N'Oubliez Pas Les Paroles : Elodie se remémore pour nous son premier concert en solo !
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Bonjour Elodie,
Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !
Le samedi 6 avril dernier, vous avez eu la chance de donner votre premier concert en solo. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a dû être pour vous de voir cette date se concrétiser ?
Oui, oui ! Je pense que j’ai réalisé à postériori ce plaisir de voir cette date arriver. Comme c’était une première et que je me mettais une énorme pression, c’est un peu comme quand on réalise un gros projet, on oublie presque la notion de plaisir quand on est tête baissée dans le travail et dans la préparation. Heureusement que j’avais des proches qui étaient là pour me rappeler cette notion parce que, sinon, je pense que j’aurais encore du mal, même aujourd’hui, à réaliser ce plaisir, en termes d’arrivée de cette date. C’est justement Dorian, qui ne pouvait pas être là avec moi ce jour-là, étant lui-même sur scène, avec la troupe « Des chansons plein la tête », qui me disait, quand la date approchait, de ne pas oublier le bon dans tout ça, de ne pas oublier que j’étais en train de préparer quelque chose qui représente du bonheur et donc de ne pas oublier cette notion de plaisir. Il a bien fait de me le rappeler car, comme c’était la première fois que je réalisais cela, je me mettais une pression de dingue, tant pour le remplissage de la salle que pour l’exigence scénique que j’avais en tête et que je souhaitais appliquer.
Il y a des choses de dernière minute que j’avais oublié de préparer, ce qui a remis un nouveau coup de pression. J’avais la peur d’oublier quelque chose, je pensais aux détails d’accessoires sur scène, à l’organisation logistique pour les musiciens et les techniciens, à l’accueil de la danseuse, Sandy, qui venait du sud de la France…Il y avait plein de petites choses comme cela qui me faisaient me dire qu’il fallait que je sois vraiment bien organisée pour tout gérer. Sur cette dernière ligne droite, tous ces sujets pouvaient effectivement voiler la notion de plaisir …que j’ai réalisée, je le disais, à posteriori. J’ai eu du mal à prendre conscience que c’était chouette que cette date arrive : je le disais aux gens mais j’avais une telle pression que j’avais du mal à le conscientiser avant.
Si on se replonge le 6 avril en fin d’après-midi, à quelques minutes d’entrer sur scène, dans quel état d’esprit étiez-vous alors ? Quels sensations et sentiments prédominaient en vous ?
Avant de monter sur scène, c’est assez drôle car il y a toujours l’idée que l’on se fait avant que le moment n’arrive et puis la réalité des choses…C’est très souvent comme cela dans des concerts, même si celui-là avait une saveur particulière parce que c’est le mien, ce n’est jamais comme on l’a prévu ! Sur le papier, on devait avoir fini les répétitions à 17h, les musiciens avaient 3 heures pour se détendre et j’avais 3 heures pour me centrer. Pour l’anecdote, j’avais même pris un gros matelas en mousse parce que je sentais, dès la veille, la fatigue me gagner….
Mais les répétitions ont fini bien plus tard que prévu…Etant seule sur scène, j’ai découvert ce que c’était que de chanter avec des ears…Quand j’ai entendu ma voix si proche de moi, il m’a fallu bien une heure de réglage pour que j’accepte de m’entendre de cette façon parce que, dans une oreillette, le son n’est pas comme dans une salle, il n’y a pas les échos ni la réverbération de la voix. Donc c’est extrêmement sec, c’est comme si on chantait les oreilles bouchées… Cela avait une incidence sur ma façon de chanter : je détestais tellement ce que j’entendais que je n’osais plus chanter, cela avait une conséquence sur mon souffle et a nécessité beaucoup de réglages avec l’ingé son…Décalant d’autant la fin des répétitions.
