Mathilde Libbrecht revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mathilde,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

1/ Mathilde, vous êtes une artiste aux multiples casquettes, chanteuse, comédienne, danseuse… Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans votre quotidien d’artiste ?

J’aime ce métier, être sur scène, le fait de faire des choses différentes tous les jours, d’être sur différents projets, de découvrir des lieux ou des disciplines que je n’aurais pas l’occasion de découvrir sans ce métier.

J’ai commencé par la danse, à 4 ans, première grande passion, puis le chant, seule dans ma chambre, puis le théâtre et le jeu, adolescente. J’ai toujours plus ou moins baigné là-dedans. Et c’est en licence que j’ai interrompu mes études parce que je sentais que j’avais autre chose a aller explorer, exprimer, et je voulais y aller franchement. Alors je suis descendue à Paris.

2/ Est-ce que vous retrouvez des complémentarités entre ces différentes disciplines, la danse, le chant, le jeu, ou est-ce totalement dissocié selon vous ?

Il y a des choses qui se recoupent, bien sûr, parce qu’il s’agit d’expression dans tous les cas. Une expression différente dans la forme, mais qui va chercher sa source au même endroit pour être au plus juste de l’émotion. Revenir à l’organique.

 

 

Ces disciplines sont d’autant plus proches à mes yeux que j’allie les 3 sur scène, notamment dans des Comédies Musicales. Dans ce cas là, le lien entre la danse, le jeu et le chant est l’histoire que je raconte.

3/ Est-ce cette complémentarité qui vous attire, plutôt qu’un art en particulier ? Ou avez-vous une préférence pour l’un d’entre eux ?

Bien que la danse ait été ma première passion, ce sont davantage le chant et la comédie qui ont pris le relais… parce que je n’ai plus 20 ans (sourire) ! Et parce que c’est juste pour moi comme ça aujourd’hui. Il y a des périodes durant lesquelles le chant me parle plus, où je ressens un réel besoin et une envie de chanter. Alors ce sont mes projets musicaux qui m’animent. Puis d’autres où je me dis que c’est du jeu dont j’ai besoin. Globalement, je me reconnais dans la pratique des deux ou des trois concomitamment ou séparément.

Pour l’instant, la vie ne m’impose pas de faire un choix, donc c’est très bien (rires) !

4/ Parmi vos multiples expériences, y en a-t-il une plus que les autres qui vous ait marquée ?

Oui, il y en a une. Je suis partie 2 mois en Corée du Sud il y a 4 ans. Il s’agissait d’un spectacle coréen en anglais, nous n’étions que deux français dans l’équipe. Ce qui m’a surtout marquée, et profondément, c’était le challenge que ça a représenté pour moi, pas tant artistiquement que tout ce qu’il y avait autour du spectacle.

Il y a aussi une autre expérience à laquelle je pense. Il y a quelques années, j’ai chanté aux Francofolies. J’ai fait un duo avec un chanteur cubain Raul Paz, sur la grande scène, devant 10.000 personnes. J’en ai un super souvenir. C’est une personne adorable.

 

 

5/ Quels sont, à court et moyen terme, vos projets, vos envies ?

J’ai été prise pour un nouveau spectacle à la rentrée : «  Ibrahim et les Fleurs du Coran  », qui va partir en tournée européenne sur octobre-novembre. Nous ne jouerons qu’à l’étranger, nous commençons par l’Allemagne, puis l’Autriche, la Suisse et la République Tchèque. La première a lieu le 15 octobre.

A moyen terme, j’ai peut-être un projet sur Londres l’année prochaine, notamment pour le musical «  Call Me Diana  ». J’avais fait un docu-fiction pour M6, diffusé il y a un an, dans lequel je jouais Diana, ce qui m’a incitée à passer le casting. Si cela se fait, ce serait formidable.

 

Sur le registre des envies, il y a aussi l’écriture de textes de chansons, pour lesquels je ne compose pas, bien que je joue de la guitare. Ce serait peut-être le terreau d’un seul en scène, pourquoi pas avec un musicien, un projet personnel. Je me suis souvent cachée sous des maquillages et des costumes, et aujourd’hui je n’ai plus envie de me cacher. Et puis je serai libre de faire ce que je veux, puisque ce sera mon spectacle (sourire), chanter, raconter, danser, jouer de la guitare etc…

Je me tourne aussi vers le jeu à la caméra depuis quelques temps, car il y a quelque chose de simple et de quotidien dans le jeu, d’intime, qui m’attire.

A coté de mon métier d’artiste, je donne des soins en médecine chinoise et énergétique. Ces deux métiers qui représentent vraiment deux pôles de ce que je suis, m’équilibrent, me façonnent et me font évoluer.

Merci Mathilde pour ce bel échange  !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article