Fanny Gray met en avant ses beaux projets musicaux et son actualité sur scène, au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Fanny,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune chanteuse, au parcours déjà bien riche et varié…Comment vous est venue cette passion pour la musique ?

J’ai l’habitude, en effet, de faire beaucoup de scènes ! Depuis que je suis toute petite, j’ai fait du chant, de la danse et du théâtre. Ensuite, j’ai poursuivi, après le lycée, par des études de comédie musicale aux cours Florent et aux Inclassables. J’ai eu la chance, plus tard, de faire de jolies scènes parisiennes, notamment le Casino de Paris. En parallèle, j’ai fait pas mal de piano bars, à Montmartre ou encore à Saint-Germain. J’ai pu aussi participer à des tournées à l’étranger, notamment une en Italie, où j’ai eu la chance d’avoir le rôle-titre, pendant plus de 4 mois, dans 50 villes. Cette tournée s’est brutalement arrêtée à cause du Covid, je suis rentrée en France et, là, j’ai vraiment eu envie de prendre du temps pour me recentrer et commencer à composer mes titres.

Depuis toute petite, j’aime l’art de la scène, j’aime la danse, j’aime le théâtre mais ce qui me fait le plus vibrer, c’est vraiment la musique. C’est un plaisir de pouvoir interpréter les titres des autres, de pouvoir jouer un personnage sur scène mais j’avais vraiment envie d’être un peu plus moi, d’écrire ce que j’avais envie d’écrire, de dire ce que j’avais à dire. Donc je me suis concentrée sur le projet d’un premier EP, j’ai composé et écrit avec un ami musicien, puis sorti la première chanson, « Ce que tu vois ». Elle me tient beaucoup à cœur parce que c’est la première qui est sortie et qui me ressemble. Pour la petite anecdote, j’ai eu la chance de voir une story du footballeur brésilien Neymar qui a partagé cette musique, c’était un peu surprenant et rigolo mais ça m’a permis aussi de gagner en visibilité sur les plateformes et de prendre des milliers d’écoute.

 

 

Par la suite, j’ai sorti la chanson « Besoin d’un homme » et, là, très prochainement, sortira le 28 février le troisième titre, « Silence ». On prépare aussi les prochaines chansons qui sortiront tout au long de l’année, afin d’avoir plus de titres à proposer car c’est très important pour moi de pouvoir en dire plus sur moi et d’être plus longtemps avec mon public…C’est un rêve, je travaille très dur pour y arriver très prochainement…J’ai très envie de faire des festivals aussi !

 

 

Justement, quelles sont vos principales sources d’inspiration ? Quel lien faites-vous ensuite avec le registre musical illustrant vos mots ?

Depuis toute petite, je suis très attirée par la variété française, j’ai été bercée là-dedans, par les Aznavour, Cabrel ou Piaf. Donc ce sont vraiment des chansons que j’ai pris beaucoup de plaisir à faire en piano bar, notamment à Montmartre. J’aime interpréter ces textes, j’aime également les sonorités latines, de par mes origines maternelles. J’écoute moi-même énormément de musiques brésiliennes ou portugaises et j’avais envie de faire quelque chose comme cela, qui me ressemble, avec de jolis textes mais aux sonorités plus pop, plus latino dans les instrus.

Je suis folle de la technique vocale de Céline Dion, qui est une artiste et une interprète absolument exceptionnelle. J’ai trouvé aussi beaucoup d’inspiration en Camila Cabello. Aujourd’hui, j’élargie un peu plus encore ma palette, j’aime beaucoup ce que font Adèle Dua Lipa ou bien encore Olivia Rodrigo…Je me rapproche donc plus encore du pop et je laisse le latino en secondes notes.

 

 

Au-delà de l’évolution du registre musical, orientez-vous aussi différemment à présent les thèmes abordés dans les textes en préparation ?