En plus, il nous manquait un choriste qui était coincé dans les bouchons, on a ainsi commencé plus tard aussi ces répétitions-là. Donc, à 17h, on était encore sur scène, au lieu d’avoir terminé…On y a été jusqu’à 18 heures 30 au moins donc je n’ai pas eu ce temps de off pour me concentrer sur les bonnes ondes et me reposer. Il y avait une certaine pression juste avant le show qui fait que je n’ai pas eu le temps de me concentrer sur mes ressentis, j’étais presque déjà lancée dans mon concert depuis la répétition ! Finalement, le seul instant où j’ai vraiment pu me dire « c’est le moment, on y va, ferme les yeux et prends tout le plaisir que tu as à prendre », c’était au moment où le concert a commencé ! Il y avait alors une longue introduction musicale rideau fermé, j’étais dans le noir, avec mon micro…Entourée des musiciens, j’étais quand même seule avec moi-même pendant bien 1 minute 30 voire 2 minutes. J’ai vraiment eu le temps de fermer les yeux, de prendre de longues inspirations, de souffler longuement et me dire « ça y est, là tu y vas ». C’est vraiment pendant ce moment-là que j’ai pris le temps de savourer et de me dire « on y est, ce moment tant attendu est enfin là ».
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Le concert démarrant, certainement que la proximité du public a dû être plaisante pour le partage musical et artistique…
Pareil, j’ai eu différents ressentis. C’est génial de voir le public, j’adore être proche de lui mais j’avais, je ne vous le cache pas, une appréhension parce que j’ai eu du mal à remplir la salle. Une centaine de personnes étaient là sur 200 donc on a organisé les choses de manière à avoir le public au plus proche de moi et qu’il ne soit pas dispersé. Mais j’avais peur que le vide se voit et qu’il m’atteigne…Donc, quand le rideau s’est ouvert et que j’ai vu les gradins vides en haut, il a fallu accepter que ce ne soit pas plein, même si j’avais fait tout ce qui m’était possible, en termes de communication, pour que ce soit rempli.
Quand j’ai commencé à chanter, les gens ont commencé à applaudir et à crier, je me suis alors dit que ces spectateurs étaient là pour moi et qu’ils valaient le déplacement de 1 000 spectateurs. Beaucoup de proches étaient présents, des amis également, des fans aussi, venus du grand Est ou encore de la région parisienne et tous ces gens m’ont portée…Ils méritaient que je donne le meilleur de moi-même ! Je me suis accrochée à cela dès le début du concert, jusqu’à la dernière note.
Vous étiez accompagnée de musiciens en live, ce qui vous a certainement procuré de très belles sensations et émotions musicales…
On avait eu quelques frayeurs pendant les répétitions, on en avait 3 de planifiées mais toutes ont connu des imprévus…Donc, en fait, on n’avait jamais eu de répétitions au complet, ce pourquoi j’avais souhaité en faire une quatrième peu de temps avant. Ainsi, nous voir au complet le jour J était déjà un premier défi que l’on a relevé ! Les musiciens ont été de très bons conseils pendant toute la répétition, ils m’ont vu paniquer avec les ears, ils m’ont donné des astuces, il y avait beaucoup de bienveillance.
Dans un concert, comme pour l’organisation, musicalement tout ne se passe pas comme on l’avait prévu…Encore une fois, peut-être que, dans la vie personnelle, je me serais effondrée parce que ce n’était pas comme je l’avais envisagé. Peut-être que mon côté perfectionniste n’aurait pas accepté un changement de plan…Là, des choses ne se sont pas passées musicalement comme c’était prévu, elles étaient même parfois radicalement éloignées mais le défi était de ne pas le montrer au public. J’ai dû faire appel à mon théâtre et les musiciens m’ont vraiment aidée à aller dans ce sens. Il y a eu des imprévus mais ils n’ont pas forcément été constatés par les spectateurs, sans doute parce que je me suis accrochée. Mais j’ai pu le faire grâce aux musiciens, à mes invités sur scène et aux spectateurs qui m’ont accompagnée en ce sens !
J’étais entourée de 5 musiciens, beaucoup de regards et de professionnalisme de certains m’ont permis de tenir face à ces imprévus. Je leur en suis très reconnaissante ! Même si j’avais ce défi personnel de réussite, je pense que, sans leur soutien, j’aurais peut-être moins tenue jusqu’au bout.
