Demain Nous Appartient : Xavier Deluc évoque sa première année à l'image dans cette quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Xavier,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de la Rochelle. Sans doute est-ce joie pour vous d’être ici car c’est l’occasion notamment de rencontrer une partie du public qui vous suit fidèlement depuis tant d’années ?

Exactement ! Ce que vous dites est très juste : il y a une vague de bonheur, de surprises même au début, il y a un appel d’air de public, énorme qui fait que l’on se rend compte d’abord de sa popularité mais aussi de la fidélité des spectateurs/spectatrices, de leurs encouragements et c’est là que vous réalisez encore plus que vous ne travaillez pas pour rien, que vous faites des choses pour faire rêver le public.

Justement, quels retours pouvez-vous avoir du public, sur la série mais aussi sur l’arrivée de votre personnage ?

Ils me disent que « c’est bien, que je suis bien dedans », ils me parlent aussi de « Section de recherches » où j’ai passé 15 ans. Il y a des choses aussi sur le proc, ils m’appellent « le proc » : « ça va le proc ? J’ai fait des bêtises, ce n’est pas grave ? Qu’est-ce que je fais ? Je vais à la police ? ». D’autres me disent que « c’est super sympa, on est content de vous voir dans cette aventure, merci ». Souvent, le mot qui est dit est « surtout, vous continuez, vous ne nous abandonnez pas », c’est touchant ! Ils veulent que je continue ce métier, à participer à cette aventure, de façon plus ou moins importante, selon les rôles et les propositions.

 

 

Vous êtes à l’image sur DNA depuis un an, programme qui a fêté ses 5 ans récemment. Cela doit aussi certainement vous rendre fier de voir que, après toutes ces années, le public est fidèle chaque soir ?

Ah oui ! Pour moi, c’était une satisfaction de voir toute l’équipe qui a fait cela sans moi J et je n’ai pas à ramasser les lauriers de ce que je n’ai pas fait. Mais ça donne du bonheur de voir d’autres avoir du bonheur avec cette aventure, comme j’ai pu en avoir sur « Section de recherches ». Je pense aux techniciens, aux acteurs, à la production, à la chaine,…j’ai une grande humilité et une joie de vivre, c’est cool ! Mon petit bonheur est de me dire que « c’est marrant, je fais partie de cette aventure », je suis content aussi, je ne me suis pas trompé sur le choix de l’aventure et les rencontres humaines qui se font sur ce tournage.

Quel regard portez-vous sur la première année de votre personnage ?

Sa façade sociale et de travail fait qu’il est un peu ferme, injuste parfois, il veut souvent avoir raison, alors qu’il ne l’a pas toujours. Il a du mal à reconnaitre qu’il peut avoir tort, c’est presque un acteur en faitJ. Et il est papa poule à la maison, il veut donner des conseils qui n’en sont plus, je trouve cela rigolo de le rendre un peu maladroit et pathos de ce côté-là, je me régale ! Je peux pousser un peu le curseur…

 

 

Cela vous permet une palette de jeu large et variée…

Oui ! D’autant que, là, dans un mois et demi, les spectateurs verront ce que nous venons de tourner et ce sera encore une autre palette…avec l’aspect sentimental, où on va le découvrir encore autrement et on se dira « mais c’est quoi ce truc ? ». Effectivement, cela me permet de m’amuser avec des palettes de couleurs de jeu, c’est très sympa ! Je commence à prendre tellement de plaisir qu’il faut que je commence à faire attention car je vais peut-être en faire des tonnes…Mais, profitons de la vie !

Après « Section de recherches », où vous étiez à l’image seulement quelques semaines dans l’année, ici vous êtes présent encore plus régulièrement. Du coup, abordez-vous différemment la façon d’amener votre personnage et de vous l’approprier ?

Oui, on peut risquer des choses et les rattraper plus tard, on peut en garder sous le pied, pour plus tard et on peut être un peu plus détendu en se disant « ce n’est pas grave si aujourd’hui j’ai moins de choses à manger, demain il y aura plus de nourriture pour l’acteur », on est moins dans l’impatience !

 

 

Vous avez aussi retrouvé, dans l’équipe, pas mal d’anciens camarades de jeu. C’est un peu la famille pour vous…ce qui a peut-être accéléré et facilité votre intégration ?

C’est vrai aussi, en même temps ce sont des situations et des rôles différents donc des positions différentes, ça devient amusant et ça m’a permis de relativiser : parfois, un acteur peut jouer quelque chose de très très très important, parfois d’important mais moins et le vivre bien, plutôt que de vivre dans l’aigreur ce genre de position, parce que les copains sont une corporation : on s’encourage, on sait que c’est comme cela un jour et si le rôle est là, comme cela, c’est qu’il ne peut pas être plus que cela, puisque c’est sa place ainsi. Je ne sais pas si ce que je viens de dire est une grande véritéJ, en tout cas c’est ma réflexion.

Après ces 12 premiers mois à l’image, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Qu’il prenne un peu plus d’emphase encore, qu’il soit à l’aise et peut-être odieux à souhait, tout en ayant beaucoup d’humanité parce que je crois que le public adore ce genre de personnage. Ce n’est pas un méchant mais quand ce genre de personnage fonctionne, avec un fond un peu noir, les spectateurs se régalent. Si je peux les régaler…mais avec quand même des moments de tendresse : on comprend qu’il soit comme cela mais, en même temps, il a de bonnes raisons…il y a un côté jubilatoire. Si je pouvais réussir à être de plus en plus authentique, tout en m’amusant, telle est ma quête et j’espère que j’y arriverais un jour…

Merci, Xavier, pour toutes vos réponses !

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Publié dans Télévision

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