Magali Ripoll évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Magali,

 

Vous sortez de nombreuses représentations couronnées de succès de votre spectacle "Radio Active". Comment le présenteriez-vous ?

 

Il s’agit de quelqu’un, coincé dans une gare, qui invente sa vie en se servant des chansons qu’elle a entendues.

 

Sans tout en dévoiler, quels sont les thèmes abordés ?

 

Les sujets d’une vie ! Des sujets loufoques, des rencontres qu’elle s’invente, des accès de mauvaises foi de cette femme. Il y a également le thème de l’abandon, parce qu’elle pense que son père l’a abandonnée dans cette gare. Comme thèmes, il y a l’amour, la remise en question des devoirs de la femme… Ce spectacle est riche de plein d’anecdotes, de rencontres, comme une vie bien remplie.

 

Pourquoi avoir choisi ces thèmes ?

 

Ces sujets ont été provoqués par le choix des chansons. Au lieu de choisir les chansons en fonction de l’histoire, c’est à l’inverse que cela s’est créé. Je suis seule sur scène mais j’ai toute une petite équipe derrière moi et c’est le choix des personnes de l’équipe qui a déterminé les choses. Nous avons eu envie de nous laisser inspirer.

 

Le socle, le fond de départ a été inspiré par l’histoire de ma famille et de Zoé et Gérard Pullicino qui ont écrit le spectacle.

 

A titre personnel, comment parvenez-vous à basculer d’un personnage à un autre ?

 

Il y a eu des soucis, des accidents ! Le rendu qui peut paraître détendu est le fait de mon travail. Si la chanson est instinctive chez moi, la comédie m’a demandé plus d’efforts. Nous avons mis près de deux ans à mettre le spectacle en place, entre l’écriture, la mise en scène.

 

Qu’est-ce qui plaît dans "Radio Active" d’après les retours des spectateurs ?

 

Le côté chanté et parlé, qui s’entremêlent. Les gens sont touchés par les chansons qui sont combinées les unes aux autres de façon parfois surprenante, mais qui touchent toutes les générations.

 

La possibilité de ce spectacle d’offrir une pièce de théâtre et de l’improvisation : ce n’est pas un stand up, mais les gens sont touchés par les interpellations que je peux faire ou lorsque je rebondis sur des événements dans la salle, comme un téléphone qui sonne par exemple. Cela les surprend de façon agréable, ils aiment l’équilibre.

 

J’ai aussi reçu des critiques, entendu des frustrations. Certains spectateurs souhaiteraient davantage de chansons, que le spectacle soit plus long etc. J’en tiens compte, j’essaye de le faire évoluer en prenant par exemple plus de temps à la fin, que les gens trouvent touchante et dont ils aimeraient davantage profiter.

 

Quelles suites s’offrent à ce spectacle ?

 

L’une des plus belles perspectives serait d’occuper un créneau pendant le festival d’Avignon. Toutes les compagnies, tous les artistes qui font de la chanson ou de l’humour veulent passer par là.

 

C’est la première fois que je vais défendre un spectacle personnel au festival d’Avignon. C’est très important à mes yeux. Il s’agit d’une plaque tournante fondamentale, c’est très effervescent. Nous pourrons peut-être partir en province. J’aimerais retrouver ce public.

 

 

Ce festival a lieu dans un peu moins de 6 mois, avez-vous déjà quelques appréhensions ? Comment comptez-vous vous démarquer et assumer ce rythme très soutenu ?

 

Je n’angoisse pas. Nous sommes dans une position très confortable car nous pouvons roder le spectacle en amont. Nous sommes surtout dans une position de partage et de plaisir, sans peur, dans l’idée d’une séduction.

 

Le rythme ne me fait pas peur : la vie est un sport. A partir du moment où on fait de l’entertainement, il faut assumer. Nous allons faire valoir ce spectacle et sans dévaloriser les autres, au contraire, l’idée est de profiter aussi de la solidarité entre les compagnies présentes sur le site. C’est une hygiène de vie, mais je vais le faire à fond.

 

En parallèle, quels sont les autres projets en cours ?

 

J’ai des choses en cours effectivement mais ma priorité est "Radio Active". Je veux laisser la place à ce spectacle. Je ne veux pas faire trop de choses en même temps, pour ne rien bâcler.

 

Je me concentre aussi sur l'émission « N’oubliez pas les paroles ». Je travaille à sortir de ma zone de confort, travailler les détails, tenter l’insolite. Il ne faut jamais s’installer dans l’acquis, ce n’est jamais gagné d’avance. Mon objectif est que le public soit conquis. Je cherche à ne jamais m’ennuyer. C’est exactement ce qu’à fait Nagui, il a sans cesse cherché de nouvelles équipes, changé les costumes, les décors, trouvé de nouvelles idées… pour tenir le public en haleine et le remercier en le faisant pétiller devant son écran.

 

C’est comme mon album, j’ai envie de le faire connaître. Je veux aller jusqu’au bout avant de passer à autre chose.

 

Comment inciter les spectateurs à venir voir ce spectacle prochainement ?

 

Je vais souvent voir le public à la sortie du spectacle, et ils me disent qu’ils vivent une parenthèse de rigolade, de musique, d’émotion. Nous passerons un bon moment ensemble !

 

Merci Magali pour ce bel échange !

Publié dans Musique, Télévision, Théâtre

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