Koh Lanta : Helena évoque son aventure à l'autre bout du monde !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Helena,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. La diffusion des images a-t-elle ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, tout à fait ! C’est vrai que l’on vit deux aventures à « Koh Lanta », on vit vraiment l’aventure sur place, les faits réels et on revit une deuxième aventure en revisualisant au final notre aventure mais aussi l’aventure des autres et ce qu’ils ont dit. Comme Denis nous a dit lors du premier épisode, « vous savez ce que vous avez dit, vous savez ce que vous avez vécu mais vous ne savez pas encore ce que les autres ont dit sur vous ou ont pensé de leur aventure ». Donc c’est vrai que c’est vraiment toute une nouvelle aventure de revivre les moments, on revit à 100% les émotions, positives et négatives donc c’est vraiment une deuxième aventure qui a commencé.

Si l’on revient à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

J’ai fait du sport en compétition durant toute ma vie on va dire et, là, je trouvais que c’était un autre style de compétition. C’est vraiment une compétition autant sur le physique que sur le mental. Je voulais voir comment je me débrouille dans un milieu hostile sans avoir ma famille, la nourriture, le sommeil ou encore le coach. C’est vraiment moi à l’état brut, sans tous les artifices qu’il y a autour, sans la préparation pour voir, au final, ce que je vaux face à 20 candidats qui ont aussi la rage de vaincre sur une compétition.

Le début de l’aventure a été particulièrement intense, avec l’annonce par Denis de l’existence du talisman du feu sacré. Justement, comment l’avez-vous appréhendé tout au long du jeu ?

C’est vrai que, au début, ce talisman est une grande annonce. Là, évidemment, la seule chose que l’on a envie de savoir, c’est si, un jour, on va l’avoir et pouvoir utiliser son pouvoir pour se protéger ou protéger quelqu’un d’autre, ou encore faire le bazar dans l’équipe adverse. Après, quand j’ai su que le talisman se passait de personne en personne en fonction du jeu de confort, là, je me suis dit que personne n’allait me le donner parce que je ne suis pas, stratégiquement, la personne que l’on a envie de protéger. On a plutôt envie de m’éliminer parce que j’étais forte en épreuve sportive. Donc un peu de désespoir et je me suis dit que j’irai moi-même chercher ce talisman et, au final, c’est ce que j’ai fait, je l’ai gagné par moi-même et je suis très contente de l’avoir eu.

A titre personnel, ce début d’aventure s’est fait sur les chapeaux de roue, où vous devenez capitaine de votre équipe…

Oui, c’est clair que le début était très fort pour moi, je pense que l’on a parlé de moi un peu partout. Je pense que c’était un peu pour les petites phrases un peu clash que j’ai dites. Il faut savoir que l’on est dans une émission, on a gagné quelque chose et on est super heureux : les émotions sont vraiment exacerbées. C’est vrai que quand on est assis dans son fauteuil, on se demande pourquoi j’en fais des caisses mais, en fait, quand on vit le moment, c’est tellement une explosion de joie que je ne me voyais pas fêter ma victoire différemment. C’est vrai que ça a beaucoup fait parler mais, au final, cela ne m’a pas du tout dérangé que l’on parle autant de ça.

L’épisode de mardi a été le témoin de la course des sacs où vous faites partie des 4 finalistes. Sans doute que les 10 kilos que vous recevez à ce moment-là vous pénalisent un peu…

C’est clair que l’on est assez fatigué, on a déjà couru 3 courses avant, on est en finale, on a envie de tout donner. Mais c’est un coup de massue de savoir que nos coéquipiers nous donnent des sacs et que, au final, Julie et moi sommes les plus lourdes. On savait déjà, à l’issue, que c’était l’un des garçons qui allait gagner. Les hommes éliminés juste avant ont fait exprès de laisser les 2 garçons allégés pour qu’ils gagnent. Donc c’est un petit coup au moral de se dire qu’ils font tout pour que Julie et moi ne gagnions pas. Après, c’est un coup niveau physique d’avoir les sacs les plus lourds.

Le lendemain, l’épreuve d’immunité ne se joue pas à grand-chose non plus, Clément tient un peu plus longtemps que vous. Qu’est-ce qui vous a manqué sur les dernières minutes pour rester la dernière en équilibre ?