Tout au long du spectacle, vous avez alterné quelques reprises avec des titres de votre composition, qui pouvaient être, pour certains, une découverte pour le public. Comment avez-vous vécu plus particulièrement ces instants-là justement ?
Je suis contente… et je vais lier la question avec le ficelage du spectacle dans l’ensemble. Ce dernier a duré 1 heure 40 et il y avait uniquement 5 reprises. Donc, effectivement, comme je l’avais évoqué dans la précédente interview, j’avais cette peur de désintéresser le public par des chansons qui ne soient pas commerciales et donc de l’ennuyer. Je pense qu’un des premiers retours que j’ai eu par beaucoup de spectateurs était qu’ils ne se sont pas ennuyés. Bien sûr, en étant tout à fait honnête, il y avait peu de gens qui ne connaissaient pas mes chansons : j’ai eu quelques locaux curieux mais l’essentiel du public était des gens qui me suivent. Mais certains étaient venus accompagnés d’amis qui ne connaissaient absolument pas mon répertoire et qui, pour autant, m’ont dit ne pas s’être ennuyés et avoir adoré.
Je pense que les reprises ont permis de dynamiser le concert mais, au final, toutes n’étaient pas forcément très connues. Il y avait certes « XXL » de Mylène Farmer mais aussi « Pendant que les champs brûlent » de Niagara. Finalement, même dans mes reprises, je n’étais pas dans le extrêmement commercial. Malgré tout cela, les gens ne se sont pas ennuyés, c’est une vraie victoire pour moi d’avoir réussi à garder le public avec moi du début à la fin, sur des chansons qui ne sont pas connues. Je suis très fière de cela et ça montre que ça valait le coup de s’arracher les cheveux pour trouver la bonne version du concert. Tous les éléments mis bout à bout ont permis vraiment de rendre ces chansons méconnues attractives !
Parmi les autres moments marquants de la soirée, sans doute que les passages de la danseuse pour accompagner certains titres ont été particulièrement remarqués par le public…
Effectivement ! Dans un concert personnel de ses propres chansons, il faut trouver le juste équilibre entre ne pas ennuyer les gens et ne pas transformer son propre spectacle en défilé de casting d’autres artistes. Là était toute la difficulté : je ne voulais pas non plus qu’à chaque nouvelle chanson, il y ait une nouvelle personne qui arrive sur scène. Sandy, la danseuse, est tellement talentueuse, douée et polyvalente que, si je lui avais demandé de danser sur chaque tableau, elle l’aurait fait, vraiment et se serait adaptée à l’émotion de chacun. Peut-être que la petite fille en moi qui manque de confiance aurait bien aimé que Sandy fasse chaque tableau, au moins cela aurait été une manière de ne pas ennuyer le spectateur parce que je savais qu’elle était douée. En même temps, je ne voulais pas trop de danse non plus parce qu’il y avait une autre partie de moi qui me forçait à assumer la chanteuse que je suis et donc à accepter d’être seule sur scène la moitié du temps, avec ma voix, mon émotion mon corps et mon propre déhanché. J’ai longuement réfléchi à cela pour trouver le bon dosage…
Sandy a finalement fait 4 danses sur tout le concert, 2 ballades très lentes à émotion, 1 un peu plus explosive avec beaucoup de couleur et 1 dernière très disco. Le public a été subjugué par ses interprétations ! Elle a été d’une telle générosité, elle a vraiment embarqué le public avec elle, c’est quelqu’un qui n’en fait pas trop mais qui est dans le juste pour l’interprétation. Je pense que l’on se retrouve dans nos arts respectifs, on est très complémentaires sur scène toute les deux : elle utilise la danse pour faire sortir ses émotions et j’utilise ma voix pour faire sortir les miennes. Cette danseuse, Sandy, est maintenant mon amie…
Donc c’était une énorme plus-value de l’avoir sur scène avec moi et j’espère revivre plein d’autres moments artistiques avec elle parce qu’elle est extrêmement douée.
La venue de mes deux amis Hervé et Violaine a également été remarquée par le public. Ils sont montés sur scène pour chanter (et même danser pour Hervé) avec moi. C’était de très beaux moments de partage et de sincérité, j’ai adoré ! Je leur en suis extrêmement reconnaissante. Leur intervention et leurs talents ont aussi dynamisé le déroulé du concert.
