Koh Lanta : Emmanuelle nous raconte son élimination au moment des ambassadeurs !

Publié le par Julian STOCKY

@A. ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Emmanuelle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Bien entendu ! Effectivement, quand on revisionne les images, on se retrouve un peu catapulté quelques mois avant et on ressent exactement les mêmes émotions. Là, je suis en train de penser à l’appel à mon fils, où, en fait, je n’ai pas pu m’empêcher de verser ma larme parce que j’ai revécu et ressenti ce que j’avais ressenti à ce moment-là.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

La principale raison était plus le dépassement de soi, le challenge, la compétition. Je fais pas mal de sport et j’avais envie de vivre une aventure un peu plus extrême que ce que j’avais vécu jusqu’à présent et, du coup, « Koh Lanta » répondait précisément à ce que je recherchais.

Le début d’aventure a été particulièrement intense. Comment aviez-vous réagi lorsqu’Ugo et Frédéric, aventuriers expérimentés, avaient débarqué sur la plage ?

D’abord, j’étais très heureuse de pouvoir les voir en vrai, c’était le premier sentiment. Et le deuxième sentiment est que j’ai trouvé cela plutôt rassurant. Je me suis dit qu’eux avaient déjà vécu l’expérience et que, du coup, ils allaient pouvoir nous aguiller et nous conseiller. Donc, pour moi, c’était rassurant de les avoir à nos côtés.

S’en était suivie l’annonce par Denis que 4 des aventuriers ne rejoindraient aucune des équipes…On peut dire que c’était un début d’aventure sur les chapeaux de roue…

Ah oui, c’est sûr ! C’est la douche froide quand il nous apprend cela…Maintenant, on est à peu près tous certains qu’ils ne sont pas complètement évincés de l’aventure. Ils sont 4 à partir et on s’est dit qu’ils n’allaient pas faire partir 4 personnes en même temps. Donc, oui, c’est la douche froide, on ne sait pas trop ce qu’il va se passer pour eux et, en même temps, on se dit qu’ils ne sont pas trop loin de nous.

Quelques jours plus tard, vous aviez dû rejoindre l’ile maudite…A la vue des images, les conditions y avaient l’air effectivement particulièrement précaires…

Oui, les conditions sont vraiment plus difficiles que sur le camp des jaunes ou le camp des rouges. Parce que les ressources sont moins présentes que sur les deux autres camps. C’est un petit peu plus glauque, il y a beaucoup de végétation, à l’intérieur de l’ile il y a une espèce de marécage qui rend l’ile vachement humide. Sur le peu de plage qu’il y a, ce n’est pas du sable blanc comme sur les autres plages. Les fonds sont plus pauvres, en plus c’est de la vase donc, en effet, l’endroit est moins accueillant que sur les deux autres camps, même si, avec un peu de recul, on se dit que l’on est dans un endroit magique : tous les matins, quand je me réveille, je regarde et j’essaie de photographier l’endroit pour me souvenir du moindre coin et du moindre recoin. Après, on est 4 donc forcément que l’on a moins de potentiel aventurier aguerri ou du moins expérimenté dans la survie, ce qui est le cas pour Vanessa, Mélissa, Nathanaël et moi. Personnellement, je sais que je comptais sur les autres aventuriers parce que, en survie, je n’ai pas trop de connaissances, ce qui était aussi le cas des 3 aventuriers sur l’ile.

C’était pareil pour faire le feu : sur le camp des jaunes, on s’y est tous mis et on était plus nombreux…là, on n’est que 4, on a essayé mais, physiquement, c’est très très difficile donc on n’a pas réussi à faire le feu…Heureusement que, après, on a eu les allumettes…Donc, oui, sur l’ile de la tribu maudite, les conditions sont vraiment plus difficiles. Et puis on s’ennuie aussi : on m’a déjà posé la question de ce qui était le plus difficile et c’est aussi l’ennui parce que l’on n’a pas les épreuves qui viennent rythmer nos journées…Donc, oui, c’est plus difficile !

Puis, suite à l’épreuve individuelle à 4, vous finissez par retrouver l’aventure mais dans l’autre équipe…Comment aviez-vous vécu cette nouvelle intégration ?