En fait, ce qu’il y a de surprenant, c’est que, si on voit bien les images, toutes les personnes qui tombent le font vraiment en un coup par une glissade. On était vraiment sur une plaque très fine, je me souviens être tranquille, pas comme si je souffrais ou tremblais et, en un coup, ma chaussure s’est décalée, j’ai glissé et suis tombée. Clémence avait une meilleure position que moi, ce qui a fait qu’elle a tenu plus longtemps. Mais je pense que c’est plus un manque de bon positionnement et, en fait, je ne pouvais plus bouger car je n’avais qu’un bras qui tenait, plutôt que réellement de la fatigue. C’est ça qui est frustrant, je me dis « mince, si j’avais eu le totem, je serais toujours là ». Donc c’est compliqué à vivre…

A l’approche du conseil, les tractations sont tellement nombreuses et intenses que les stratégies fusent dans tous les sens. Il semblait alors compliqué de partir sereine vers le conseil…

J’étais « sauvée » jusqu’à 20 minutes avant le conseil. J’ai appris que Nicolas avait juste été parlé à Laura et Gilles en disant « non, non, ce n’est pas Tania, c’est Helena ». Donc, en fait, je n’étais même pas au courant de ce petit tour de passe-passe de dernière minute. C’est ce qui est quand même assez surprenant, on peut partir serein, Frédéric me dit « t’inquiète, Nico est avec nous, tu es sauvée » et, au final, c’est moi qui sors. Donc ce changement de situation permanent est assez compliqué…

On le voit sur les dernières images, vous cherchez à comprendre ce qui s’est passé et on vous sent étonnée voir déçue…

Oui, grosse déception parce que, pour moi, je savais que Julie, Tania et Estéban votaient contre moi. Après, Nicolas, Laura et Gilles, pour moi, votaient contre Tania. En plus, ce sont toujours ces personnes-là comme Julie et Nicolas qui disaient prôner le mérite sportif et voter en fonction de celui-ci. Au final, ils n’ont pas du tout respecté cette parole-là donc très déçue, surtout quand on voit que, à l’issue des votes, ce n’est pas sportivement qu’ils m’éliminent. Tout le monde se trahit lui-même, trahit sa parole donc c’est vrai que je suis assez étonnée du déroulement de la situation et, surtout, du fait que des personnes changent d’avis aussi vite.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

C’est vraiment l’arrivée sur le bateau, puis sauter pour rejoindre la plage. C’est un moment magique parce qu’on le voit chaque année à la télé, là on peut se dire que l’on y est et qu’on va sauter. C’est vraiment un moment exceptionnel. Après, ma première victoire où je me suis dit « bon, il y a du niveau mais j’arrive quand même à être première à la première épreuve », ce qui m’a énormément réconfortée dans mes capacités. Le plus beau moment est quand je gagne l’épreuve du paresseux et que je fais un petit hommage à ma grand-mère. C’est vraiment un super moment pour moi aussi.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender pour vous ?

C’est vraiment l’humidité, j’ai vraiment eu du mal, on est toujours un peu humides. Quand il pleut, on n’a pas une serviette pour s’essuyer et être sec, on est tout le temps mouillés. C’est compliqué, il pleut, on dort sur de sable mouillé, on n’est jamais sec, je commençais à avoir des petits problèmes de peau et des petites allergies.

Au quotidien, sur le camp, quelles tâches et activités aimiez-vous plus particulièrement pouvoir faire ?

J’ai quand même été souvent à la mer, pour essayer d’aller pêcher, surtout avec Frédéric. Et, après, ce que j’aimais bien, c’est aller chercher à manger, quand j’en trouvais, évidemment. Quand j’allais dans un petit endroit que je n’avais pas encore découvert, et qu’un plan de manioc ou de la canne à sucre sautaient aux yeux, c’était génial. Ce sont des moments inoubliables de pouvoir se dire « waouh, j’ai trouvé à manger ». Donc c’était un rôle, j’allais plus chercher à manger que couper du bois par exemple.

Pour finir, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure ?

Evidemment, si on me repropose l’aventure, le sac est prêt et je ferais les choses différemment. Niveau compétences sportives, je ferais exactement la même et niveau stratégie, je pense que, là, on ne pourra plus m’avoir une seconde fois, c’est sûr. Je pense que ce n’est que quand on a fait une fois un « Koh Lanta » que l’on sait exactement jusqu’à quel point les gens sont capables d’aller. Là, j’appréhenderais les choses vraiment différemment. Je suis trop naïve, je fais trop confiance aux gens donc c’est sûr qu’une deuxième fois, si je dois le refaire, ce sera différent !

Merci, Helena, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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