Onaïsa évoque son parcours musical et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

@ Serge Douarre

 

 

Bonjour Onaïsa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune chanteuse, vous avez sorti récemment vos premières compositions et fait vos premières scènes il y a quelques mois. D’où vous vient cette passion pour la musique ?

Du ventre de ma mère J J J, vraiment ! Mon père est musicien et chanteur, ma mère a toujours écouté de la musique donc je pense que l’oreille musicale s’est faite dès ce moment-làJ. Plus sérieusement, dès petite…J’ai grandi et baigné dans la musique, notamment dans la chanson française. Je n’ai pas fait d’étude dans ce domaine, je me suis plongée dans la musique par passion et par amour.

Quelles sont vos inspirations musicales ? Quels styles et registres aimez-vous plus particulièrement ?

J’aime beaucoup les chansons pop, aussi les chansons françaises, ça va de soi. En fait, j’aime un peu de tout, le rap français notamment, même si ce que je fais n’a rien à voir avec. Egalement le rock, le jazz et le blues mais, vraiment, j’ai un amour pour les classiques : Jacques Brel, Edith Piaf, Charles Aznavour, …

En plus des compositions, vous aimez aussi faire des reprises, d’artistes francophones notamment mais pas uniquement. Justement, comment appréhendez-vous cet exercice d’appropriation d’une chanson et de son rythme ?

En fait, ce n’est pas réfléchi tant que ça. Je ne me dis pas du tout « il faut que je fasse tel rythme pour plaire », je chante vraiment avec le cœur. Je ne suis pas musicienne, je joue de la guitare pour m’accompagner et je fais ce que je sais faire.

Je choisis des chansons qui me touchent énormément et dans lesquelles je m’identifie. Quand un titre me plait, je sors les paroles, je checke les accords, je prends ma guitare, je me prépare un peu et, très vite, je filme ma cover. Une de mes dernières était « Dernière danse » d’Indila et, en fait, au fur et à mesure, je me suis rendu compte que c’était un peu les mêmes accords que « La bonne étoile » de M, que j’ai alors chantée en impro. Il y a donc beaucoup de feeling aussi !

 

@ Serge Douarre

 

Pour les compositions, d’où vous vient l’inspiration ?

Les thèmes sont l’amour, beaucoup, aussi la solitude. Pour contrer ce côté un peu mélancolique et triste, j’essaie d’apporter une rythmique un peu plus dynamique. Aussi, la musique a, pour moi, un effet cathartique, elle me vient de l’intérieur : l’envie de parler de quelque chose me pousse à écrire un texte puis à composer une mélodie. L’inverse est très rare… Encore une fois, on peut donc dire que ça vient du cœur, de l’envie et du besoin de parler. Cela donne ensuite des chansons ou même, parfois, seulement des poèmes.

Nous le disions, vos expériences sur scène sont récentes. Justement, quels souvenirs en gardez-vous ?

Incroyables et pourtant maladroits ! Sur les premières scènes, j’étais très très nerveuse, j’avais cette envie de bien faire. J’ai eu un tel stress, que je n’ai pas quand je chante toute seule, j’étais seule à l’animation et uniquement l’envie de faire bien existait : j’en oubliais tout l’amour qu’il y a autour pour la musique. J’ai essayé d’apprivoiser cela récemment, ce qui fait que, maintenant, quand je sors de scène, je me dis que c’est incroyable et fabuleux : j’ai l’envie d’y retourner. Je ressens, à présent, les émotions et, selon les retours que j’ai eus, le public les perçoit aussi. C’est magique ! Donc, en résumé, c’est fantastique, fabuleux, merveilleux, …

Vous évoquiez les retours du public. Quels sont-ils, plus concrètement ?

On m’a parlé de douceur, ce mot ressort souvent, ainsi que de l’interprétation, pour laquelle j’ai de l’authenticité. On m’évoque aussi régulièrement mon timbre de voix. Généralement, les gens me disent avoir passé un très bon moment et avoir ressenti des émotions.

Pour la suite, vous êtes en train de préparer un EP, sans doute de 6 titres. Où en êtes-vous dans son développement ?

J’avais déjà sorti 3 chansons, qui ne seront pas dans l’EP mais qui seront probablement dans l’album, que j’ai également en projet d’avenir. Là, je repars vraiment sur quelque chose d’un peu moins pop peut-être, plus orienté chansons françaises à texte.

Sur l’EP, j’avance à marche de tortueJ, ça prend un peu de temps. Je suis indépendante sur beaucoup de choses donc j’essaie de me débrouiller toute seule, avec l’aide, récemment, d’un musicien. L’idée est vraiment de trouver un groupe avec lequel travailler et sur scène et, pourquoi pas, sur les compositions que je propose. Donc, normalement, une première chanson de l’EP sortira bientôt, pourquoi pas en juin. J’en ai déjà deux de prêtes mais je ne sais pas encore laquelle je vais sortir, c’est encore un grand secret pour les autres et pour moi-même. Le but, en tout cas, est vraiment de pouvoir sortir l’EP en septembre dans l’idéal puis de le promouvoir.

 

@ Serge Douarre

 

Cet EP, vous l’espérez, ne serait que le début d’une autre aventure, celle de l’album…

Le but de sortir d’abord un EP est de montrer l’univers que je propose et de, pourquoi pas aussi, être repérée ! J’espère que cet EP permettra aux gens de me découvrir un peu plus et d’être touchés. C’est quand même un désir d’être vue pour trouver une bonne équipe avec laquelle travailler. On a tous besoin des autres, j’ai besoin des autres !

Aussi, l’EP pourrait, je l’espère, me permettre de faire des premières parties d’artistes, ce serait vraiment un grand plaisir de sortir un peu des reprises. J’aime en faire mais ce serait l’occasion d’affirmer mon projet et de le faire découvrir, pour toucher le public. Ce serait énorme de le faire avec un groupe de musiciens !

En conclusion, quelles seraient vos envies pour la suite de votre parcours artistique ?

De vivre de la musique, tout simplement ! On peut me souhaiter, déjà, d’arriver à concrétiser et à matérialiser mes projets : rien que cela serait magnifique et merveilleux pour moi !

Merci, Onaïsa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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