Malyka Johany évoque sa belle actualité artistique, au théâtre et en musique !
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Bonjour Malyka,
Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !
Vous serez sur scène, le samedi 3 février prochain, à Villeneuve-Saint-Georges, pour la première de la pièce « Ravage ». A titre personnel, on imagine la joie que cela doit être pour vous ?
Oui, ça fait un an que l’on est en répétitions, à la somme de 4 sessions. Enfin la première arrive….Cela a permis de créer une petit famille, dans une ambiance très chaleureuse sur le plateau et très bienveillante entre nous. Il y a beaucoup d’amour…et beaucoup d’humour aussi, on rigole bien entre nous. Je suis ravie de remonter sur le plateau entourée de camarades, après avoir fait pendant 5 ans un seule-en-scène : ça fait du bien de me retrouver avec du monde. Cela m’a permis de renouer avec ce premier amour du théâtre de troupe, même si le seule-en-scène est une expérience que j’ai adorée, qui m’a faite vibrer. Etre en groupe est aussi un grand bonheur et on est tous très heureux de se retrouver à chaque fois. J’espère que cela va durer, au-delà de la première date évoquée.
Plus concrètement, sans tout en dévoiler, comment présenter ce spectacle ?
« Ravage » est une tragi-comédie : 7 personnages vont se retrouver enfermés, un soir d’orage, dans une villa. Ils représentent les 7 péchés capitaux et on va voir leurs relations évoluer sur une heure et quart à peu près. Comme les spectateurs le verront, il y a plein de petites nuances…C’est très bien écrit par l’auteur Clark James, qui est aussi le metteur en scène, tout en jouant dedans la paresse. De mon côté, j’interprète la colère et je suis le personnage qui n’est pas si comique que cela…Cela fait du bien de retrouver un personnage profond, avec beaucoup de fêlures et de souffrances. On en parlait avec le metteur en scène, c’est le personnage sans doute le plus justifié dans son péché…
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Au moment de rentrer dans la peau de votre personnage, avez-vous eu des sources personnelles d’inspiration pour certains traits de sa personnalité ?
En vrai, cette pièce m’est un peu tombée dans les mains par hasard. En la lisant, c’était bizarre, elle correspondait un peu à un parcours que je venais de vivre. J’avais l’impression de faire ma catharsis, de tout nettoyer en jouantJ. C’est toujours délicat, on fait semblant en jouant mais il faut être assez pro pour se servir de ce que l’on est sans trop s’écorcher. D’ailleurs, j’ai vécu des moments, en répétition, assez difficiles par rapport à cela. Mais, comme il y a énormément de bienveillance de la part de toute l’équipe, j’ai pu avancer…
C’est traité avec beaucoup d’humour, c’est aussi cela qui m’a plu. Clark est bienveillant, très ouvert à ce que l’on peut proposer et c’était assez facile de se mettre dedans. Ce qui était plus dur, comme on a tous une note très marquée, c’était d’y trouver beaucoup de nuances pour pas que le public ne s’ennuie. En plus, je ne suis pas quelqu’un de colérique à la base, je suis plutôt assez zen mais je suis une ancienne nerveuse : aller réveiller cela n’était pas si simple que cela, il ne fallait pas que ce travail personnel n’ait servi à rien. Mais je me connais bien…En tout cas, c’est un travail très intéressant !
La date du 3 février est d’autant plus importante qu’elle a vocation à inciter ensuite d’autres théâtres à vous programmer…
Exactement ! On a choisi une très grande salle pour cela donc venez ! On a de la chance, le théâtre nous épaule énormément. La jauge est de 500 places et on remplit déjà plutôt très bien, on espère que ça va continuer comme cela, afin de présenter la pièce à un maximum de monde.
Je suis trop contente de faire ce projet très drôle : même si mon personnage ne l’est pas, je sais que mes camarades autour font un excellent travail. J’ai hâte de les voir eux-aussi sur scène !
On sent, dans vos propos, que, au-delà de l’aventure artistique, c’est aussi une très chouette aventure humaine…
Complètement ! Après seulement 20 minutes avec eux, j’étais à la maison et très à l’aise avec tout le monde. On vient tous d’horizons différents, nos parcours sont assez fous, certains viennent du conservatoire national, d’autres ont de belles expériences à la télévision, beaucoup ont de chouettes parcours sur scène, un est cascadeur…Me concernant, j’ai un parcours atypique dans la comédie musicale… En tout cas, tous sont incroyables, on a matché et c’est aussi cela qui fait la richesse de notre groupe. C’est trop beau, on est tous allés soutenir les projets des autres : vraiment, c’est une magnifique rencontre et on ne se quitte plus depuis un an.
A quelques jours de la date du 3 février, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent actuellement ?
Je suis surtout très impatiente de les retrouver pour les derniers jours de répétitions ! L’excitation et le stress arriveront progressivement je pense, face à la charge de travail restante. En tout cas, les promesses sont très belles et c’est plaisant de voir un an de travail arriver au bout.
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En parallèle, le 24 février prochain, vous serez en concert au Billy Bob’s au Disney Village. C’est, là aussi, une autre belle aventure artistique…
Oui ! Ce sera entrée libre donc, là aussi, n’hésitez pas à venir…En fait, le tout premier concert que j’ai vu dans ma vie était là-bas, alors que je n’avais pas encore 4 ans. Donc la boucle est bouclée et c’est un honneur de pouvoir y faire quelques représentations. J’en avais déjà faites en fin d’année dernière et j’y retourne dans quelques semaines. J’y interprète essentiellement des reprises, dans le registre pop-rock, ainsi que des compositions personnelles dans le même registre. C’est un beau cadeau, c’est une très belle opportunité pour moi !
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J’ai créé un petit groupe, « Sunny dream », avec mon meilleur ami, chanteur également. On se produira dans le même lieu, le 24 avril, avec plein de reprises.
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En parallèle, le programme « En terrasse » est toujours disponible sur Prime, j’y joue Juliette.
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Ces différentes cordes artistiques, bien que pouvant paraitre peut-être éloignées, sont certainement très complémentaires pour vous…
Cela a toujours été le cas pour moi. Je l’ai dit, je viens de la comédie musicale et j’ai vraiment besoin de faire différentes choses à la fois. D’avoir tous ces projets est vraiment important pour moi, avec toujours la musique en toile de fond. Tous les projets permettent en tout cas de se renouveler et de se recréer en permanence : ce côté caméléon permet également de voir de quoi on est capable car chaque histoire est un nouveau challenge et chaque personnage est une nouvelle rencontre avec soi-même. C’est ce qui est intéressant et c’est ce que j’aime !
Merci, Malyka, pour toutes vos réponses !