Téléfoot : Interview croisée avec Christophe Jallet et Benjamin Nivet, deux des consultants de la chaîne !
Bonjour Christophe, bonjour Benjamin,
Quel honneur d’échanger avec vous !
Après une carrière de joueurs professionnels de haut niveau, vous rejoignez l’équipe de « Téléfoot » pour son lancement. Quelles sensations cela vous procure-t-il ?
Christophe : Je suis excité car on est tous finalement dans un projet commun, au début d’une chaine. Pour nous, c’est un début de carrière, de ce côté-là en tout cas de l’écran. Donc c’est vrai que c’est quelque chose dont j’ai hâte parce que, finalement, ça fait quelques mois que l’on se projette et là, enfin, c’est un peu comme si on allait commencer une saison mais de l’autre côté de la barrière. Ça fait vraiment plaisir.
Benjamin : C’est le début d’une nouvelle aventure pour nous tous. Pour nous qui allons commencer une nouvelle vie, c’est une belle opportunité de rejoindre la chaine « Téléfoot ». En plus, on est des passionnés, on était passionnés comme joueurs et, maintenant, je suis un passionné aussi pour commenter les matchs, pour analyser. C’est beaucoup d’excitation.
A quels moments pourrons-nous vous retrouver à l’antenne ?
Benjamin : Je vais être bord de terrain le vendredi soir sur le match de 21h en Ligue 1. Le samedi à 19h, également sur le bord de terrain pour la rencontre de Ligue 2 en match directeur. Aussi en émission le jeudi midi et le même jour à 19h.
Christophe : Normalement, si tout va bien car tout n’est pas encore exactement défini, je serai sur le Late le lundi soir, en match de Ligue des Champions le mardi généralement, sur une émission le mercredi en access à 19h. Le vendredi soir, je serai sur le programme d’avant et d’après match. Aux commentaires le samedi après-midi. Quant au dimanche, il y a deux options : une semaine sur deux, je ferai le match de 21h et l’autre semaine, je ferai l’émission du midi, de 12h à 13h ainsi que l’émission de 19h, avec Anne-Laure Bonnet. Ca fait pas mal de chosesJ.
Vous l’avez dit, c’est une deuxième carrière qui démarre pour vous. Comment vous y préparez-vous ? Avez-vous une méthodologie particulière ?
Benjamin : Je crois qu’il faut se préparer à bien regarder les matchs, à bien analyser, à se tenir au courant de l’actualité. Aussi notre instinct de joueur, notre expérience, ce que l’on a pu vivre, c’est ce que l’on veut partager. Egalement ce que l’on va pouvoir voir et analyser.
Christophe : Je rejoins totalement Benjamin. C’est vrai qu’il y a un travail en amont de préparation, auquel on n’était pas forcément habitués. Quand on voit les journalistes autours de nous travailler, on se dit qu’il y a vraiment quelque chose de plus à faire. Finalement, on se rend compte qu’il y a un travail énorme en amont des matchs et en amont des émissions, pour être sûr de ne pas se tromper, pour donner les bonnes informations, pour essayer d’éclairer le téléspectateur. Après, évidemment, l’instinct naturel de joueur, de ce que l’on a pu vivre, de ce que l’on a pu côtoyer au quotidien en compétition et à l’entrainement ressurgira pour essayer de nous faire, on va dire, briller sur des analyses que tout le monde ne peut pas faire. Parce que nous l’aurons forcément vécu de l’intérieur et je pense que c’est vraiment l’atout de marque de cette chaine. Il y a beaucoup de néo-retraités qui ont quitté les terrains il y a très peu de temps. On est vraiment au courant de ce qui se fait encore aujourd’hui dans les clubs, sur les terrains et c’est quelque chose qui, pour moi, est vraiment essentiel. En plus de cela, on se connait tous, on se respecte tous et quand on travaille dans une bonne ambiance comme cela, il n’y a aucune raison que ça se passe mal.
A quelques heures du démarrage, à quoi ressemblent actuellement vos journées ? Beaucoup de préparation sans doute et de finalisation avant l’heure H ?
Christophe : Oui, exactement. Il y a beaucoup d’émissions test, de rodage parce que l’on ne connait pas toutes les clés du métier. On ne connait pas non plus tous les rouages d’une émission, les time codes sont des choses que l’on ne maitrise pas forcément et auxquelles il faut que l’on se familiarise. Donc, voilà, c’est tout un travail de rodage avant le grand démarrage de vendredi mais, à partir du moment où l’on est là avec beaucoup d’envie et une soif d’apprendre, c’est toujours avec plaisir.
Benjamin : C’est exactement cela. C’est aussi de créer du lien entre nous parce que l’on apprend tous à se connaitre. L’important est d’avoir une bonne équipe, c’est comme ce que l’on a pu connaitre dans notre carrière. Derrière, c’est aussi cela, quand on travaille avec beaucoup de plaisir, d’envie, de passion, forcément on va le faire rejaillir aux téléspectateurs. Du coup, ce sont beaucoup de préparatifs.
En conclusion, que peut-on vous souhaiter à vous, mais aussi à « Téléfoot », la chaine du foot ?
Benjamin : Déjà, personnellement, de prendre énormément de plaisir. C’est surtout cela mon objectif ici : d’être à la chaine, de travailler avec beaucoup de passion. C’est ce qui m’a animé pendant toute ma carrière de joueur et c’est ce que je veux encore vivre aujourd’hui. Pour la chaine, qu’elle perdure le plus longtemps possible et qu’elle montre une belle image du football français, avec de belles analyses.
Christophe : Ce que vient de dire Benjamin est très juste. Je pense déjà que l’axe de la chaine est clairement établi. Ils ont envie de mettre en valeur la Ligue 1, la Ligue 2, nos championnats. On a tendance, c’est vrai, à les dévaloriser et je pense que ce n’est pas forcément à juste titre. On s’en aperçoit en ce moment, on a quand même un championnat de qualité avec des équipes très performantes. L’esprit humain est forcément hyper important parce que l’on vient de ce monde-là, le foot est avant tout une aventure humaine et on a encore envie de la poursuivre ici aujourd’hui. Je pense que l’équipe, autant de consultants, de journalistes que de techniciens est vraiment incroyable. On nous met dans les meilleures conditions, je me régale, je prends énormément de plaisir à discuter au quotidien avec tout le monde. Je pense que c’est avant tout la clé, comme dans une équipe de foot, comme nous l’avions vécu avant. Je pense que, aujourd’hui, dans un univers différent qu’est celui des médias, si on arrive à créer cette même ambiance au sein de cette chaine, on passera tous de merveilleux moments, on prendra du plaisir, on va s’éclater et, généralement, quand les gens s’éclatent, ça se retranscrit à l’écran et on fera prendre du plaisir aussi aux gens. C’est vraiment dans ce but-là, qu’il y ait vraiment un élan de plaisir collectif, que l’on puisse kiffer ensemble les matchs de Ligue 1, de Ligue des Champions. Aujourd’hui, on est à la recherche de cela, on vient d’arrêter le foot, le terrain était notre vie et on retrouve un petit peu cela à la télé, c’est génial.
Merci à tous les deux pour ce chouette échange !