Complètement ! Ces 3 premières chansons étaient très importantes, c’était le début de quelque chose, cela m’a permis d’affiner un peu plus le chemin et de savoir vers quoi j’ai envie de tendre, de quels thèmes aussi j’ai envie de parler. Du coup, oui, j’ai des sujets en particulier que j’ai envie de donner…

J’ai beaucoup parlé d’amour et de dualité amoureuse précédemment, certains mots de « Besoin d’un homme » ont même choqué dans l’époque que l’on connait actuellement mais je voulais surtout dire que j’avais besoin d’un repère, d’un pilier. Je pense qu’on a tous besoin d’une chose qui nous rassure et, moi, j’avais besoin de l’autre, d’un partenaire, besoin d’amour, je ne voulais pas être seule et depuis j’ai connu de nouvelles expériences personnelles qui m’ont donné une vision complémentaire. « Silence » est un peu particulière : quand on l’entend, on pourrait croire qu’elle parle aussi, comme les deux premières, d’amour mais, quand je l’ai écrite, je n’ai pas pensé à cela, j’ai vraiment pensé au fait que le silence veut dire beaucoup de choses…C’est un mot qui est très fort. Le silence fait écho au conflit, dans la famille, à l’école, avec les amis, avec des relations passées, avec soi-même…on trouve des conflits partout et j’avais envie de…silence, d’une pause parce que je n’en peux plus des conflits : peace & love !

Dans les premières chansons, je raconte mon évolution d’adolescente qui devient une jeune femme puis une femme. Je passe, à travers ces titres, par toutes les étapes phares de ma vie. Les nouvelles chansons racontent aussi une petite parcelle de ces années passées et de cette construction personnelle qui est hyper importante. Il y a des choses à dire sur la période 12/25 ans, qui est très mouvementée mais aussi très importante pour son développement personnel. Ce que j’ai vécu -mon passé- me permet d’être l’artiste que je suis aujourd’hui, c’est un socle important !

 

 

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

J’ai eu un retour positif : « c’est très entrainant, ça plait, c’est dansant ». Même s’il y a de vrais sujets derrière, ça reste quand même simple, les textes sont légers et accessibles, les chansons sont agréables à écouter et à entendre. L’accueil a donc été très bon !

Cela me donne envie de continuer, de proposer un peu plus mes textes, après avoir co-écrit les premiers. Maintenant, je prends le risque de faire mes propres textes…

 

 

On pourra vous retrouver sur la scène du TMG à 21h 30 ce lundi 19 février pour l’évènement « OriginAllive ». On imagine certainement la joie que cela doit être pour vous ?

Cela me fait très plaisir ! J’ai hâte ! Je suis super contente de chanter mes titres sur scène, cela fait 3 ans que je n’y étais pas remontée et, là, d’y retourner est hyper émouvant. C’est quelque chose qui me faisait peur car, quand on est au service d’un personnage, c’est différent, on est au service de quelque chose mais, là, maintenant, je suis à nu, je suis moi-même. Mais la première date a montré un tel accueil du public que ça m’a rassurée et donné une belle énergie. Je suis armée !

La scène m’a manqué, y retourner a comme comblé un vide. Je ne pourrais plus passer 3 nouvelles années de ma vie sans monter sur scène…

 

 

Cette soirée est aussi l’occasion de rencontrer des artistes que vous n’auriez peut-être pas découverts…

Complètement ! C’est toujours très intéressant : on a l’occasion d’échanger en coulisses, avant et après le show. On grandit par les autres donc ces échanges sont vraiment précieux …On apprend toujours des autres artistes, c’est super enrichissant, même de les voir sur scène, comment ils interprètent, ce qu’ils proposent, leur gestion du public, leur acoustique, les instruments choisis…Voir le travail des autres nous enrichit forcément personnellement et ça nous donne des idées ! C’est aussi l’occasion pour moi de discuter avec eux de leur façon d’appréhender la scène quand on est à nu, avec ses propres titres. Donc, oui, c’est super enrichissant et intéressant, artistiquement et humainement !

Merci, Fanny, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article