Koh Lanta : Hadja nous raconte son parcours aux Fidji !
Bonjour Hadja,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !
Le premier conseil de la réunification a été le théâtre de votre élimination, dans la saison de « Koh Lanta » actuellement à l’antenne sur TF1. A titre personnel, comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Ont-elles ravivé en vous certains souvenirs ?
Honnêtement, ça n’a pas ravivé certaines émotions des Fidji. Mais l’épisode m’a bien fait marrer, j’ai bien rigolé, j’ai trouvé cela super super marrant de faire cuire tout le riz, de voir que les gens n’osent pas venir me parler en face et de voir qu’ils font tout en interview.
Si l’on se replonge dans les heures qui ont précédé le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? Pensiez-vous être réellement en danger ?
Je savais en fait qu’ils voulaient me faire partir le soir-même. Parce qu’une ancienne jaune était venue me voir pour me dire qu’elle n’avait pas envie de voter contre moi mais que, pour rester dans l’alliance, il fallait qu’elle le fasse. Donc je savais déjà qu’ils allaient voter contre moi. A ce moment-là, mon seul objectif était d’aller manger tout le riz. Le souci est qu’il y avait tout le temps quelqu’un près de la caisse, donc je n’ai pas pu saisir l’opportunité. C’était mon seul but, plutôt que d’aller voir Laurent par exemple, pour le convaincre, comme me l’avait suggéré Bertrand-Kamal. Je n’étais pas là pour lécher les bottes de qui que ce soit pour qu’il ne vote pas contre moi. Les gens qui veulent voter contre moi, qu’ils votent contre moi... Ça ne faisait pas partie de mon plan. Je voulais juste manger tout le riz pour les laisser en galère.
Comment expliquez-vous votre prestation sur le parcours du combattant ?
Si je la fais à la Laurent, à me justifier, j’ai perdu ma semelle dans la boue, j’ai glissé sur la palissade. Oui, mais c’est juste que j’ai été nulle, c’est tout. Ça arrive et puis voilà. Je n’ai pas réussi à passer le mur, je n’avais pas d’accroche au niveau de mes chaussures. Ce sont des faits de jeu, ce n’est pas grave.
Comment se sont passées les premières heures du camp réunifié ?
C’était tranquille, on était là, on discutait un peu, pour ceux qui voulaient discuter. Honnêtement, il n’y avait rien de spécial de mon côté. Ils étaient en train de s’afférer à faire la cabane, moi je savais que ma tête était mise à prix si je ne gagnais pas l’immunité donc, sincèrement, je ne me suis afférée à les aider. Je n’allais pas faire une cabane pour partir le lendemain.
Un peu plus tôt dans le jeu, vous étiez l’ambassadrice de votre tribu. Racontez-nous cette sans doute longue et intense discussion avec Loïc, qui a mené à l’élimination de Marie-France.
C’était hyper dur. J’ai négocié au maximum. On ne le voit pas sur les images, je suis allée jusqu’au bout, jusqu’à faire semblant de mettre ma main dans le petit pot pour chopper la boule noire. Je savais que Loïc était quelqu’un de parole donc qu’il irait jusqu’au tirage au sort. On a discuté, j’ai essayé de négocier mais c’était très compliqué avec lui. J’avais déjà parlé avec Marie-France, en lui disant que je mettrais son nom si je n’arrivais pas à négocier donc ce n’était pas une surprise pour elle.
Plus généralement, quels principaux souvenirs gardez-vous de votre aventure « Koh Lanta » ?
Il y en a pas mal. En fait, tous les conforts que l’on a eus avec les fidjiens. Ce sont les plus beaux souvenirs sur ce « Koh Lanta ». A l’épisode 4, on gagne le confort et on va manger puis passer une nuit avec eux, c’était juste magnifique. Aussi le confort que l’on a gagné avec les rouges, à l’épisode 7, sur le bateau, c’était l’un de mes plus beaux souvenirs aux Fidji.
Comment se passaient les journées sur le camp ? Quelles étaient vos activités favorites ?
On n’a pas de jus, on n’a rien à manger, l’activité principale est d’essayer d’aller chopper du manioc ou n’importe quoi, des crabes. Il faut aussi aller chercher du bois, on est en mode survie, on n’a pas le temps pour une activité particulière, on cherche à se nourrir et surtout à ce que notre feu reste vivant.
Comparativement à vos attentes, certaines choses ont-elles été plus compliquées à supporter ?
Tout ! On ne s’attend pas à ce que la faim nous fasse aussi mal, on ne s’attend pas à ce que le froid nous fasse aussi mal, on ne s’attend pas à ce que maintenir un feu en vie soit aussi difficile. En fait, on a une idée mais étant donné que l’on ne l’a jamais vécu avant, on ne peut pas savoir que tout cela est super super super dur. Je dirais que le plus dur est la faim.
Au moment de votre départ, qui sont vos coups de cœur parmi les aventuriers encore présents ?
Bertand-Kamal, Joaquina, Brice, Ava, Loïc, ce sont les aventuriers que je souhaite aller voir le plus loin possible. Pour le reste, non mais pour ces gens-là, oui, clairement.
Ce fut un plaisir, Hadja, d’échanger avec vous !