Koh Lanta : Candice se remémore son aventure en Polynésie !
/image%2F1552669%2F20211009%2Fob_bc3899_koh-lanta-la-legende-23-preview.jpg)
Bonjour Candice,
Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !
Vous participez à la saison anniversaire « Koh Lanta, la légende », actuellement diffusée sur TF1. La diffusion des différents épisodes a-t-elle ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions en lien avec ce que vous avez vécu en Polynésie ?
Oui ! Ce qui me vient à l’idée suite à votre question, c’est que j’avais digéré mon élimination, ça allait de nouveau très bien, j’avais été éliminée par mon équipe à l’épisode 5 mais dès la fin de l’épisode 4, quand j’avais vu le teaser, j’ai commencé à avoir une boule au ventre. Pendant une semaine, je n’étais vraiment pas bien, jusqu’à ce que cet épisode passe et, après, de nouveau, ça allait mieux. C’est vrai que de revivre mon élimination n’a pas été un moment de joie.
Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à repartir à l’abordage ?
De base, déjà, je suis une grande sportive, j’en ai fait toute ma vie, j’ai été sportive de haut niveau dans deux sports différents et j’ai toujours été fan de l’émission. Parce que c’était du sport mais il y avait aussi ce côté voyage, avec des paysages de dingue, ainsi que le côté survie que, pour le coup, je ne connaissais pas du tout. Ca a toujours été une émission qui m’a passionnée et je ne rêvais que d’une chose, c’était de la faire. Je me suis inscrite dès mes 18 ans, j’ai été prise dès ma première tentative, j’ai eu une grande chance par rapport à cela. Sur place, je m’étais éclatée. C’est sûr que l’on souffre, c’est compliqué. Dès que l’on retrouve tout notre confort, que la vie reprend son cours, on se rend compte vraiment que, là-bas, tout est décuplé. Je n’ai jamais eu d’enfant mais j’aime bien comparer cela à un accouchement. Pour le coup, c’est très difficile mais dès que c’est fini, on ne retient que le positif et bizarrement, on a tous envie d’y retourner alors que, quand même, on y va pour souffrir.
On imagine sans doute la fierté que cela a dû être de faire partie des 20 aventuriers emblématiques de ce jeu ?
Ah oui ! Pour le coup, comme je le disais, je suis une fan de l’émission et, la plupart des aventuriers, je les regardais avec mes yeux d’enfant en rêvant d’y être un jour. Donc partager une émission avec ces personnes était complètement dingue.
Forte de vos deux premières expériences, comment vous êtes-vous préparée pour ce nouveau challenge ?
Je suis toujours venue hyper préparée mais là encore plus. Physiquement, vraiment, mon papa m’a fait un entrainement très très fort, il y a même eu des moments où je vomissais après les entrainements. J’ai vraiment été bien préparée, dans tous les aspects des jeux de « Koh Lanta », aussi bien en logique qu’en épreuve statique, qu’en épreuve de force, qu’à l’orientation. Je m’étais vraiment très très bien préparée, encore plus que les deux premières fois.
Concernant l’aventure en elle-même, comment aviez-vous réagi, le premier jour, à la découverte des 19 autres visages ?
C’est vrai que quand Denis nous a dit que ça allait s’appeler « Koh Lanta, la légende » et que j’ai vu le casting, je me suis dit que oui, en effet, ça allait vraiment envoyer du lourd. Pour le coup, c’était vraiment beaucoup de fierté, c’était vraiment impressionnant de se retrouver là pour les vingt ans, c’était incroyable.
On l’a vu, le début d’aventure a été particulièrement intense, les garçons d’un côté, les filles de l’autre et aucun jeu de confort. Comment avez-vous appréhendé ces conditions différentes ?
Je m’attendais à ce que ce soit difficile parce que, déjà, j’avais eu une difficulté supplémentaire sur mon deuxième « Koh Lanta », où l’on n’avait pas de riz. J’avais vu, par rapport au premier, la différence où, même si on ne mangeait pas grand-chose, on avait quand même du riz. Je m’attendais à ce que ce soit difficile, je m’attendais à ce que l’on n’ait pas de riz mais je n’avais pas du tout envisagé qu’il n’y ait pas de confort. Je n’avais pas du tout non plus pensé que l’on serait sur des iles où il n’y a pas de ressources. D’habitude, on a toujours du manioc, du taro, des plantes qui poussent sur l’ile…là, pour le coup, on était sur des motus, il n’y avait donc rien de tout cela. On avait des palmiers donc des noix de coco mais, sinon, on n’avait rien du tout. Cela a été assez compliqué. Je suis tombée dans l’équipe qui a gagné le kit de pêche donc on avait des ressources de la mer. Mais avant ce kit, on n’avait vraiment rien à manger.
