Mickaël Winum nous présente sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mickaël,

 

C'est un plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

1/ Les téléspectateurs de TF1 pourront vous retrouver, ce jeudi 1er mars, dans un épisode de « Section de recherche », aux côtés notamment de Xavier Deluc. Quel sera le synopsis de cette épisode ?

 

C'est l'histoire d'une femme qui disparaît mystérieusement en plein parcours d'un ferry. Xavier Deluc et son équipe vont alors se lancer à la recherche du meurtrier, en essayant de déceler le moindre indice sur le bateau, mais également à terre.

 

J'y incarne Gilles Anelli, un jeune homme issu d'une famille plutôt aisée. La villa de papa est très jolie, avec une piscine dont les rebords se confondent avec l'eau de la mer. Mon personnage aime organiser des fêtes entre amis, autours de cette piscine, pour rigoler et boire un peu. Malgré le côté famille aisée, il fait un stage de cuisiner pour essayer de subvenir à ses besoins. Il tente donc d'échapper au socle familial.

 

2/ Le fait d'interpréter un guest dans une série implique-t-il une adaptation particulière, comparativement à un personnage récurrent ou à un téléfilm unitaire ?

 

Oui, nous avons quand même, surtout sur cette série, une équipe d'enquêteurs habitués et bien installés. Il y a un contraste entre une équipe bien en place, qui a ses repères, ses habitudes et des guests. Même pour eux, il y a donc une adaptation des deux côtés.

 

Il faut alors vite se secouer pou bien s'intégrer.

 

3/ Courant juin, vous serez de retour sur scène, cinq ans après, dans le magnifique cadre de Versailles, avec la pièce « Andromaque ». Que dire sur cette nouvelle aventure ?

 

Il y a une grande excitation. Je viens du théâtre, je retourne à mes premiers amours. Ce rapport direct avec le public m'avait beaucoup manqué, j'avais besoin de retrouver cette fraîcheur, cette réactivité, cette intimité avec les spectateurs. C'est une renaissance pour moi, tellement le manque était grand, notamment cet esprit de troupe, de famille.

 

C'est une très belle pièce, pas forcément évidente à interpréter mais ce challenge m'attire. En plus de Versailles, nous jouerons aussi à Angers et au Festival de Figeac, présidé par Michel Fau. 

 

4/ Vous y interpréterez Oreste. Qui est-il ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est quelqu'un de très complexe. L'interpréter est aussi un grand défi pour un comédien. D'un acte à un autre, il faut montrer différentes facettes, avec des différences d'intentions et de sentiments très nettes. Il a des pics émotionnels, il peut autant se montrer amical au début que dans la plainte ou l’isolement voire la folie. La palette de jeu est incroyable et très excitante, je suis ravi de pouvoir visiter ces différentes émotions.

 

Oreste n'est pas facile à cerner, en peinture il est représenté avec anges et démons autours. La folie est toujours proche. Il aime alors qu'il n'est pas aimé, ce qui lui amène toute sa complexité et, justement, toutes ces palettes de jeu.

 

5/ Cette pièce est un classique interprété à de très nombreuses reprises. Dans votre jeu, allez-vous chercher à y apporter une touche un peu plus personnelle ? Ou resterez-vous dans un registre plus conventionnel ?

 

De toute façon, il y a toujours une petite part de soi dans un personnage. C'est au comédien de donner corps et voix au personnage, qui n'existe pas en réalité, pour le défendre.

 

C'est aussi une rencontre avec le metteur en scène autours d'une vision. Anne Delbée, une grande tragédienne, a aussi un côté très rock’n’roll. Autant en jeu qu'en mise en scène, elle va très loin. Mais elle a un respect absolu de l'alexandrin, ce qui va être mon principal défi. Ce qui, quelque part, me correspond. J'ai eu, en effet, un parcours très libre dans différents domaines et sur différents registres.

 

6/ Pour conclure, nous pourrons sans doute vous retrouver à Cannes, avant l'été, grâce à différents programmes. Comment présenter ces derniers ?

 

Je vais davantage parler de l'un des deux films, qui a le plus de chance d'être présenté, d'un point de vue timing. En l’occurrence, le court métrage « Exhibition», de Frédérique Borg. C'est l'histoire d'une rivalité entre deux photographes pour travailler avec une galerie assez particulière dont je suis le jeune directeur.

 

Merci, Mickaël, pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Théâtre

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