Koh Lanta : Anne-Sophie nous raconte son élimination lors du premier conseil de la tribu réunifiée !
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Bonjour Anne Sophie,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Vous participez à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. La diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?
C’est très bizarre de revivre l’aventure cette fois-ci derrière l’écran, on revit une deuxième aventure. De se voir comme cela tous les mardis soir, ça fait super bizarre et c’est très prenant au niveau des trippes, on revit tout. Même quand on voit les paysages, on se rappelle que c’est là-bas que l’on avait ramené ceci ou cela. C’est vraiment une deuxième aventure qui s’offre à nous et c’est juste incroyable.
Si l’on revient à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?
J’ai voulu faire « Koh Lanta » pour mon papa, qui est privé de ses jambes, qui aurait, lui, aimé faire ce genre d’aventure s’il avait pu. Egalement pour moi, pour connaitre la faim, la difficulté, principalement me mettre dans le mal, souffrir et me donner vraiment de gros challenges.
La saison est marquée notamment par l’existence du talisman du feu sacré. Comment avez-vous appréhendé et vécu cela ?
Il fallait le remporter, c’était vraiment un très bon avantage de recevoir ce talisman, on pouvait se protéger soi-même ou un des autres aventuriers si besoin, si on le sentait en danger. C’était l’objet qu’il fallait vraiment remporter, pour soi-même en tout cas. Malheureusement, je n’ai pas pu le remporter, c’est une tristesse aujourd’hui pour moi, j’aurais tellement voulu le gagner au moins une fois.
Les dernières heures ont été le témoin de nombreux rebondissements et évènements. Comment se sont passées les premières minutes de vie commune de la tribu réunifiée ?
Cela n’a pas été évident. Déjà, ce moment a été très court, je n’ai pas eu le temps de parler avec tout le monde, notamment par exemple Nicolas et Fred. Je n’ai pas beaucoup échangé avec eux, mis à part le tout premier jour. Ce sont des aventuriers que je ne connais pas au final et j’aurais aimé les connaitre un peu plus mais je n’ai pas eu le temps, comme je suis sortie de l’aventure. Mais, oui, ce n’est vraiment pas évident mais ça m’a fait plaisir de retrouver Julie, ancienne rouge. C’est bizarre comme sensation de se retrouver comme cela tous ensemble, on voit bien qu’il y avait déjà des clans qui commençaient à se faire, les gens allaient s’éloigner, commençaient déjà à faire de petites stratégies, on se méfie deux fois plus à ce moment-là aussi.
D’ailleurs, en attendant le retour des deux ambassadeurs, dans quel état d’esprit étiez-vous ?
J’étais sereine parce que je savais que Quentin allait respecter ce qu’il avait dit, à savoir qu’il ne voterait pas contre une personne des rouges. Donc on était quand même tous confiants à ce moment-là et on faisait confiance à Quentin.
Quelques minutes plus tard, Quentin vous annonce à tous qu’il a tiré la boule noire. Vous deviez être particulièrement triste ?
A ce moment-là, tout s’écroule, vraiment, parce que c’était le pire scénario que l’on s’imaginait avec mes camarades. Donc ce n’était vraiment pas évident quand il nous a annoncé cela. Oui, à ce moment-là, c’était dur.
Quand Grâce fait part ensuite de son départ, sans doute était-ce là une surprise pour tout le monde ?
Oui, ça a été un choc énorme parce que personne ne s’y attendait, clairement. Après, c’est compréhensible qu’elle ait voulu sortir du jeu à ce stade-là, sa famille lui manquait énormément. Mais, oui, on a vraiment été très très choqués de son annonce.
Sur l’épreuve d’immunité, avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué ?
Ce qui m’a manqué, c’était le fait de bien viser, dès les premiers lancés. J’ai eu quand même du temps. Il faut bien capter le mouvement, savoir comment on lance, il y a vraiment une technique et j’ai perdu du temps à ce moment-là. J’ai manqué un peu de technique, je pense, pour gratter quelques minutes sur cette épreuve.
Au moment de rejoindre le conseil, vous sentez-vous en danger ? Ou y allez-vous plutôt confiante ?
A ce moment-là, j’étais quand même en confiance, bien que j’aie des craintes. Mais on s’était dits que l’on voterait contre Tania, nous les rouges. Donc, à ce moment-là, j’étais plus sereine. Et, en fait, je n’aurais pas dû parce que je me suis faite avoir par les rouges. J’aurais dû être plus méfiante à ce moment-là.
C’est horrible quand on voit son prénom juste une fois, puis deux fois, puis trois fois,…la pression monte, dans mon estomac c’est le feu d’artifice, j’ai mal au ventre, c’est tout chaud à l’intérieur, je me dis « oh non, mon dieu, stop, stop, stop, il faut que Denis arrête avec mon prénom ». Au final, je comprends que c’est moi qui sors et, à ce moment-là, tout s’effondre intérieurement et je ne comprends pas ce qui s’est passé. Je suis très très très surprise et étonnée de voir ce résultat, je ne le comprends pas.
Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?
Mon plus beau souvenir est la nuit avec les 20 aventuriers, la première, quand on a pu échanger tous ensemble de notre vie personnelle. Là, j’ai senti les gens vrais et très sensibles, j’ai adoré ce moment-là. Et aussi quand j’ai réussi l’épreuve individuelle du feu.
A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?
Ce qui a été le plus dur, ça a été la faim, bien évidemment, et le manque de la famille. Et de dormir le soir avec les rats.
Au quotidien, sur le camp, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement effectuer ?
J’aimais bien m’occuper du feu, le surveiller, raviver les flammes quand il commençait à s’éteindre un petit feu, faire attention à ce qu’il y ait toujours de la cendre. J’aimais bien aussi, mais bon ça demandait beaucoup beaucoup d’efforts, aller en forêt chercher de la nourriture, si on en trouvait. C’était très dur parce que l’on n’avait pas de force, ça demandait beaucoup de force à ce moment-là.
Pour conclure, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à repartir à l’aventure ?
J’aimerais tellementJ. Je fonce, je fonce et je fonce, avec plaisir. Sur le moment-même, quand on est encore dans le jeu, j’aurais dit non parce qu’on est vraiment dans le mal mais, là, je suis sortie du jeu et ça me manque tellement. Donc, oui !
Merci, Anne-Sophie, pour toutes vos réponses !