Par la suite, vous intégrez l’équipe jaune. Comment avez-vous vécu justement la mixité alors retrouvée ?
J’ai adoré ! Déjà, je m’entendais très bien avec mes nouveaux coéquipiers garçons mais aussi avec les filles. Pour moi, ça a été vraiment une nouvelle aventure, on avait eu la première vraiment qu’entre filles et là c’était un début d’une autre, je l’ai très bien vécu.
D’ailleurs, au quotidien, quelles activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?
J’ai adoré pêcher. J’avais déjà pêché au harpon dans mon premier « Koh Lanta » où j’avais eu un poisson. Là, j’y suis retourné, je ne me disais pas experte, c’était parce que j’avais envie de pêcher, je ne savais pas que je savais le faire et, pour le coup, j’ai eu, dès la première tentative, sept poissons avec quasi 100% de taux de réussite. Après, j’y suis retournée plusieurs fois, avec Phil, avec Sam, avec Claude et, vraiment, j’ai adoré cela. J’ai adoré la survie en fait.
Diriez-vous que la survie a été encore plus compliquée cette saison que lors de vos premières participations ?
Oui, elle était plus compliquée mais, dans la globalité, les aventuriers étaient plus aguerris au niveau de la survie. Donc je l’ai peut-être moins ressentie. On avait parfois quasiment un poisson par personne, ce que je n’avais jamais vu. Donc c’est vrai que c’était plus difficile mais comme on était plus aguerris, j’étais vraiment en forme physiquement. Même si j’ai perdu beaucoup de poids, à aucun moment je n’ai eu une baisse de moral. Vu que l’on mangeait, je pense que ça remontait le moral.
Le conseil qui scellera votre élimination s’est déroulé dans des conditions singulières, juste après la défaite de votre équipe, avec Phil immunisé par les rouges. En plus, Clémence a sorti son collier. A quel moment avez-vous alors compris que vous pouviez être en danger ?
En fait, je suis un peu tombée des nu parce que je ne pensais pas l’être vraiment. Ce qui a tout chamboulé les plans que l’on avait faits entre filles initialement, c’est le fait que Phil soit immunisé. Vu le mot que l’on avait eu nous demandant de prendre nos sacs pour aller au jeu d’immunité, on s’était dits que l’on aurait peut-être un conseil surprise. Du coup, on s’était rassemblées avant de partir et on s’était dit que, en cas de conseil, on voterait contre Phil. Sauf qu’il a été immunisé donc, en fait, ça a tout changé, les filles sont passées du côté des garçons et je savais que Clémence serait en danger mais je ne savais pas du tout contre qui elle allait voter, étant donné que Phil était immunisé. C’est pour ça que je me suis dit que je ferai un vote contre elle, qui ne sortirait pas parce qu’elle avait son collier. Mais je n’avais pas du tout anticipé que Coumba voterait contre moi. Pour moi, la personne qui allait sortir était le vote contre qui Clémence allait se diriger. C’est aussi le fait que Coumba vrille et vote contre moi qui a causé mon départ. Mais, malgré tout, quand j’ai vu le premier vote contre moi, je me suis dit que ce serait Sam qui partirait. Je ne pensais pas du tout que c’était Coumba qui avait mis mon nom sur le papier et je m’étais dit que, comme on s’était dit juste avant le conseil que l’on resterait à quatre, les filles allaient se mettre de mon côté et que ce serait Sam qui partirait. Saut que, finalement, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé et je suis sortie…
Avez-vous compris les votes contre vous au deuxième passage ?
Quand j’ai vu que Christelle et Coumba avaient voté contre moi, j’ai compris qu’elles s’étaient rangées du côté des garçons. Je ne pense pas que ce soit très futé de leur part…après, on le verra dans la suite de l’aventure mais les garçons sont, je pense, quand même soudés et je crois qu’ils le resteront après la réunification. Ça s’est déjà vu dans un autre « Koh Lanta all stars », où les garçons avaient fini l’aventure qu’entre eux. Peut-être que les filles prenaient cette alliance féminine de trop haut, elles ne faisaient qu’en parler et n’ont finalement pas réussi à la garder alors que les garçons le font plus discrètement et tiennent leur parole. On verra mais, à ce moment-là, quand je suis éliminée, je me suis dit que c’est stupide et qu’elles vont partir juste après.
