Fort Boyard : Alex Goude évoque sa participation à cette saison anniversaire !
Bonjour Alex,
C’est un plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !
Nous pourrons vous retrouver ce samedi 27 juillet dans la saison anniversaire de « Fort Boyard », pour votre cinquième participation consécutive. On peut imaginer qu’être présent pour les 30 ans de ce jeu est plaisant et source de fierté ?
Ce jeu est celui de notre enfance, c’est quelque chose de mythique. J’ai, à chaque fois, la chance de beaucoup m’amuser, même si je reviens systématiquement avec plein de bobos. On ne s’en rend pas compte à la télé, où tout parait beaucoup plus facile mais c’est quand même une aventure compliquée. Cela reste toujours un plaisir immense, j’adore Olivier Minne, c’est un ami.
« Fort Boyard » est une émission légendaire, l’une des plus anciennes de la télé, ça tient, ça cartonne encore cet été. C’est cool, c’est pour la bonne cause, on s’amuse, c’est aussi l’occasion de rencontrer plein de gens sympathiques. Contrairement à ce que l’on croit, on ne choisit pas nos coéquipiers, c’est la production qui décide. J’ai ainsi rencontré par le passé Samuel Etienne ou encore Adeline Blondieau et cette année notamment Héloïse Martin.
Au fur et à mesure de vos participations, affinez-vous votre préparation en amont ?
Le but est quand même d’arriver en forme car, comme je le disais, c’est beaucoup plus physique qu’on ne l’imagine. La télé, par définition, réduit les distances. Même les hauteurs y paraissent beaucoup plus petites. Elle réduit surtout la vitesse, comme lors d’une course de Formule 1. C’est une question de fréquence d’images/seconde. En l’occurrence, cette année, j’ai fait l’hôtel et j’ai fini, très franchement, au bord de l’arrêt cardiaque. J’ai cru que j’allais y passer. Mais, quand on voit les images, on pourrait se dire que j’ai une condition physique très mauvaise, sauf que je suis quand même un ancien sportif professionnel et que j’ai un peu de caisse. C’est donc beaucoup beaucoup beaucoup plus physique et dur qu’il n’y parait. Il faut donc être en forme.
Je pense aussi à l’épreuve de la boue. A l’image, on peut se dire que ce n’est pas si dur que ça mais, en réalité, elle est hyper dense. Ce n’est pas de la vraie boue, au bout d’un pas, on a l’impression d’avoir couru le marathon de New-York.
Il faut ainsi y aller pour jouer, tout en étant prêt. Le principe est quand même d’affronter ses peurs. Sur mes cinq participations, je pense que le pire moment que j’ai vécu fut la cloche il y a deux ans. J’ai vraiment eu la peur de ma vie. Je n’oublie pas non plus la poutre l’année dernière. Encore une fois, j’insiste, on ne s’en rend pas compte à l’écran. Quand on finit, on est fier déjà parce que l’on se bagarre pour une bonne cause mais aussi parce que l’on a affronté certaines de ses peurs.
On souffre, on a mal, on se fait peur, on pleure. Mais c’est toujours un moment fun.
Vous évoquiez ces épreuves compliquées. A l’inverse, certaines cellules vous tiennent-elles plus à cœur que d’autres ?
J’ai envie de dire que non. Je trouve qu’elles ont toutes leur charme, je les aime bien toutes. Evidemment, je préfère celles où il faut juste réfléchir et cogiter. Typiquement, les énigmes du Père Fouras me font toujours marrer. Bon, je suis toujours nul mais ça me fait rire J En fait, j’aime bien tout car, même quand ce sont les autres qui jouent, on participe quand même.
S’il y a une épreuve que je déteste vraiment, et Dieu sait que c’est un ami, c’est la cuisine de Willy. Il y a trois saisons, j’ai été malade pendant deux semaines. C’est vraiment une épreuve horrible.
Cette année, vous êtes une équipe mixte, 3 hommes et 3 femmes mais surtout avec un mélange d’habitués du Fort et de nouveaux. Cela a sans doute aidé à l’alchimie du groupe ?
On va se le dire, je commence à être un vieux routier, on n’est pas beaucoup à avoir enchainé les participations comme moi, j’ai de la chance. Du coup, c’est vrai que je connais un peu les mécanismes, je sais comment ça marche. Je connais aussi certaines astuces sur quelques épreuves. Je ne vais pas tout dévoiler mais, cette année, sur le coffre-fort, il m’est arrivé un problème technique. Normalement, on est censé casser un mur à l’aide d’un marteau mais j’ai tapé tellement fort que le marteau est parti dedans, je n’avais donc plus rien pour casser les briques, ce qui était embêtant. Mais disons que, comme j’avais déjà vu l’épreuve, je savais à quoi m’attendre, je n’ai pas été surpris.
Quand les autres font des épreuves que j’ai déjà expérimentées, j’essaie de leur expliquer très vite les petites astuces que je peux connaitre.
On a tous beaucoup rigolé, même si Philippe Etchebest a été particulièrement sérieux. Avec lui, c’est « Cauchemar à Fort Boyard » J Quand on ratait une clé, c’était comme si on vivait le pire échec de notre vie. Il nous a mis la pression avant de commencer car on jouait pour son association. Il a demandé à toute la production de s’éloigner et nous a dit qu’il fallait tout casser. J’avais l’impression d’être un commis dans sa cuisine J
Justement, un mot sur l’association que vous défendez, « Les pompiers solidaires » ?
C’est une super association. Philippe fait un voyage par an avec eux. Ils vont partout dans le monde pour aider les gens qui en ont besoin, en leur apportant notamment de l’eau. On est content en tout cas d’avoir joué pour eux.
Vous verrez samedi si nous avons gagné et surtout si je n’ai pas revécu l’échec cataclysmique de l’année dernière où nous n’avions pas trouvé le mot code, ce qui avait été très dur à vivre.
Pour terminer, cette saison anniversaire est aussi l’occasion de prolonger la soirée en deuxième partie. Quels souvenirs en gardez-vous ?
On a fini de tourner très tard et, du coup, nous avons vu le Fort de nuit. C’était magnifique. On a fait des épreuves dans ce cadre et c’était une ambiance complètement différente. J’ai trouvé cela génial, j’espère que ce principe continuera l’année prochaine, même si ce ne seront plus les 30 ans. J’adorerais d’ailleurs évidemment être encore de la partie.
Merci beaucoup Alex pour vos réponses !
En ce moment, « Ménopauses », pièce que vous avez écrite et mise en scène, se joue au théâtre de la Madeleine.
A partir du 8 septembre, « Adri1 » reprend au Grand Point Virgule.