Et j’ai aussi été accompagnée, sur 3 autres morceaux, de jeunes choristes venus du nord, avec qui j’ai travaillé plusieurs jours en intervenant dans leur collège. Ils ont été formidables.
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Au moment du dernier titre et des remerciements au public, quelles émotions avez-vous ressenties ?
La fin du concert est arrivée au moment des fameux imprévus que j’évoquais précédemment, qui ont fait que l’on a dû changer nos plans. Le rideau s’est ainsi fermé plus tôt que prévu et la chanson de rappel ne pouvait plus avoir lieu dans sa version d’origine. Sur l’initiative du chef d’orchestre, nous avons décidé d’improviser la dernière chanson de manière acoustique, devant rideau, au plus proche du public. J’ai commencé à chanter avec mon guitariste et, très vite, il m’a embarqué dans son délire, le partage musical était énorme, on s’est rapidement ambiancés l’un l’autre, c’était très chaleureux et dynamique. Au premier refrain, j’ai sauté de scène pour aller dans les gradins et j’ai commencé à chanter les yeux dans les yeux avec les gens qui étaient là…J’ai d’ailleurs découvert des venues surprise d’amis qui m’avaient dit ne pas pouvoir être présents…Cela a été une immense émotion !
C’était imprévu mais extrêmement fort. Dans ma tête, il y avait un mélange de plein d’émotions, une partie de moi était en colère de ne pas faire ce que l’on avait prévu et, en même temps, j’ai vécu parallèlement une émotion incroyable de pouvoir me lancer à l’improviste dans le public. Voir les gens debout à danser m’a portée, j’ai reçu une énorme vague d’amour et de confiance de la part du public ! Ce moment était déroutant mais cet imprévu m’a sans doute fait vivre l’un des moments les plus forts de mon concert ! C’est tellement paradoxal mais c’est peut-être une belle leçon de vie - que j’ai parfois encore du mal à appliquer - de se dire que, souvent, ce qui n’est pas prévu est plus beau, en termes d’émotions, que ce qui était écrit à la base…Je vous dis cela avec une grosse émotion dans la gorge J. Avec le recul, les regards de ces gens qui étaient là pour moi m’ont permis un moment des plus touchants !
Comme à l’habitude, sans doute qu’à l’issue du concert, vous avez eu l’occasion d’échanger plus longuement avec une partie des spectateurs…
Oui, quand le rideau s’est refermé, j’ai, dans un premier temps, laissé l’émotion m’ensevelir : ça y est, c’était fini donc, physiquement, une fatigue s’est immédiatement abattue sur mes épaules. Sauf qu’en fait, ce n’était pas complètement fini et mon conjoint est venu me rappeler que des spectateurs m’attendaient. Je me suis très vite ressaisie, j’ai séché mes larmes et je suis allée rencontrer mon public. Des gens que je ne connaissais pas m’ont fait des retours très gentils et très touchants. J’en ai profité pour remercier les parents des jeunes choristes qui ont chanté avec moi sur scène et qui ont été vraiment super ! J’ai remercié aussi ma famille, ce fut un instant très intense d’émotion parce que, dans un moment aussi fort, les langues se délient plus facilement : entendre ses proches dire qu’ils sont fiers de toi, que tu as assuré le show du début à la fin, que tu as donné toute l’énergie que tu avais, crée une vague de compliments extrêmement touchante ! Au final, c’est ce je souhaite, je ne veux pas que l’on soit fier de moi par proximité familiale mais par motivation artistique. Ces retours m’ont ainsi marquée parce que j’ai entendu ce que je voulais qu’ils voientJ. Donc ma mission était accomplie et ça m’a fait du bien d’aller les voir après ! Cela m’a aussi confirmé que ce qui n’était pas prévu n’a pas été perçu par le public donc mon job a été fait…
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Cette soirée, malgré les imprévus, a été pleine d’émotions et de joie pour vous. A froid, cette première date vous donne-t-elle l’envie de renouveler l’expérience ?