D’ailleurs, quel regard portez-vous sur ce qui s’était passé un peu plus tôt, au retour de Claude de sa récompense, lorsqu’il vous met, avec Clémence, face à votre pseudo ambition de vouloir l’éliminer ?
En fait, avec le recul, quand Teheiura a rapporté à Claude cette alliance féminine dont Coumba était à l’origine, je pense que Claude s’est peut-être senti en danger et qu’il s’est dit qu’il allait mettre la zizanie chez les filles pour qu’elles se divisent. Je pense que ça peut être ça car Claude est un très bon stratège. La preuve, je ne m’en suis pas rendu compte de suite mais je pense que, finalement, il a réussi ce qu’il voulait, à savoir semer la zizanie et casser cette alliance de filles. C’est ce qui s’est passé suite à son invention concernant Clémentine.
Le conseil et ce qui s’en est suivi ensuite sont un véritable ascenseur émotionnel : après ce que vous croyez être un départ définitif, une opportunité inattendue s’offre à vous. Votre prise de décision, on l’a vue, a été rapide. Quelles sensations et quels sentiments prédominent alors ?
Pour le coup, le mot « ascenseur émotionnel » est vraiment bien choisi parce que j’étais vraiment hyper triste et dégoutée d’avoir été éliminée si tôt et, finalement, Denis revient pour me dire que j’ai droit à une seconde chance. Oui, je n’ai pas hésité une seule seconde. Les secondes chances, normalement, n’existent pas dans « Koh Lanta », là on me l’offrait donc c’était hors de question que je rentre chez moi directement.
Sur le camp des bannis, la vie quotidienne semble encore plus rudimentaire d’ailleurs…
Oui, pour le coup, c’est encore plus difficile. Ce qui est difficile, c’est d’une part le manque de nourriture et d’autre part le fait que les journées sont très très longues. On n’a pas d’épreuve, à part celle de l’arène contre, normalement, un jeu de confort, un jeu d’immunité et le conseil. Là, pour le coup, sur trois jours, il n’y a qu’une épreuve donc c’est vraiment hyper long. C’est pour ça que, quand je vois le parcours d’Hugo au jour d’aujourd’hui, je me dis que c’est incroyable comme il a du mental et comme il est doué. Il m’a vraiment bluffé.
Vous ne parvenez finalement malheureusement pas à vous qualifier lors du duel dans l’arène. Qu’est-ce qui vous a manqué selon vous ?
Il m’a manqué un peu de tempsJ. Quand Clémentine a réussi à mettre ses cinq petites boules, je pense que si elle mettait un peu plus de temps et que j’étais plus rapide, c’était la fois où j’y arrivais parce que j’étais hyper stable. Je pense que j’aurais dû, à un moment donné, m’arrêter et faire le tour pour voir si ma tour était bien droite. De mon point de vue, elle l’était mais, par la suite, quand j’ai discuté avec Denis, il m’a dit que, de son point de vue, elle ne l’était pas. Alors que je m’acharnais à continuer. Sinon, non, franchement, je n’ai pas fait d’erreur, je n’ai rien à regretter, j’ai été calme du début à la fin, je ne me suis pas énervée. L’épreuve était très très longue, je pense qu’elle a duré au moins une heure et demie, il faisait très chaud, voilà j’ai fait une belle épreuve mais je suis tombée sur deux adversaires qui étaient plus forts que moi ce jour-là.
Au final, avec le recul, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette édition anniversaire ?
De sûr la pêche, les sept poissons que j’évoquais. J’ai adoré aussi l’épreuve du paresseux où j’ai tenu deux heures et quarante-cinq minutes. Bon, je n’ai pas gagné mais je trouve que c’est assez dingue de tenir aussi longtemps. Quand j’y repense, je me dis que c’est comme si j’étais devant mon écran mardi prochain accrochée à un rondin de bois. Globalement, quand je repense à cette aventure, certes pour moi elle a été beaucoup beaucoup trop courte mais, en fait, je ne garde que des beaux souvenirs parce que je me suis entendue avec tout le monde, j’ai passé de très bons moments donc, globalement, je n’en retiens que du positif.
Merci, Candice, pour toutes vos réponses !