Ça a été très très simple, le switch a été hyper facile parce que l’on passe de conditions difficiles à des conditions un peu moins difficiles, même si tout n’est pas simple…Mais on gagne le confort donc, en fait, dès que j’arrive chez les rouges, on part dans un hôtel, on a un grand milk-shake d’accueil, on a le diner, le petit déjeuner, on dort dans un lit…Donc forcément que le switch est très très simple. Et puis les aventuriers chez les rouges sont hyper accueillants donc, pour moi, c’est vraiment l’arrivée rêvée !

L’épisode de ce mardi a été le théâtre de la réunification. On l’a vu, le choix des ambassadeurs a, comme souvent, été riche en échanges, à peser le pour et le contre des différents noms de l’équipe adverse…

Oui, même si, chez nous, ça s’est vite orienté sur une fille parce que, en fait, le regard que l’on avait sur le camp des jaunes était que les filles étaient plutôt malmenées par les garçons. Lors des épreuves, on voyait qu’ils avaient des paroles un peu dures envers elles et, du coup, on s’est dit que ce serait plus simple de convaincre une fille de mettre le nom d’un garçon jaune plutôt qu’un garçon parmi les aventuriers jaunes. Donc ça a été très rapide chez nous, on s’est dit que ce serait une fille et, après, le choix était entre Charlotte et Sofia…

Après quelques heures tous ensemble sur le camp réunifié, les deux ambassadeurs sont revenus et ont annoncé leur décision de vous éliminer. Certainement que cela a dû être très frustrant pour vous ?

Tout à fait ! Là, je suis plutôt dans la déception et la frustration. En fait, quand ils arrivent, je comprends vite, dès qu’ils commencent à nous expliquer, que c’est mon nom qui va sortir…Je suis déçue et frustrée parce que j’ai fait les camps jaune, noir et rouge et que j’aurais bien voulu connaitre un petit peu le camp blanc. C’est ce qui me manque…Je suis frustrée parce que j’ai un collier dans mon sac et qu’il ne m’aura servi à rien. Aujourd’hui, avec le recul, je me dis que j’aurais pu essayer, avant que Gustin ne parte, de défendre un peu ma position en lui disant que, s’il ne mettait pas mon nom, soit je lui donnais mon collier, soit je l’assurais de ne pas mettre le sien au prochain conseil….Il y avait des trucs à faire ! Au final, je pensais que notre discours était tellement solide qu’il n’y avait peut-être pas besoin de défendre ma position mais j’aurais dû être un petit peu plus lucide et anticiper les choses, je pense, pour essayer de défendre un peu plus ma position.

Donc, oui, c’est la douche froide et, en même temps, à ce moment-là, je n’ai pas envie de partir sur une note négative donc, ce que je fais, c’est que très très rapidement, je retiens ce que j’ai fait dans cette aventure plutôt que ce que je ne vais pas faire…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Il y en a plein….Le premier qui me vient en tête, c’est le jeudi matin, quand je prends le train et que je ne sais pas où je vais, je ne sais pas pour combien de temps je pars, je ne sais pas qui je vais retrouver. Là, le sentiment est plutôt génial, c’est vraiment ce que je recherchais aussi ! Après, les bons souvenirs sont aussi ce que j’ai vu en termes de paysages : les endroits sont vraiment magiques ! Et puis des chouettes rencontres…Le souvenir qui aura été émotionnellement très fort est le jour du départ et, après, forcément, quand je m’en vais. Il y en a plein de bons souvenirs…Les conforts étaient juste extraordinaires, quand vous êtes privé de beaucoup de choses et que, tout d’un coup, on vous dit que vous allez pouvoir profiter d’un endroit confortable alors que l’on dort par terre et que les conditions sont difficiles. Ce qui me vient en tête aussi, c’est quand j’appelle mon fils pendant le confort où, là, c’est très très fort en émotions…

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si l’opportunité se présentait ?

C’est sûr que si jamais, demain, on me propose de repartir à « Koh Lanta », j’y vais à 200%, je ne réfléchis même pas ! Donc, oui, si on me propose, bien évidemment que je repars ! J’ai adoré vivre cela en fait et c’est aussi pour ça que je ne retiens pas tout ce qui est négatif, je n’ai pas envie que ça ternisse tous les souvenirs que j’ai de cette aventure qui était vraiment incroyable.

Merci, Emmanuelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article