

Au moment de choisir votre camarade d’aventure pour la finale à 2, vous désignez Thibault, notamment parce qu’il a fini deuxième des poteaux…

Evidemment, on y pense avant d’arriver sur les poteaux car cette épreuve n’est pas une surprise, tout le monde sait ce qu’il s’y passe. Déjà sur le camp, avant, j’y réfléchissais et je m’étais dit que, si je finissais première, je prendrais certainement le deuxième. En fait, moi, le moment où je l’ai su, c’est à la seconde où Ilyesse est tombé. Dès qu’il est tombé, à l’intérieur de mon cerveau, c’était sûr que je prendrais Thibault. Donc je n’ai pas vraiment réfléchi non plus plus loin, c’est-à-dire aux 100 000 euros et à la victoire potentielle. Je savais bien qu’en prenant Thibault, c’était un peu mort mais je pense que j’étais dans un état tel de « je ne veux plus de pression, je ne veux plus de stratégie, je ne veux plus d’épreuve, c’est fini », que je me suis dit « voilà, c’est parfait, j’ai ma solution, tout va bien se dérouler ».

A la nuit tombée, au moment de rejoindre le dernier conseil de l’aventure, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Alors, là, j’étais très mal ! Je me souviens que Thibault était là pour moi parce que je n’avais pas du tout envie de vivre ce moment. J’avais juste envie que ça se termine ! Je trouvais que ce jury final n’allait rien m’apporter de bon, à savoir la sentence que Thibault gagne était, pour moi, claire et nette. Du coup, j’avais l’impression que j’allais à mon audience, que j’allais devoir me défendre face à des gens qui avaient déjà, de toute façon, fait leur choix et que ça allait juste être difficile à vivre psychologiquement pour moi. Donc j’avais vraiment peur, je n’avais pas envie, j’avais envie que ça se termine le plus vite possible mais j’étais obligée d’y aller !

Plus globalement, maintenant que le dénouement est connu, quel bilan tirez-vous de votre aventure ?

Je suis très très très contente de ce que j’ai vécu. Avec le recul, je suis encore plus heureuse que quand j’étais sur place. C’était une aventure exceptionnelle, j’étais le plus loin possible de mes retranchements, je pense que je n’avais jamais été aussi loin. C’est une aventure humaine aussi, j’ai rencontré des gens, j’ai vécu en collectif. En fait, je garde plein de bons souvenirs qui ressortent comme cela, de temps en temps, au-delà de ceuw que l’on a vu à l’écran, qui me font rire…Dès fois, je rigole toute seule dans la voiture en me rappelant de petites choses…Donc, en vrai, je suis très contente ! Après, ça a vraiment fait le tour de mon année 2024, j’ai vraiment l’impression que toute mon année 2024 a été dédiée à « Koh Lanta ». Maintenant, il va falloir passer à autre chose…Après coup, je trouve qu’envoyer cette lettre de candidature était une des plus belles idées que j’ai eues dans ma vie !

Quels resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs ?

Les souvenirs, qu’ils soient durs ou non, je les garderai en moi ! Je me demande parfois comment on a tenu mais on a tenu…Je me vois déjà, plus vieille, radoter cela à mes petits-enfants, pendant tous les soupées de Noel pendant 10 ans, et je m’imagine déjà qu’ils en auront marre.

Je pense notamment à la venue des proches. Il n’y a même pas de mots, je pense, pour nommer les émotions : rien qu’en le revoyant à la télé, je crois que j’ai pleuré 25 fois en voyant cette séquence. Ce n’est pas une délivrance car on sait quand même qu’il y a une épreuve derrière que, pour le coup, je n’ai pas du tout gagnée mais, en fait, ça donne des étincelles, ça donne un pouvoir. En vrai, ça arrive en plus à la fin, quand on est vraiment à bout, quand c’est difficile et, là, c’est waouh…Je le dis, les mots manquent, c’est dur à expliquer comment ça redonne de l’espoir, comment ça refait, comment ça donne un sens à l’aventure, ça donne un sens à l’avant-aventure, comment ça donne un sens à l’après-aventure. Aussi, c’est le fait que les proches partagent cela avec nous. Le fait de partager autant d’émotions avec quelqu’un que l’on aime est, je pense, pour la vie : on partagera cela à vie, après, avec cette personne !

Pour finir, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Mon sac n’est toujours pas ouvert ! Je pense que c’est trop difficile pour moi…En tout cas, j’ai envie d’ouvrir ce sac au moment où les émotions retomberont…Là, je suis encore 100% dedans donc il n’est toujours pas ouvert, du coup il peut toujours repartir si je le prends tel quel, car rien n’est sorti. Mais je ne pense pas que je reprendrais les mêmes affaires…Le même sac, c’est sûr mais les mêmes affaires, je ne crois pas ! En tout cas, si je devais repartir, c’est sûr que le sac serait vite fait !

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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