Maria Kotrotsou évoque ses projets et ses envies du moment !
Bonjour Maria,
Nous vous remercions pour ce nouvel instant privilégié. Nous avions très envie de vous interviewer sur votre musique, à la fois originale et terriblement moderne.
Vous avez récemment donner un concert sur Paris. Quels sont les souvenirs que vous gardez de ce bel événement ?
C’est le souvenir de l’ambiance, le public était très chaleureux durant le concert mais aussi après la performance, quand je suis sortie de la salle pour saluer les spectateurs, un par un. Nous ressentons quelque chose d’extraordinaire pendant le concert, et ensuite, le public partage avec nous ce qu’il a ressenti, avec des mots.
Qu’est-ce que le public vous a dit justement ?
Les spectateurs ont trouvé cela très original. J’aime naturellement la musique que je fais, mais je prends beaucoup de plaisir à ce que le public me dise également qu’il a passé un bon moment.
Ils ont aussi aimé l’évolution du spectacle. Au début, nous commençons avec le synthétiseur, l'ensemble instrumental et le chanteur (qui sont invités pour interpréter quelques chansons) : c’est de l’instelect (instrumental-électro). Puis, je me mets au piano et nous finissons la soirée en acoustique. Ça c’est quelque chose que les gens ont aimé.
Pendant ce concert, avez-vous proposez des morceaux nouveaux, originaux ?
Oui ! Nous avons interprété sur scène la chanson que j’ai sorti au mois de septembre : la « Nostalgia » en duo. C’était d’ailleurs la première fois que nous la donnions sur scène.
J’ai aussi sorti un autre single, interprété par un ténor et une voix rock, plutôt du style instelect. Et, enfin, un autre single, intrumental : piano, flûte, violoncelle, violon et clarinette basse.
Puisque c’était la première fois, étiez-vous anxieuse ou impatiente de leur présenter ces nouveautés ?
J’étais à la fois très contente et curieuse de savoir comment le public allait les accueillir. Nous ne pouvons pas classer dans un style déterminé ce type de musique, à la fois instrumentale et électronique, classique et NewAge, cela peut paraître étrange. Je ne savais pas comment les spectateurs allaient le prendre.
D’après les retours, c’est la chanson qui a été le plus appréciée. Le public aurait aimé que je la joue encore une fois ! J’étais très heureuse. Pour moi c’était une réussite.
Cette expérience vous a-t-elle donné l’envie de refaire un concert ?
Oui. Je vais donner un autre concert en novembre. Il n’y aura pas le synthétiseur, seulement le piano, avec mon ensemble instrumental. Nous allons présenter le nouvel album, qui devrait sortir en septembre-octobre.
Nous allons y retrouver des morceaux instrumentaux. Ce sera de la musique contemporaine, avec un air cinématographique. Le style cinématographique est toujours très présent dans toutes mes compositions. Il n’y aura pas de synthétiseur en revanche cette fois-ci.
C’est un choix car le synthétiseur dominait dans les autres albums. Je voudrais que ce nouvel album soit plus concentré sur le piano.
Le fait que je fasse ce choix pour l’instant ne signifie bien-sûr pas que je renonce au synthétiseur pour une autre fois.
Vous évoquiez vos inspirations cinématographiques. Au delà du concert évoqué, est-ce que vous serez amenée à composer à nouveau pour le cinéma ?
J’ai eu une proposition par un réalisateur après le concert dernier. J’ai lu le scénario et j’étais d’accord. J’attends qu’il m’envoie les scènes pour m’atteler à la composition.
Sur ce genre de projet, combien de temps consacrez-vous pour concevoir la musique ?
Ça dépend de l’inspiration que j’ai pendant cette période. Il peut m’arriver d’avoir une inspiration incroyable, qui me permette de créer une musique complète en une seule journée. Mais en d’autres occasions, je suis prise par d’autres projets et, en ce cas, je peux passer beaucoup plus de temps et mettre une semaine à faire le morceau.
Merci pour ce moment. C’est avec joie que nous suivrons vos prochaines productions.