Demain Nous Appartient : Pierre Rousselet évoque son arrivée dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pierre,

C’est une réelle joie d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

On peut vous retrouver jusqu’au 4 septembre dans la nouvelle intrigue de la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». On imagine la joie que ce doit être pour vous de faire partie de cette belle famille ?

Tout à fait ! Je suis hyper content. Comme on est un peu dans l’air de la mixité, du mélange, j’ai été ravi d’avoir cette proposition de rôle. Surtout, ce que j’ai aimé, c’est que l’on ne m’a pas mis dans une espèce de carcan, ce n’est pas un rôle où je fais un simple vigile, on découvre vraiment quelle est la personnalité d’Eric, à travers sa complexité, à travers ses problèmes du quotidien, comme ont la plupart des français en fait. C’est un personnage que j’ai trouvé hyper attachant, en tout cas à la proposition du rôle, c’est un mec humain, il a une faille, il tombe dedans. C’est aussi ce qui m’intéressait, c’est la première fois que je joue un « méchant » mais un méchant reste un être comme tout le monde, avec ses failles. Il franchit certaines lignes. J’ai été extrêmement ravi, surtout que j’ai eu un très bon accueil de la part des comédiens, de la production, de toute l’équipe, réalisateurs et techniciens compris. Il y a vraiment une super bonne ambiance sur DNA.

Au moment d’interpréter ce rôle, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Oui, bien sûr. Tout d’abord, j’ai envie de dire forcément un peu Denzel Washington dans son super film « Man on fire » où il faisait aussi un garde du corps, qui se rapproche vachement de la fille qu’il surveille, qui s’investit énormément dans cette enquête. Il y a une relation que je trouvais hyper intéressante entre lui et la petite fille.

Pleines d’autres aussi. C’est un rapport quelque part de père à enfants. Je suis papa, j’ai une petite fille aussi, j’ai un fils également que j’ai élevé. Oui, j’ai été puisé dans ma propre parentalité, dans ce que ça pouvait être que d’avoir l’enfant de quelqu’un d’autre. Après, je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler la suite. N’oublions pas qu’Éric a un côté paternel fort et je pense que les gens vont le découvrir au fur et à mesure.

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est très soutenu. Au fur et à mesure de vos journées sur le plateau, avez-vous affiné votre méthodologie pour être toujours plus efficace ?

On dit souvent qu’il y a un rythme de travail effréné, que c’est assez compliqué pour certains comédiens,… Du coup, je me suis beaucoup beaucoup préparé en amont, je connaissais déjà quasiment tous mes textes avant d’arriver. Cela m’a forcé à être très compétitif sur le moment, c’est pour cela aussi que j’ai adoré cette expérience. Il fallait livrer de suite ce que l’on avait envie de livrer, ce que l’on veut faire découvrir du personnage, que ce soit au niveau des émotions, de son attitude, de son tempérament. Il fallait être prêt dès le mot « action » et envoyer. J’ai adoré cette école-là pour ça en fait. Après, je suis quand même déjà dans cet état d’esprit parce que j’ai fait pas mal de tournages à l’étranger, moi qui parle couramment l’allemand et l’anglais. Cette approche américaine que je connaissais déjà m’a aidé. Avec ce rythme très précis et cette confiance que l’on donne aux comédiens.

Sur DNA, ce qui est encore plus sympa et que je n’avais pas eu auparavant, c’est qu’il y a des coachs et des répétiteurs. C’est hyper rassurant. Toute une équipe est là pour nous aider. Cela m’a enrichi, m’a apporté des petites nuances, grâce à un travail en collaboration. J’ai trouvé cela, je le répète, enrichissant, c’était chouette.

Au-delà de l’ambiance de tournage que vous évoquiez, le cadre très agréable aide sans doute beaucoup ?

C’était énorme ! Initialement, je devais tourner le 18 mars mais ça a été arrêté. Je suis arrivé post confinement, le 27 mai, alors que tout était fermé, même les restaurants. On était dans un hôtel sans personnel. C’était une ambiance particulière mais j’étais à Sète, au soleil, j’avais quitté la grisaille parisienne. Là où je n’étais plus habitué à voir grand monde, pouvoir voir l’horizon, la mer, pouvoir se baigner, manger des fruits de mer était très sympa et très chouette.

 

 

Après quelques jours à l’antenne, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir des téléspectateurs ?

DNA est une vraie famille, j’ai des retours toute la journée, mon Instagram a triplé d’abonnés, j’ai des messages d’encouragement, on me dit que l’on me déteste, que l’on me trouve gentil, que c’est dommage que je sois un méchant, que ce serait bien que je reste dans la série, qu’ils veulent me revoir… j’ai des retours formidables à chaque diffusion. Des GIF et des animations ont même été créés par des gens qui suivent la série et qui ont du talent. Je reçois du coup plein d’images montées, c’est super chouette. Il y a un fort public et c’est chouette de se sentir autant soutenu par autant de personnes en fait. J’ai même eu des témoignages venant d’Afrique, du Congo, du Sénégal, aussi de Belgique, de Suisse, je ne m’y attendais pas. Il y a une forte fans base, ce sont des gens adorables, ils sont tous bienveillants. Les gens aiment me haïr, en tout cas à ce niveau-là de l’intrigue, ça va peut-être se gâter après car ça va chauffer.

 

 

Sans rien en dévoiler, si le scénario le permet, aimeriez-vous pouvoir prolonger l’aventure DNA ?

Les gens ne savent pas si je vais mourir ou non. Après, on a vu des morts revenir en flash-back…Je ne dis pas que je vais mourir, je ne veux rien spoiler en tout cas. Par contre, l’aventure m’a plu donc, évidemment, que ce soit sur ce projet-là ou d’autres, parce qu’ils lancent aussi une nouvelle série, « Ici tout commence », je serais ravi de retravailler avec cette production, cette équipe et ces comédiens. C’était vraiment chouette, une très belle expérience.

Merci, Pierre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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