Plus Belle La Vie : Elodie Varlet revient, avec émotion, sur la fin de la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, notamment pour rencontrer votre public ?

Ouiii ! Carrément ! Public qui nous suit depuis toujours… En plus, La Rochelle est, je ne devrais peut-être pas le dire, mon festival préféré de la télé, vraiment. Je le trouve super, la ville de La Rochelle est très agréable et l’organisation de ce festival est incroyable. Tout le monde s’y sent bien, c’est à la fois cool, à la fois il y a plein de gens que l’on peut rencontrer assez facilement, tout le monde est très ouvert, tout le monde est très détente donc c’est un peu parfait pour se prendre un café, discuter, voir les projets. A la fois, le public qui vient est toujours hyper fidèle à La Rochelle. Je suis déjà venue plusieurs fois, je crois que c’est la troisième fois, je commence à bien connaitre, c’est à chaque fois un vrai plaisir et c’est toujours différent : à chaque fois, il y a de petites évolutions. Là, depuis jeudi que je suis arrivée, j’ai déjà vu pas mal de gens qui sont venus à ma rencontre mais il y a, cet après-midi, un moment privilégié avec eux, on va leur faire des petits cadeaux et j’espère que ça leur plaira parce que c’est un peu notre tournée d’adieu. Mais c’est parfait de le faire ici, c’est très symbolique de le faire dans, justement, cette atmosphère très fiction. Même avec les professionnels, je trouve qu’il y a une bienveillance et une volonté rassurante de nous faire perdurer ailleurs. Donc, après, on verra…

 

 

Quels principaux retours pouvez-vous d’ailleurs avoir du public ?

Spontanément, sur le programme en lui-même, c’est qu’il est devenu vraiment mythique. C’est un rendez-vous souvent pour les familles, c’est transgénérationnel, c’est sociétal et c’est, je pense, la seule quotidienne qui est vraiment sur cet aspect, qui développe vraiment le côté aspect sociétal. Le fait que ça s’arrête, parfois je me dis que c’est dommage car, malheureusement, ça n’y est pas ailleurs…est-ce que ça dénote aussi de notre société qui est moins axée sur, justement, ces sujets ? J’ai cette petite angoisse, je me dis que c’est dommage : oui c’était populaire, oui c’était du divertissement mais on y abordait de vrais sujets de société, qui rentraient au cœur de la cellule familiale. Là, maintenant, c’est du polar, ce sont des choses comme cela mais qui sont plus en dehors de notre quotidien. Je trouve que c’est un peu dommage que ça n’existe plus. J’espère que ça sera repris un peu différemment ailleurs ou peut-être sur des unitaires, voire sur des mini-séries. Mais c’est vraiment cela que l’on m’a toujours dit. Aussi le fait d’être au jour le jour comme, maintenant, les autres quotidiennes : on a créé un espèce de modèle économique qui a été repris un peu ailleurs par nos autres camarades que l’on aime beaucoup et qui est super d’ailleurs.

Sur le personnage d’Estelle, ce qui ressort souvent, c’est que c’est une amoureuse passionnelle. Elle a vraiment eu beaucoup d’histoires d’amour en fait, ça a été un petit peu son cheval de bataille, depuis toujours, avec ses hommes : elle s’est débattue avec son cœur mais c’est une passionnée, vraiment. Je la vois comme ça…Elle fait un peu polyamoureuse concrètement. Mais elle va au bout des choses, la justice pour elle est très importante, elle se battait pas mal pour ça, notre esthéticienne.

 

 

Si l’on prend un peu de recul, Estelle fait partie des personnages historiques de cette aventure de dingue. Sans doute que, il y a 18 ans, peu de monde voire personne n’aurait pensé que ça durerait aussi longtemps ni que ça aurait un tel impact sociétal…Il faut dire que vous étiez les précurseurs de la quotidienne chez nous…

C’était un OVNI, complètement. Les quotidiennes existaient un peu ailleurs mais c’était appelé des soaps, un peu Amérique du sud…C’était vachement développé là-bas mais que sur des histoires d’amour ou des histoires de meurtres complètement alambiquées. Je ne dis pas que le scénario de « Plus Belle La Vie » n’est pas alambiqué parfois, hein, on est d’accord J mais, effectivement, ça a été un modèle économique nouveau, tourné vite, dans des studios. Ces studios, il faut les voir, ça fait vraiment quelque chose à chaque fois que quelqu’un les voit pour la première fois : c’est un vrai truc émouvant que d’arriver pour la première fois sur la place du mistral, avec un travail de déco dingue.

 

 

Effectivement, il y a 18 ans, je pense que ça aurait pu très vite s’arrêter, concrètement, il n’y avait pas de public en plus. France Télés a été super là-dessus, ils ont perdu, je pense, pas mal d’argent au départ mais ont dit « on tient, on tient, ça va arriver », ils ont rajouté du suspense et d’autres choses pour avoir un modèle scénaristique un peu plus haletant je crois. Et, là, ça a décollé et ça a été l’histoire qu’on connait. Voilà, c’est vrai que mon personnage existe depuis presque 16 ans, je suis partie aussi plein de fois, j’étais sur « Cut » et sur d’autres choses – on a tous nos parcours de comédiens à côté – mais quelle évolution ! Je pense que je n’aurai plus jamais ça, un personnage pendant autant de temps…

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

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Publié dans Télévision

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C
Quelle beautée!
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