Je me suis posé la question très vite après et je me suis refusé d’y répondre, en réalité parce que ce côté en moi d’extrême exigence me rattrapait trop vite. J’étais trop à vif pour pouvoir répondre à cette question. Quelques semaines plus tard, les échanges que j’ai eus avec mes amis, avec les ingénieurs lumière et son, avec le producteur, m’ont permis de comprendre qu’en fait, il ne fallait pas rester sur cette obsession de « ce n’était pas prévu comme cela donc ce n’est pas bien » et qu’il faut refaire une date. Aujourd’hui, j’ai envie de retenir le bon et de me dire que le show a été fait de A à Z. Je sais maintenant que je suis capable de tenir un spectacle de presque 2 heures, vocalement et énergiquement. Donc, du coup, cela mérite d’être refait, pourquoi pas vraiment dans le nord, où je pense qu’il y aurait plus de monde. Cela serait aussi plus facile pour moi de travailler sur la communication et de démarcher. Donc, oui, j’ai envie de réessayer, près de chez moi ! Toute l’équipe est super partante pour refaire une date !
J’ai envie de tester ce que c’est que de faire un spectacle dans le nord, tant pour mon entourage que pour la chaleur qu’il y a dans cette région. Je veux connaitre cela !
En complément, cette période a été très chargée artistiquement parlant : avant et surtout après cette date du 6 avril, vous avez participé à plusieurs concerts avec la troupe « Des chansons plein la tête »…
Effectivement, cela a été un mois d’avril extrêmement chargé : j’ai fait une mini tournée avant le concert, je suis rentrée chez moi le mardi, j’étais sur scène le samedi pour ma propre date avant de repartir 2 jours plus tard pour 8 autres dates encore de tournée. Emotionnellement, j’étais contente que tout s’enchaine : l’émotion était tellement forte dans mon concert du 6 avril que, finalement, j’avais besoin de temps avant d’être capable de faire un retour sur mon propre spectacle. De partir directement avec cette troupe, entourée d’amis d’une extrême bienveillance, en n’ayant rien d’autre à penser que la réussite des concerts qui allaient avoir lieu, m’a fait du bien. D’autant plus qu’il y avait beaucoup de nouveautés sur ces dates car nous retournions dans des villes dans lesquelles nous étions déjà allés…Il était alors hors de question de refaire le même concert et il nous a fallu travailler de nouvelles chansons et chorégraphies.
Cela a été bien de tout de suite me pencher sur autre chose, sans avoir le temps de faire décanter les évènements du 6 avril. Par contre, physiquement, cela a été très dur ! Je n’ai pas du tout récupéré de mon concert et chanter en étant fatiguée est compliqué. J’ai senti que je ne serais pas capable de chanter certains titres très aigus…et j’ai préféré décliner ma présence sur l’un des morceaux. J’aurais préféré être en meilleure forme physique mais je suis contente de ce que j’ai fait sur scène ! C’est aussi ça le métier, il faut être capable de tenir l’endurance, c’est un vrai défi physique que j’ai essayé d’assumer en toute humilité et j’ai eu de très bons retours. C’était donc physiquement très intense mais bénéfique psychologiquement !
Cette chouette aventure se poursuivra également tout au long de l’année…
Beaucoup de dates sont fixées jusqu’en 2025, dans toute la France. Nous revenons d’un concert qui a eu lieu le 1er juin à Chatillon, trois concerts s’enchaineront du 28 au 30 juin (et quatre autres début juillet). On se retrouvera fin aout et une énorme tournée aura lieu pendant les vacances de la toussaint. On remplit les salles, ça fait plaisir ! On revient même dans certains lieux, c’est vraiment chouette, cela signifie que le bouche-à-oreille fonctionne et que le public est satisfait ! Quand on revient, il y a un extrême engouement de la part des spectateurs donc on est très fiers de cela ! On ne peut avoir meilleure récompense qu’un public impatient de nous retrouver…Cela remplit bien le calendrier mais il ne faut pas que j’oublie de faire les démarches artistiques pour mes projets…
Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !