Stana Roumillac nous parle de son personnage dans Un Si Grand Soleil, sur France 2 !

Bonjour Stana,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.
On peut vous retrouver sur France 2, dans la série à succès « Un Si Grand Soleil », où vous interprétez le rôle de Prune. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles raisons expliquent la fidélité sans faille des téléspectateurs ?
Je pense que ça traduit un peu la vie au quotidien de différentes personnes et personnalités. Les gens se retrouvent énormément dans ces différentes tranches de vie et dans ces histoires. Il y a une véritable qualité, à tous les niveaux, que ce soit la mise en scène, la production, les acteurs. Il y a aussi un véritable attachement aux histoires, aux personnages.
Un an après le démarrage de ce programme, quel regard portez-vous à présent sur Prune ?
Pour l’instant, mon personnage est assez régulier. C’est une personne qui aime toujours autant son métier, qui est toujours dans l’empathie, qui a une relation de complicité assez importante avec son patron, Monsieur Bastide, joué par Jérémy Banster, qu’elle apprécie énormément. Il y a quelque chose d’enraciné dans leur complicité, au fur et à mesure du temps.
De près ou de loin, sur certains aspects de sa personnalité, vous retrouvez vous en elle ?
Oui, tout à fait. Le but aussi, lorsque l’on est comédien, est de ramener le personnage à soi, d’avoir sa propre vérité à travers son personnage. Pour être vrai, ce qui permet aux gens d’y croire et de s’attacher.
Pour la suite, aimeriez-vous pouvoir défendre des thèmes en particulier ?
Il y en a tellement. Pour l’instant, c’est un personnage qui est là et qui a plein de possibilités diverses. On peut tout faire, c’est tellement génial. Elle pourrait avoir une histoire compliquée de famille. Prune aurait pu avoir une vie cachée avant ou un passé familial lourd avec son père, qui la rattraperait. Elle serait alors obligée de se défendre pour sauver sa vie. Après, on reste une quotidienne, on parle de sujet familiaux, ce n’est pas non plus un thriller noir mais pourquoi pas…
On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur une quotidienne. Affinez-vous votre méthodologie dans ce sens, au fur et à mesure du temps passé ?
Il faut être simple, efficace et quotidien. Comme le rythme de tournage est assez rapide avec beaucoup de contenu en peu de temps, il faut aller à l’essentiel, très rapidement. Au fur et à mesure du temps, j’ai pu affiner mon jeu dans ce sens-là.
Le cadre de tournage est aussi très sympathique, à Montpellier, dans des lieux très agréables.
Oui, c’est vrai. Pour l’instant, je suis encore en studio, je n’ai pas encore de vie en dehors de L Cosmétiques, je ne vois donc pas beaucoup Montpellier, à part dans ma vie personnelle. Je n’ai pas eu la chance d’apprécier les lieux magiques de la ville. Mais je la connais bien et tout le monde se régale. Même les regards des habitants sur les comédiens sont très gentils, très bienveillants, ils apprécient beaucoup la série. Ils ont, pour le coup, un regard plein de soleil, c’est le cas de le dire. J’ai donc hâte de pouvoir expérimenter les tournages en extérieur.
Nombreux sont les comédiens qui l’ont dit, vous êtes une vraie famille, avec une ambiance très sereine.
C’est un peu comme une partition de musique. Un bon morceau est aussi lié à sa tonalité, qui est, pour moi, un ensemble, entre le directeur de casting, la production, la mise en scène. Donc merci Joanna et merci à la chaine J. Tout le monde est génial, on s’entend tous bien, c’est super.
En parallèle, le film « Tourments d’amour » de Caroline Jules termine sa tournée des Festivals, avec de très nombreux prix remportés. Quel regard portez-vous sur cette aventure ?
Je suis très fière. C’est la deuxième réalisatrice guadeloupéenne à faire un film. La première avait été Mariette Mompierre, qui avait réalisé le film « Elza », dont j’avais eu le premier rôle. C’était d’ailleurs mon tout premier premier rôle. Je suis très heureuse de toutes ces aventures.
« Tourments d’amour » est un très beau film, la réalisatrice est partie quasiment de rien et, au final, elle a participé pendant près de deux ans à environ 80 Festivals, en remportant 51 prix. C’est magnifique, cela donne du courage à tous ceux qui ont envie de le faire.
Ce fut un plaisir, Stana, d’échanger avec vous !
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