Fort Boyard, son livre, son actualité de journaliste : Malika Menard fait le tour d'horizon de ses projets !
Bonjour Malika,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Vous avez participé, fin juin, au Festival Des livres, des stars. On imagine la joie et le plaisir que cela a été de pouvoir retrouver le public et de pouvoir échanger avec les spectateurs ?
Oui, c’est vrai que c’était marrant de se retrouver, c’est comme s’il y avait eu un an et demi de nos vies respectives qui nous avait échappé. C’était bizarre de reprendre nos automatismes, de se mélanger les uns aux autres, comme si tout le monde nous avait manqué, même ceux que l’on ne connait pas.
En quelques mots, comment décririez-vous le livre que vous y aviez présenté ?
Mon livre, « Fuck les complexes », était sorti en octobre dernier, juste avant le deuxième confinement. Les librairies avaient été fermées puis réouvertes, puis c’était au tour des rayons livres d’être fermés. Cela a donc été très complexe pour moi de le vendre. J’avais pu faire une seule séance de dédicaces en octobre, chez moi, en Normandie. Au final, ce Festival était ma deuxième séance de dédicaces, même si elle est survenue neuf mois après. C’est vrai que l’on était plus en détachement du livre mais c’était agréable d’en parler à nouveau et de me replonger dedans.
Quels thèmes sont abordés dans cet ouvrage ?
« Fuck les complexes », je pense que le titre est bien efficaceJ. C’est une enquête autour de l’image de la femme, de l’acceptation et comment se sentir mieux dans sa peau.
Quels premiers retours avez-vous pu en avoir ?
Je pense que c’est un livre qui fait du bien, qui aide à se sentir mieux dans sa peau. C’est vrai que ça m’a changé le rapport que j’avais aux gens qui me suivaient. On est un peu plus intimes je pense maintenant et on a des discussions avec un peu plus de relief.
D’où vous est venue l’envie d’aborder ces différents thèmes ?
Quand j’ai rencontré mon éditeur, on a évoqué plusieurs choix possibles et celui-là lui a bien plu. Du coup, je me suis mise à fond dedans et comme j’étais aussi pas mal bourrée de complexes, c’était également pour moi un moyen d’avancer, c’était un cheminent personnel.
En parallèle, quels sont vos autres projets en ce moment ?
Je fais un podcast, qui est le prolongement, qui s’appelle aussi « Fuck les complexes » et je suis journaliste, je suis pigiste, j’anime des émissions.
Vous serez aussi, cet été, de retour dans la célèbre émission de France 2 « Fort Boyard »…
Oui, on va encore bien souffrir….Je l’ai faite avec Baptiste Giabiconi, pour une association dont il est l’un des parrains. Heureusement d’ailleurs qu’il était là, il est plus fort que moiJ.
Redoutiez-vous certaines épreuves plus particulièrement ?
Ça va, j’ai eu de la chance…
Le fait d’avoir déjà participé à l’émission est-il rassurant ? Ou, à l’inverse, le fait de savoir à quoi s’attendre génère-t-il de l’inquiétude ?
En fait, la première fois où l’on participe à « Fort Boyard », c’est sympa parce que l’on est comme un bébé, on regardait l’émission devant la télé et on se dit « ça y est, on y est ». Et, après, on a peur parce que l’on sait ce qui nous attend…. Mais bon, on sait aussi un peu plus comment déjouer les choses.
Avec le recul, faut-il des caractéristiques spécifiques pour être une bonne candidate sur le fort ?
Il faut être sportive, il faut être courageuse, il faut être téméraire, il faut n’avoir peur de rien et ça, c’est sûr, ça n’a pas changé…
Merci, Malika, pour toutes vos réponses !